Je ne sais pas si c'est l'inaction d'une cheville qui ne se soigne pas qui en est la cause. Mais j'ai le moral, et politique, et tout court, au niveau de cette dite cheville. Dans les chaussettes...
Pourtant tout devrait bien aller. Marseille est en finale d’une coupe qui ne devrait pas exister, et… Et c’est tout pour l’instant, c’est vrai…
Non, ça ne va pas être un billet joyeux. Ni aimable. Ni rien du tout. Ceux qui veulent du drôle et des paillettes peuvent aller ailleurs. Chez Pur délire par exemple, c’est toujours marrant. Homer aussi a sorti quelque chose d'intelligemment drôle…
Ici, non, ce n’est pas rigolo. Pas envie. Un autre jour peut être…
Le wikio politique de février est sorti. Il me plait toujours ce Wikio, Nicolas reste numéro 1.
Aujourd’hui, il m’interpelle sur une connerie dite par Bussereau… Bussereau… Fleche soupire à propos de ce « silence qu’elle trouve étrange ». J’ai l’impression de ne lire que cette phrase, conne, sur la blogosphère ce matin…
Dominique Bussereau a dit une connerie. Comme avant lui Hortefeux, qui avait dit une connerie. Je l’avais signalé et dénoncé, cette connerie. Quand on est élu, on ne dit pas de conneries…
Nicolas, justement, avait sorti un bon billet hier à propos de cette situation en Languedoc qui fait rigoler tout le monde. C’est vrai que Frêche, on en a beaucoup parlé. Moi le premier, mais c’est normal, je suis du Languedoc. Je serai de Poitou, sans doute taperais je avec plus de force sur Royal et Bussereau…
A ce propos et pour aller dans le sens de beaucoup de gens de gauche qui s’émeuvent de cette situation dans ma région, non, Georges Frêche n’est pas antisémite. Il n’est pas plus antisémite que Hortefeux, Morano, Bussereau le maire de Franconville ou tout membre, même ultra beauf, de l’UMP, sont racistes. Qu’ils soient tous, à leurs niveaux, pas malins et qu’ils ne montrent pas une belle image de la politique, oui. Qu’ils soient racistes, je ne pense pas, non.
Simplement, et après j’arrête de parler Frêche et PS, j’en ai marre de cette manière de faire de la politique en salissant l’adversaire, tout en donnant l’absolution à ceux de son camp, juste « parce qu’il est de notre camp ». Et que « quelqu’un de chez nous sera toujours moins pire que quelqu’un du camp d’en face ».
Cette méthode de faire de la politique, en utilisant parfois la voie du mensonge, m’exaspère. Aujourd’hui plus qu’un autre jour sans doute.
De ce point de vue, je me suis senti hier soir franchement insulté par Martine Aubry. Au Grand Journal de Canal Plus, parce que la discussion sur le Languedoc s’animait, elle a eu cette phrase qui m’a glacé, et, je le répète, insulté. « Il faut que la gauche gère la Région, parce que la Droite a toujours fait alliance avec le Front National dans le Languedoc ». Au diable les nuances, vive cet amalgame que l’on aime à combattre ! Tous dans le même panier, tous des fascistes !
Je suis de droite, j’ai donc fatalement fait alliance avec l’extrême droite. Et allons plus loin : droite veut fatalement dire extrême droite dans cette région. Donc comme je ne suis pas de gauche, suis je fatalement un frontiste en puissance pour la numéro 1 du parti socialiste ?
Sans faire de politique politicienne, j’avoue, hier soir, j’ai été glacé. Et triste.
Je ne suis pas un blogueur politique. Je n’ai pas d’obédience, je n’ai pas d’intérêt. J'ai une sensibilité politique, des valeurs, je vote en tant que citoyen. Mais je ne suis supporter d'aucune personne, d'aucun parti.
Si la gauche passe dans ma région, je ne me suiciderai pas. Si la droite passe, je ne ferai pas la fête. Et j’en ai marre que, pour certains, ne pas être de gauche signifie fatalement être le pire des fascistes en puissance. C’est aussi à cause de ce raisonnement que j’ai toujours eu du mal à me sentir de gauche.
Parce que cette gauche là, qui ne conçoit pas qu’on ne puisse penser comme elle, condescendante avec tout ce qui est différent, et prônant la tolérance avec un sectarisme insupportable, je n’arrive pas...
Oui, en 1998, Jacques Blanc a commis une erreur. Grave. A droite, beaucoup se sont insurgés, le président de la République en tête. Alliance non. Complaisance avec le FN pour garder la région oui.
Après, dans ma région, "alliance perpétuelle" avec ce FN qui a fait perdre de nombreuses mairies et cantons et circonscription à la droite républicaine pour cause de triangulaires ? Sûrement pas. Dire ça est un mensonge de la part de Martine Aubry, c’est même une insulte.
Alors hier Nicolas me disait, avec le sourire, que « je passais un billet sur deux, en ce moment, à taper sur Frêche et le PS ». C’est vrai. Ce PS là, hypocrite, donneur de leçons, sectaire jusqu’à devenir blessant, je ne le supporte pas. Et c’est vrai, ma région c’est Frêche. Pas Pécresse ou Royal. Sinon, je taperai sur Pécresse ou Royal…
Maintenant, Nicolas pourrait reprendre la phrase d’une connaissance à mon égard « putain, tu passes un billet sur deux à taper sur l’UMP et Sarkozy… ». Et le problème est là, sans doute…
Aujourd’hui, le citoyen que je suis en est là. Il tape sur toute la classe politique, parce qu’il est écœuré par cette dernière…
Il votera UMP dans sa région par répulsion pour le PS local (officiel et régional), mais sans pêche ni envie. Le fait d’avoir vu la liste UMP du Gard hier valide ma non motivation (et sans doute mon début de déprime…).
Mais voilà, en tant que citoyen sinon, j’ai quoi ? L’UMP de Bertrand et Lefebvre ? Sûrement pas, je passe suffisamment mon temps à dire ici tout le mal que m’inspire cette UMP officielle, qui soutient de manière fanatique un président qui n’aura pratiqué la « rupture » qu’avec ses engagements…
Après, que me reste t’il ? François Bayrou m’avait séduit pendant la présidentielle 2007. Puis j’ai trouvé son entre deux tours, et la suite de son histoire, pitoyable. Voir de Sarnez avec Peillon et certaines de ses troupes rejoindre Royal ne me motive pas plus…
L’homme de droite que je suis est séduit par Nicolas Dupont-Aignan, qui est le plus proche de mes aspirations et valeurs. Mais il est seul. Et même si je souhaite bon courage (et amitiés) à Laurent pour les élections régionales, je crains que le gaullisme auquel nous sommes attachés soit voué à être franchement minoritaire. Oui, je suis pessimiste et sombre, mais je vous avais prévenu…
On me répondra que du coté de la Gironde ou d’Arcole, un crâne chauve et une chevelure argentée apparaissent à l’horizon. Oui, Juppé et Villepin peuvent faire quelque chose. Mais iront ils au bout, en face de la machine Sarkozy ? Et puis après l’excitation vient l’abattement : si c’est pour faire ce qu’à fait Chirac pendant 12 ans, est ce la peine de rêver ?
Comme j’ai trop de divergences frontales avec Europe Ecologie, malgré la qualité de Roumegas en Languedoc, et que les extrêmes droite ou gauche (bien la leçon de république du NPA, félicitation…) me font horreur, ben…
Ben je soupire. Politiquement, je me sens seul. Jeune, j’avais des ambitions. Personnelles aussi. Aujourd’hui, je n’en ai plus, aucune. Parce que pas d’envie, parce que pas d’essence qui me donne envie d’aller plus haut.
Alors oui, mon blog est fatalement politique, parce qu’on l’est tous. Mais il n’est pas partisan. Je n’ai pas envie de défendre l’indéfendable. Je n’ai pas envie de colporter des rumeurs, de faire du « buzz négatif », non sans arrières pensées... Je n’ai aucun intérêt personnel à ces élections.
Sans doute que la blogosphère, la mienne, me fatigue aujourd’hui. Je l’ai trop pratiqué durant cet arrêt maladie, c’est possible. Et nous sommes en période électorale…
Pourtant tout devrait bien aller. Marseille est en finale d’une coupe qui ne devrait pas exister, et… Et c’est tout pour l’instant, c’est vrai…
Non, ça ne va pas être un billet joyeux. Ni aimable. Ni rien du tout. Ceux qui veulent du drôle et des paillettes peuvent aller ailleurs. Chez Pur délire par exemple, c’est toujours marrant. Homer aussi a sorti quelque chose d'intelligemment drôle…
Ici, non, ce n’est pas rigolo. Pas envie. Un autre jour peut être…
Le wikio politique de février est sorti. Il me plait toujours ce Wikio, Nicolas reste numéro 1.
Aujourd’hui, il m’interpelle sur une connerie dite par Bussereau… Bussereau… Fleche soupire à propos de ce « silence qu’elle trouve étrange ». J’ai l’impression de ne lire que cette phrase, conne, sur la blogosphère ce matin…
Dominique Bussereau a dit une connerie. Comme avant lui Hortefeux, qui avait dit une connerie. Je l’avais signalé et dénoncé, cette connerie. Quand on est élu, on ne dit pas de conneries…
Nicolas, justement, avait sorti un bon billet hier à propos de cette situation en Languedoc qui fait rigoler tout le monde. C’est vrai que Frêche, on en a beaucoup parlé. Moi le premier, mais c’est normal, je suis du Languedoc. Je serai de Poitou, sans doute taperais je avec plus de force sur Royal et Bussereau…
A ce propos et pour aller dans le sens de beaucoup de gens de gauche qui s’émeuvent de cette situation dans ma région, non, Georges Frêche n’est pas antisémite. Il n’est pas plus antisémite que Hortefeux, Morano, Bussereau le maire de Franconville ou tout membre, même ultra beauf, de l’UMP, sont racistes. Qu’ils soient tous, à leurs niveaux, pas malins et qu’ils ne montrent pas une belle image de la politique, oui. Qu’ils soient racistes, je ne pense pas, non.
Simplement, et après j’arrête de parler Frêche et PS, j’en ai marre de cette manière de faire de la politique en salissant l’adversaire, tout en donnant l’absolution à ceux de son camp, juste « parce qu’il est de notre camp ». Et que « quelqu’un de chez nous sera toujours moins pire que quelqu’un du camp d’en face ».
Cette méthode de faire de la politique, en utilisant parfois la voie du mensonge, m’exaspère. Aujourd’hui plus qu’un autre jour sans doute.
De ce point de vue, je me suis senti hier soir franchement insulté par Martine Aubry. Au Grand Journal de Canal Plus, parce que la discussion sur le Languedoc s’animait, elle a eu cette phrase qui m’a glacé, et, je le répète, insulté. « Il faut que la gauche gère la Région, parce que la Droite a toujours fait alliance avec le Front National dans le Languedoc ». Au diable les nuances, vive cet amalgame que l’on aime à combattre ! Tous dans le même panier, tous des fascistes !
Je suis de droite, j’ai donc fatalement fait alliance avec l’extrême droite. Et allons plus loin : droite veut fatalement dire extrême droite dans cette région. Donc comme je ne suis pas de gauche, suis je fatalement un frontiste en puissance pour la numéro 1 du parti socialiste ?
Sans faire de politique politicienne, j’avoue, hier soir, j’ai été glacé. Et triste.
Je ne suis pas un blogueur politique. Je n’ai pas d’obédience, je n’ai pas d’intérêt. J'ai une sensibilité politique, des valeurs, je vote en tant que citoyen. Mais je ne suis supporter d'aucune personne, d'aucun parti.
Si la gauche passe dans ma région, je ne me suiciderai pas. Si la droite passe, je ne ferai pas la fête. Et j’en ai marre que, pour certains, ne pas être de gauche signifie fatalement être le pire des fascistes en puissance. C’est aussi à cause de ce raisonnement que j’ai toujours eu du mal à me sentir de gauche.
Parce que cette gauche là, qui ne conçoit pas qu’on ne puisse penser comme elle, condescendante avec tout ce qui est différent, et prônant la tolérance avec un sectarisme insupportable, je n’arrive pas...
Oui, en 1998, Jacques Blanc a commis une erreur. Grave. A droite, beaucoup se sont insurgés, le président de la République en tête. Alliance non. Complaisance avec le FN pour garder la région oui.
Après, dans ma région, "alliance perpétuelle" avec ce FN qui a fait perdre de nombreuses mairies et cantons et circonscription à la droite républicaine pour cause de triangulaires ? Sûrement pas. Dire ça est un mensonge de la part de Martine Aubry, c’est même une insulte.
Alors hier Nicolas me disait, avec le sourire, que « je passais un billet sur deux, en ce moment, à taper sur Frêche et le PS ». C’est vrai. Ce PS là, hypocrite, donneur de leçons, sectaire jusqu’à devenir blessant, je ne le supporte pas. Et c’est vrai, ma région c’est Frêche. Pas Pécresse ou Royal. Sinon, je taperai sur Pécresse ou Royal…
Maintenant, Nicolas pourrait reprendre la phrase d’une connaissance à mon égard « putain, tu passes un billet sur deux à taper sur l’UMP et Sarkozy… ». Et le problème est là, sans doute…
Aujourd’hui, le citoyen que je suis en est là. Il tape sur toute la classe politique, parce qu’il est écœuré par cette dernière…
Il votera UMP dans sa région par répulsion pour le PS local (officiel et régional), mais sans pêche ni envie. Le fait d’avoir vu la liste UMP du Gard hier valide ma non motivation (et sans doute mon début de déprime…).
Mais voilà, en tant que citoyen sinon, j’ai quoi ? L’UMP de Bertrand et Lefebvre ? Sûrement pas, je passe suffisamment mon temps à dire ici tout le mal que m’inspire cette UMP officielle, qui soutient de manière fanatique un président qui n’aura pratiqué la « rupture » qu’avec ses engagements…
Après, que me reste t’il ? François Bayrou m’avait séduit pendant la présidentielle 2007. Puis j’ai trouvé son entre deux tours, et la suite de son histoire, pitoyable. Voir de Sarnez avec Peillon et certaines de ses troupes rejoindre Royal ne me motive pas plus…
L’homme de droite que je suis est séduit par Nicolas Dupont-Aignan, qui est le plus proche de mes aspirations et valeurs. Mais il est seul. Et même si je souhaite bon courage (et amitiés) à Laurent pour les élections régionales, je crains que le gaullisme auquel nous sommes attachés soit voué à être franchement minoritaire. Oui, je suis pessimiste et sombre, mais je vous avais prévenu…
On me répondra que du coté de la Gironde ou d’Arcole, un crâne chauve et une chevelure argentée apparaissent à l’horizon. Oui, Juppé et Villepin peuvent faire quelque chose. Mais iront ils au bout, en face de la machine Sarkozy ? Et puis après l’excitation vient l’abattement : si c’est pour faire ce qu’à fait Chirac pendant 12 ans, est ce la peine de rêver ?
Comme j’ai trop de divergences frontales avec Europe Ecologie, malgré la qualité de Roumegas en Languedoc, et que les extrêmes droite ou gauche (bien la leçon de république du NPA, félicitation…) me font horreur, ben…
Ben je soupire. Politiquement, je me sens seul. Jeune, j’avais des ambitions. Personnelles aussi. Aujourd’hui, je n’en ai plus, aucune. Parce que pas d’envie, parce que pas d’essence qui me donne envie d’aller plus haut.
Alors oui, mon blog est fatalement politique, parce qu’on l’est tous. Mais il n’est pas partisan. Je n’ai pas envie de défendre l’indéfendable. Je n’ai pas envie de colporter des rumeurs, de faire du « buzz négatif », non sans arrières pensées... Je n’ai aucun intérêt personnel à ces élections.
Sans doute que la blogosphère, la mienne, me fatigue aujourd’hui. Je l’ai trop pratiqué durant cet arrêt maladie, c’est possible. Et nous sommes en période électorale…
Je me console en me disant que demain ça ira mieux…
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