Ils sont en vacances, eux...

Le Figaro ouvre sa page politique par ce billet « Vacances en France pour la plupart des ministres ». Vacances… Soupir… Le Nouvel Obs n’est pas en reste. En haut à gauche à la une, « Vacances de Sarkozy ». Détail amusant, ce billet est classé dans la catégorie « people ». Ben oui, c’est plus trop de la politique.

Ils sont en vacances donc. Lagarde va plonger, Woerth va faire de la haute montagne, Pécresse va manger des bonnes choses en Corrèze. C’est chouette, ravi pour eux. Roselyne Bachelot va s’éviter une Mattéite aiguë et va rester vers Paris. Ah bon. Et après…
Et après un soupir. Et une envie, forte, d’être en vacance.

Photo de Saint Jean de Luz… Et soupir, fort soupir…
PS : bienvenu à bébéNémo. Des belles nouvelles sur les blogs aussi.

Social Media ROI vs. RONI

Understandably, as businesses begin to invest more marketing/PR dollars into social media, there is great concern over the ROI of these activities. No company, big or small, can afford to spend scarce funds inefficiently, particularly in the current economic environment. So no matter how much "buzz" there is about the promise of social media marketing or how excited you may be about it, if it hasn't already happened, sometime very soon your boss or client is going to start asking you about the ROI of social media marketing.

A fundamental problem with this of course is that all marketing ROI calculations are imprecise, at best. John Wanamaker's observation that "“Half the money I spend on advertising is wasted; the trouble is I don’t know which half” is still (largely) true. Consider, for example, a tactic viewed by many marketers as extremely measurable: Google AdWords. I mean, it's all right there on your campaign management screen: how much you spent, how many conversions (leads) you got, and your cost per lead. Simple, right?

Balderdash. Much has been written about the weaknesses of last click attribution. Measuring only the final click, and giving all of the credit for the lead to your text ad, distorts what's truly happening. An individual may have seen your company at a trade show, read one of your press releases on an online news site, visited your website, read your blog, checked out an analyst's opinion of your offerings, viewed your Facebook page, been exposed to some of your banner advertising and checked out your Twitter feed, all before making that final click on your search ad. You have no way of even accurately identifying all of those points of exposure, much less assigning a value to each one.

Tools like HubSpot do a great job of quantifying social media leads, but still have some last-click bias. The difficulty in precisely measuring the ROI of any specific marketing or PR activity (unless perhaps you have gargantuan budgets for testing and measuring) is why most marketers rely on a portfolio approach to marketing investments (kind of like a mutual fund), where each individual activity supports the others and the performance of the overall mix can be measured much more accurately than any individual element.

By all means, try to find ways to measure the ROI of your social media activities, even if these measures are less than perfect. But in terms of justifying social media efforts, the return-on-not -investing (RONI) is arguably more compelling than any current ROI measure. Here are four examples of social media marketing RONI:

Your company fails to respond to a complaint about your product or service on a social media site. The recent United Airlines breaks guitars incident is one extreme example of this. If your company is actively monitoring social media, and responds to online complaints promptly and positively, such exchanges can actually have a beneficial impact on your brand. But if such complaints are instead allowed to fester and spread, the damage can be serious. RONI: reduced customer satisfaction, damage (possibly severe) to brand.

Your company fails to respond to a direct question posted on a social media site (e.g., "Does anyone have any experience with BrandX thingamabobs?"). If someone actually uses your brand or product name in a Tweet, blog post or elsewhere, and there's only the sound of crickets coming from your corporate HQ, it makes your firm appear out of touch and unresponsive. RONI: damage to brand, possible direct loss of revenue (individual sale).

Your company fails to respond to a general industry question which could have led to a sale. Many questions posted in social media venues aren't product-specific, but rather are the result of someone trying to figure out how to solve a problem. Responding in a helpful, non-salesy way through social media can not only get you a deal you may have otherwise missed but also enhance the image and credibility of your company within the individual prospect's circle of influence. RONI: direct loss of revenue (individual sale), possible loss of referral sales opportunities.

Your company doesn't produce any thought-leadership content. Every company possesses thought leadership content or subject matter expertise, even if it is only locked up in the heads of employees. Publishing this content in a blog, podcast, video or online slideshow and promoting it through Twitter, Facebook, LinkedIn, Digg and other tools enables you to show the world how smart and helpful your people are, rather than trying to convince them through paid (and often ignored) media. RONI: missed opportunity, quite possibly for multiple, ongoing sales.

Measuring social media marketing ROI is a worthy though elusive goal. The costs of not investing, however, are substantial and should be compelling.

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Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Le feu de cheminé pollue. Et la bêtise ? (retour sur la taxe carbone)

Information du jour : une demi journée de feu de cheminé équivaut à 3500 km… Et la secrétaire à l’Environnement de s’interroger sur cette volonté d’encourager le chauffage par bois…

Je ne vais pas avoir la bêtise de considérer les hommes des cavernes et les paysans du moyen-âge comme les responsables du réchauffement, mais quand même…
S’il y avait simplement une réalité : vivre pollue. Tout bêtement. Aller travailler, ça pollue. Travailler, ça pollue. S’amuser, ça pollue. Dormir, ça doit polluer aussi ? Ben oui, le lit fabriqué par nos polluantes manufacture, le prout du matin qui détruit la couche d’ozone… Y aura-t-il une taxe sur le prout du matin pour limiter l’effet sur l’ozone ?

Je commence à en avoir mal à la tête de ce débat sur la taxe carbone et l’écologie imposée et coercitive. Ca commence à s’exciter sur la blogosphère à propos de cette nouvelle taxe qui frappera plus les ménages qui bossent que les véritables pollueurs, et qui de fait est un authentique scandale.
SarkoFrance pose d’excellentes questions. Sur son annexe, une phrase qui résume quand même bien ma pensée : « La taxe carbone est un bel exemple : révolutionnaire, elle est un instrument de lutte contre le réchauffement climatique. Mal ficelée, elle peut devenir une “TVA verte“, un impôt qui pénalise les plus précaires. Mal dimensionnée, elle peut devenir un simple argument de bonne conscience “bobo” qui ne résout rien. ».
C’est tout à fait ça… J’ai l’impression que, pour l’instant, on en est au troisième point. Bonne conscience pour certains, mais à coté de ça, pendant qu’on a « le luxe » d’être écologique, les usines continuent à polluer, et l’ensemble du monde de se marrer de cette France qui se lie encore les poignets.

Ce qui est insupportable, c’est qu’être très réticent à ce racket organisé que va devenir ce cake carbone pourrait faire passer pour anti-écolo. Ce que je dénonçais la semaine dernière : une belle idée pour faire passer quelque chose de difficilement acceptable. Et faire de l’écologie de manière coercitive et intégriste.
Attention à ne pas dégouter les français de l'urgence écologique, bien réelle celle là… Le vote du 7 Juin n’était pas un vote écologique : on ne tire aucune conclusion sur une participation aussi faible. Et en rajouter en frappant le portefeuille de celui qui n’a pas la chance de pouvoir aller à son travail en vélo avec une marguerite à la bouche, ou qui n’a pas les moyens d’équiper sa maison individuelle de panneaux solaires, ne rendra surement pas populaire le combat écologique.

Quand il y a des enjeux aussi importants que l'enjeu écologique, il me parait plus opportun d'essayer de convaincre et de faire adhérer que d'imposer des usines à gaz qui font mal de manière brutale et pas forcément réfléchie. Michel Rocard se souvient il du taux de taxes indécent dans le litre d'essence que met le pékin moyen pour aller et revenir de son boulot ? Tout là haut, quand on peut se faire payer par le ministère une Toyota Prius, c'est facile d'être écologique. Mais dans ce que Jean-Pierre appelait "la France d'en bas" ?

Je ne sais pas si le bon sens est vraiment présent en ce moment… Déjà une solution franco française sur un problème mondial, cela me dérange. Frapper les ménages et les salariés et parler déjà « d’arrangements » pour certaines professions, cela me sidère. Ajoutant que pour certains pays, il est plus important, vital, de parler « développement » que « développement durant », l’impression d’une douloureuse inefficace et injuste demeure ce gout amer en arrière gosier…

Finalement, j’irai couper du bois pour cet hiver et le mettre dans ma cheminé. Même si…

Retour en tous genres... Amstrong, Schumacher, et pourquoi pas... ?

Après trois ans de retraite, Lance Amstrong est revenu sur le Tour de France.

Tout à l'heure, l'information tombe en rouge sur I Télévision : Nicolas Sarkozy va mieux Mickael Schumacher revient chez Ferrari (remplacer le pauvre Massa).

Et là, une idée, comme ça... Et si Jacques Chirac revenait remplacer Nicolas Sarkozy, en repos relatif ? Ahhh elle est bien bonne l'idée, non ?
(et par là même, Lionel Jospin pourrait venir remplacer Martine Aubry à Solférino...)

Il se passe des choses cet été...

J'aurais pu soutenir Manuel Valls... Mais là non.

J’aurais bien pris, il y a quelques temps, la défense du socialiste Manuel Valls. Oh, je ne suis pas naïf et suis conscient du coté « baiser de Judas » d’un tel soutien. Je suis de droite, donc soutenir Valls validerait cette insulte suprême dans son camp « il est de droite », et ce serait pour lui dur à vivre…
J’aurais bien pris la défense de Valls. Mais depuis hier et cette ridicule photo, je ne peux plus, et j’ai envie d’aller hurler avec les loups. Mon coté mouton. Je traite le sujet que toute la blogosphère traite. Et en plus sans originalité ni courage. Bon à piquer ? Peut être…

Il y a une semaine donc, j’aurais quand même apporté un soutien à Valls. Et rappeler simplement que lorsqu’on a, dans son camp, des personnes qui peuvent faire le lien avec d’autres maisons, cela peut être un atout.

Rassembler pour gagner, au delà de son camp
Le professeur de Science Politique, M. Lapalisse, avait sorti un dogme du type « pour gagner une élection, il faut la gagner ». Ce qui n’est pas faux en soit. Et en allant plus loin, pour la gagner, il faut faire plus de voix que son adversaire.
Et cela implique arriver à rassembler sur son nom et ses valeurs un peu au delà de son camp d’origine. Notamment parmi l’immense frange des français apolitiques et apolitisés. Qui ne se sentent ni de droite, ni de gauche, ni de rien du tout…

Quand je lis certains ou certains bloggueurs, je suis stupéfait du manque d’ouverture dans certains camps. Y compris dans le mien. Je me considère « gaulliste ». Ben vous verrez pleins de groupuscules qui se considèrent comme les « vrais gaullistes », les purs. Parfois même ça part à des élections, insultants les « faux », les « traitres ». Bon, ça fait 0,2 % mais voilà, c’est fait. Insulter au lieu d’essayer de convaincre…
Ben à gauche, comme ça, j’ai l’impression qu’il y en a plein. « On veut un parti vraiment de gauche et que de gauche ». Sous entendu excluant et stigmatisant, pour ne pas dire insultant, ce qui seraient « moins à gauche » que le dogme l’exigerait. Bref, les roses pâles on n’en veut pas, dehors. On fera bien sur campagne sur la tolérance car c’est une valeur de gauche, mais on ne tolère pas en notre sein des qui soient pas dans la droite pure ligne de gauche du mouvement.

Alors ça donne au final un parti d’une pureté immaculée, un vrai parti de gauche. Ca ne dépasse pas les 5 % et fatalement c’est loin d’être élu, mais c’est un parti purement de gauche. Qui se range à coté de la dizaine de partis « encore plus purement de gauche » qui chacun frôlent les 1%.
Je me moque, car à la fin des années 90’, quand le centre et la droite se cherchaient autant que les partis de gauche aujourd’hui, on avait pléthores de petits groupuscules qui ne supportaient pas de s’acoquiner avec d’autres… Et la droite, la plus con du monde, perdait les élections les unes après les autres.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je ne me suis jamais senti à l’aise avec la « gauche », et pourquoi je me considère de droite. Notamment cette envie de « pureté de gauche », presque intolérante. Aucune compromission avec tout ce qui n’est pas gauche, d’accord. Mais est ce que discuter, partager, parfois approuver, c’est se compromettre ? Quand j’entends Buffet parler de ne faire une politique que pour les gens de gauche, je n’ai pas envie de voter pour elle : cela voudrait dire que je suis exclu de sa politique, et je n’ai pas envie d’être exclus, pas plus que j’ai envie que les gens pour qui je vote excluent des personnes de l’autre bord. Quand j’entends des artistes de gauche (qui valident à fond l’HADOPI parce que ça les arrange soit dit en passant) se dire fier de « ne pas pouvoir avoir d’amis de droite », cela me fait fuir, franchement fuir.
Je parlais plus haut de la manière de faire de la politique, en insultant celui que l’on considère corrompu par d’autres idées que les siennes. Faire de la politique, c’est aussi chercher à rassembler sur ses idées, sur ses valeurs. Peut on rassembler en insultant et stigmatisant, y compris parfois des gens de son camp que l’on ne considère pas assez « comme il faut » ? Personnellement, je veux avoir comme responsable politique des rassembleurs, pas des clivants. Pour ça aussi que je suis mal à l’aise avec Royal ou Sarkozy.

Plus que jamais, je crois que ce dont la république a besoin, c’est moins d’une gauche ou d’une droite de combat et d’affrontement, que d’une gauche et d’une droite de rassemblement. Dans leur camp, mais aussi et surtout dans l’ensemble de la société.
C’est bisounours ? Oui, peut être, mais je m’en moque.

Je vais aller plus loin. Je me mets dans une posture de personne de droite. Si je vote pour un candidat de gauche, fatalement il aura plus de chance de passer car il aura une voix qui provient du camp d’en face. Si ce candidat de gauche arrive à rassembler son camp et en plus dépasser dans le camp d’en face, il sera fatalement majoritaire.
Il y a à gauche des personnalités comme ça qui sont très appréciés du camp d’en face. Un par exemple : Dominique Strauss Kahn. Soyons clair, s’il y a un deuxième tour Sarkozy – DSK en 2007, grande chance que mon vote soit différent. Et grande chance que je ne sois pas le seul « de mon camp », ou plutôt de ma sensibilité, à partager ce sentiment. De même que de confession locale, des collègues élus locaux socialistes m’ont confirmé que si le deuxième tour avait été Chirac – Royal ou Villepin – Royal (même Bayrou – Royal), et bien la candidate de leur parti n’auraient pas eu leur vote.

On parlait de Manuel Valls...
Revenons à Manuel Valls. Il a tous les défauts que l’on veut. Il est ambitieux et ça se voit un peu beaucoup. Un mélange de Copé et de Sarkozy père et fils dans cette envie de réussir, j’avoue que ça peut rebuter. Il fait un peu beaucoup de bruit pour seulement se voir mis en avant : c'est-à-dire pour pas grand-chose. Et idéologiquement, on ne sait pas trop où il est. En Novembre pour le non à la constitution européenne, et pour le oui un mois plus tard. Pour Royal mais la désapprouvant frontalement une semaine plus tard. Etc…
Par contre, sur des positions, il pourrait permettre de faire un lien avec ceux qui veulent une gauche moins minimaliste sur les questions de sécurité. Une gauche moins dogmatique et idéaliste sur les questions de la ville. C’est un socialiste, clairement. Mais quand certains le considèrent « traitres », je le qualifierais de « moins borné, plus ouvert ».
Après, qu’il fasse des appels du pied au pouvoir Sarkozyste… Il annonce avoir refusé un poste de ministre, c’est plutôt à son honneur je trouve. Et si sa présence dans l’état major socialiste peut ouvrir au PS des personnes venant de la droite, cela devrait réjouir les gens de Solférino et les militants socialistes plutôt que de leur faire peur. Toujours sur cette thèse : « une élection se gagne quand on la gagne », et on la gagne aussi en rassemblant au-delà de sa famille d’origine.

Et puis patatra, alors que Manuel Valls devenait en plus sympathique dans sa posture du martyre de Solférino, la bêtise d’une communication bête, mais bêteLa photo. Ridicule.
Qu’il se sente bâillonné au sein du PS, bon… Je lui dirais qu’à l’UMP, c’est pire malgré les phrases pleines de bons sentiments du bon Dominique Paillé, mais soit. Qu’il aille se faire photographier en Espagne pour critiquer le parti socialiste espagnol, c’est… Franchement, je serai Frédéric Lefebvre, je présenterai mes excuses aux espagnols au nom du parti socialiste français tellement c’est affligeant

Ca me rappelle ceux qui crient à la dictature en France, à l’absence de démocratie. Je leur répondrais toujours que je préfère une « dictature » qui respecte les urnes à une « démocratie » imposée par quelques uns. Je pourrais citer Toreador en vacances, à qui cela démange de banderiller l’opposition d’Aix qui veut gagner une élection par les tribunaux, alors qu’elle l’a perdu deux fois par les urnes. Une démocratie qui ne respecte pas les urnes, je n’en suis pas fan…

Manuel Valls est ridicule. La photo est ridicule. Sa mise en scène est ridicule. Et l’image qu’il donne de son parti est ridicule. Il mérite plus qu’une lettre de Martine Aubry. Quand un gosse fait des bêtises, qu’il crie et tape du pied à faire chier tous les autres patients de la salle d’attente, il mérite un coup de pied au cul.
Donc prendre sa défense ? Là non, il va trop loin. Il cherche uniquement à se montrer, à se faire sa pub. Ce que je fais d’ailleurs en lui consacrant un billet, objectif réussi. L’intérêt supérieur de la nation ou de son parti ? On verra plus tard. Il veut se la jouer Sarkozy, prendre le parti par l’opinion et contre ceux en place. Soit.

Sauf que là, c’est plus son image et celle du parti que Manuel Valls ridiculise. C’est la classe politique française, en plus à l’étranger, qui est ridiculisée. C’est une faute pour moi.

Finalement, même l’été on voit de la politique, on parle politique. Pendant que des salariés se suicident, certains responsables d’opposition se ridiculisent. C’est dommage… C'est indigne.

Malaise présidentiel : début de ras-le-bol relatif...

Ce matin sur Itélé… Première information, en direct s’il vous plait : « repos relatif de Nicolas Sarkozy »… On passera sur cette expression d’une bêtise sans nom « repos relatif ». Ca veut dire quoi, un repos relatif ? Moi, je me repose ou je ne me repose pas. C’est comme tiens si ce week-end, je me prenais une « cuite relative ». Ca veut dire quoi ? Rien. Mais bon, elle ne veut tellement rien dire l’expression que toute la presse la reprend ce matin, donc…

La journaliste d’ITV, devant le perron de la Lanterne, répondait au doux nom de Valentine Lopez. Valentine, j’ai bien ce prénom. Elle ne faisait que son boulot. C’était à la limite du people, mais elle faisait son boulot, avec un sourire appréciable.
Ainsi Nicolas n’a rencontré que deux personnes hier, dès son retour de l’hôpital. D’abord Sébastien Bazin. Oui, le Président du Paris Saint Germain. Peut être ont-ils parlé mercato. Pour ma part, j’aimerais savoir si Erding et Hoarau peuvent être complémentaires (je ne comprends pas ce recrutement), et où Rothen va partir. On est loin de la grippe H1N1 ou des commentaires tronqués sur les chiffres du chômage, mais bon, c’est Bazin qu’il reçoit. Il parlera littérature un autre jour…

La deuxième personne qu’il a reçu, c’est François Fillon belle maman. Pétard, belle maman. L’information est de taille. J’espère qu’elle lui a bien fait à manger mais… C’est vrai, il est au régime. L’autre information, il est au régime. Merci Valentine Lopez... Merci iTélévision...
Et puis là, je m’énerve. De bon matin. Et j’en ai marre. L’été 2007, après son élection, les informations de l’été étaient du niveau « le président a fait une baignade dans le lac Sainte Zouzou ». Mélange de Voici et du Journal de Mickey.

L’information que j’aurais trouvée intéressante était qu’apparemment, durant ce temps d’absence, Sarkozy et Fillon ne se sont jamais vu. Quand Chirac était malade, il voyait quand même Villepin. Là, non. Sarkozy voit Guéant, mais pas le « collaborateur » Fillon, qui est quand même chef du gouvernement.
Oui, c’est de la politique. C’est moins glamour que de savoir que le Président a mangé une soupe de poireaux et un pirouli en dessert, qu’il a reçu la visite de belle maman qui lui a tricoté un pull marine, et qu’il a pris un bain avec des bulles qui sentaient la vanille et le potiron. Mais moi, je ne m’intéresse visiblement qu’à des conneries.

Tiens, par exemple, un autre truc qui m’intéresse, c’est l’immense Frédéric Lefebvre. Et son « accident », qui n’était pas cardiaque celui là. Le Post résume ce grand moment qui valide l’expression que dès fois, savoir fermer un peu son grand caquet n’est pas un défaut. Ca évite en tous cas de se prendre une pas trop saine colère d’un Président en repos relatif…
Devons nous rappeler à cette occasion qu’aucun ministère ne voudrait de ce merveilleux porte parole actuellement sans emploi ?

Finalement, ça va faire deux jours qu’on n’entend parler uniquement de cette histoire de malaise. Avec des questions journalistiques et éditoriales qui font mal aux côtes. « Le Président doit il moins en faire ? ». Pétard, on est un kyrielle de blogs à se poser la question depuis deux ans. Et des crétins comme moi qui pensent que Président et hyper actif ne sont pas des termes qui vont bien ensemble, et pas uniquement pour des considérations vagales.
Et en ce moment, c’est pénible de venir au boulot en écoutant la radio le matin. Le soir, Rolland Courbis et le foot reviennent sur RMC, c’est bien. Mais le matin…

Alors finalement, et au lieu de risquer moi aussi un malaise d’énervement, de fatigue, de je ne sais quoi, j’écoute de la musique. Et ce matin, en arrivant sur mon lieu de travail, j’entendais une version live d’Everybody’s changing de Keane.
Elle m’évoque tellement pleins de souvenirs cette chanson. Tellement… Tout le monde change parait il. Certain(e)s en mal, passant d’Athéna à Hadès. Et d’autres, comme le vin, murissent, s’améliorent. A quelle catégorie appartient notre classe politique ? Je ne veux pas plus répondre à cette question que de savoir dans quel groupe je suis…




PS : je n'aurais même pas parlé de la possibilité de non utilisation pendant deux mois du Stade Vélodrome... Décidément, en plus de vouloir me rendre mon été détestable, les astres jouent à ce que l'OM commence la saison avec pleins de points positifs... Soupir...
Pour rappel, OM Bordeaux, c'est fin Aout.

Même lui est mortel...

Vu que beaucoup parlent de l’accident de Sarkozy, ben je vais m’y mettre moi aussi… Comme pas mal, j’ai appris l’accident en bullant devant le Tour de France. Tout juste suis-je sorti pour héler Falconette qui se dorait au bord de la piscine.

Alors y a plusieurs choses en tête… D’abord, on est humain et républicain avant d’être politique et partisan. Enfin, c’est ce que je pense et espère. On pourra plus tard en rigoler. On n’y manquera pas d’ailleurs, et c’est très saint. Mais on est humain, et civilisé, normalement. Normalement… Je dis normalement, car la lecture de certains billets me dérange un peu. La divergence d’opinion n’empêche pas d’éviter de se prêter à certains commentaires qui mettent en avant une intolérance que je trouve assez terrifiante. Mettre en avant qu’on « ne souhaite pas un bon rétablissement à Nicolas Sarkozy », je trouve ça plus méchant que franchement idiot. Autant se taire, car faire faire silence à l’intolérance, c’est bien aussi.

Nicolas Sarkozy est malade. Et bien comme tout malade, même si des fois on n’est pas d’accord, je lui souhaite de vite se remettre. Comme en plus il parait que ce n’est pas très grave, et bien on est rassuré. Et on continuera à gueuler s’il prend des positions qui ne nous conviennent pas. C’est la vie politique, et c’est très bien comme ça.
Et cette dernière n’empêche pas d’être humain et tolérant. Si on ne les pas soi même, comment l’imposer à ceux qui ne sont pas d’accord avec nous ?

Ensuite, y a cette perpétuelle réflexion sur notre profonde mortalité. Le chef de l’Etat, impressionnant par son énergie, peut faire un malaise et risquer gros. En ce moment, quand je cours, je suis épuisé. Moralement sans doute, et ça se diffuse doucement dans mes jambes. Je n’avance pas, je souffre presque, et je finis épuisé. J’ai 23 ans de moins que le Président, mais aussi je pourrais m’effondrer. Une différence : je n’aurais sans doute une demi-douzaine de garde de corps autour de moi, juste un téléphone portable au bras…
Mais plus sérieusement, oui nous sommes mortels. Je ne vais pas avoir le regard en direction de Genève ou du Creusot, mais cela devrait nous obliger à être un peu plus adulte, tolérant... Tolérant toujours, parce qu’au final on finira tous au même endroit. Oui, on peut souhaiter que Sarkozy soit bien malade, de toutes manières on finira au même endroit que lui et tous les autres finiront, alors à quoi bon ?

Syndrome Michel Berger qui rappelle qu’on est une machine facilement défaillante, le corps humain.

Alors oui, après coup ce matin et après avoir entendu 20 minutes sur la route de commentaire sur l’accident de Sarkozy, je trouve qu’on en fait un peu beaucoup maintenant. On sait qu’il sort tout à l’heure de l’hôpital, c’est très bien, passons à autre chose. Même si j’ai le souvenir que l’intervention de Chirac en 2005 avait été elle aussi longuement commentée. A juste titre.
Attention juste, médias, bloggueurs, politiques, etc, à ne pas trop en faire. A ne pas surjouer l’évènement. A ne pas non plus tomber dans l’intolérance crasse qui consiste à se réjouir du malheur physique de son « adversaire politique ». Là encore, ce genre de sentiment me fait frémir. Si la politique doit se jouer par les poisons et les porte flingues,

J’en arrête là pour revenir au point politique. L’ami Birenbaum rappelle quand même que « si le Président Sarkozy meurrrrrt, c’est le vétérinaire Géard Larcher qui le remplacera ». Ah oui tiens…
Et politiquement, ce malaise aura eu du bon. Le mini remaniement attendra. On attendra alors avant de voir la nomination de complaisance de Frédéric Lefebvre, et l’Etat ne supportera cette nouvelle surcharge de laide graisse durant l’été… Enfin, on ne perd rien pour attendre là…

Je n’irai pas courir ce soir. Pas plus que je ne ferai un régime. La leçon du week-end. Avec celle toujours maintes fois répétées. Nous sommes mortels. Ne l’oublions pas…

Parler de vin : Côte de Provence du Château Sainte Croix

Aujourd'hui, je recycle... Ce matin, j'écrivais sur mon deuxième blog, la Cave du Faucon. Je parlais d'un vin de Provence que j'ai beaucoup aimé...
Sur mon blog "premium", je n'ai envie de parler de rien. Ni du malaise de Nicolas Sarkozy (qui ne m'amuse pas), ni de rien d'autre... Donc je recycle le billet d'à coté.


Promis, demain je serai plus constructif et original...

GLOU - Côte de Provence - Rosé charmeur château Sainte Croix.
* Région : Provence
* Appelation : Côte de Provence
* Couleur : Rosé
* Nom : Rosé charmeur
* Propriété : Chateau de Sainte Croix
* Millésime : 2008

* Prix : Restaurant à Castellane (bouteille autour de 13 €)

* Date de glou-glou : Mai 2009
* Occasion : Restaurant à Castellane
* Avec : Vol au vent de poisson, daube de poulpe.

Ca fait longtemps que je n'ai plus écrit dans ma cave... Finalement, il faut un dimanche de Juillet, qui sent bon les vacances et la chaleur, pour avoir envie d'écrire sur le vin. Et sur un vin qui sent bon les vacances, la chaleur.
Il y a des vins vraiment estivaux. Qui sentent les vacances, le sud, la chaleur. Ces vins sont peuvent être rouges. Mais il faut qu'ils soient gorgés de fruit, et que les tanins restent à la maison en attendant les frimas de l'hiver. Ces vins sont souvent blancs. Mais pas ces blancs sans goût qu'on ne peut boire qu'avec une goutte de cassis pour cacher la misère, non. Pas ces blanc non plus avec la force de franchir les montagnes, qui laissent une sorte de barre dans la tête le deuxième verre terminé. Non, ces blancs pleins aériens et léger, où le minéral et les petits arômes de citrons et de poire se battent en duel dans vos papilles. Ces petits blancs qui vous mettent un petit frisson dans le corps, quand la température extérieure frôle les 40°C...

Ces vins d'été, de chaleur, de vacances, c'est quand même pour moi surtout les rosés. Et en particulier les rosés du sud. Celui là est du Sud Est, la Provence. Le village s'appelle Le Thoronet, et on est en clairement en Provence.

Alors le château n'a rien à voir avec le Lac de Sainte Croix. Ayant bu ce vin quelques heures après avoir marché autour de cette grande étendue d'eau artificielle, je pensais que... Et bien nom. D'ailleurs, Thoronet est à 50 km du Lac de Sainte Croix. Donc non, rien à voir. Merci d'avoir posé la question...

Parlons du vin un peu quand même... Rosé charmeur du Château Sainte Croix. On dirait une pub pour un parfum...
Plus que des mots, une photo. Début de soirée, rosé avec l'entrée. Ce n'est pas une croustade de moulasse, mais une bien bonne bouchée à la reine et au poisson. Observons déjà une première chose : la clarté du rosé. Pour l'enfant de Lirac et de Tavel que je suis, les rosés clairs sont déjà pour moi un véritable dépaysement.
Sur la photo qui suit, c'est la fameuse daube de poulpe, avec un vin rouge léger qui accompagne la sauce. C'est un régal. J'adore les plats comme ça. Forcément, les tielles ou encornets farcis de Sète sont pour moi un rêve...
Et le vin en lui même ? Et bien on n'est pas sur les immenses vins grandiloquents complexes et tout et tout. Non, c'est un vin simple. J'appelle ça "vin à pizzas", ce qui tout sauf péjoratif dans ma bouche. C'est même une qualité. C'est le vin rafraichissant qui se boit comme du jus de pomme au petit déjeuner. Sans attaquer le palais, sans mal de tête. Qui passe divinement avec des plats provençaux et estivaux.
Frais est le terme parfait pour définir ce vin pour moi. Cela n'indique pas uniquement que la température du frigo était parfaite, non. Ca définie également, dans ma bouche, ces vins qui apaisent la soif, qui font que la soirée commence divinement, et que la nuit sera agréable dans de frais draps.

J'ai le souvenir d'un vin au léger gout de pêche et de fruits de vergers. Toujours le coté rafraichissant, avec ces petites touches de fruits qui font que nous rentrons dans l'été. J'avais bu ce vin fin Mai. Premiers coups de soleil l'après midi. Et la soirée encore chaude dans le centre du village de Castellane...

Je dis souvent que le vin, c'est bien. Mais que l'ambiance autour de ce vin donne un tout autre aspect à la boisson. Un vin médiocre avec des amis sympas, un bon truc à bouffer, et un match de foot qui se passe bien, et on en garde un souvenir excellent. Un grand vin avec des cons, de la bouffe dégueulasse, et des mauvaises nouvelles pleins la tête, et autant boire un Clapion ou un Vieux Pape...

Ce vin, c'est déjà un bon vin à la base. Et c'est pour moi un superbe souvenir. Celui d'un adorable village au milieu de Verdon, Castellane. Finalement c'est ça le plus important pour moi.

Le Mont Ventoux

J'aime profondément le Mont Ventoux. Cette aprésmidi, je vais me blottir dans mon canapé, m'endormant devant les commentaires de ce Tour de France qui passe par chez moi.

Et j'ouvrirai les yeux devant l'ascension du Mont Ventoux : j'adore ce Mont que l'on voit de tellement loin... Ici, depuis un village entre Sérignan et Rochegude, au milieu des vignes de Sainte Cécile les Vignes...
On voit le Mont Ventoux de chez moi, de Roquemaure. Quand j'étais petit, c'était la première chose que je voyais en sortant sur la terrasse de chez mes parents. Impression que ce gros truc m'a toujours un peu protégé... C'est idiot.
Cette image, les coureurs la verront tout à l'heure, la neige en moins. On vient de quitter le village de Bédouin. Quand on quitte Bédouin, c'est là que les ennuis commencent, et que les 22 km d'ascension débutent...
Cette image a été prise quelques jours avant Noel. On remarque la cheminé qui marche. On remarque aussi que l'hiver 2006 a finalement été peu enneigé...
Au fur et à mesure qu'on grimpe, les arbres laissent la place à ce fameux paysage lunaire...
Tiens, une photo du Faucon dans le Mont Ventoux...
Voilà le Mont Ventoux vu d'en haut... Pas vert. Mais assez magique de quitter Bédouin sous la canicule d'un 35°C à l'ombre, et de mettre un pull à manche longue arrivant au sommet. Le vent aussi, il est froid en haut...
Le paysage lunaire...
Pas grand chose à dire finalement. Mais parler et écrire n'était pas mon propos. La Star, c'est le Ventoux. Que j'aime profondément...
Je ne serai pas au bord de ma piscine aujourd'hui, mais devant ma télé. Avec une pensée pour les copains qui ont fait cette étape en début de semaine... (9 heures il a mis un ami à moi... Pétard...)
J'adore le Tour de France. Aussi pour ce genre de moment. Et quand le Tour rencontre le Mont Ventoux que j'aime, et bien... C'est une belle aprèsmidi...

Les parlementaires sont libres ! Sale nouvelle pour HADOPI ?

Après l'annonce du bon Dominique Paillé (il n'y a pas de délits d'opinions à l'UMP), voilà celle d'Henri de Raincourt, indispensable ministre auprès des Parlements. Dans une interview, il proclame clairement que les parlementaires sont libres. De leur vote aussi alors.

Ca veut dire pleins de choses ces deux phrases. Ainsi HADOPI, qui est loin de faire l'unanimité auprès des députés UMP, peut elle se faire du soucis ? Dans ce cas, cela voudrait dire que Copé n'enverrait plus de lettre intimant l'ordre de faire ce que demande le chef ?

J'ai juste l'impression que même pendant le weekend, même pendant les vacances, "ils" se moquent bien de nous...

Enfin, rions un peu quand même. Yves Jégo se lache dans le Figaro. Il n'en veut pas au tout puissant Sarkoy, si beau et si grand. Mais à Fillon qui "ne voulait plus de lui". Grandeur toujours... Triste politique, autant partir en weekend et tout couper.

HADOPI - C'était ça qui manquait ! (un logo)

Évidemment ! Ca paraissait évident ! Un logo, ça change tout !

La Loi HADOPI est méga-mal branlée. Des points d'inconstitutionnalité un peu de partout. Des débats tronquées, où le jusqu'au boutisme du gouvernement aura peut être du mal à résister un réel ras le bol des députés de la majorité. Et une idée générale de l'Internet pas forcément à l'avantage ni de ses acteurs, ni de cette belle technologie...

Mais ce qui manquait, c'était un logo ! PC Inpact propose pleins de logos, tous aussi efficaces les uns que les autres. Je ne sais pas s'ils seront en adéquation avec le cahier des charges du Saint Ministère de la culture... Personnellement, j'ai une affection pour le logo proposé par mon copain Zgur...

Cette histoire de logo, qui pourrait couter une petite fortune (rappel du prix du logo du pôle emploi : 150 000 €...), me rappelle cette pub des Nuls. Scatologique à souhait, c'est vrai. Mais j'ai l'impression que le logo d'HADOPI, c'est un peu la cerise sur le caca. Avant le logo, HADOPI c'est moche. Après, HADOPI c'est beau...
Non, HADOPI ça sera aussi laid que ce qu'il y a sous la cerise de la publicité... La cosmétique ne change pas le fond. Et tous les maquillages ne changeront jamais la laideur de l'âme...

Les députés partent ce soir en vacance. Espérons que ce temps de réflexion leur sera profitable...

Heureux de revoir André Santini à l'Assemblée Nationale :)

André Santini reprend son poste de député. Je suis heureux de le revoir, ce bon sociétaire des Grosses Têtes, toujours une bonne blague à la bouche. Ahhh, la belle politique saucisson paté, celle que j'aime. Heureux du retour d'André Santini, vraiment...

Voilà voilà. Voilà... Content. Cool.

De quoi ? Qui ça ? Frédéric Lefebvre ? Pétard je l'avais oublié celui là !

Alors tout le monde parle de Frédéric Lefebvre dans un ministère. Sauf que le Parisien annonce que ça n'enchante pas grande monde de le récupérer, le vociférant porte parole de l'UMP... Et même honnêtement, cela paraitrait assez scandaleux un secrétariat d'Etat de "bon copain"...

Mais bon, au PS, le porte parole n'a pas de mandat électif. A l'UMP, le bon Dominique Paillé non plus (quand on perd toutes les élections auxquelles on se présente...). Donc bon, un porte parole sans mandat, c'est pas non plus scandaleux...

Enfin, bizzarement, je suis doublement content de le revoir à l'Assemblée le bon André Santini... Si on pouvait, par contre, moins voir son suppléant, je reprendrai deux fois du yaourth ce soir.

Search Engine Marketing Benchmarks: Latest Research from Marketing Sherpa

MarketingSherpa just released its new search marketing benchmark report ($447) and companion executive summary (free PDF). Some of the key findings and observations from the report.

Despite the economic downturn, paid clicks are increasing.

"U.S. paid click volume (is) up 18% from January 2007 to March 2009...In a sign of industry health, the volume of paid clicks has been steadily increasing over the last two years. Wherever consumers are clicking, search marketers and PPC ad buyers are at work. In fact, as more publishers opt to offer a PPC buying option, the universe of PPC ads will continue to increase."

True, but this is being driven by the consumer side. With a tough economy, people are searching online for good deals. It would have been nice to see a breakout on the b2b side. While I don't have a large data set here, based on the accounts I manage searches are down roughly 25%; that is, with the same set of keywords, impression volume is off by a quarter over the past year.

Why? Because when businesses aren't optimistic about demand, they don't invest in new software and other technologies. And people won't search for what they have no budget to buy. On the plus side, a recent study from Forbes and Gartner suggests that we may have turned the corner, with C-level executives now optimistic about the outlook for 2010.

Search marketers embrace conversion reporting.

"By embracing conversion metrics other than the immediate sale of a product, PPC search marketing is able to maintain the accountability and results-driven approach that makes it so effective, yet avoid the strategic identity crisis that online banner advertising is still going through."

On the b2b side, most campaigns are aimed at generating leads rather than instant sales. What this study indicates, however, is that b2b marketers are starting to measure, and get credit for, secondary "conversions" as well. That is, not every visitor will instantly become a lead, but there is value in other actions, such as subscribing to a newsletter or even simply visiting other areas of the site after hitting the landing page (and of course which pages they visit should be carefully tracked).

Search marketers do more with less.

"Cuts in budgets paired with increased expectations provided an opportunity for search marketers to shine in the first half of 2009. As budgetary fat was trimmed from keyword lists, ROI improved dramatically for the last two months...common tactics were to move away from proven but expensive, high-volume PPC keywords on Google to a greater emphasis on SEO, social media and PPC opportunities outside the high-competition arena of Google."

ROI is increasing because, with reduced competition on the b2b side, keyword costs are declining. I've seen average keyword costs for several clients drop by as much as 30% in the past year. Similar results + lower costs = higher ROI. In this environment, smart businesses are taking advantage of reduced spending by their competitors to maximize their PPC results and increase market share.

Savvy b2b marketers are also investing more in content marketing, social media, interactive PR and SEO to feed the "top of the funnel" as well as investing in PPC advertising to capture prospective buyers further along in their buying cycle.

The lines between display ads, search and social are blurring rapidly.

"New to the list of PPC providers this year is Facebook. While not a search engine, Facebook offers contextually targeted PPC text ads similar to Google‘s content network. Use of the tactic is only slightly less than Yahoo!‘s content network. The somewhat sticky question this provokes is why, in a siloed world of search/display/offline media buying, are search marketers buying display ads? If more media buying moves to performance-based PPC bid models, does it put the search marketer in charge of the larger media buying budget? Maybe."

First, it should be noted that Google search, Google content and Yahoo search are still the top three PPC vehicles. Only 3.6% of respondents in MarketingSherpa's survey said they didn't use Google search advertising at all in the last 12 months; coincidentally, the same percentage of marketers were consistent spenders on Facebook.

Second, the blurring of these lines does indeed mean that you need a resource (whether that's an individual consultant/employee, an internal team or an agency) that understands SEO, SEM, online advertising, PR and social media, and can make all these interconnected pieces work together to optimize your business results from the web.

There's more, so check out the executive summary PDF for additional information on the continuing evolution of search marketing from MarketingSherpa.

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Quand le RPR voulait changer de nom...

Petit souvenir d’ancien jeune militant RPR. 1998’, ça va mal au RPR. Après avoir mis son chef à l’Elysée en 95’, le RPR remarque qu’il ne s’est jamais vraiment remis de la scission baladurien – chiraquien. Et par-dessus le marché, la dissolution de 1997’ ne passe pas à droite. Juppé, qui était premier ministre – premier secrétaire du RPR, a démissionné. Seguin le remplace à la tête. Pour plus trop longtemps, puisque l’histoire le verra déserter la tête de ce parti, parce que trop de divergence. En bref, au crépuscule des années 90’, le RPR va très mal !

Et que se passe-t-il à ce moment là ? D’un chapeau (lequel ?) sort une idée incroyable : changeons de nom ! Et faisons un référendum. Nous sommes au mois de Janvier 1998’, et on doit voter…

De souvenir, les noms étaient Rassemblement, Rassemblement pour le France, et le très bon « Rassemblement pour la République »… De souvenir, il me semble que j’avais voté pour garder le nom. J’avais grandi avec le RPR, et je pensais à l’époque que changer de nom pour changer de nom, c’était une franche bêtise.
Finalement, les militants ont choisi. Ils étaient attachés au RPR, aux valeurs gaullistes véhiculées (ou prétendument véhiculées...) par ce parti. Et le RPR resta RPR. Fin de l'histoire.

Aujourd’hui, BHL et pleins d’autres huiles évoquent cette idée novatrice de changer le nom du Parti Socialiste… Et m’est avis que si l’UMP plante les régionales, les prochaines présidentielles et législatives, ils auront aussi cette idée de changer de nom.
Mais pour le PS, je pense que si le référendum du changement de nom passe parmi les militants, je suis loin d'être socialiste, mais j'imagine bien une majorité pour le statut quo. Et je ne trouverais pas ça choquant...

Changer de nom, une idée de gens pas en forme du tout ? Peut être. Est-ce le remède miracle ? La migraine passe rarement en changeant de coiffure…

Taxe carbone : scandaleuse hypocrisie

La France va sauver la Terre… Après la mauvaise blague de cette « taxe sur les économies d’énergie », voilà la Taxe Carbone qui se précise.

Disons le tout de suite, je suis scandalisé. Par tout. D’abord par cette mauvaise foi. L’objectif de l’Etat est de compenser la suppression de la Taxe Professionnelle. Donc on crée une Taxe Carbone. Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, qu’on ait la décence de dire la vérité au français ! Qu’on ait la décence de ne pas prendre le malhonnête prétexte du réchauffement climatique et de la nécessaire sauvegarde de la planète pour créer une taxe qui n’a qu’un seul but de renflouer les caisses de l’Etat. Qui peut être contre la lutte contre le réchauffement climatique en plus ?
Qu’on laisse la Terre un peu tranquille, l’alibi est déplacé.

Ensuite, qu’avions nous écrit lorsque le Président avait parlé de la suppression de la Taxe Professionnelle ? Que celle-ci serait compensée par une nouvelle ponction dans les ménages, chez cette France moyenne qui en a déjà ras le bol. Et là encore, on parle d’aménagement pour les foyers les plus modestes, et pour les entreprises (encore) remettant l’ensemble de l’effort sur cette classe qui n’est bonne qu’à travailler et à payer… Je trouve ça scandaleux.
Cela fait 4,3 milliards ponctionné chez les français moyen. Pratiquement, cela fait une hausse de 8,5 centimes le litre de gasoil. 55 centimes de francs pour se rappeler un peu. Sur un plein de 40 litres, ça fait 3,4 euros de plus. Il y a peu, nous pleurions le carburant cher. Ca va revenir, et ça sera moins la faute des méchants qui spéculent que de cet état obèse.

Michel Rocard le martèle : « Ce n'est pas une charge destinée à améliorer les finances de l'Etat ». Qu’il ait au moins la dignité d’arrêter de nous prendre pour des idiots.
La Taxe Carbonne est une taxe scandaleuse. Inutile car uniquement franco française. Injuste car c’est une nouvelle fois les français moyen qui vont se la prendre de plein fouet. Et malhonnête car elle prend le prétexte de la sauvegarde de la planète pour justifier une taxe qui ne sert qu’à « améliorer les finances de l’Etat » suite à la suppression prochaine de la TP, n’en déplaise à Michel Rocard.

« Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts » disait le Président…

"L'entarté" (Renaud), et en bonus BHL vu par Desproges

Même si nous n'avons pas le même vote, j'aime beaucoup le chanteur Renaud. Je suis comme ça, mes amitiés et affections, personnelles ou artistiques, ne dépendent pas d'un bulletin de vote, d'un "positionnement politique".
J'aime beaucoup Renaud. Et tout à l'heure, en rentrant du boulot, mon autoradio m'a joué cette chanson, "l'entarté".

Petit moment de plaisir... Qui remet un peu à sa place aussi l'avis autorisé de l'immense Bernard-Henri Levy, qui aura bien amusé la blogosphère...




En bonus track quand même, car c'est irrésistible, l'extraordinaire Pierre Desproges qui commente ce fameux entartage, le premier.
Finalement, le meilleurs analyste politique d'un non évènement de 2009 sera un invité de Denisot en 1985... Il se régalerait Desproge aujourd'hui, et rendrait nos soupirs moins douloureux sans doute...

4 Ways to be a Better B2B Twitterer

There's a tremendous amount of interest in Twitter among b2b marketers. I'm frequently asked by clients and prospective clients, "What should I tweet about?" Nobody wants to be a dork. Everyone wants to do it right, but b2b social media marketing in general is still so new, and rapidly evolving, that it can seem like the rules are being written and rewritten on the fly.

Two recent articles got me thinking about how to answer this question. First, in How to score the coveted retweet, Reid Carr offers some concise but helpful advice on forming relationships on Twitter and producing content worthy of being retweeted—endorsed and passed along by other twitterers to their followers. Second, B2B's biggest social media screw-ups by Mark Schaefer demonstrates what can happen when companies are clueless about social media, including thought not limited to Twitter. At a high level, these two pieces are kind of yin and yang, what to do and what not to do.

But to get more specific, what constitutes a good b2b tweet? What type of content should b2b marketers be trying to promote on Twitter? I believe that effective b2b Twitter content breaks down into four main categories. All of these apply whether you are producing your own content or retweeting that of others.

1. Help me do my job better. This can range from guidance and techniques (such as the posts from Reid and Mark above) to news about innovative products or services. Innovations can be either evolutionary/incremental (help me do something I already do, better-faster-cheaper) or revolutionary/discontinuous (enable me to do something I couldn't do before). The iPhone was revolutionary; its imitators are producing incremental improvements, or at least trying to. In the data analytics / business intelligence world, most of the innovations over the past couple of decades have been incremental, with a few discountinuous innovations like illuminate.

You can tweet about any of these, though revolutionary innovations tend to attract the most attention on Twitter, blogs and other forms of social media. When tweeting about your own product or service, the key is (as with marketing in general, though even more so in social media) to focus on the benefits.

Where can you find such information to share? Three common sources are 1) your own content (after all, promoting your own content is probably a big part of the reason you're on Twitter), 2) from the Twitterers you follow (via retweets of information you find valuable), and 3) by monitoring RSS feeds, either from individual blogs or topic aggregators like Junta42 (content marketing) and B2B Marketing Zone (b2b narketing and PR).

2. Tell me something interesting. You don't have to limit your tweets to purely practical content; information or news items that are odd, unexpected or trivial can add some life to your Twitter stream, provided they aren't overdone. For example, I recently saw a link from Brian McDermott about how frequently news releases from the Obama administration contain spelling errors. I thought it was interesting, so I retweeted it.

3. Make me laugh. Again, this is something that shouldn't be overdone, but we can all use a chuckle once in a while. The best humor is first, well, actually funny, and second, actually relevant to your Twitter following. For example, the Top 5 Media Industry Parody Videos: highly germane and frightfully on-target satire of marketing and advertising types (though, warning, some of the language isn't suitable for kids or prudish co-workers).

4. Have a conversation. Finally, Twitter is a tool for building relationships. It doesn't have to be about business all the time. Conversations that are business-oriented can be conducted publicly through @ replies. More personal, relationship-building conversations on off-topic subjects (e.g. the local weather, sports, celebrities, your kids, obscure rock bands from the `80s, etc.) should be taken out of the public realm through Twitter's direct messaging capability.

In short, being a good b2b Twitterer largely means simply using the social skills applicable to offline settings. Be interesting, funny, topical, conversational, and don't only talk about yourself.

Which is why this recent appeal from a technology vendor is so appalling (this is from an actual email blast, I've only removed the company name to spare them the embarrassment):

I invite you to join the community of XYZ Company followers on Twitter to keep up to date on, and discuss the following with us in real time:

- XYZ Company release announcements, tips, benchmarks
- XYZ Company customer news
- XYZ Company events
- XYZ Company job postings
- And XYZ Company commentary on market announcements (other vendors, partners, tech trends, etc.)

Click here to follow XYZ Company on Twitter: http://twitter.com/xyzco

Thanks


Ugh! Whether on Twitter or any other social media platform, the key word to remember is "social." The most effective way to promote your brand or product is indirectly, by being smart and helpful. "It's all about me" content, like the email above, will inevitably fall flat.

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HADOPI reporté... Odeur de sapin ?

Finalement, ça sera en Septembre qu'on votera HADOPI. Le bon président Accoyer l'a ainsi annoncé. Est ce qu'on peut dire, avec sourire, que ça sent le sapin pour HADOPI ? Le cadavre, toujours conservé dans le formol des désirs de l'Elysée, bougerait presque...
Mort depuis le 9 Avril date de son premier rejet. Puis le conseil constitutionnel rajoute une balle dans le corps mou. Et après... ? L'acharnement thérapeutique est il justifié, nécessaire ? Décent ?

Alors que la logique voudrait qu'on arêtte les bétises et qu'on passe à autre chose, on apprend que le ministère de la Culture lance un appel d'offre pour doter HADOPI d'un logo. Qui va couter un bras sans doute, mais c'est joli.
J'aurais quelques idées de logo. Mais comme ce serait de mauvais goût, restons en là...

Pourquoi Jack Lang plutôt que Patrick Bloche sur RTL avant HADOPI ?

Aujourd'hui, le feuilleton HADOPI revient aujourd'hui à l'Assemblée. Quand le film sortira, vraiment, faites moi penser à la télécharger...Et pour parler de ça, quel socialiste invité sur RTL ? Jack Lang bien sur.
"Je vote HADOPI 2 parce que je suis socialiste" clame t'il... Soutien à HADOPI qui ne manquera pas de recevoir une lettre de Martine Aubry sans doute...

Ma question est bête. Mais quitte à faire parler un socialiste, pourquoi Jack Lang ? Pourquoi quelqu'un dont on sait que la parole est faite de mensonge et d'insincérité ? Pourquoi quelqu'un qui, de part son comportement, contribue au rejet et dégout de la politique de la part des français ? Les médias auront, en cas de prochain 21 Avril, une responsabilité immense : celle d'avoir donné la parole à des gens comme Jack Lang sans contradiction ni demande d'explication et de clarification...

Enfin, une nouvelle fois on entend dans les médias la douce voix Hadopienne. Au PS, Jack Lang plutôt que Patrick Bloche ou Christian Paul. A l'UMP... Non, rien. Il n'y a pas de délits d'opinion à l'UMP, mais le mieux est de ne pas faire parler de voix trop discordantes quand même...
Sans parler de TF1, qui eut fait son coming-out en annonçant, de toutes manières, ne pas faire d'information.

Voilà, HADOPI reprend. La belle image des députés godillots qui votent comme leur impose leur chef plutôt que leur coeur. Et maintenant, 800 amendements qu'il faudra traiter avant que l'on ferme l'assemblée nationale fin de semaine, pour refaire la véranda... Véranda de l'espoir ? Je ne sais pas, mais en tous cas, pour une fois, je saluerai le travail de sape caricatural de l'opposition. Même si la politique, ça devrait être autre chose que de se cacher derrière des rideaux ou des piles d'amendements... Mais quand on refuse de respecter le vote de l'Assemblée ou les décisions du Conseil Constitutionnel, forcément...

HADOPI 2 parait pire qu'HADOPI premier du nom. Et dixit le minitre de la culture en personne, cela ne résoudra en rien les problèmes de la création culturelle en France. Cela permettra au plus haut sommet de l'Etat de garder la tête haute en continuant à s'encastrer dans le mur, c'est tout.

Le film continue. J'ai l'impression qu'on dit toujours les mêmes choses. J'ai l'impression qu'à part sur le net, les médias nationaux ne donnent la parole qu'à une seule voix.
La suite au prochain épisode, pour redire les mêmes choses ?