La liste des 21 de Nicolas Sarkozy est donc sortie ce matin. Nous savions hier que le capitaine serait François Fillon, pour qui j’ai déjà donné mon à-priori positif (j’eus voté pour lui en 99’ pour la tête du RPR). Et puis y a les autres. Comme pour Raymond Domenech, vis-à-vis de qui j’ai exprimé ma réelle colère devant une liste honteuse, voici mes rapides (télégraphiques presques) commentaires. Pas poste par poste, j’ai une pelouse à tondre, mais les principaux.
François Fillon : je pense que c’est un bon. En tous cas, je l’apprécie. Beaucoup. Le fait qu’il ait été évincé par Chirac et n’ait pas fait parti de la purge Villepiniste me le rend sympathique.
Alain Juppé : si un jour je repars en politique, ça sera pour suivre un Juppé. Cela reste pour moi, avec Fabius, les deux seuls grands hommes d’Etat en France. Donc pour moi moins que Fillon, et moins que Sarkozy. Et voir Juppé en numéro 3 derrière les deux susnommés me fait un peu drôle.
En tous cas, même si je n’ai pas cautionné sa réélection à Bordeaux, et même si j’ai regretté son manque d’ouverture lors de sa présidence de l’UMP (mais par rapport à la présidence Sarkozy, c’était les Champs Elysée…), j’ai confiance en cet homme. Non, j’aime Juppé. Voilà.
Jean-Louis Borloo : les Valenciennois que je connais, venant de la gauche, l’aime. Bernard Tapie est un de ses proches amis. Et je préfère Schomberg à Chazal. Pareil, j’y fais confiance.
Bernard Kouchner : pas ma sensibilité. Un coté droitdelhommiste qui a pu me crisper. Et puis après ça, un grand bonhomme. Mais sans remettre en question ces grandes qualités (Médecins du Monde, Kosovo…) , 4 questions – remarques :
• Je pense à mes copains de droite très droite, qui se sentent un peu floués d’avoir des « vilains gauchistes » au gouvernement, quand bien même faire travailler les bons ensemble, je trouve ça logique… ;
• Kouchner eut une position très à l’opposé de la politique diplomatique française pendant la guerre de l’Irak. Certes, il a depuis reconnu son erreur d’analyse. Mais Kouchner, Sarkozy, sont aux antipodes de la Chiraquie. Quid de la politique étrangère ?
• Jouyet, secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Kouchner, Sarkozy… L’Europe du très très oui est aux manettes. J’attends le débat sur la constitution européenne avec intérêt et méfiance ;
• La Reine Christine Ockrent est elle plus ou moins intouchable que mesdames Drucker et Schomberg ?
Sinon, Kouchner est aussi un ami de Tapie. Il ne fait vraiment pas son age (à 67 ans, quel bel homme !). Et tant pis pour les socialistes qui n’ont jamais cru en lui. Non, à priori favorable, mais je surveille.
Xavier Bertrand : mon amie habita pendant plus de deux ans dans la ville dont il est le premier adjoint, Saint Quentin. Là haut, il est aimé, respecté. Ministre du travail, il aura à négocier. A priori extrêmement favorable, je suis fier de bien connaître sa ville.
Rachida Dati : pendant que le PS reste avec leurs vieux éléphants, Sarkozy s’est entouré de jeunes talentueux et talentueuses. Dati en est : garde des Sceaux, c’est autre chose que ministre de l’intégration ! Immense bravo. J’attends la mignone Yadé aussi.
Valérie Pécresse : la plus jeune. Enarque, seul point faible. Mais jolie, percutante mais pas trop. On verra. Elle plaira aux élèves de l’enseignement supérieur en tous cas…
Eric Besson : que dire… Bon député d’une circonscription dont j’ai été salarié pendant 3 ans. Puis touchant quand Royal l’a humilité et méprisé. Pathétique enfin à Dijon et maintenant. Que dire sans être méchant… ? Je ne sais pas. Dommage, je le respectais, à défaut de l’aimer.
Roselyne Bachelot : politiquement, rien à dire. Humainement, je l’adore, elle est marrante. Maintenant, Lamour était un très bon, même si son intervention pendant l’affaire Barthez (été 2005) était nauséabonde.
Hervé Morin : j’aime beaucoup. A priori favorable. Même s’il aurait du rester fidèle à Bayrou.
Dominique Bussereau : le renouvellement avec un grand « R ». Je plaisante…
Martin Hirsch : un gars de gauche, mais pragmatique, qui veut réussir. J’aime beaucoup.
Voilà. Maintenant bonne chance les gars. Si j’étais député, je voterais la confiance. Tout en étant vigilant que ce gouvernement soit un bon gouvernement, ouvert, démocratique réellement et non en apparence. Chirac, en 2002, avait fait une politique autiste, que je ne pouvais plus défendre. Il faudra, pour que ce gouvernement réussisse, une vraie opposition. Une UDF (ou Modem) forte et responsable. Mais je fais confiance à Bayrou, si par hasard il a des députés "puissants" (ce dont je doute de plus en plus...), à un "PS2" (copyright copine de chez Asko), pour être une digne opposition.
Et puis au final, même si je ne suis pas d'accord avec la liste de Domenech, au final je dis "allez la France". Là, j'ai plus d'accointance, donc je le dis avec plus de facilité. Mais je le pense, vraiment.
François Fillon : je pense que c’est un bon. En tous cas, je l’apprécie. Beaucoup. Le fait qu’il ait été évincé par Chirac et n’ait pas fait parti de la purge Villepiniste me le rend sympathique.
Alain Juppé : si un jour je repars en politique, ça sera pour suivre un Juppé. Cela reste pour moi, avec Fabius, les deux seuls grands hommes d’Etat en France. Donc pour moi moins que Fillon, et moins que Sarkozy. Et voir Juppé en numéro 3 derrière les deux susnommés me fait un peu drôle.
En tous cas, même si je n’ai pas cautionné sa réélection à Bordeaux, et même si j’ai regretté son manque d’ouverture lors de sa présidence de l’UMP (mais par rapport à la présidence Sarkozy, c’était les Champs Elysée…), j’ai confiance en cet homme. Non, j’aime Juppé. Voilà.
Jean-Louis Borloo : les Valenciennois que je connais, venant de la gauche, l’aime. Bernard Tapie est un de ses proches amis. Et je préfère Schomberg à Chazal. Pareil, j’y fais confiance.
Bernard Kouchner : pas ma sensibilité. Un coté droitdelhommiste qui a pu me crisper. Et puis après ça, un grand bonhomme. Mais sans remettre en question ces grandes qualités (Médecins du Monde, Kosovo…) , 4 questions – remarques :
• Je pense à mes copains de droite très droite, qui se sentent un peu floués d’avoir des « vilains gauchistes » au gouvernement, quand bien même faire travailler les bons ensemble, je trouve ça logique… ;
• Kouchner eut une position très à l’opposé de la politique diplomatique française pendant la guerre de l’Irak. Certes, il a depuis reconnu son erreur d’analyse. Mais Kouchner, Sarkozy, sont aux antipodes de la Chiraquie. Quid de la politique étrangère ?
• Jouyet, secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Kouchner, Sarkozy… L’Europe du très très oui est aux manettes. J’attends le débat sur la constitution européenne avec intérêt et méfiance ;
• La Reine Christine Ockrent est elle plus ou moins intouchable que mesdames Drucker et Schomberg ?
Sinon, Kouchner est aussi un ami de Tapie. Il ne fait vraiment pas son age (à 67 ans, quel bel homme !). Et tant pis pour les socialistes qui n’ont jamais cru en lui. Non, à priori favorable, mais je surveille.
Xavier Bertrand : mon amie habita pendant plus de deux ans dans la ville dont il est le premier adjoint, Saint Quentin. Là haut, il est aimé, respecté. Ministre du travail, il aura à négocier. A priori extrêmement favorable, je suis fier de bien connaître sa ville.
Rachida Dati : pendant que le PS reste avec leurs vieux éléphants, Sarkozy s’est entouré de jeunes talentueux et talentueuses. Dati en est : garde des Sceaux, c’est autre chose que ministre de l’intégration ! Immense bravo. J’attends la mignone Yadé aussi.
Valérie Pécresse : la plus jeune. Enarque, seul point faible. Mais jolie, percutante mais pas trop. On verra. Elle plaira aux élèves de l’enseignement supérieur en tous cas…
Eric Besson : que dire… Bon député d’une circonscription dont j’ai été salarié pendant 3 ans. Puis touchant quand Royal l’a humilité et méprisé. Pathétique enfin à Dijon et maintenant. Que dire sans être méchant… ? Je ne sais pas. Dommage, je le respectais, à défaut de l’aimer.
Roselyne Bachelot : politiquement, rien à dire. Humainement, je l’adore, elle est marrante. Maintenant, Lamour était un très bon, même si son intervention pendant l’affaire Barthez (été 2005) était nauséabonde.
Hervé Morin : j’aime beaucoup. A priori favorable. Même s’il aurait du rester fidèle à Bayrou.
Dominique Bussereau : le renouvellement avec un grand « R ». Je plaisante…
Martin Hirsch : un gars de gauche, mais pragmatique, qui veut réussir. J’aime beaucoup.
Voilà. Maintenant bonne chance les gars. Si j’étais député, je voterais la confiance. Tout en étant vigilant que ce gouvernement soit un bon gouvernement, ouvert, démocratique réellement et non en apparence. Chirac, en 2002, avait fait une politique autiste, que je ne pouvais plus défendre. Il faudra, pour que ce gouvernement réussisse, une vraie opposition. Une UDF (ou Modem) forte et responsable. Mais je fais confiance à Bayrou, si par hasard il a des députés "puissants" (ce dont je doute de plus en plus...), à un "PS2" (copyright copine de chez Asko), pour être une digne opposition.
Et puis au final, même si je ne suis pas d'accord avec la liste de Domenech, au final je dis "allez la France". Là, j'ai plus d'accointance, donc je le dis avec plus de facilité. Mais je le pense, vraiment.
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