Le pire, c’est quand même que cela me fait mourir de rire. Jack Lang, probable Grand Ministre (affaires étrangères ? le premier ?) de Ségolène Royal en cas de victoire de la gauche, met toujours loin les limites dithyrambique de la béate glorification de sa candidate. Aujourd’hui, c’est « qu’il y a du Mitterrand en elle ». Formidable, ajoutera sans doute ce soir Laurent Gerra.
Avant ça, c’était une Zéribinette (Grandes Gueules, là où je suis passé à la radio en étant nul à pleurer, soupir…) à pleurer : « Ségolène, la Présidente du bonheur » ! Et encore un peu plus tôt, c’était l’orgasme laudatif suite à Villepinte : « elle a été éblouissante, habitée d’une sorte de lumière, d’éclat, de rayonnement, portée par une puissance de conviction » (cf petite image). L’humoriste ajoute qu’en effet, une simple apposition de ses saintes mains sur un paralysé, lors d’une émission de TF1, lui a ouvert les voix de la Grâce (il disait le lendemain qu’il voterait Bayrou…).
De celui que je me moque, c’est de Jack Lang, pas de la candidate qu’il soutient d’une mielleuse manière. Jack Lang qui, avant de renoncer à être candidat du PS, a choisi de renoncer à un bouquin. Jack Lang trouvait ce bouquin « vulgaire ». Vulgaire sans doute aussi les charges violentes sur le premier secrétaire et sa compagne, celle qui a du « Mitterrand en elle » et qui est éblouissantement habitée d’une aura magique…
Seul les imbéciles ne changent pas d’avis. Dans ce cas, Jack Lang est bigrement intelligent. Tel un DousteBlazy de gauche, Jack Lang (que je connais un peu par procuration) représente ce que je n’aime pas en politique. 2000, Député-Maire de Blois, Paris lui fait envie… Il quitte donc momentanément Blois pour tenter de devenir Maire de Paris, plus grand, plus beau, plus paillette. Avant de se voir proposer le Ministère de l’Education par Jospin (qui permet à son ami de la Goutte d’Or de concourir, avant de gagner la Mairie de Paris). Lang revient à Blois. Un homme trompé peut il accepter le retour de celle qu’il aime parce que finalement elle n’a pas trouvé quelqu’un qui la voulait ailleurs ? En tous cas, les habitants de Blois lui ont signifié que leurs cœurs meurtris n’acceptaient plus de souffrir, exit donc Jack Lang. Ce dernier, vexé et craignant de perdre aussi son siège de député, s’en va donc. Et se découvre un amour pour une circonscription bien à gauche, celle de Boulogne, dans le Nord. Si l’arrivisme et l’opportunisme devaient se trouver un héraut…
Je l'avoue, même s'il m'amuse, et même si j'ai du respect pour l'homme que je sais (via des amis - connaissances - communs) talentueux et honorable, je n’aime pas trop Jack Lang. Il en fait beaucoup, et ça se voit. le pire, c’est peut être qu’au final, je n’arrive pas à faire confiance à une personne comme ça. Il parait que l’homme a du talent, du mérite. Mais y a cette démarche politique que je n’aime pas. Et cette faculté guimauve de se répandre en compliments et louanges bien courtisanes serviles, parangon de flatterie et d’apologie, quelques semaines après avoir mis noir sur blanc une diatribe beaucoup plus critique, me fait simplement me poser une question. Qui est le vrai Jack Lang ? Le courtisan lèche botte de Janvier ou le contradicteur pamphlétaire de Septembre ? L’amoureux du Loir&Cher ou le Boulonnais enraciné ? Celui qui prétend s’être fait acclamer sur scène par une salle acquise à sa cause au Festival des Vieilles Charrues , ou celui qui appelle à une campagne respectueuse et critique les mensonges de l’UMP ? Et peut on donc le croire mot pour mot quand il accuse Nicolas Sarkozy, ou quand il défend le programme de Royal ?
Enfin, pour finir, je vais faire un aveu. Certes, je ne suis pas de gauche, pas plus que je ne suis socialiste (donc franchement partial et subjectif), mais je pourrais écrire la même chose sur pas mal de têtes UMP (ou UDF) qui m’inspirent cette même franche confiance. Hier soir sur ITélévision, à qui, de Devedjian ou de Lang (dans l’émission « on ne sera pas d’accord »), aurais je eu tendance à confier mes clefs de voiture et ma carte bleu ? Terrifiante tentation poujadiste en voyant un débat entre deux personnes qui donnent envie de balancer les pires anathèmes sur le monde politique, qu’au demeurant j’adore, et qui inspirent méfiance alors que l'on espérerait confiance… Et je ne parle pas des Douste-Blazy, Copé… et même Philippe Seguin, qui est un mes anciens hérauts, une personne que j’ai suivi, dont je partage nombres de ses combats et de ses convictions. Mais Epinal était plus petit que Paris, et finalement la cour des compte méritait bien quelques couleuvres, et de s’asseoir sur quelques convictions.
Des Jack Lang, il y en a de partout. Sauf qu’on ne les entend pas tous comme lui. D’où mon petit article d’avant 1er Mai. Et j’attends, avec impatience, outre la caricature de Gerra de ce soir, la prochaine couche de miel du député du Nord.
Avant ça, c’était une Zéribinette (Grandes Gueules, là où je suis passé à la radio en étant nul à pleurer, soupir…) à pleurer : « Ségolène, la Présidente du bonheur » ! Et encore un peu plus tôt, c’était l’orgasme laudatif suite à Villepinte : « elle a été éblouissante, habitée d’une sorte de lumière, d’éclat, de rayonnement, portée par une puissance de conviction » (cf petite image). L’humoriste ajoute qu’en effet, une simple apposition de ses saintes mains sur un paralysé, lors d’une émission de TF1, lui a ouvert les voix de la Grâce (il disait le lendemain qu’il voterait Bayrou…).
De celui que je me moque, c’est de Jack Lang, pas de la candidate qu’il soutient d’une mielleuse manière. Jack Lang qui, avant de renoncer à être candidat du PS, a choisi de renoncer à un bouquin. Jack Lang trouvait ce bouquin « vulgaire ». Vulgaire sans doute aussi les charges violentes sur le premier secrétaire et sa compagne, celle qui a du « Mitterrand en elle » et qui est éblouissantement habitée d’une aura magique…
Seul les imbéciles ne changent pas d’avis. Dans ce cas, Jack Lang est bigrement intelligent. Tel un DousteBlazy de gauche, Jack Lang (que je connais un peu par procuration) représente ce que je n’aime pas en politique. 2000, Député-Maire de Blois, Paris lui fait envie… Il quitte donc momentanément Blois pour tenter de devenir Maire de Paris, plus grand, plus beau, plus paillette. Avant de se voir proposer le Ministère de l’Education par Jospin (qui permet à son ami de la Goutte d’Or de concourir, avant de gagner la Mairie de Paris). Lang revient à Blois. Un homme trompé peut il accepter le retour de celle qu’il aime parce que finalement elle n’a pas trouvé quelqu’un qui la voulait ailleurs ? En tous cas, les habitants de Blois lui ont signifié que leurs cœurs meurtris n’acceptaient plus de souffrir, exit donc Jack Lang. Ce dernier, vexé et craignant de perdre aussi son siège de député, s’en va donc. Et se découvre un amour pour une circonscription bien à gauche, celle de Boulogne, dans le Nord. Si l’arrivisme et l’opportunisme devaient se trouver un héraut…
Je l'avoue, même s'il m'amuse, et même si j'ai du respect pour l'homme que je sais (via des amis - connaissances - communs) talentueux et honorable, je n’aime pas trop Jack Lang. Il en fait beaucoup, et ça se voit. le pire, c’est peut être qu’au final, je n’arrive pas à faire confiance à une personne comme ça. Il parait que l’homme a du talent, du mérite. Mais y a cette démarche politique que je n’aime pas. Et cette faculté guimauve de se répandre en compliments et louanges bien courtisanes serviles, parangon de flatterie et d’apologie, quelques semaines après avoir mis noir sur blanc une diatribe beaucoup plus critique, me fait simplement me poser une question. Qui est le vrai Jack Lang ? Le courtisan lèche botte de Janvier ou le contradicteur pamphlétaire de Septembre ? L’amoureux du Loir&Cher ou le Boulonnais enraciné ? Celui qui prétend s’être fait acclamer sur scène par une salle acquise à sa cause au Festival des Vieilles Charrues , ou celui qui appelle à une campagne respectueuse et critique les mensonges de l’UMP ? Et peut on donc le croire mot pour mot quand il accuse Nicolas Sarkozy, ou quand il défend le programme de Royal ?
Enfin, pour finir, je vais faire un aveu. Certes, je ne suis pas de gauche, pas plus que je ne suis socialiste (donc franchement partial et subjectif), mais je pourrais écrire la même chose sur pas mal de têtes UMP (ou UDF) qui m’inspirent cette même franche confiance. Hier soir sur ITélévision, à qui, de Devedjian ou de Lang (dans l’émission « on ne sera pas d’accord »), aurais je eu tendance à confier mes clefs de voiture et ma carte bleu ? Terrifiante tentation poujadiste en voyant un débat entre deux personnes qui donnent envie de balancer les pires anathèmes sur le monde politique, qu’au demeurant j’adore, et qui inspirent méfiance alors que l'on espérerait confiance… Et je ne parle pas des Douste-Blazy, Copé… et même Philippe Seguin, qui est un mes anciens hérauts, une personne que j’ai suivi, dont je partage nombres de ses combats et de ses convictions. Mais Epinal était plus petit que Paris, et finalement la cour des compte méritait bien quelques couleuvres, et de s’asseoir sur quelques convictions.
Des Jack Lang, il y en a de partout. Sauf qu’on ne les entend pas tous comme lui. D’où mon petit article d’avant 1er Mai. Et j’attends, avec impatience, outre la caricature de Gerra de ce soir, la prochaine couche de miel du député du Nord.
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