Affichage des articles dont le libellé est le pen. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est le pen. Afficher tous les articles

Des petits poings musclés de Mélenchon, contre Le Pen fille...

Je n'ai pas écouté ce matin le débat entre Mélenchon et Le Pen fille. Il parait que cela a été un duel de petites phrases, et que le débat a été animé.

Je retiens les phrases suivantes (que je découvre). De la part de Mélenchon : "Dominique Strauss-Kahn ne sera pas candidat et s'il l'est candidat, je serai en tête au 1er tour". Chiche ? Je retiens aussi ce « Dans ce pays, il n'y a pas de problème avec l'islam » du président du Parti de Gauche. Qui pourrait faire parler...

Je retiens aussi cet échange qui veut dire, je trouve, beaucoup de choses. Mélenchon : « Ça fait 40 ans que vous existez et vous n'avez jamais servi à rien ! » Réponse du tac « Et vous ? ». Oui, c'est vrai... Match nul.

Je retiens enfin et surtout cette photo, prise sur le site d'RMC. Et qui présente le débat.Je ne jouerai pas à commenter des photos comme Bruno Roger-Petit (et pas Bertrand, merci Zette... BRP qui parle du débat aussi). Chacun ses talents. Mais je relève vraiment cette mise en scène permanente du personnage Jean-Luc Mélenchon. Le petit théâtre, ou cirque, ou les deux, de la politique. Avec deux acteurs, ou clown, ou les deux, qui se considèrent vraiment comme tel.

Et cette photo montre aussi la raison pour laquelle je ne peux pas soutenir une personne comme Jean-Luc Mélenchon. J'ai toujours pensé que l'on gagnait une élection en cherchant à convaincre le plus grand nombre que son projet, sa vision, ses valeurs, étaient meilleurs que le projet, la vision, les valeurs, de son adversaire. J'ai toujours pensé que l'on gagnait une élection en rassemblant le plus grand nombre.
Et j'ai toujours pensé, à contrario, que la violence et que chercher à combattre celui qui n'est pas d'accord avec vous par les poings, l'invective, les boules puantes, ou tout ce qui consiste à détruire, n'est pas profitable. Et surtout ne fait pas gagner une élection.

Une photo bien parlante, réussie. La mise en scène, toujours. Et ses petits poings musclés donc... C'est bien les petits poings musclés, attention juste à ne pas se faire trop mal au scaphoïde en frappant celui qui pense qu'on peut penser différemment...


Edit de 11h14 parce que certains sont surpris que je ne parle pas de Marine Le Pen. Alors on va reprendre les questions posées par les copains dans un petit édit.
* L'objet du billet, au début, était de parler de la photo. J'ai trouvé Le Pen banale sur cette photo. Bourdin est gentil d'être là. Par contre c'est Mélenchon, avec son petit poing musclé, qui m'a attiré l'œil. Donc je parle de Mélenchon.
* J'ai lu les petites phrases, et aucune de Le Pen ne m'a fait réagir. Qu'elle pense que l'Islam soit une plaie, on le savait déjà. Que Mélenchon trouve à contrario qu'il n'y a aucun problème peut amener à débattre ;
* Enfin, je considère que Mélenchon copie les Le Pen en invectivant tout ce qui n'est pas d'accord avec lui, et en cherchant constamment l'opposition frontale, violente et insultant. Par conséquent, j'aurais très bien pu changer le nom dans la phrase de l'antépénultième paragraphe. En réponse à une question qui m'a surpris (mais je suppose que c'est le jeu...)

Et Montebourg repasse devant Le Pen...

Dans ce grand cirque de la politique, il y a un numéro que j'apprécie particulièrement, c'est la livraison du baromètre mensuel Ipsos/Le Point, qui prétend répondre à la question suivante "quel jugement portez vous sur l'action des personnalités politiques suivantes ?".
Ce sondage m'amuse toujours, car je me marre en soupirant devant les personnalités à la tête. Voir par exemple Jack Lang dans le trio de tête m'interpèle... "L'action de Jack Lang", l'action... Est ce le fait d'être un des barons de l'absentéisme dans l'hémicycle témoigne d'une action soutenue ?

Et la queue m'amuse aussi. Sans jeu de mots graveleux s'il vous plait merci. Je m'amuse à voir la lutte sans merci que se livrent Marine Le Pen, son copain de caricature Jean-Luc Mélenchon, et les donneurs de leçons Arnaud Montebourg et Benoit Hamon, entre autre. Les indispensables Hervé Morin et Brice Hortefeux terminent notre sixté de queue...
Et donc dans cette course à la popularité, Montebourg repasse d'une courte tête devant Marine Le Pen. Laissant Benoit Hamon à la dernière place de ce classement...

Si nous en restons à la question : "comment jugez vous l'action...", nous serions tentés de juger son action de porte parole du Parti Socialiste... Laissons les chiffres s'en charger. Et retrouvons nous le mois prochain pour la prochaine fournée de ce baromètre...

(et tiens ? Romain va me taper, mais je n'ai pas mis en avant que le n°1 ce mois ci était l'ami de Jean-Luc Mélenchon, le peut être mais c'est pas sur futur candidat socialiste à la présidentielle Dominique Strauss-Kahn. Félicitation à lui)

Occupation, résistance... Indignations de circonstance, et cirque politique qui continue...

On a une bien petite classe politique. Nous nous en rendons compte bien souvent.

Dernier épisode ce weekend, avec des déclarations de Marine Le Pen. Que personnellement je n'ai pas trouvé plus pire que d'autres qu'elle peut faire d'habitude. Elle dit ne pas aimer les musulmans qui pratiquent des prières de rue, mais ça elle l'a déjà dit. Je n'ai pas eu l'impression de découvrir le feu en attendant ça...
Et puis elle a employé le mot "occupation", et là le grand cirque se met en ordre de bataille... Occupation = allusion à la deuxième guerre mondiale = immense scandale en vue, indignations à gogo, youpi...
Et arrive les réactions de nos chefs politiques, de gouvernement ou d'opposition. D'une bêtise affligeante... Ou comment faire une pub d'enfer à Marine Le Pen en prétendant la combattre...

Sur le fond, même si on est loin d'apprécier le FN et ses leaders, le fait de critiquer les prières de rue ne parait pas scandaleux ou illégitime... Il peut y avoir discussion, débat. Mais ce n'est pas sur le fond, mais sur l'emploi du terme "occupation", donc deuxième guerre mondiale, que se concentrent les attaques... Sur le retour à son père, le révisionnisme, le tout ce qu'on veut, le "youpi on a retrouvé le FN de papa".
Sauf qu'on n'a rien retrouvé du tout mais ça amuse avant Noël, c'est bien...

Je suis à l'aise pour exprimer ma gène, car je ne prends pas de gants pour exprimer le mal que je pense de ceux qui, à mon gout, galvaudent le terme "Résistance". Un autre terme issu de la deuxième guerre mondiale. Un terme que je trouve noble, hautement symbolique. Et qui est, à mon sens, maltraité par certains militants qui se lancent dans un combat simplement politique en employant des mots qui les dépassent.
"Résistance contre le pouvoir sarkozyste" peut on lire ici et là... Les résistants, les vrais, ceux qui ont connu l'occupation, la vraie, apprécieront ce parallèle ridicule au mieux, au pire indécent. Ceux qui veulent faire passer les Pinochet, Castro ou Gbagbo pour des bon démocrates bien comme il faut, mais pas Sarkozy par contre, il repousse l'age de la retraite! Et comme en plus c'est lui et ses copains qui ont les postes de pouvoir, et pas nos copains à nous qui ont la bonne carte politique ou syndicale...
Résistons alors... Tu parles...

Non, je ne m'offusque pas des propos de Le Pen quand elle utilise, de manière pas maline du tout, le terme "occupation". Pas plus que je m'offusquerai des propos de ceux qui emploient à tout va, dans le camp d'en face, le terme "résistance" lourd de sens. Que ça me gênent est une chose. De là à en créer une polémique... Il me semble qu'il y a bien d'autres sujets pour créer des polémiques, plutôt qu'un mot pas malin, provenant d'une histoire pas glorieuse...

Pour en revenir à Marine Le Pen et les réactions, on reste encore dans l'écume des choses. Comme le dit l'Hérétique, on voudrait lui faire une publicité d'enfer, on ne s'y prendrait pas autrement... Peut être est ce moins elle à blâmer que cette classe politique qui s'est enfermée dans le piège de l'indignation ridicule... Et qui vont, au final, lui offrir une jolie tribune, pour sa campagne interne aux primaires, et pour la suite. Mais sans doute un fort FN est utile pour certains partis politiques... ?
D'ailleurs, des résistants qui renforcent ceux qu'ils prétendent ou devraient combattre, ça s'appelle comment ? Il y aurait un terme issu de la deuxième guerre mondiale aussi, mais non, pas de polémique... C'est le début de la semaine...

DImanche matin froid et venteux... (pas de politique aujourd'hui, non...)

Je viens de rentrer de courir ce matin... Enfin, courir le mot est fort. 4 kilomètres et puis la cheville qui fait mal. Et la fatigue. Et plus rien, plus de jambes... Dur...
Une photo du coin venté dans lequel j'ai lâché. Oh, pas loin de chez moi, ça va... Mais quand même... Dure la fin de l'année...

Ce matin y en avait des sujets de discussions. Le football par exemple... Je ne parlerai du match de Marseille hier soir... Je ne parlerai pas non plus du match d'Arles Avignon... Je suis écoeuré, mais bon ce n'est finalement pas bien grave...
Je ne parlerai pas non plus des discours des dirigeants du Parti Socialiste hier... Quand je les ai vu et les ai écouté, je me suis demandé si j'ai vraiment envie de les voir plus eux que ceux d'aujourd'hui au gouvernement... La réponse n'est sans doute pas positive... Enfin, il parait que les "fréchistes" ont été réintégrés... Quel joli cirque...
On pourrait sourire aussi de voir Ségolène Royal nous la jouer son petit Eric Besson... Mais je ne souris plus quand je l'entend, elle fait trop de mal à la politique...

Puis à coté y avait Copé qui s'exprimait pour l'UMP. Et je me suis demandé si j'avais vraiment envie d'avoir toujours cette UMP au pouvoir en ce moment... Dur...

Et puis après y a la fausse polémique sur les propos de Marine Le Pen. Où ça s'indigne, où ça hurle et ça crie, pour du rien, pour un mot, pour la forme, juste la forme... Jusqu'au ridicule, ou à la nausée, ou les deux... Pendant ce temps, le FN engrange. La classe politique en continue de se ridiculiser...

Mais non, je n'en parlerai pas ce matin... J'ai froid, j'ai mal au jambe. Dimanche devant la télé. Non, pas devant les émissions politiques, ça va encore me donner une gastrocivique... On parlera sérieux demain... Ou pas...
(là on retourne se coucher)

Triste Vincent Peillon...

Je ne regarde pas la soirée spéciale Eric Besson ce soir. Parce que je m'en fous, le soir j'ai envie d'autre chose que de politique. Falconette et 07 Ghost, c'est très bien. Mais quand même...

Je trouvais, avant, beaucoup de qualité à Vincent Peillon. Celui du courage, dans une circonscription picarde difficile pour lui. Celui d'une certaine intelligence. Celui aussi d'être un socialiste modéré et respectueux des idées des autres. Ce que je reproche à une certaine gauche sectaire, j'avais du mal à lui reprocher à lui...
Et puis est ce le fait de s'être vu premier secrétaire du parti socialiste ? Son image a commencé à décliner dans mon esprit de petit gars de droite...

D'abord un parachutage en Provence. Je n'aime pas les parachutages... En plus de la part de personne qui ensuite viendront donner des leçons de morale, tranquillement assis sur un joli siège joliment préparé... Et puis l'épisode avec Royal, où la moutarde de Dijon lui ai monté au nez. Je n'aime pas quand on commence à s'attaquer à la prétendue "santé mentale" des personnes politiques... Qu'elles s'appellent Sarkozy ou Royal, je n'aime pas quand le débat arrive à ce niveau nauséabond.

Et ce soir donc. Peillon devait venir débattre avec Besson. Et à quelques minutes du début de l'émission, il pond ce communiqué de presse. Il jette l'éponge. Ses arguments se veulent pleins de hauteur ? Je le trouve pour ma part petit, très petit, très très petit. Et bien peu républicain.
Vincent Peillon demande la démission d'Arlette Chabot ? Je le trouve tellement minable que je n'ai même pas envie de lancer un "No Peillon Day" en grande région Sud Est, pour demander la démission de son poste d'élu français à Strasbourg.

Je me demande des fois s'il serait possible de voir un syndicat patronal ou autre, ou un élu non de gauche (UMP, Nouveau Centre, Modem...) s'insurger devant la tenue d'un débat entre les très respectables Mélenchon et Besancenot... Et je me demande si ceux qui prétendent défendre la République et la démocratie la servent vraiment, ou ne s'en servent pas pour des desseins qui des fois me font un peu frémir... Et ne me donnent surement pas envie de voter à gauche...

Non, triste Peillon. Triste démocratie. Vraiment... Et non, je ne regarderai pas le débat ce soir. Peillon contre Besson, cela aurait pu être intéressant, et m'aurait peut être fait me relever. Mais là, non. Je lirai les dépèches et le compte rendu demain.
Mais bravo Vincent Peillon : fuir comme ça le débat, sur des prétextes aussi petits, c'est... Non, je vais me coucher...

(Mon copain (de blog, de Fifa, et tout court) CaRéagit partage mon avis sur Peillon...)