17 ans...

Billet écrit le 23 Avril au matin tôt… Attention, rien de politique dans ce billet, très perso cette fois…
La musique qui l'accompagne est tirée d'une scène phare du dessin animé Bokurano, qui m'a profondément marqué. La chanteuse, Chiaki Ichikawa, a peut être déjà été entendue ici : c'est une chanteuse favorite de Yuki Kajiura...
Allez, billet nostalgique aujourd'hui...

Loin de moi l’envie de copier Nicolas et de prendre Zac Efron comme icône. Je ne connais pas ce mec, et je m’en fous.
Mais voilà… Ce matin, comme tous les matins, je suis venu au boulot en passant par l’Ardoise. C’est un hameau appartenant au village de Laudun. Avant très industriel. Mon papa a longtemps travaillé à l’Ardoise, à « l’usine » comme je disais. Mais il y en avait pleins d’usine avant. Malheureusement la crise est passée par l’Ardoise avant que les banques n’explosent. Et longtemps avant Gandrange, les usines sidérurgiques de l’Ardoise ont fermé… Laissant un paysage assez désolé quand on passe par ce coin…

Au croisement où il y a les feux et le bistrot local, il y a des affiches de cinéma. Quand j’allais au lycée de Bagnols, je les regardais, à moitié endormi… J’avais 17 ans à l’époque. J’en ai 31 aujourd’hui.
« 17 ans encore », c’est justement le titre d’un film qui sort avec Zac Efron. Avec le sous titre suivant : « si vous pouviez revivre votre adolescence ? »…
Autant dire que j’ai roulé l’esprit mélancolique à donc les ballons : ça faisait longtemps, pour commencer la journée.

17 ans. Je passais mon bac à 17 ans. Chirac a été élu président de la République quand j’avais 17 ans, et mon docteur ami devenait maire de mon village d’enfance. 17 ans, c’est mon premier amour. Je venais de perdre beaucoup de kilos un été avant, pratiquant tennis et vélo jusqu’à me rendre malade septembre arrivant. 17 ans, c’est une année bizarre…
Je n’aimerais pas redevenir adolescent. Sinon pour tout changer. J’étais gros, j’étais pas bien beau, je ne savais pas parler. A l’époque, je n’avais pas de blog. Internet n’existait presque pas… Je ne sais même plus combien il y avait de MHz dans mon microprocesseur, mais le Pentium n’existait pas encore… Peut être même évoluais je encore avec l’Atari ST. Et j’avais quand même découvert le jeu vidéo qui changera ma vie : Championship Manager, version anglaise (le Guy Roux Manager version française était salement bogué).

Si j’avais 17 ans, j’aurais tellement de chose à changer. Avant. Mais j’aimerais retrouver cette première petite amie. Je crois que j’aimerais qu’elle soit toujours la première, et qu’il n’y en ai jamais eu avant. J’aurais peut être essayé de m’ouvrir plus aux autres. Mais cette volonté que j’ai aujourd’hui, l’aurais je toujours eu si je ne m’étais pas senti vraiment seul adolescent ? Cette volonté de croiser des gens de mon enfance et leur dire : « tu vois, je suis dans les 100 premiers du Wikio et j’t’emmerde », l’aurais je toujours ? Je plaisante juste en prenant un exemple con, mais j’ai eu longtemps cette volonté de tout bouffer pour montrer que le garçon gros et pas intéressant que j’étais à 17 ans pouvait devenir quelqu’un…
Aujourd’hui, cette envie s’est quelque peu estompée. J’ai une vie personnelle riche et heureuse, il ne me manque plus grand-chose. Professionnellement, ce n’est pas trop mal. Et même politiquement, j’ai réussi à me faire un petit nom localement, ce qui fait la fierté de papy mamy. Aurais je donc beaucoup de choses à changer, de mes 17 ans ?

Des regrets, j’en ai pleins. Celle de ne pas avoir eu beaucoup de bons souvenirs au lycée. Les « copains de 17 ans », je n’en ai pas finalement. Y en avait un, mais il a eu la mauvaise idée de se tuer en voiture… Si, il me reste mon pote viticulteur de Lirac. Et d’autres, mais qui datent d’un collège où j’étais vraiment hideux et où les filles me jetaient des cailloux, mais d’où finalement je garde de merveilleux souvenir.
Un collège où je siège aujourd’hui au syndicat des élus qui donnent un peu leur avis sur son évolution. Une petite fierté là.

Des regrets, toujours, d’avoir embrassé la carrière d’ingénieur, au détriment d’une carrière politique, ou autre ? Science politique, je rêvais de le faire. Mais si j’avais fait ça, aurais je été élu chez moi ? Aurais je rencontré Falconette ? J’aurais peut être rencontré une fille de ministre RPR, et ça aurait fait un joli mariage au château de Versailles, avec François Fillon comme témoin… Quelque part, je préfère un mariage dans l’église de mon village, avec mes amis et du vin de chez moi.
Mais je me dis que, peut être, je suis passé à coté de quelque chose. Je n’aime pas la « technique », et les sciences ne me passionnent pas plus que ça. J’aime les livres, et je suis un inculte qui ne connais pas ses classiques. L’histoire de l’art et des religions, ça me passionne, mais je n’y connais rien. Et tellement longtemps, j’ai été attiré par des personnes littéraires. Ca m’a joué des tours parfois…
Regret oui peut être de ce point de vue là. Mais mes années d’école d’ingénieur, même si des moments ont été durs, sont parmis les plus belles. De loin. Mes 17 ans sont pas géniaux, mes 20 ans, en pleine coupe du Monde en France, sont une merveille.

A 17 ans, je n’avais finalement que peu de souvenirs. Mais quand j’écoutais certaines chansons, je me disais que mes plus belles années étaient déjà derrière. J’écrivais, beaucoup, et que des souvenirs. Tournés vers le passé. C’est con à 17 ans, d’être tourné vers le passé et de ne pas savoir apprécier le présent. Aujourd’hui, je me tourne vers mes 17 ans, en me disant « c’était pas si mal ». C’est con, non ?
Et à 17 ans, je ne savais pas que 7 ans plus tard, 17 ans sera un âge qui me fera bien du mal. On ne sait pas ce qu’on fait quand on a 17 ans parait il ? Je ne sais pas. A 24 ans, on ne sait rien de plus…

Est-ce que j’aurais envie de tout changer en redevenant adolescent ? L’accroche du film est efficace et touche cette fibre mélancolique qui guide beaucoup de mes pas. Mais je ne crois pas qu’il faille retoucher le passé. C’est notre passé. Notre histoire. Celui qui n’a pas d’histoire ne peut prétendre à aucun futur. Et une maison, quand elle construit, ça ne vaut pas le coup de refaire les fondations…

Ce billet apparaitra pendant que je serais en vacances… Avec une personne que je n’aurais peut-être jamais rencontrée si je modifiais mes 17 ans, dans un lieu que je n’aurais pas connu. Rien que pour ça, ça vaut le coup de ne toucher à rien…
Par contre, je ne compte pas aller voir le film. Si quelqu’un veut bien me raconter…

17 ans...

Billet écrit le 23 Avril au matin tôt… Attention, rien de politique dans ce billet, très perso cette fois…
La musique qui l'accompagne est tirée d'une scène phare du dessin animé Bokurano, qui m'a profondément marqué. La chanteuse, Chiaki Ichikawa, a peut être déjà été entendue ici : c'est une chanteuse favorite de Yuki Kajiura...
Allez, billet nostalgique aujourd'hui...

Loin de moi l’envie de copier Nicolas et de prendre Zac Efron comme icône. Je ne connais pas ce mec, et je m’en fous.
Mais voilà… Ce matin, comme tous les matins, je suis venu au boulot en passant par l’Ardoise. C’est un hameau appartenant au village de Laudun. Avant très industriel. Mon papa a longtemps travaillé à l’Ardoise, à « l’usine » comme je disais. Mais il y en avait pleins d’usine avant. Malheureusement la crise est passée par l’Ardoise avant que les banques n’explosent. Et longtemps avant Gandrange, les usines sidérurgiques de l’Ardoise ont fermé… Laissant un paysage assez désolé quand on passe par ce coin…

Au croisement où il y a les feux et le bistrot local, il y a des affiches de cinéma. Quand j’allais au lycée de Bagnols, je les regardais, à moitié endormi… J’avais 17 ans à l’époque. J’en ai 31 aujourd’hui.
« 17 ans encore », c’est justement le titre d’un film qui sort avec Zac Efron. Avec le sous titre suivant : « si vous pouviez revivre votre adolescence ? »…
Autant dire que j’ai roulé l’esprit mélancolique à donc les ballons : ça faisait longtemps, pour commencer la journée.

17 ans. Je passais mon bac à 17 ans. Chirac a été élu président de la République quand j’avais 17 ans, et mon docteur ami devenait maire de mon village d’enfance. 17 ans, c’est mon premier amour. Je venais de perdre beaucoup de kilos un été avant, pratiquant tennis et vélo jusqu’à me rendre malade septembre arrivant. 17 ans, c’est une année bizarre…
Je n’aimerais pas redevenir adolescent. Sinon pour tout changer. J’étais gros, j’étais pas bien beau, je ne savais pas parler. A l’époque, je n’avais pas de blog. Internet n’existait presque pas… Je ne sais même plus combien il y avait de MHz dans mon microprocesseur, mais le Pentium n’existait pas encore… Peut être même évoluais je encore avec l’Atari ST. Et j’avais quand même découvert le jeu vidéo qui changera ma vie : Championship Manager, version anglaise (le Guy Roux Manager version française était salement bogué).

Si j’avais 17 ans, j’aurais tellement de chose à changer. Avant. Mais j’aimerais retrouver cette première petite amie. Je crois que j’aimerais qu’elle soit toujours la première, et qu’il n’y en ai jamais eu avant. J’aurais peut être essayé de m’ouvrir plus aux autres. Mais cette volonté que j’ai aujourd’hui, l’aurais je toujours eu si je ne m’étais pas senti vraiment seul adolescent ? Cette volonté de croiser des gens de mon enfance et leur dire : « tu vois, je suis dans les 100 premiers du Wikio et j’t’emmerde », l’aurais je toujours ? Je plaisante juste en prenant un exemple con, mais j’ai eu longtemps cette volonté de tout bouffer pour montrer que le garçon gros et pas intéressant que j’étais à 17 ans pouvait devenir quelqu’un…
Aujourd’hui, cette envie s’est quelque peu estompée. J’ai une vie personnelle riche et heureuse, il ne me manque plus grand-chose. Professionnellement, ce n’est pas trop mal. Et même politiquement, j’ai réussi à me faire un petit nom localement, ce qui fait la fierté de papy mamy. Aurais je donc beaucoup de choses à changer, de mes 17 ans ?

Des regrets, j’en ai pleins. Celle de ne pas avoir eu beaucoup de bons souvenirs au lycée. Les « copains de 17 ans », je n’en ai pas finalement. Y en avait un, mais il a eu la mauvaise idée de se tuer en voiture… Si, il me reste mon pote viticulteur de Lirac. Et d’autres, mais qui datent d’un collège où j’étais vraiment hideux et où les filles me jetaient des cailloux, mais d’où finalement je garde de merveilleux souvenir.
Un collège où je siège aujourd’hui au syndicat des élus qui donnent un peu leur avis sur son évolution. Une petite fierté là.

Des regrets, toujours, d’avoir embrassé la carrière d’ingénieur, au détriment d’une carrière politique, ou autre ? Science politique, je rêvais de le faire. Mais si j’avais fait ça, aurais je été élu chez moi ? Aurais je rencontré Falconette ? J’aurais peut être rencontré une fille de ministre RPR, et ça aurait fait un joli mariage au château de Versailles, avec François Fillon comme témoin… Quelque part, je préfère un mariage dans l’église de mon village, avec mes amis et du vin de chez moi.
Mais je me dis que, peut être, je suis passé à coté de quelque chose. Je n’aime pas la « technique », et les sciences ne me passionnent pas plus que ça. J’aime les livres, et je suis un inculte qui ne connais pas ses classiques. L’histoire de l’art et des religions, ça me passionne, mais je n’y connais rien. Et tellement longtemps, j’ai été attiré par des personnes littéraires. Ca m’a joué des tours parfois…
Regret oui peut être de ce point de vue là. Mais mes années d’école d’ingénieur, même si des moments ont été durs, sont parmis les plus belles. De loin. Mes 17 ans sont pas géniaux, mes 20 ans, en pleine coupe du Monde en France, sont une merveille.

A 17 ans, je n’avais finalement que peu de souvenirs. Mais quand j’écoutais certaines chansons, je me disais que mes plus belles années étaient déjà derrière. J’écrivais, beaucoup, et que des souvenirs. Tournés vers le passé. C’est con à 17 ans, d’être tourné vers le passé et de ne pas savoir apprécier le présent. Aujourd’hui, je me tourne vers mes 17 ans, en me disant « c’était pas si mal ». C’est con, non ?
Et à 17 ans, je ne savais pas que 7 ans plus tard, 17 ans sera un âge qui me fera bien du mal. On ne sait pas ce qu’on fait quand on a 17 ans parait il ? Je ne sais pas. A 24 ans, on ne sait rien de plus…

Est-ce que j’aurais envie de tout changer en redevenant adolescent ? L’accroche du film est efficace et touche cette fibre mélancolique qui guide beaucoup de mes pas. Mais je ne crois pas qu’il faille retoucher le passé. C’est notre passé. Notre histoire. Celui qui n’a pas d’histoire ne peut prétendre à aucun futur. Et une maison, quand elle construit, ça ne vaut pas le coup de refaire les fondations…

Ce billet apparaitra pendant que je serais en vacances… Avec une personne que je n’aurais peut-être jamais rencontrée si je modifiais mes 17 ans, dans un lieu que je n’aurais pas connu. Rien que pour ça, ça vaut le coup de ne toucher à rien…
Par contre, je ne compte pas aller voir le film. Si quelqu’un veut bien me raconter…

Social Media Ostriches

Given the enormous interest in using social media for business purposes, I've been astounded to hear comments like these at recent conferences:

"That's all really interesting, but I can't access any of the websites you just talked about. My company blocks all access to social media sites."

"We're only allowed to use Facebook and LinkedIn for one hour each day, from noon to 1:00, and we're not supposed to say anything about the company."

"Our network blocks access to any website with 'blog' in the URL."

"The only place our profiles can appear is on our corporate website. We can have a personal Facebook page for sharing family pictures and things like that, but if we say anything about the company we're asked to take it down immediately."

My initial reaction was that these people must work in incredibly retrograde, out-of-touch enterprises. I advised one woman to buy a copy of The Cluetrain Manifesto: The End of Business as Usual for her boss.

But although Cluetrain was an impressively prescient book, it was published in 1999; literally in the last century. To be surprised, at this stage, by the basic premises of the book—that conversations about your company are already happening all over the web, that your customers would sometimes like to hear directly from someone other than your CEO or designated PR contact, and that even "low level" employees might actually enjoy and provide value by interacting with customers online—is like being surprised that the nice Nigerian banker who randomly emailed you isn't really going to deposit millions of dollars into your bank account.

While struggling to understand this apparent dichotomy in attitudes over business use of social media, I came across this article on restricting employee use of social media. Allegedly, a leaked memo from Gannett, the publisher of USA Today, stated: "It has come to my attention that some staff members are spending a lot of time on Facebook, Twitter and other social networking sites during work hours...This is not appropriate. It is not part of the job. Occasionally it will be necessary for staff members to visit these sites for work purposes, but please reserve social networking and recreational pursuits for your private time."

Granted, it's unrealistic to expect all employees to instinctively understand how social media tools can be used to help achieve organizational objectives, or what constitutes appropriate social media behavior in the workplace. But the solution is to communicate some basic rules and provide a bit of training, not to block social media sites from your network. And ignoring the discussions about your industry and your company already taking place on social media sites won't make them go away, it will only ensure that your voice isn't heard.

If employees are really determined to waste company time, they'll do so with or without Twitter and Facebook. (For that matter, they can waste time even without a telephone or Internet access.) Persistent time-wasting is indicative of serious motivational / behavioral issues, which won't be resolved by blocking access to social media sites. Actually, encouraging employees to be aware of what's being said about your company—and to occasionally spend a modest amount of time participating in online conversations about your brand—may even be helpful.

*****

Le Forez (Bratja aka brother, FullMetal Alchemist)


Encore une vidéo faite avec Picassa... Quelques photos du Haut Forez de Falconette. Autour des villages ruraux de Saint Hilaire Cusson la Valmitte, Saint Bonnet le Chateau, Merle, Leignec.
La musique, triste il est vrai, est tiré du merveilleux animé "FullMetal Alchemist". Le titre, Bratja Aka brother. C'est du russe apparemment. C'est surtout, je trouve, très beau et assez poignant.

Le Forez (Bratja aka brother, FullMetal Alchemist)


Encore une vidéo faite avec Picassa... Quelques photos du Haut Forez de Falconette. Autour des villages ruraux de Saint Hilaire Cusson la Valmitte, Saint Bonnet le Chateau, Merle, Leignec.
La musique, triste il est vrai, est tiré du merveilleux animé "FullMetal Alchemist". Le titre, Bratja Aka brother. C'est du russe apparemment. C'est surtout, je trouve, très beau et assez poignant.

HADOPI - Le Roy l'a décidé...

Il y a un certains abattement aujourd'hui... Le coup du 9 Avril aura finalement eu un autre effet, celui d'énerver profondément le Président de la République. Ce rejet d'HADOPI par l'Assemblée nationale aura touché son égo. Et on ne touche pas à l'égo du Président...
Balayé les "la réforme constitutionnelle donnera plus de pouvoir au Parlement...". Si le Parlement ne dit pas la même chose que le Roy, adieu ses pouvoirs... Le Parlement n'a droit au pouvoir que s'il va dans le sens du Président. Sinon... Ben sinon on voit l'exemple d'HADOPI...
Le chef a décidé de s'engager et de prendre les choses en main. Il a reçu les maisons de disque et quelques artistes chez lui, à l'Elysée. Pour montrer que de toutes manières, le Parlement n'était que quantité négligeable. Une chambre d'enregistrement...

L'Elysée veut laver l'affront et ne tolérera pas un nouveau revers. Donc acte.

Les députés UMP sont des moutons. A part quelques uns, courageux, ceux sont des moutons. Ce matin, Claude Goasguen confirme que cette loi est une bêtise. Mais "il votera oui par solidarité partisane".
Le billet de Numérama fait parler un député UMP : "on va droit vers un fiasco, mais on nous oblige à y aller". Le mur s'avance, appuyons sur l'accélérateur. Parce que la fierté du chef l'impose : persévérons dans l'erreur. Mais fièrement et droits dans nos bottes...

Après, on peut continuer à frissonner devant autant d'obscurantisme, d'irrespect de la démocratie, de juste boutisme, d'arrogance, de mépris. Lire ce billet où Franck Riester accuse l'opposition dans son rapport officiel.

Sinon, un point positif. On a retrouvé François Bayrou. Un livre en poche. Un brulot parait il. Et donc une position contre HADOPI. Contre la loi, mais aussi contre la méthode employée pour faire passer la loi. "Il n'y a plus de séparation entre le législatif et l'exécutif". C'est très clair.
"l'obsession de faire passer le texte à tout prix, dont je vois bien à quoi il correspond, me paraît de ce point de vu là dangereuse et révélatrice. C'est révélateur d'une chose en particulier, c'est qu'il n'y a pas de liberté du Parlement par rapport à l'exécutif"

Et relisons ce qu'est vraiment HADOPI. On est plus dans la volonté d'un contrôle total de l'Internet que d'une réelle protection des œuvres des artistes...
En se rappelant ce qu'il y a derrière HADOPI. Relisons Frédéric Lefebvre : "L’absence de régulation financière a provoqué des faillites. L’absence de régulation du Net provoque chaque jour des victimes ! Combien faudra-t-il de jeunes filles violées pour que les autorités réagissent ? Combien faudra-t-il de morts suite à l’absorption de faux médicaments ? Combien faudra-t-il d’adolescents manipulés ? Combien faudra-t-il de bombes artisanales explosant aux quatre coins du monde ? Combien faudra-t-il de créateurs ruinés par le pillage de leurs œuvres ?"

D'ailleurs, Hypos en parle chez elle de la nouveauté de la loi qui va être votée tout à l'heure : la surveillance des e-mails. Vraiment nécessaire pour la défense du travail des artistes ?

Ce qui va se passer aujourd'hui à l'Assemblée dépasse la simple défense des œuvres des artistes. Inquiétant, vraiment...
Non, pas une bonne journée, vraiment... (soupir)

Edit 16 h : On apprend que Vanneste et Tardy, les députés UMP contre HADOPI, se sont fait censurés et privés de micros par leur groupe UMP... Tardy ayant même vu son micro coupé. C'est affligeant, et je trouve assez grave...
Et que la Grande Bretagne considère que la riposte graduée n'est pas une bonne mesure... On critique souvent les anglais ultra libéraux et aux mains des lobbies... Soupir bis...

HADOPI - Le Roy l'a décidé...

Il y a un certains abattement aujourd'hui... Le coup du 9 Avril aura finalement eu un autre effet, celui d'énerver profondément le Président de la République. Ce rejet d'HADOPI par l'Assemblée nationale aura touché son égo. Et on ne touche pas à l'égo du Président...
Balayé les "la réforme constitutionnelle donnera plus de pouvoir au Parlement...". Si le Parlement ne dit pas la même chose que le Roy, adieu ses pouvoirs... Le Parlement n'a droit au pouvoir que s'il va dans le sens du Président. Sinon... Ben sinon on voit l'exemple d'HADOPI...
Le chef a décidé de s'engager et de prendre les choses en main. Il a reçu les maisons de disque et quelques artistes chez lui, à l'Elysée. Pour montrer que de toutes manières, le Parlement n'était que quantité négligeable. Une chambre d'enregistrement...

L'Elysée veut laver l'affront et ne tolérera pas un nouveau revers. Donc acte.

Les députés UMP sont des moutons. A part quelques uns, courageux, ceux sont des moutons. Ce matin, Claude Goasguen confirme que cette loi est une bêtise. Mais "il votera oui par solidarité partisane".
Le billet de Numérama fait parler un député UMP : "on va droit vers un fiasco, mais on nous oblige à y aller". Le mur s'avance, appuyons sur l'accélérateur. Parce que la fierté du chef l'impose : persévérons dans l'erreur. Mais fièrement et droits dans nos bottes...

Après, on peut continuer à frissonner devant autant d'obscurantisme, d'irrespect de la démocratie, de juste boutisme, d'arrogance, de mépris. Lire ce billet où Franck Riester accuse l'opposition dans son rapport officiel.

Sinon, un point positif. On a retrouvé François Bayrou. Un livre en poche. Un brulot parait il. Et donc une position contre HADOPI. Contre la loi, mais aussi contre la méthode employée pour faire passer la loi. "Il n'y a plus de séparation entre le législatif et l'exécutif". C'est très clair.
"l'obsession de faire passer le texte à tout prix, dont je vois bien à quoi il correspond, me paraît de ce point de vu là dangereuse et révélatrice. C'est révélateur d'une chose en particulier, c'est qu'il n'y a pas de liberté du Parlement par rapport à l'exécutif"

Et relisons ce qu'est vraiment HADOPI. On est plus dans la volonté d'un contrôle total de l'Internet que d'une réelle protection des œuvres des artistes...
En se rappelant ce qu'il y a derrière HADOPI. Relisons Frédéric Lefebvre : "L’absence de régulation financière a provoqué des faillites. L’absence de régulation du Net provoque chaque jour des victimes ! Combien faudra-t-il de jeunes filles violées pour que les autorités réagissent ? Combien faudra-t-il de morts suite à l’absorption de faux médicaments ? Combien faudra-t-il d’adolescents manipulés ? Combien faudra-t-il de bombes artisanales explosant aux quatre coins du monde ? Combien faudra-t-il de créateurs ruinés par le pillage de leurs œuvres ?"

D'ailleurs, Hypos en parle chez elle de la nouveauté de la loi qui va être votée tout à l'heure : la surveillance des e-mails. Vraiment nécessaire pour la défense du travail des artistes ?

Ce qui va se passer aujourd'hui à l'Assemblée dépasse la simple défense des œuvres des artistes. Inquiétant, vraiment...
Non, pas une bonne journée, vraiment... (soupir)

Edit 16 h : On apprend que Vanneste et Tardy, les députés UMP contre HADOPI, se sont fait censurés et privés de micros par leur groupe UMP... Tardy ayant même vu son micro coupé. C'est affligeant, et je trouve assez grave...
Et que la Grande Bretagne considère que la riposte graduée n'est pas une bonne mesure... On critique souvent les anglais ultra libéraux et aux mains des lobbies... Soupir bis...

Chapeau Blog Awards - Only Two Days Left to Vote!

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Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Et l'Equipe d'annoncer le départ d'Eric Gerets...

Tout va bien à Marseille pour l'instant. Sauf qu'il y a une incertitude : est ce que le charismatique entraineur belge, en fin de contrat, restera l'année prochaine ? Suffisant pour faire un gros titre...
L'Equipe adore ça, les gros titres. Enfoncer un coin dans une petite fissure... Que cette fissure soit à Marseille ou à Paris... Quand PSG était en pleine bourre en Octobre, l'Equipe titrait à la une "Deschamps au PSG". Ce qui a donné de belles colères au Camp des Loges...

Aujourd'hui l'Equipe titre "Gerets sur le départ". C'est même écrit en rouge sur le fil info foot. C'est l'information du 28 Avril. Que Bayrou ait de bons sondages et s'en satisfasse devient anecdotique. Non, l'info c'est l'Equipe aujourd'hui. Et même si cette information est fausse, qu'importe. L'Equipe fera une grosse vente ce jour. En foutant un peu le bordel dans un des clubs qui fait vendre ce canard. Tout va bien.

Allez, j'écris ça sous le coup de la colère. Ou d'une possible déception amoureuse. Mais ça m'énerve. Tout va bien dans le club, mais il faut que l'Equipe fasse un gros titre. Mettre une grosse bombe à la Commanderie. Demain, ça sera quoi ? Un gros titre pour dire que Blanc et Gourcuff quitte Bordeaux en montrant leurs fesses au Haillan ? Mais Bordeaux, malheureusement, fait moins vendre que Marseille ou Paris. Donc ça sera plutôt un gros titre "Le Guen tire la langue en public à Makelele", tout ça pour une sombre histoire de douche et de longueur de point de vue...
C'est nul.

Enfin, ce que j'espère, c'est que Gerets restera à Marseille. Dans un club champion de France, ce que je souhaite...

Et l'Equipe d'annoncer le départ d'Eric Gerets...

Tout va bien à Marseille pour l'instant. Sauf qu'il y a une incertitude : est ce que le charismatique entraineur belge, en fin de contrat, restera l'année prochaine ? Suffisant pour faire un gros titre...
L'Equipe adore ça, les gros titres. Enfoncer un coin dans une petite fissure... Que cette fissure soit à Marseille ou à Paris... Quand PSG était en pleine bourre en Octobre, l'Equipe titrait à la une "Deschamps au PSG". Ce qui a donné de belles colères au Camp des Loges...

Aujourd'hui l'Equipe titre "Gerets sur le départ". C'est même écrit en rouge sur le fil info foot. C'est l'information du 28 Avril. Que Bayrou ait de bons sondages et s'en satisfasse devient anecdotique. Non, l'info c'est l'Equipe aujourd'hui. Et même si cette information est fausse, qu'importe. L'Equipe fera une grosse vente ce jour. En foutant un peu le bordel dans un des clubs qui fait vendre ce canard. Tout va bien.

Allez, j'écris ça sous le coup de la colère. Ou d'une possible déception amoureuse. Mais ça m'énerve. Tout va bien dans le club, mais il faut que l'Equipe fasse un gros titre. Mettre une grosse bombe à la Commanderie. Demain, ça sera quoi ? Un gros titre pour dire que Blanc et Gourcuff quitte Bordeaux en montrant leurs fesses au Haillan ? Mais Bordeaux, malheureusement, fait moins vendre que Marseille ou Paris. Donc ça sera plutôt un gros titre "Le Guen tire la langue en public à Makelele", tout ça pour une sombre histoire de douche et de longueur de point de vue...
C'est nul.

Enfin, ce que j'espère, c'est que Gerets restera à Marseille. Dans un club champion de France, ce que je souhaite...

Best of 2008: Blogging for Business, Part 1

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Promenade dans le Forez, avec Vanille

Au moment où apparaitra ce billet, cette promenade, je serai en vacances. Un week-end entre Chambéry, Annecy, et enfin Genève. Le 27 Avril. Pile 7 ans après pour moi…
Ensuite, ça sera la semaine dans le Forez, à Saint Hilaire Cusson la Valmitte. Une petite promenade, pour laisser aller et s’exprimer diverses pensées présentes dans mon modeste esprit…

Cette promenade est assez courte. Il s’agit d’un chemin à travers champ qui rejoint les villages de Leignec et de Saint Hilaire Cusson la Valmitte. D’une église à l’autre.
Une remarque. Vous trouverez un fil rouge tout blanc et noir sur ces photos. Saurez vous retrouver où est Charly ? (ou Vanille)
Je retournerai donc dans la semaine, après un périple savoyard, dans le Forez. Je n’ai pas pris mon vélo. Peut être en achèterai un là bas. Un simple, pour laisser dans la maison de campagne. J’essaierai de piquer Vanille aux beaux parents, c’est agréable de la faire se promener…
Elle est peureuse Vanille… Vous la verriez quand elle croise des chevaux… Ou pire quand des chiens présents dans un chenil se mettent à aboyer en chœur. Elle revient entre mes jambes. Comme si j’étais capable, avec mes petits bras chétifs, de repousser l’assaut conjugué de trois chevaux de la labour accompagnés de cinq chiens de chasses…

Enfin, j’aime bien monter à Saint Hilaire. Même si le net ne passe pas sur mon téléphone. J’espère que j’aurais réglé ce problème avant de monter… Et encore que, ne serait ce pas mieux, une « diète » ? Un sevrage d’Internet. Ouais, ça serait pas un luxe…
Je pense que je mettrai ce billet en ligne dimanche. Nous serons le 26 Avril. Marseille jouera ce soir pour se rapprocher du titre, à Lille. C’est dur de s’imposer à Lille. Gros milieu de terrain avec Balmont, Cabaye et Mavuba... Cana sera absent chez nous. Et Bonnart et Taiwo également, ils ne pourront pas contrer le terrible Bastos...
Mais nous serons le 26 Avril. Je serai sans doute en train de longer le lac d’Annecy l’esprit badin et l’appareil photo dans la poche, mais… nous serons le 26 Avril.

Je ne vais pas me refaire l’histoire, mon histoire. Elle n’intéresse que moi. Mais si par hasard une personne passe ici en mon absence…
On n’oublie jamais les choses désagréables qui font mal, qui font souffrir même quelques temps après. Mais on n’oublie jamais les belles choses, qui fondent une histoire personnelle. Le 26 Avril, c’était un beau jour. Un triste anniversaire pour les ukrainiens, mais pour moi, à cette frontière suisse qui a vu s’arrêter le nuage radioactif, c’était une belle journée. De fait, je ne l'oublierai jamais. Comme je n'oublierai jamais celles d'après.

7 ans plus tard, le 27 donc, je retournerai à Genève. Avec une Falconette qui est plus qu’un cadeau du ciel pour moi. Boucle bouclée ? Non. J’aimerais avoir une discussion avec certaines personnes. Une.
Cela ne changera sans doute rien dans les relations entre les gens, qui sont parfois plus simples pour certaines quand une immense falaise sépare deux montagnes… Mais en partant du principe qu’il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais, il peut subsister un espoir… Tant qu’il reste de la vie. Parce qu’après, c’est plus délicat…
Le 26 Avril donc… C’était mon 26 Avril 2002, moment merveilleux qui donnera naissance à parmi mes plus douloureux cauchemars. C’est la date qui doit faire ça. Quand j'ai la pêche, ce weekend genévois reste un doux et agréable souvenie. Mais quand je n’ai pas le moral, je le compare à mon Tchernobyl.
Le 26 Avril quelques années avant, avant, Tchernobyl fondait. Enfin, un réacteur… C’était le début d’un cauchemar autrement pire que le mien…

C’est un peu dur pour moi. On aime bien mettre des étiquettes aux gens. Si on doit en mettre une sur moi, ben on dira que je suis un « pro nucléaire ». Un pro nucléaire convaincu, qui essaie de défendre dans la vraie vie cette conviction. Un pro nucléaire réaliste aussi. Conscient des enjeux et des écueils rencontrés actuellement par cette technologie. Conscient des risques aussi, et des pollutions engendrées. Dans ma vie professionnelle, j’essais de contribuer à améliorer ces déficiences… Conscient que tout n’est pas parfait. Mais la perfection existe elle ?
Mais par contre convaincu de la nécessité d’avoir une réelle politique de recherche énergétique en France. Le Général de Gaulle nous voulait indépendant énergétiquement. On doit le rester. C’est aussi pour ça que je ne suis pas forcément favorable aux privatisations de certaines entreprises… Libéral oui, mais républicain avant tout.

Une politique énergétique de recherche, ça doit être évidemment pour développer des réacteurs nucléaires toujours plus fiables et générateurs de moins de déchets. Ça doit être également pour développer d’autres énergies, celles qu’on appelle « renouvelables ». Qui ne sont pas sans défauts aussi. Les éoliennes c’est génial, mais je ne souhaite à personne d’en avoir prêt de chez soi. D’autant plus qu’elles fournissent, certes, mais c’est ni Byzance, ni Penly.
Donc essayer de travailler sur des énergies non pétrole, pas uniquement nucléaire, mais qui doivent nous rendre indépendant. Et que ces développements s’accompagnent aussi des recherches industrielles dans l’automobile, dans l’aéronautique, pour voir comment « sortir du pétrole ». Sans pour autant rentrer dans le nucléaire si ça dérange certains.
Je n’ai pas forcément envie de lancer un débat sur le nucléaire, l’énergie. Parce que je ne suis pas présent, et je ne sais pas si à Annecy j’aurais ce soir le WiFi pour répondre. Et même si je l’ai, pas évident que j’en ai très envie.
Mais j’aime bien les débats sur l’énergie, quand ils ne sont pas caricaturaux. Le lobby de nucléaire, comme celui de l’anti nucléaire, possède ses ayatollahs. Essayons de garder la tête froide sur ce genre de débat, de discussion. Je crois que c’est important.

Enfin, de ça Vanille s’en moque comme de sa première croquette. Elle a vu quelque chose là haut. Peut être un cheval. Y avait pas de vaches quand je suis monté au début du mois… (elle devrait peut-être être revenues ?)
On va où là ? Deux chemins possibles, c’est dur pour un toutou qui attend…
Ca me donne l’occasion de rappeler à tous l’excellent blog du chien Dalton, qui est un must pour ceux qui aiment les toutous. Minijupe a réussi une merveille avec ce blog adorable…

Si j’avais un chien à moi, je crois que je passerai un temps de fou à faire un blog sur « le toutou du faucon »… C’est bien, les chiens…
Ca n’a rien à voir (mais je saute du coq à l’âne sur ce genre de billet), mais pour une fois je n’ai pas illustré ma balade d’une musique.
Je crois que si j’avais du, j’aurais mis celle qui passe en ce moment, au moment où j’écris ce billet plutôt, dans mon WinAmp.

Il y avait, dans l’univers des albums de musiques tirées des chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya), un controversé. Il s’appelait « Piano Fantasy », tous ne l’aimaient pas. Les musiques jouées au piano.
Celle que je mettrais aujourd’hui est la version piano de « Blue Dream ». Pourquoi ? Aucune idée. C’est une musique ni triste, ni gaie. Qui va bien avec l’humeur dans laquelle j’ai écris ce billet…
Continuons un peu la balade. Je rentre dans le Gard à la fin de la semaine. Le 2 ou le 3, je ne sais pas. En tous cas, je serai présent le 5 Mai. En vacances toujours, entre mairie, jardin, et promenade en vélo ou en courant. Mais le 5 Mai, je serai là.
Je ne serai pas au bureau, je ne crois pas que j’assisterai en direct au vote de la loi HADOPI. Revote je devrais dire… Dans cette période de préparation de vacances, j’ai d’ailleurs écrit un billet que je posterai plus tard, suite au commentaire d’une personne de mon village. Qui dit en gros « à quoi ça sert d’aller voter puisque si on vote mal, ben ils ne nous écoutent pas… ? ». C’était le meilleur commentaire politique de la semaine que j’ai entendu…

HADOPI repassera au parlement. Et à ce propose, je n’ai entendu personne mettre en avant le scandale de cette remise en question du vote d’une assemblée. On entend Lefebvre ou Karoutchi mettre en avant la félonie des socialistes. Et on croit rêver de n’entendre personne stigmatiser ce passage en force, qui constitue simplement un dénie de toute démocratie. Un vote n’est pas respecté, et on met la faute sur le dos de ceux qui ont voté. Mal visiblement, pour le pouvoir en place.
Je suis profondément de droite, mais je suis écœuré par cette séquence politique. Et écœuré de voir le silence de la gauche, du centre, et des gens de droite républicains comme moi, qui trouve ce procédé en tous points scandaleux.

Ca n’est pas la première fois que le débat est tronqué et le vote bafoué. Constitution européenne. Retour dans l’OTAN ensuite avec ce chantage du premier ministre qui met sa responsabilité dans la balance d’un vote qui n’a strictement rien à voir, parce que le président voulait que la France réintègre l’OTAN. J’aurais ajouté aussi la révision constitutionnelle, mais elle a été adopté grâce à Jack Lang, et non grâce à des manœuvres du pouvoir en place.
Je crains que de cette séquence, on arrive à quelque chose d’aussi désertique que le paysage plus haut. Parce que je ne vois pas comment les gens continueront à croire à la politique, en voyant que les votes sont bafoués, les engagements pris remis en question. Et de voir que tout n’est que mots, plus que des actes.
Reprenons Gandrange. Nicolas Sarkozy dit sur Europe 1 que, concernant Gandrange, il a fait ce qu’il a dit. Donc il est fier de lui. Des mots, encore des mots… « je ne suis pas là pour augmenter les impôts », dit il en augmentant les taxes qui pèsent sur les classes moyennes, et en enlevant aux collectivités des ressources, qui devront être compensées d’une manière ou l’autre. Je ne suis pas là pour augmenter les impôts, mais j’augmente les taxes et met en place les mécanismes pour que les collectivités publiques, les villages, les départements, ça soient eux qui vous ponctionnent. Pas moi, je suis clean.

Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis. Et demain ?

Je dis ça, j’ai voté Nicolas Sarkozy au deuxième tour. Je le regrette, jusqu’à ce que je regarde qui était l’autre finaliste. Je continue à penser que, selon mon référentiel, mes sentiments, Royal n’aurait pas été mieux. Au contraire.
Mais je suis scandalisé de voir combien on se moque des gens. Comment on méprise ceux qui expriment des avis contraires, et combien on leur ment, au final.

Pour revenir sur Gandrange, Sarkozy aurait eu mieux à faire de dire chez Elkabach que oui, tout n’était pas parfait. Faire amende honorable n’est pas un déshonneur. Je ne vais pas jusqu’à dire « demander pardon », parce que ça ramènerait une drôle de séquence politique. Mais admettre qu’on s’est trompé, ce n’est pas un scandale.

L’erreur est humaine disait le poète. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs. Mais persévérer dans l’erreur, c’est plus que con. Quand il s’agit de la Nation et des gens qui la composent, c’est grave…
Je crois que Vanille a trouvé un clocher… Saint Hilaire se rapproche. Quant à moi, ici, mon téléphone ne capte plus la 3G, ou l’Edge, ou je ne sais quoi. Bref, je n’ai plus rien. On peut m’appeler sur mon Nokia GPS machine à café. Mais je ne peux pas lire mes mails. Je me sens seul. Plus de blog, plus rien. Au secours…
C’était bien le clocher de Saint Hilaire Cusson la Valmitte qu’a trouvé Vanille. La balade s’achève. Le goudron est revenu. La civilisation, sans réseau donc.

La promenade est finie, mes vacances commencent. J’aime prendre mes vacances fin avril début mai. Les beaux jours arrivent. Parfois, y a une élection présidentielle, qui occupe les jours, les pensées, les dimanches aussi.
J’arrive là où tellement de choses ont commencé pour moi, en ce 26 Avril où une autre partie de ma vie a débuté. Il y aura eu un avant et un après 26 Avril pour moi. Un jalon important. Des jalons, on n’en a tous après tout.

Promenade désordonnée. Qui apparaitra sans doute sur le web en fin de journée, alors que je marcherai au bord du Lac d’Annecy. Demain, normalement, j’aurais un retour provisoire au web, chez les beaux parents. Vive le Wifi de Saint Chamond, il est rapide en plus.

Et après, je retournerai voir mes amies les vaches. Vive les vacances…

Promenade dans le Forez, avec Vanille

Au moment où apparaitra ce billet, cette promenade, je serai en vacances. Un week-end entre Chambéry, Annecy, et enfin Genève. Le 27 Avril. Pile 7 ans après pour moi…
Ensuite, ça sera la semaine dans le Forez, à Saint Hilaire Cusson la Valmitte. Une petite promenade, pour laisser aller et s’exprimer diverses pensées présentes dans mon modeste esprit…

Cette promenade est assez courte. Il s’agit d’un chemin à travers champ qui rejoint les villages de Leignec et de Saint Hilaire Cusson la Valmitte. D’une église à l’autre.
Une remarque. Vous trouverez un fil rouge tout blanc et noir sur ces photos. Saurez vous retrouver où est Charly ? (ou Vanille)
Je retournerai donc dans la semaine, après un périple savoyard, dans le Forez. Je n’ai pas pris mon vélo. Peut être en achèterai un là bas. Un simple, pour laisser dans la maison de campagne. J’essaierai de piquer Vanille aux beaux parents, c’est agréable de la faire se promener…
Elle est peureuse Vanille… Vous la verriez quand elle croise des chevaux… Ou pire quand des chiens présents dans un chenil se mettent à aboyer en chœur. Elle revient entre mes jambes. Comme si j’étais capable, avec mes petits bras chétifs, de repousser l’assaut conjugué de trois chevaux de la labour accompagnés de cinq chiens de chasses…

Enfin, j’aime bien monter à Saint Hilaire. Même si le net ne passe pas sur mon téléphone. J’espère que j’aurais réglé ce problème avant de monter… Et encore que, ne serait ce pas mieux, une « diète » ? Un sevrage d’Internet. Ouais, ça serait pas un luxe…
Je pense que je mettrai ce billet en ligne dimanche. Nous serons le 26 Avril. Marseille jouera ce soir pour se rapprocher du titre, à Lille. C’est dur de s’imposer à Lille. Gros milieu de terrain avec Balmont, Cabaye et Mavuba... Cana sera absent chez nous. Et Bonnart et Taiwo également, ils ne pourront pas contrer le terrible Bastos...
Mais nous serons le 26 Avril. Je serai sans doute en train de longer le lac d’Annecy l’esprit badin et l’appareil photo dans la poche, mais… nous serons le 26 Avril.

Je ne vais pas me refaire l’histoire, mon histoire. Elle n’intéresse que moi. Mais si par hasard une personne passe ici en mon absence…
On n’oublie jamais les choses désagréables qui font mal, qui font souffrir même quelques temps après. Mais on n’oublie jamais les belles choses, qui fondent une histoire personnelle. Le 26 Avril, c’était un beau jour. Un triste anniversaire pour les ukrainiens, mais pour moi, à cette frontière suisse qui a vu s’arrêter le nuage radioactif, c’était une belle journée. De fait, je ne l'oublierai jamais. Comme je n'oublierai jamais celles d'après.

7 ans plus tard, le 27 donc, je retournerai à Genève. Avec une Falconette qui est plus qu’un cadeau du ciel pour moi. Boucle bouclée ? Non. J’aimerais avoir une discussion avec certaines personnes. Une.
Cela ne changera sans doute rien dans les relations entre les gens, qui sont parfois plus simples pour certaines quand une immense falaise sépare deux montagnes… Mais en partant du principe qu’il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais, il peut subsister un espoir… Tant qu’il reste de la vie. Parce qu’après, c’est plus délicat…
Le 26 Avril donc… C’était mon 26 Avril 2002, moment merveilleux qui donnera naissance à parmi mes plus douloureux cauchemars. C’est la date qui doit faire ça. Quand j'ai la pêche, ce weekend genévois reste un doux et agréable souvenie. Mais quand je n’ai pas le moral, je le compare à mon Tchernobyl.
Le 26 Avril quelques années avant, avant, Tchernobyl fondait. Enfin, un réacteur… C’était le début d’un cauchemar autrement pire que le mien…

C’est un peu dur pour moi. On aime bien mettre des étiquettes aux gens. Si on doit en mettre une sur moi, ben on dira que je suis un « pro nucléaire ». Un pro nucléaire convaincu, qui essaie de défendre dans la vraie vie cette conviction. Un pro nucléaire réaliste aussi. Conscient des enjeux et des écueils rencontrés actuellement par cette technologie. Conscient des risques aussi, et des pollutions engendrées. Dans ma vie professionnelle, j’essais de contribuer à améliorer ces déficiences… Conscient que tout n’est pas parfait. Mais la perfection existe elle ?
Mais par contre convaincu de la nécessité d’avoir une réelle politique de recherche énergétique en France. Le Général de Gaulle nous voulait indépendant énergétiquement. On doit le rester. C’est aussi pour ça que je ne suis pas forcément favorable aux privatisations de certaines entreprises… Libéral oui, mais républicain avant tout.

Une politique énergétique de recherche, ça doit être évidemment pour développer des réacteurs nucléaires toujours plus fiables et générateurs de moins de déchets. Ça doit être également pour développer d’autres énergies, celles qu’on appelle « renouvelables ». Qui ne sont pas sans défauts aussi. Les éoliennes c’est génial, mais je ne souhaite à personne d’en avoir prêt de chez soi. D’autant plus qu’elles fournissent, certes, mais c’est ni Byzance, ni Penly.
Donc essayer de travailler sur des énergies non pétrole, pas uniquement nucléaire, mais qui doivent nous rendre indépendant. Et que ces développements s’accompagnent aussi des recherches industrielles dans l’automobile, dans l’aéronautique, pour voir comment « sortir du pétrole ». Sans pour autant rentrer dans le nucléaire si ça dérange certains.
Je n’ai pas forcément envie de lancer un débat sur le nucléaire, l’énergie. Parce que je ne suis pas présent, et je ne sais pas si à Annecy j’aurais ce soir le WiFi pour répondre. Et même si je l’ai, pas évident que j’en ai très envie.
Mais j’aime bien les débats sur l’énergie, quand ils ne sont pas caricaturaux. Le lobby de nucléaire, comme celui de l’anti nucléaire, possède ses ayatollahs. Essayons de garder la tête froide sur ce genre de débat, de discussion. Je crois que c’est important.

Enfin, de ça Vanille s’en moque comme de sa première croquette. Elle a vu quelque chose là haut. Peut être un cheval. Y avait pas de vaches quand je suis monté au début du mois… (elle devrait peut-être être revenues ?)
On va où là ? Deux chemins possibles, c’est dur pour un toutou qui attend…
Ca me donne l’occasion de rappeler à tous l’excellent blog du chien Dalton, qui est un must pour ceux qui aiment les toutous. Minijupe a réussi une merveille avec ce blog adorable…

Si j’avais un chien à moi, je crois que je passerai un temps de fou à faire un blog sur « le toutou du faucon »… C’est bien, les chiens…
Ca n’a rien à voir (mais je saute du coq à l’âne sur ce genre de billet), mais pour une fois je n’ai pas illustré ma balade d’une musique.
Je crois que si j’avais du, j’aurais mis celle qui passe en ce moment, au moment où j’écris ce billet plutôt, dans mon WinAmp.

Il y avait, dans l’univers des albums de musiques tirées des chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya), un controversé. Il s’appelait « Piano Fantasy », tous ne l’aimaient pas. Les musiques jouées au piano.
Celle que je mettrais aujourd’hui est la version piano de « Blue Dream ». Pourquoi ? Aucune idée. C’est une musique ni triste, ni gaie. Qui va bien avec l’humeur dans laquelle j’ai écris ce billet…
Continuons un peu la balade. Je rentre dans le Gard à la fin de la semaine. Le 2 ou le 3, je ne sais pas. En tous cas, je serai présent le 5 Mai. En vacances toujours, entre mairie, jardin, et promenade en vélo ou en courant. Mais le 5 Mai, je serai là.
Je ne serai pas au bureau, je ne crois pas que j’assisterai en direct au vote de la loi HADOPI. Revote je devrais dire… Dans cette période de préparation de vacances, j’ai d’ailleurs écrit un billet que je posterai plus tard, suite au commentaire d’une personne de mon village. Qui dit en gros « à quoi ça sert d’aller voter puisque si on vote mal, ben ils ne nous écoutent pas… ? ». C’était le meilleur commentaire politique de la semaine que j’ai entendu…

HADOPI repassera au parlement. Et à ce propose, je n’ai entendu personne mettre en avant le scandale de cette remise en question du vote d’une assemblée. On entend Lefebvre ou Karoutchi mettre en avant la félonie des socialistes. Et on croit rêver de n’entendre personne stigmatiser ce passage en force, qui constitue simplement un dénie de toute démocratie. Un vote n’est pas respecté, et on met la faute sur le dos de ceux qui ont voté. Mal visiblement, pour le pouvoir en place.
Je suis profondément de droite, mais je suis écœuré par cette séquence politique. Et écœuré de voir le silence de la gauche, du centre, et des gens de droite républicains comme moi, qui trouve ce procédé en tous points scandaleux.

Ca n’est pas la première fois que le débat est tronqué et le vote bafoué. Constitution européenne. Retour dans l’OTAN ensuite avec ce chantage du premier ministre qui met sa responsabilité dans la balance d’un vote qui n’a strictement rien à voir, parce que le président voulait que la France réintègre l’OTAN. J’aurais ajouté aussi la révision constitutionnelle, mais elle a été adopté grâce à Jack Lang, et non grâce à des manœuvres du pouvoir en place.
Je crains que de cette séquence, on arrive à quelque chose d’aussi désertique que le paysage plus haut. Parce que je ne vois pas comment les gens continueront à croire à la politique, en voyant que les votes sont bafoués, les engagements pris remis en question. Et de voir que tout n’est que mots, plus que des actes.
Reprenons Gandrange. Nicolas Sarkozy dit sur Europe 1 que, concernant Gandrange, il a fait ce qu’il a dit. Donc il est fier de lui. Des mots, encore des mots… « je ne suis pas là pour augmenter les impôts », dit il en augmentant les taxes qui pèsent sur les classes moyennes, et en enlevant aux collectivités des ressources, qui devront être compensées d’une manière ou l’autre. Je ne suis pas là pour augmenter les impôts, mais j’augmente les taxes et met en place les mécanismes pour que les collectivités publiques, les villages, les départements, ça soient eux qui vous ponctionnent. Pas moi, je suis clean.

Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis. Et demain ?

Je dis ça, j’ai voté Nicolas Sarkozy au deuxième tour. Je le regrette, jusqu’à ce que je regarde qui était l’autre finaliste. Je continue à penser que, selon mon référentiel, mes sentiments, Royal n’aurait pas été mieux. Au contraire.
Mais je suis scandalisé de voir combien on se moque des gens. Comment on méprise ceux qui expriment des avis contraires, et combien on leur ment, au final.

Pour revenir sur Gandrange, Sarkozy aurait eu mieux à faire de dire chez Elkabach que oui, tout n’était pas parfait. Faire amende honorable n’est pas un déshonneur. Je ne vais pas jusqu’à dire « demander pardon », parce que ça ramènerait une drôle de séquence politique. Mais admettre qu’on s’est trompé, ce n’est pas un scandale.

L’erreur est humaine disait le poète. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs. Mais persévérer dans l’erreur, c’est plus que con. Quand il s’agit de la Nation et des gens qui la composent, c’est grave…
Je crois que Vanille a trouvé un clocher… Saint Hilaire se rapproche. Quant à moi, ici, mon téléphone ne capte plus la 3G, ou l’Edge, ou je ne sais quoi. Bref, je n’ai plus rien. On peut m’appeler sur mon Nokia GPS machine à café. Mais je ne peux pas lire mes mails. Je me sens seul. Plus de blog, plus rien. Au secours…
C’était bien le clocher de Saint Hilaire Cusson la Valmitte qu’a trouvé Vanille. La balade s’achève. Le goudron est revenu. La civilisation, sans réseau donc.

La promenade est finie, mes vacances commencent. J’aime prendre mes vacances fin avril début mai. Les beaux jours arrivent. Parfois, y a une élection présidentielle, qui occupe les jours, les pensées, les dimanches aussi.
J’arrive là où tellement de choses ont commencé pour moi, en ce 26 Avril où une autre partie de ma vie a débuté. Il y aura eu un avant et un après 26 Avril pour moi. Un jalon important. Des jalons, on n’en a tous après tout.

Promenade désordonnée. Qui apparaitra sans doute sur le web en fin de journée, alors que je marcherai au bord du Lac d’Annecy. Demain, normalement, j’aurais un retour provisoire au web, chez les beaux parents. Vive le Wifi de Saint Chamond, il est rapide en plus.

Et après, je retournerai voir mes amies les vaches. Vive les vacances…

Saint Chamond a sauvé son église Notre Dame...

Deux belles victoires hier. Marseille bien sur, mais Saint Chamond aussi, qui venge de biens tristes verts...
Saint Chamond ne rasera pas son église titre le Progrès, journal local. Un référendum peu suivi (28% de participation), mais donnant une large majorité (80%) à la sauvegarde de celle ci.

Je ne suis pas un bigot. Et la relation que j'ai avec la religion (qui n'est pas l'objet de ce billet) est ce qu'elle est. Par contre, j'aime profondément les églises. L'histoire qu'il y a dans ces édifices. On y ajoutera le fait que, que l'on soit croyant ou pas, il y a des morceaux de vie poignants qui se font dans ces lieux... Baptême, mariage, enterrement. A écouter, toujours, la chanson de Serge Lama "La Cathédrale"...

Il y avait dans cette campagne quelque chose de caricatural, et qui m'a profondément déplu. Je la suivais de loin, cette campagne qui se déroulait chez ma belle famille... Les élus Lutte Ouvrière était à fond contre cette restauration. Couteuse il est vrai, mais par dessein purement anti clérical. Retour vers d'ancien combats. Certains quartiers, anticléricaux là encore, voulait raser cette édifice.
Mais au fait, qu'aurait on mis à sa place ? Un parking bien sur... Scandaleux je trouve...

Les églises ne sont pas que des lieux de culte. Etat laïque bien sur. Mais Etat avec une histoire, forte. L'histoire de la France, ceux sont aussi ses églises et ses chateaux. Et on ne rase pas son histoire pour les remplacer par des parkings, moins chers et plus utiles.
Ils m'ont fait plaisir Saint Chamond. J'irai avec plaisir ce soir chez mes beaux parents...

Saint Chamond a sauvé son église Notre Dame...

Deux belles victoires hier. Marseille bien sur, mais Saint Chamond aussi, qui venge de biens tristes verts...
Saint Chamond ne rasera pas son église titre le Progrès, journal local. Un référendum peu suivi (28% de participation), mais donnant une large majorité (80%) à la sauvegarde de celle ci.

Je ne suis pas un bigot. Et la relation que j'ai avec la religion (qui n'est pas l'objet de ce billet) est ce qu'elle est. Par contre, j'aime profondément les églises. L'histoire qu'il y a dans ces édifices. On y ajoutera le fait que, que l'on soit croyant ou pas, il y a des morceaux de vie poignants qui se font dans ces lieux... Baptême, mariage, enterrement. A écouter, toujours, la chanson de Serge Lama "La Cathédrale"...

Il y avait dans cette campagne quelque chose de caricatural, et qui m'a profondément déplu. Je la suivais de loin, cette campagne qui se déroulait chez ma belle famille... Les élus Lutte Ouvrière était à fond contre cette restauration. Couteuse il est vrai, mais par dessein purement anti clérical. Retour vers d'ancien combats. Certains quartiers, anticléricaux là encore, voulait raser cette édifice.
Mais au fait, qu'aurait on mis à sa place ? Un parking bien sur... Scandaleux je trouve...

Les églises ne sont pas que des lieux de culte. Etat laïque bien sur. Mais Etat avec une histoire, forte. L'histoire de la France, ceux sont aussi ses églises et ses chateaux. Et on ne rase pas son histoire pour les remplacer par des parkings, moins chers et plus utiles.
Ils m'ont fait plaisir Saint Chamond. J'irai avec plaisir ce soir chez mes beaux parents...