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Certains chapitres de ce roman sont des extraits du « blog de Kamel Nasir ». Qui est ce Monsieur ? Lisons le bouquin pour le savoir. Mais son blog, du moins les extraits qu’il diffuse, est plutôt bien écrit.
L’extrait 3 m’a particulièrement accroché. Je vous recopie simplement les premières lignes. Sur le pouvoir, et la manière dont ce dernier est atteint dans nos démocraties. Y a du à prendre et à jeter, mais y a matière à débat.
Savez vous quelle est l’essence du pouvoir ?Cynisme sombre. Est-ce la réalité ? Y aurait débat. Je ne l’ouvrirai pas, je souhaitais simplement parler de ce bouquin. De ce passage.
La démagogie.
Pour régner, pour gouverner, il faut plaire au peuple. Lui mentir si nécessaire. Mais dire ce que les gens ont envie d’entendre. Le faire est secondaire. On calme la colère, les déceptions, par encore plus de démagogie. Puis vient le moment de tourner, de laisser la place au parti d’en face, une fois que le peuple en a marre d’entendre trop de mensonges.
Alors le parti opposé prend les commandes la même chose.
Exactement la même chose : il exerce son pouvoir. Par la démagogie. Avec plus ou moins de sincérité selon les uns ou les autres.
Jusqu’à devoir laisser sa place au parti précédent qui revient faire ce qu’il a déjà fait, et ainsi de suite…
Vision peu reluisante de la politique, c’est vrai. Hélas vision partagée par bien du monde, semble t’il…
Et savez vous, outre le sectarisme de leurs idées, ce qui fait la différence entre des partis extrêmes et d’autres plus « ouverts » ? L’amplitude des mensonges. Les partis extrêmes mentent plus largement et plus dangereusement…
J’aime peut être aussi la politique parce que ça peut ne pas être que ça… Soupir…
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