Canards de Saint-James Park, deuxieme

Cession de rattrapage pour ceux qu'ont loupé la première
Triste canard... Ben vi, on l'attend pour 2008, mais enfin, plus que sa personne sans doute fort estimable, c'est plutot son foie, son magret, bref tout ce qui se mange, car beaucoup de chose sont bonnes dans le canard. Dans le Faucon aussi, mais mieux dans le canard, y compris de Saint James Park, des Bouches du Rhone, ou du Périgord.

Départ pour réveillon à Lyon. Retour à des sources étudiantes. Avec des gens qui ne connaissent pas falconhill, mais celui qui se cache derrière (qui n'est pas trés beau il faut reconnaitre).
on devrait bien manger. Et puis ça me fera du bien, un peu des gens qui, je crois, ne me détestent pas.

Bonne fin d'année. A bientot

Canards de Saint-James Park, deuxieme

Cession de rattrapage pour ceux qu'ont loupé la première
Triste canard... Ben vi, on l'attend pour 2008, mais enfin, plus que sa personne sans doute fort estimable, c'est plutot son foie, son magret, bref tout ce qui se mange, car beaucoup de chose sont bonnes dans le canard. Dans le Faucon aussi, mais mieux dans le canard, y compris de Saint James Park, des Bouches du Rhone, ou du Périgord.

Départ pour réveillon à Lyon. Retour à des sources étudiantes. Avec des gens qui ne connaissent pas falconhill, mais celui qui se cache derrière (qui n'est pas trés beau il faut reconnaitre).
on devrait bien manger. Et puis ça me fera du bien, un peu des gens qui, je crois, ne me détestent pas.

Bonne fin d'année. A bientot

Rétrospective 2007 - "Mélancolie de Campagne"

Luc Mandret possède un blog que je trouve drolement sympathique. Caustique. Et finalement assez peu partisan, quand bien même il ait ses têtes de turcs. Ce garçon, modem venant du PS, est une bonne rencontre que m'a donné ma période blog. Heureux de le connaitre.

Il avait proposé à ses copains bloggueurs, au milieu de l'été, un exercice s'appelant "Mélancolie de Campagne". Ecrire un texte évoquant la présidentielle passée, comment nous l'avions vécu. Exercice interressant, auquel je me suis modestement prété, pas facile d'écrire pour les autres.

En cette fin d'année, je vous propose ce texte. Mais le texte que je lui ai adressé le 22 aout 2007 à 8h39. Il me l'a retouché, corrigé quelques fautes de frappes et de grammaire. Mais le texte que je mets en ligne est brut. Avec les quatres photos que je lui avais envoyé, il fallait envoyer une photo de soit (et comme mon physique fait peur aux filles et aux enfants, j'ai mis mes photos à moi...
A noter aussi que j'ai pris la décision, parce que plus facile pour moi, de ne pas mettre de liens dans mon billet. Je parle d'anciens billets que j'avais écrit. Je parle de blogs que j'apprécie, et que je cite souvent. Désolé pour eux, mais la plupart sont dans mes favoris, et certains n'existent plus.

Bon retour en arrière. Période rétrospective, c'est la fin de l'année

****
22 Aout 2007
Très intéressant est l’exercice proposé par notre ami Lancelot. Un retour sur la campagne présidentielle et législative… J’ai essayé de me prêter à cet exercice déjà, modestement, sur mon blog. Mais peut être cette période estivale, de vacances pour moi, est propice à cet exercice. L’esprit est plus frais qu’après les tempêtes, à quelques semaines aussi de me replonger dans une bataille, municipale celle là. Loin des tensions qui étaient, chez moi, encore perceptible charnellement : Mai a été une période difficile à gérer personnellement, avec un soucis physique qui reste peut être la stygmate de cette lutte pour l’Elysée dont j’ai été un spectateur attentif, passionné, et comme 60 millions de mes compatriotes, impliqués.
J’ai voté. Bayrou au premier tour, Sarkozy au second. Sans avoir fait campagne pour personne ni sur le web, ni ailleurs. Mais étant un passionné, appréciant les discussions que j’ai eu avec beaucoup, les rencontres faites au gré des blogs, Luc notamment. Et aujourd’hui… Mais aujourd’hui n’est pas la question du jour, venons en à hier et avant-hier.

Mon premier souvenir blogistique me ferait remonter au mois d’Août 2006. Je tentais de répondre à la question de mon amie, de savoir si « je trouvais les socialistes crédibles », au moment où Jospin se rendait officiellement disponible, et nous rejouant un retour vers un passé qu’on espérait oublier. Et pendant que Breton nous assurait de son sourire carnassier que « tout allait bien », je me prenais à rêver d’un deuxième tour Strauss-Kahn – Sarkozy. Non sans édulcorer l’hypothèse Hulot qui, quelque part, me séduisait : parler d’écologie sans écologistes, quel beau projet !
Août, c’est aussi les universités d’été au PS, la rentrée. Chez ma belle famille forézienne de droite, je regardais sur I-Télévision les débats avec les jeunes socialistes. Moi, le garçon de droite, me passionnait pour une primaire importante pour le pays, bien plus que pour cette seule formation de gauche qui ne représente peut être plus tant que ça. Fabius et Strauss-Kahn m’avait paru au dessus du lot, Jospin pas crédible. Royal absente, commençant une non campagne à laquelle je n’aurais décidément jamais accroché.

Septembre, je citais deux phrases de Bayrou, qui résumais le bien que je pensais déjà de lui : « Si tout le monde pense la même chose, alors plus personne ne pense plus rien » (UEM, Février 2002) et « Tout le monde pense que parce qu'on est de familles différentes, on ne doit pas se parler. Alors qu'on a le devoir, même si on est différent, de travailler ensemble ». J’avais simplement conclu par cette phrase : « Je ne suis pas devenu UDF en cinq minutes. Mais ces deux phrases résument ma philosophie et ma pensée politique... Humaine aussi peut être. ». Je confirme.
Et puis Jospin nous a soulagé en se retirant, il y a parfois de bonnes nouvelles. Par contre, déjà, le début de l’opposition frontale qui se faisait sur le Web et qui me gênait. Un ami défendant Royal sur un point se faisait insulter de « Ségoliste », et un autre la critiquant de « macho anti femme ». Déjà une campagne sur le Web plein de finesse, de nuance, de douceur et de modération. Ne parlons pas des attaques entre fanatique sarkozystes et ayatollahs anti-sarkozystes. Heureusement, mes amis du Web, ceux que j’apprécie en tous cas, savaient se montrer adultes, modérés… Mais tellement de violence, déjà, à la fin de l’été…

Octobre, une nuit, j’ai rêvé de Laurent Fabius ! Pourtant, j’aurais été pro-DSK si j’eus été socialiste, mais je crois apprécier les grands hommes, ou ceux que je juge comme tel. Et je pense que Fabius en est un. Un des rares.
Et puis Novembre. Un soir de Beaujolais nouveau, des amis, du vin et du pâté à la maison, les socialistes auront choisi Royal. Important, mais pour moi c’est aussi moment de signature vers mon nouvel et actuel horizon professionnel. Finalement, Novembre capital, je pars vers une nouvelle aventure, le Parti Socialiste et la France avec… Mois capital pour moi, mois charnière…Décembre n’étant pour moi que le moment de voir Raffarin en clone de Philippe Bouvard animant les Grosses Têtes de l’UMP. Mais qui se souvient encore de ces trois « forums populaires » où Sarkozy se faisait mousser devant des faire valoir caricaturant un « débat »… ?
J’avais peur à ce moment là d’une « Jospinisation de Sarkozy ». Parce Bayrou grimpant, parce que des Dupont Aignan, des MAM, d’autres courants de la droite voulant partir. Et parce que un sentiment que la campagne ne démarrait pas pour lui. Que les restes de Chirac ne voulaient pas lui laisser la place. Parce qu’en face Royal faisait la nouveauté. Parce que…

Et puis 14 Janvier, le meeting de la Porte de Versailles. J’étais devant ma télé : je commençais mon nouveau travail le lendemain. Oui, j’avoue, j’ai été séduit ce jour là par Sarkozy. Pourtant, ma droite, c’était Chirac même s’il m’a profondément déçu. C’était Juppé. Là, ce soir, Sarkozy avait parlé peuple, et avait frappé juste sur certains points. C’était du bon Sarkozy.
Et le phénomène inverse. Royal joue avec la caméra de son neveu pour les vœux officiels, et je me pose, comme beaucoup, la question de sa compétence. La bravitude et la corsitude (ou québétitude) étant presque anecdotiques devant l’absence de tout, de PS en tous cas, d’alternative sûrement, à ce moment de la campagne. Et en plus, Montebourg se fait taper, jouant de mots au moment où je portais un verre de Lirac à la bouche : 1 mois de suspension. Il aurait craché comme Barthez, il ne serait revenu que pour les législatives…
Notons que les Musclés sortent une chanson, Nicolas et Ségolène… Un hit… (soupir)

Le test politique que je fais en février me donne « UMP tendance gaulliste ». Me voilà rassuré ! Mon candidat : Sarkozy. A mince… Bayrou le talonne. Tiens, Bayrou gaulliste… Et si… ? Et pendant ce temps, Doc Gynéco et Steevy donnent des analyses politiques. Et Royal démarre à Villepinte. Un débat que je regarde sur ITélé, mais… Mais j’ai du mal à entendre, à écouter, à suivre, Royal. Elle me lasse. Le fond ? J’ai déjà décroché rien que sur la forme… Pourtant, je dois m’accrocher… Mais derrière, les critiques se feront vives.
Son entrée réelle dans la bataille marque un nouveau ton de la campagne. Plus violent, plus méchant, plus intolérant. Rien n’est pire qu’un fanatique de droite, sinon un fanatique de gauche, voire du centre. Internet, puisque c’est de ce lieu là que je parle, permet parfois une trop grande facilité de parole : se laisserait on à aller insulter l’autre parce qu’il ne partage pas la même position ou le même vote que vous dans la « vraie vie », en face à face ?

Et Mars donne les 12 finalistes. S’il s’était présenté, j’aurais voté sans doute Dupont-Aignan. Il n’y est pas. Donc parmi les 12, qui choisir ? Je sais ceux pour qui je ne voterai pas, mais que faire pour l’électeur de droite que je suis ? Aller directement chez Sarkozy en bon soldat, ou continuer mon vote UDF pour dire combien je n’aime pas cette idée monolithique d’une UMP qui quelques mois après avoir été tel un seul homme derrière Chirac se trouve derrière Sarkozy…

Et la campagne devient plus violente, sur le net, mais aussi parmi les candidats. Ceux qui trouvaient qu’elle était au ras les pâquerettes sont servis : on commence enfin à parler de la France, malheureusement en des termes assez spécieux. Identité nationale et immigration, mariage dangereux. Drapeau et hymne national dans les écoles de l’autre coté, pourquoi pas mais est ce que cela fait un programme. Le tout sur une résurgence de 2002, l’insécurité qui revient, Gare du Nord, et escalade verbale entre candidats. Pendant ce temps, moi, je traverse le Rhône, je déménage de Vaucluse pour revenir à mon Gard, mais je reste connecté à cette campagne qui s’échauffe, sérieusement…

En Avril, j’ai fait mon choix de premier tour, je voterai Bayrou. Je reste effrayé par les appels de haine lancés par certains militants Royalistes prônant par ailleurs la tolérance sans l’appliquer. Le fanatique Sarkozyste m’effraie tout autant. Je me demande parfois si certains « cyber militant » ont déjà fait un peu de vraie politique et de militantisme : le respect de l’autre, c’est pourtant une base… Ou alors on est extrémiste. Pourquoi pas finalement…

Le 22 Avril, mon bureau de vote donne une confortable avance à Sarkozy, et met la droite d’une manière générale dans une bonne situation. Conforme au vote national.
Pour autant, le deuxième tour continue d’exacerber les craintes que j’ai quant à une union nationale fébrile et fragile. Le discours de Bercy de Sarkozy représente toute cette droite caricaturale que je n’aime pas. Le débat entre les deux tours avec une Royal agressive finira, avec les dernières discussions sur Internet, de me donner une amère impression : cette campagne n’aura pas été celle ni des idées, ni des valeurs. Une campagne d’opposition : on vote peu pour la personne, mais contre une autre.
La dernière interview de Royal sur RTL, le vendredi 4 Mai, parlant de possibles émeutes en cas de victoire du candidat de droite, conclura d’une triste manière cette campagne présidentielle que j’aurais trouvé en pleins de points désagréables.

Le soir, je regarderai le résultat, connu depuis bien avant 20 heures. Et puis un Monaco Marseille qui propulsera mon équipe favorite à la deuxième place. Le lendemain, le président part à Malte sur un Yacht, après une soirée de victoire très bling bling. Plus tard, Royal admettra à la France entière qu’elle a menti sur pléthores de points : Hollande, le smic, les 35 heures, des idées qu’elle prétendait défendre sans y croire.

Et puis au final, presque quatre mois plus tard, un sentiment bizarre. Chirac a-t-il été un jour président ? Cela semble si loin… Et Sarkozy, c’est vraiment lui notre président ? Cet homme en RayBan qui ressemble plus au Tom Cruise de Minority Report qu’au Général de Gaulle ? Je ne l’imaginais pas président de la République, même si j’ai voté pour lui au deuxième tour. Il n’est pas pour moi entré encore dans cette fonction de la manière dont je la conçois. Sauf que je ne voyais pas non plus Royal présidente… Bayrou ? Peut être, quoique…
C’est ça ma conclusion : nous avons eu une campagne star académique. Envoyer un sms avec 1 ou 2 pour élire le candidat télévisé de votre choix. Je regrette que les hommes d’état tels que Juppé, Fabius, Strass Kahn, voire Villepin ou Hollande, n’aient eu leurs chances. Je regrette que maintenant, il faille faire la une en maillot de bain du JDD ou de Gala pour être un homme ou une femme politique en vue. Et je regrette que les oppositions frontales et à la limite d’une certaine haine remplace le débat démocratique et républicain, l’échange constructif.

Peut être que mes blogs favoris, hors « grands blogs » type DEL (dont j’apprécie énormément et amicalement l’auteur), sont ceux qui me paraissent garder ces valeurs de discussions et d’échange. Celui de Luc bien sur. Mais aussi Céleste, Farid, Eric, Bridgetoun, Bruno avant qu’il ne le ferme, Zgur, Christian Carignano, mon amie Galac, mon copain Rimbus…

Finalement, cette campagne m’aura été appréciable sur un point : la première que j’aurais suivi sur Internet, dans cette République des blogs naissante, peut être un nouveau souffle pour la politique. Je le souhaite vivement.

*****

"il faille faire la une en maillot de bain du JDD ou de Gala pour être un homme ou une femme politique en vue." --> Et arriva Carla Bruni... Finalement, je ne retire pas grand chose de ce que j'ai écrit en 2007...

Rétrospective 2007 - "Mélancolie de Campagne"

Luc Mandret possède un blog que je trouve drolement sympathique. Caustique. Et finalement assez peu partisan, quand bien même il ait ses têtes de turcs. Ce garçon, modem venant du PS, est une bonne rencontre que m'a donné ma période blog. Heureux de le connaitre.

Il avait proposé à ses copains bloggueurs, au milieu de l'été, un exercice s'appelant "Mélancolie de Campagne". Ecrire un texte évoquant la présidentielle passée, comment nous l'avions vécu. Exercice interressant, auquel je me suis modestement prété, pas facile d'écrire pour les autres.

En cette fin d'année, je vous propose ce texte. Mais le texte que je lui ai adressé le 22 aout 2007 à 8h39. Il me l'a retouché, corrigé quelques fautes de frappes et de grammaire. Mais le texte que je mets en ligne est brut. Avec les quatres photos que je lui avais envoyé, il fallait envoyer une photo de soit (et comme mon physique fait peur aux filles et aux enfants, j'ai mis mes photos à moi...
A noter aussi que j'ai pris la décision, parce que plus facile pour moi, de ne pas mettre de liens dans mon billet. Je parle d'anciens billets que j'avais écrit. Je parle de blogs que j'apprécie, et que je cite souvent. Désolé pour eux, mais la plupart sont dans mes favoris, et certains n'existent plus.

Bon retour en arrière. Période rétrospective, c'est la fin de l'année

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22 Aout 2007
Très intéressant est l’exercice proposé par notre ami Lancelot. Un retour sur la campagne présidentielle et législative… J’ai essayé de me prêter à cet exercice déjà, modestement, sur mon blog. Mais peut être cette période estivale, de vacances pour moi, est propice à cet exercice. L’esprit est plus frais qu’après les tempêtes, à quelques semaines aussi de me replonger dans une bataille, municipale celle là. Loin des tensions qui étaient, chez moi, encore perceptible charnellement : Mai a été une période difficile à gérer personnellement, avec un soucis physique qui reste peut être la stygmate de cette lutte pour l’Elysée dont j’ai été un spectateur attentif, passionné, et comme 60 millions de mes compatriotes, impliqués.
J’ai voté. Bayrou au premier tour, Sarkozy au second. Sans avoir fait campagne pour personne ni sur le web, ni ailleurs. Mais étant un passionné, appréciant les discussions que j’ai eu avec beaucoup, les rencontres faites au gré des blogs, Luc notamment. Et aujourd’hui… Mais aujourd’hui n’est pas la question du jour, venons en à hier et avant-hier.

Mon premier souvenir blogistique me ferait remonter au mois d’Août 2006. Je tentais de répondre à la question de mon amie, de savoir si « je trouvais les socialistes crédibles », au moment où Jospin se rendait officiellement disponible, et nous rejouant un retour vers un passé qu’on espérait oublier. Et pendant que Breton nous assurait de son sourire carnassier que « tout allait bien », je me prenais à rêver d’un deuxième tour Strauss-Kahn – Sarkozy. Non sans édulcorer l’hypothèse Hulot qui, quelque part, me séduisait : parler d’écologie sans écologistes, quel beau projet !
Août, c’est aussi les universités d’été au PS, la rentrée. Chez ma belle famille forézienne de droite, je regardais sur I-Télévision les débats avec les jeunes socialistes. Moi, le garçon de droite, me passionnait pour une primaire importante pour le pays, bien plus que pour cette seule formation de gauche qui ne représente peut être plus tant que ça. Fabius et Strauss-Kahn m’avait paru au dessus du lot, Jospin pas crédible. Royal absente, commençant une non campagne à laquelle je n’aurais décidément jamais accroché.

Septembre, je citais deux phrases de Bayrou, qui résumais le bien que je pensais déjà de lui : « Si tout le monde pense la même chose, alors plus personne ne pense plus rien » (UEM, Février 2002) et « Tout le monde pense que parce qu'on est de familles différentes, on ne doit pas se parler. Alors qu'on a le devoir, même si on est différent, de travailler ensemble ». J’avais simplement conclu par cette phrase : « Je ne suis pas devenu UDF en cinq minutes. Mais ces deux phrases résument ma philosophie et ma pensée politique... Humaine aussi peut être. ». Je confirme.
Et puis Jospin nous a soulagé en se retirant, il y a parfois de bonnes nouvelles. Par contre, déjà, le début de l’opposition frontale qui se faisait sur le Web et qui me gênait. Un ami défendant Royal sur un point se faisait insulter de « Ségoliste », et un autre la critiquant de « macho anti femme ». Déjà une campagne sur le Web plein de finesse, de nuance, de douceur et de modération. Ne parlons pas des attaques entre fanatique sarkozystes et ayatollahs anti-sarkozystes. Heureusement, mes amis du Web, ceux que j’apprécie en tous cas, savaient se montrer adultes, modérés… Mais tellement de violence, déjà, à la fin de l’été…

Octobre, une nuit, j’ai rêvé de Laurent Fabius ! Pourtant, j’aurais été pro-DSK si j’eus été socialiste, mais je crois apprécier les grands hommes, ou ceux que je juge comme tel. Et je pense que Fabius en est un. Un des rares.
Et puis Novembre. Un soir de Beaujolais nouveau, des amis, du vin et du pâté à la maison, les socialistes auront choisi Royal. Important, mais pour moi c’est aussi moment de signature vers mon nouvel et actuel horizon professionnel. Finalement, Novembre capital, je pars vers une nouvelle aventure, le Parti Socialiste et la France avec… Mois capital pour moi, mois charnière…Décembre n’étant pour moi que le moment de voir Raffarin en clone de Philippe Bouvard animant les Grosses Têtes de l’UMP. Mais qui se souvient encore de ces trois « forums populaires » où Sarkozy se faisait mousser devant des faire valoir caricaturant un « débat »… ?
J’avais peur à ce moment là d’une « Jospinisation de Sarkozy ». Parce Bayrou grimpant, parce que des Dupont Aignan, des MAM, d’autres courants de la droite voulant partir. Et parce que un sentiment que la campagne ne démarrait pas pour lui. Que les restes de Chirac ne voulaient pas lui laisser la place. Parce qu’en face Royal faisait la nouveauté. Parce que…

Et puis 14 Janvier, le meeting de la Porte de Versailles. J’étais devant ma télé : je commençais mon nouveau travail le lendemain. Oui, j’avoue, j’ai été séduit ce jour là par Sarkozy. Pourtant, ma droite, c’était Chirac même s’il m’a profondément déçu. C’était Juppé. Là, ce soir, Sarkozy avait parlé peuple, et avait frappé juste sur certains points. C’était du bon Sarkozy.
Et le phénomène inverse. Royal joue avec la caméra de son neveu pour les vœux officiels, et je me pose, comme beaucoup, la question de sa compétence. La bravitude et la corsitude (ou québétitude) étant presque anecdotiques devant l’absence de tout, de PS en tous cas, d’alternative sûrement, à ce moment de la campagne. Et en plus, Montebourg se fait taper, jouant de mots au moment où je portais un verre de Lirac à la bouche : 1 mois de suspension. Il aurait craché comme Barthez, il ne serait revenu que pour les législatives…
Notons que les Musclés sortent une chanson, Nicolas et Ségolène… Un hit… (soupir)

Le test politique que je fais en février me donne « UMP tendance gaulliste ». Me voilà rassuré ! Mon candidat : Sarkozy. A mince… Bayrou le talonne. Tiens, Bayrou gaulliste… Et si… ? Et pendant ce temps, Doc Gynéco et Steevy donnent des analyses politiques. Et Royal démarre à Villepinte. Un débat que je regarde sur ITélé, mais… Mais j’ai du mal à entendre, à écouter, à suivre, Royal. Elle me lasse. Le fond ? J’ai déjà décroché rien que sur la forme… Pourtant, je dois m’accrocher… Mais derrière, les critiques se feront vives.
Son entrée réelle dans la bataille marque un nouveau ton de la campagne. Plus violent, plus méchant, plus intolérant. Rien n’est pire qu’un fanatique de droite, sinon un fanatique de gauche, voire du centre. Internet, puisque c’est de ce lieu là que je parle, permet parfois une trop grande facilité de parole : se laisserait on à aller insulter l’autre parce qu’il ne partage pas la même position ou le même vote que vous dans la « vraie vie », en face à face ?

Et Mars donne les 12 finalistes. S’il s’était présenté, j’aurais voté sans doute Dupont-Aignan. Il n’y est pas. Donc parmi les 12, qui choisir ? Je sais ceux pour qui je ne voterai pas, mais que faire pour l’électeur de droite que je suis ? Aller directement chez Sarkozy en bon soldat, ou continuer mon vote UDF pour dire combien je n’aime pas cette idée monolithique d’une UMP qui quelques mois après avoir été tel un seul homme derrière Chirac se trouve derrière Sarkozy…

Et la campagne devient plus violente, sur le net, mais aussi parmi les candidats. Ceux qui trouvaient qu’elle était au ras les pâquerettes sont servis : on commence enfin à parler de la France, malheureusement en des termes assez spécieux. Identité nationale et immigration, mariage dangereux. Drapeau et hymne national dans les écoles de l’autre coté, pourquoi pas mais est ce que cela fait un programme. Le tout sur une résurgence de 2002, l’insécurité qui revient, Gare du Nord, et escalade verbale entre candidats. Pendant ce temps, moi, je traverse le Rhône, je déménage de Vaucluse pour revenir à mon Gard, mais je reste connecté à cette campagne qui s’échauffe, sérieusement…

En Avril, j’ai fait mon choix de premier tour, je voterai Bayrou. Je reste effrayé par les appels de haine lancés par certains militants Royalistes prônant par ailleurs la tolérance sans l’appliquer. Le fanatique Sarkozyste m’effraie tout autant. Je me demande parfois si certains « cyber militant » ont déjà fait un peu de vraie politique et de militantisme : le respect de l’autre, c’est pourtant une base… Ou alors on est extrémiste. Pourquoi pas finalement…

Le 22 Avril, mon bureau de vote donne une confortable avance à Sarkozy, et met la droite d’une manière générale dans une bonne situation. Conforme au vote national.
Pour autant, le deuxième tour continue d’exacerber les craintes que j’ai quant à une union nationale fébrile et fragile. Le discours de Bercy de Sarkozy représente toute cette droite caricaturale que je n’aime pas. Le débat entre les deux tours avec une Royal agressive finira, avec les dernières discussions sur Internet, de me donner une amère impression : cette campagne n’aura pas été celle ni des idées, ni des valeurs. Une campagne d’opposition : on vote peu pour la personne, mais contre une autre.
La dernière interview de Royal sur RTL, le vendredi 4 Mai, parlant de possibles émeutes en cas de victoire du candidat de droite, conclura d’une triste manière cette campagne présidentielle que j’aurais trouvé en pleins de points désagréables.

Le soir, je regarderai le résultat, connu depuis bien avant 20 heures. Et puis un Monaco Marseille qui propulsera mon équipe favorite à la deuxième place. Le lendemain, le président part à Malte sur un Yacht, après une soirée de victoire très bling bling. Plus tard, Royal admettra à la France entière qu’elle a menti sur pléthores de points : Hollande, le smic, les 35 heures, des idées qu’elle prétendait défendre sans y croire.

Et puis au final, presque quatre mois plus tard, un sentiment bizarre. Chirac a-t-il été un jour président ? Cela semble si loin… Et Sarkozy, c’est vraiment lui notre président ? Cet homme en RayBan qui ressemble plus au Tom Cruise de Minority Report qu’au Général de Gaulle ? Je ne l’imaginais pas président de la République, même si j’ai voté pour lui au deuxième tour. Il n’est pas pour moi entré encore dans cette fonction de la manière dont je la conçois. Sauf que je ne voyais pas non plus Royal présidente… Bayrou ? Peut être, quoique…
C’est ça ma conclusion : nous avons eu une campagne star académique. Envoyer un sms avec 1 ou 2 pour élire le candidat télévisé de votre choix. Je regrette que les hommes d’état tels que Juppé, Fabius, Strass Kahn, voire Villepin ou Hollande, n’aient eu leurs chances. Je regrette que maintenant, il faille faire la une en maillot de bain du JDD ou de Gala pour être un homme ou une femme politique en vue. Et je regrette que les oppositions frontales et à la limite d’une certaine haine remplace le débat démocratique et républicain, l’échange constructif.

Peut être que mes blogs favoris, hors « grands blogs » type DEL (dont j’apprécie énormément et amicalement l’auteur), sont ceux qui me paraissent garder ces valeurs de discussions et d’échange. Celui de Luc bien sur. Mais aussi Céleste, Farid, Eric, Bridgetoun, Bruno avant qu’il ne le ferme, Zgur, Christian Carignano, mon amie Galac, mon copain Rimbus…

Finalement, cette campagne m’aura été appréciable sur un point : la première que j’aurais suivi sur Internet, dans cette République des blogs naissante, peut être un nouveau souffle pour la politique. Je le souhaite vivement.

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"il faille faire la une en maillot de bain du JDD ou de Gala pour être un homme ou une femme politique en vue." --> Et arriva Carla Bruni... Finalement, je ne retire pas grand chose de ce que j'ai écrit en 2007...

Rétrospective 2007 - le lendemain du 7 Mai 2007, élection présidentielle

Solution de facilité d'entre deux fêtes. Envie de remettre un billet qui non pas me tient à coeur, mais qui résume bien cette année. 2007, c'était l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy. Certains ont fait la fête le 7 mai 2007. D'autres ont pleuré toutes les larmes de leurs corps. Moi, j'ai bu du vin devant Monaco Marseille, et ait applaudie le but victorieux de Niang pour les miens.

Je remets le billet du 8 Mai 2007. Pas touché, rien, tel quel. Demain, je proposerai un billet écrit par ma modeste main, mais publié par mon ami Luc de "ma Vie en Narcisse", sous le titre "Mélancolie de Campagne". Ecrit en Aout 2007, où je me suis souvenu. Et aprés, mon bilan, 6 mois aprés ces échéances. Et 3 mois avant d'autres, plus locales, mais tellement plus importante.

Revenons 6 mois en arrière. 8 Mai 2007. Il fait beau à Roquemaure. Et la France est Sarkozyste. Et moi ?

8 Mai 2007
Je n’ai pas encore fait ma « revue de blog » quotidienne aujourd’hui. Je fais le pont. J’ai fait une place de parking chez moi, nettoyer ma piscine, ammener des branches et autres feuillages à la déchetterie. Et ce matin, quand je me suis levé, j’ai eu la confirmation que le soleil brillait de la même manière que la veille. Un peu plus de vent seulement, mais rien de plus. Sur RMC Info, les Grandes Gueules succédaient à JJ Bourdin pendant que j’enlevais un tronc. Et la vie continuait. Bien, belle.

Hier, je n’ai pas passé une mauvaise journée. Ce n’est pas une litote, car le garçon de droite que je suis n’a pas non plus bondi au plafond. En 95’, j’avais 17 ans, et j’étais fou de joie de la victoire de Chirac. Là, les réserves, nombreuses, que j’ai sur Sarkozy, notre nouveau président, exprimées sur mon blogs, demeurent. Et pourtant, je ne suis pas triste, pas inquiet. Et même, vue la fin de campagne, plutôt satisfait de la victoire de celui pour qui je n’ai pas voté au premier tour, mais qui a eu de ma part un suffrage clair au second tour.

La journée du 6 Mai aura été similaire à celle du 22 Avril. Arrivé au bureau de vote à 9h30 pour prendre mon office. Mais autant la semaine dernière aura été une continuelle horde humaine, hier était calme en apparence. J’ai donc voté tôt. Pourtant, même taux de participation. A croire que le flot s’était régulé, calmé, organisé. Ou alors que nous qui tenions le bureau de vote étions plus efficaces pour éviter à la mathématique « file d’attente » de se créer… Peut être.

Midi, mon ami, celui que j’espère être le futur maire de mon nouveau village d’adoption, est venu en voisin boire le pastis. J’ai bu un verre de blanc, en refaisant le monde, mais sans Nicolas Poincaré. Le bureau de vote restait ouvert, mais nous étions en pause de midi. Quelques bouteilles de Côtes du Rhône du Château de Montfaucon, des grillades. Des discussions entre garçons élus, plus ou moins vieux, plus ou moins Maire, plus ou moins sages (le plus jeune, moi, était de la bande le moins dévergondé… quel idiot de je suis…). Et l’après midi qui continue.

Puis à 16 heures, je rentre à ma maison. Mon papa a commencé à nettoyer la piscine. Et moi, je craque et vais sur le site du Soir, journal belge qui j’aimais lire, mes quelques balades bruxelloises. Et à 17h20, premier flash : 54% dixit les renseignements généraux… Et puis en allant à mon bureau de vote, les sms qui crépitent. Des copains de copains de copains de gens qui savent. Entre 52 et 55%. Bah, peu de risque. Puis des gens qui savent (peu, j’en connais pas beaucoup). 53,5%.
Le dépouillement commence. Tous les élus, secrétaires de Mairie, et même la salle, sont connectés au réseau mondial. Pendant que PPDA ou Apathie font les prunes sur RTL ou TF1, en faisant croire qu’ils ne savent pas alors que tout le monde sait, nous recevons des infos de Finlande, d’Algérie, d’Angleterre, ou de Sauveterre. Tout le monde sait. Sauf ceux qui regardent la télé. Et encore, sauf ceux qui regardent la télé française, TF1 ou France Télévision. Et à ce moment là, peut être la surprise de la tête qui apparaît est moindre, c’est pas le stress de 95. Mais putain quelle hypocrisie… A vivre, c’est risiblement ridicule.

Je reste au dépouillement. Je donne les bulletins à celui qui lit. Deux noms. Sauf un qui sort deux fois plus que l’autre. Au final, mon village donnera 68% à Sarkozy. Nous sommes une Mairie mixte, mais dont la tête est plutôt à droite : ce scrutin montre encore une fois que finalement, notre travail n’a pas été aussi mauvais que ça, puisque le candidat normalement soutenu ne s’est pas fait massacrer en représailles…
Alors ça va plus vite que la semaine dernière. Plus de participation (96 %, 914 votants), mais rythme plus soutenu : les dépouilleurs que nous sommes avons parfois du mal à suivre. Mon amie est avec mon papy et ma mamy dans la salle. Elle prend des photos. Et nous, nous voyons beaucoup de bulletins blancs et nuls. 56, une certaine somme qui, à ma toujours réelle indignation, ne seront jamais comptabilisés et iront dans la poubelle de la République. Des choses marrantes à lire. Un Royal barré avec « Françoi Bayrou » (faute véridique) à la place. Un bulletin où était écrit à l’encre rouge un passage de la Bible : un verset de Matthieu. J’ai rien compris, mon collègue de dépouillement non plus, le Maire pas plus… Mais bon, pourquoi pas.
Et le dernier bulletin que j’ai dépouillé, le 914eme, qui, comme un symbole, était un « Ségolène Royal » barré rageusement. Les signes sont parfois taquins.

Et puis enfin la soirée. RTL sur la route, bisous à papa maman pour dire le score du village. Quelques coups de fil, merci les oreillettes bluetooth. Puis, en bas de ma rue, je m’arête chez tonton Bebert et chez tata. Mon cousin est descendu pour voter, mon amie est déjà arrivée, et la télé marche, devant un plateau TV du plus bel effet. Et je me mets au même endroit qu’en 95’ où j’avais assisté à l’apparition de la tête de Chirac. Là, un verre de Chardonnay à la main, et une petite saucisse dans la bouche, je suis distrait car Sarkozy arrive. Terrifiante cette hypocrisie : même mes tonton-tata retraités connaissent le score depuis longtemps. Y a plus de traditions.
Mon cousin est heureux. Il est surpris de mon absence totale d’euphorie. Un simple sourire, un verre de blanc. Et voilà, je ne vais pas hurler. Je dis me réserver pour quand Niang marquera, deux heures plus tard, le penalty de la victoire. Ca va, je suis de droite, mais la passion est partie il y a cinq ans, quand des circonstances amoureuses et politiques en ont décidé ainsi. Et je me sens tellement mieux comme ça.

Puis, après le – j’ai trouvé – très bon premier discours de président de Nicolas Sarkozy (Henri Guaino est une belle plume qui m’avait fait adorer Sarkozy lors de son discours à Nîmes), je suis rentré. Pyjama, un peu de clafoutis avec les cerises du jardin, une goutte de Limoncelo. J’ai mon pyjama, je suis crevé. Je zappe. Je suis toujours effaré de voir que le PS ne parvient pas à passer outres ces toujours mêmes têtes. Comme disait Karim Zeribi sur RMC à midi, voir les as du parachutes Lang et Guigou devant les jeunes Wauquiez, Yadé et Dati, ça fait un peu mal à la gorge. Puis arrive ensuite le sémillant Douste-Blazy et JF Copé… J’ai rien dit plus haut.

Des informations nous apprennent que, pendant que le toujours très peuple Nicolas Sarkozy fête sa victoire au Fouquet’s (alors que Pizza Pino est une merveilleuse table, leur pizza au jambon de Parme est divine), des actes d’incivilités se font un peu jour. Les journaux nous apprennent (Libération.fr, le Figaro, le parisien…) que les drapeaux de la LCR étaient légions, que les jeunes vilaines « racailles » des banlieues, celles dont on parle en les montrant du doigt, le bulletin LePen à la main, étaient sages. Je me dis que, décidément, l’extrême gauche n’a aucune leçon de démocratie à donner, ni à nous, ni à l’extrême droite. Passer à l’action violente parce que le score des urnes ne nous convient pas, je trouve que ça a de relents fascisant désagréables… Je n’aime pas, mais bon, c’est mon problème.

Et puis vient l’heure de se coucher. La Concorde aura passé une bonne soirée apparemment, avec sur scène de l’éclectisme. Ce n’était pas Charlety, c’était différent, mais les gens semblaient contents. Et moi… ?

Moi, je ferai plus tard un bilan de cette campagne. Mon bilan, rien d’objectif, que du ressenti. Le mien. Mon vote de deuxième tour était logique, puisque personnel. J’avoue que par moment, dans la soirée hier, j’avais une joie sincère pour l’homme, que je n’aime pas plus que ça, mais c’est beau. Ca aurait Royal, ça aurait été beau pour elle, et j’aurais eu le même sentiment.
Après, sur cette campagne, il y aura des choses à dire. J’ai dis mes réserves sur Sarkozy. L’élu de droite que je pense et que je souhaite rester, avec peut être plus de responsabilités, mais toujours libre de parti, continuera à dire ce qu’il pense. J’ai voté Chirac en 95’ et 2002’, mais je l’ai combattu, modestement et à ma place, quand je pensais qu’il faisait des choses mauvaises. Sarkozy devra faire attention à ne pas se noyer seul avec sa troupe et sa garde, et à ne pas s’autiser comme le clan Chirac sur la fin. Si l’UMP avait vraiment été ouverte et démocratique, des conneries telles le CPE ou la Pentecôte n’auraient jamais eu lieu. S’ouvrir et rester à l’écoute.

Et c’est aussi pourquoi je souhaite que les socialistes nous proposent l’opposition dont mérite la France. J’aime beaucoup Bayrou, je le vois pas dans un rôle d’opposant. Et les derniers jours de campagne de Royal, du débat à cette caricature d’interview sur RTL, où elle commençait à légitimer les éventuels débordements suite à l’élection de Sarkozy, me semblent la disqualifier. Je me trompe peut être, mais je pense que le PS a plein de grands talents. Des gens fiables, honnêtes, de conviction. Que ce parti, ce parti de Mitterrand, se réveille.
Et fasse ce qu’il aurait du faire il y a 5 ans.

Et puis moi, comme j’ai dis plus haut, demain je reverrai se lever le soleil. Tranquillement. Si l’UMP ne me plait pas, je monterai localement au créneau. Et si l’UMP fait une belle politique, efficace et fraternelle, ben je dirai bravo. J’ai confiance, pour ma part, en Fillon. J’avais voté pour lui à la présidence du RPR en 1999’. J’aime Juppé, puisse t’il revenir en haut de l’affiche. J’ai pas grande estime pour des Copé ou Devedjian, mais je veux que mon pays soit chouette et se relève. Le discours de Sarkozy hier me donne à espérer.
Sauf que le « je serai le président de tous les français » a été la rengaine de 2002’, 81’, 74’….

Enfin, dernier message pour mes amis, nombreux, socialistes. Beaucoup ont des craintes. J’en partage certaines, évidemment. Mais sur le reste, je leur dis, avec amitié et affection « battez vous pour vos idées, pour ce que vous êtes ». Et puis aussi laissez de coté la fin de campagne abjecte de Royal. Battez vous pour ce en quoi vous croyez. Et en tant que citoyen français, je leur demande d’être une opposition responsable, intelligente, pertinente, et porteuse d’espoir pour d’autres. Pas pour moi (en ce moment). J’en connais un peu, des militants, des sympathisants, des élus, de gauche. Ceux là, je peux les craindre en tant que type de droite, car ils sont brillants. Autant que, finalement pour mon pays et pour "l'intéret général", je peux leur faire confiance.

Voilà, on s’arête là. Plus tard, comme je l’ai dit, ça sera les bilans. Mes sentiments. Mes espoirs, mes craintes aussi. Et puis voilà. Heureux d’avoir tenu un blog pendant cette période. Heureux d’avoir autant parlé avec mes copains gentiment « gauchistes » du DEL, ou des collègues très droite décomplexée libérale. Mais au final, heureux d’être resté celui que je suis. Après, ça emmerde peut être des gens que j’ai des réserves vis-à-vis de mon camp. Ca déçoit des gens de voir que, seul dans l’urne, je mets le bulletin qui, pour moi, reste logique. Mais au final, je reste moi.
Ca peut faire chier à coté de la Suisse, ou dans d’autres bourgades. Mais le soir, quand je me brosse les dents, excepté mon physique ingrat, je ne détourne pas les yeux. Je sais que la gentille dame qui me fait du foie avec de la salade ne me déteste pas. Et puis moi, je suis pas trop malheureux. C’est pas mal.

Mais en tous cas, merci à mes quelques rencontres et amis du web. Et merci aux autres. Comme me l’avait dit ma Muse des Bons Enfants, je ne fais plus mon blog que pour moi. Et c’est super.

Et demain sera comme hier. Le soleil se lèvera. Et je crains, droite ou gauche, qu’on ait encore du travail à faire et des combats à mener. Malgré Ségolène, et malgré Nicolas.





Rétrospective 2007 - le lendemain du 7 Mai 2007, élection présidentielle

Solution de facilité d'entre deux fêtes. Envie de remettre un billet qui non pas me tient à coeur, mais qui résume bien cette année. 2007, c'était l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy. Certains ont fait la fête le 7 mai 2007. D'autres ont pleuré toutes les larmes de leurs corps. Moi, j'ai bu du vin devant Monaco Marseille, et ait applaudie le but victorieux de Niang pour les miens.

Je remets le billet du 8 Mai 2007. Pas touché, rien, tel quel. Demain, je proposerai un billet écrit par ma modeste main, mais publié par mon ami Luc de "ma Vie en Narcisse", sous le titre "Mélancolie de Campagne". Ecrit en Aout 2007, où je me suis souvenu. Et aprés, mon bilan, 6 mois aprés ces échéances. Et 3 mois avant d'autres, plus locales, mais tellement plus importante.

Revenons 6 mois en arrière. 8 Mai 2007. Il fait beau à Roquemaure. Et la France est Sarkozyste. Et moi ?

8 Mai 2007
Je n’ai pas encore fait ma « revue de blog » quotidienne aujourd’hui. Je fais le pont. J’ai fait une place de parking chez moi, nettoyer ma piscine, ammener des branches et autres feuillages à la déchetterie. Et ce matin, quand je me suis levé, j’ai eu la confirmation que le soleil brillait de la même manière que la veille. Un peu plus de vent seulement, mais rien de plus. Sur RMC Info, les Grandes Gueules succédaient à JJ Bourdin pendant que j’enlevais un tronc. Et la vie continuait. Bien, belle.

Hier, je n’ai pas passé une mauvaise journée. Ce n’est pas une litote, car le garçon de droite que je suis n’a pas non plus bondi au plafond. En 95’, j’avais 17 ans, et j’étais fou de joie de la victoire de Chirac. Là, les réserves, nombreuses, que j’ai sur Sarkozy, notre nouveau président, exprimées sur mon blogs, demeurent. Et pourtant, je ne suis pas triste, pas inquiet. Et même, vue la fin de campagne, plutôt satisfait de la victoire de celui pour qui je n’ai pas voté au premier tour, mais qui a eu de ma part un suffrage clair au second tour.

La journée du 6 Mai aura été similaire à celle du 22 Avril. Arrivé au bureau de vote à 9h30 pour prendre mon office. Mais autant la semaine dernière aura été une continuelle horde humaine, hier était calme en apparence. J’ai donc voté tôt. Pourtant, même taux de participation. A croire que le flot s’était régulé, calmé, organisé. Ou alors que nous qui tenions le bureau de vote étions plus efficaces pour éviter à la mathématique « file d’attente » de se créer… Peut être.

Midi, mon ami, celui que j’espère être le futur maire de mon nouveau village d’adoption, est venu en voisin boire le pastis. J’ai bu un verre de blanc, en refaisant le monde, mais sans Nicolas Poincaré. Le bureau de vote restait ouvert, mais nous étions en pause de midi. Quelques bouteilles de Côtes du Rhône du Château de Montfaucon, des grillades. Des discussions entre garçons élus, plus ou moins vieux, plus ou moins Maire, plus ou moins sages (le plus jeune, moi, était de la bande le moins dévergondé… quel idiot de je suis…). Et l’après midi qui continue.

Puis à 16 heures, je rentre à ma maison. Mon papa a commencé à nettoyer la piscine. Et moi, je craque et vais sur le site du Soir, journal belge qui j’aimais lire, mes quelques balades bruxelloises. Et à 17h20, premier flash : 54% dixit les renseignements généraux… Et puis en allant à mon bureau de vote, les sms qui crépitent. Des copains de copains de copains de gens qui savent. Entre 52 et 55%. Bah, peu de risque. Puis des gens qui savent (peu, j’en connais pas beaucoup). 53,5%.
Le dépouillement commence. Tous les élus, secrétaires de Mairie, et même la salle, sont connectés au réseau mondial. Pendant que PPDA ou Apathie font les prunes sur RTL ou TF1, en faisant croire qu’ils ne savent pas alors que tout le monde sait, nous recevons des infos de Finlande, d’Algérie, d’Angleterre, ou de Sauveterre. Tout le monde sait. Sauf ceux qui regardent la télé. Et encore, sauf ceux qui regardent la télé française, TF1 ou France Télévision. Et à ce moment là, peut être la surprise de la tête qui apparaît est moindre, c’est pas le stress de 95. Mais putain quelle hypocrisie… A vivre, c’est risiblement ridicule.

Je reste au dépouillement. Je donne les bulletins à celui qui lit. Deux noms. Sauf un qui sort deux fois plus que l’autre. Au final, mon village donnera 68% à Sarkozy. Nous sommes une Mairie mixte, mais dont la tête est plutôt à droite : ce scrutin montre encore une fois que finalement, notre travail n’a pas été aussi mauvais que ça, puisque le candidat normalement soutenu ne s’est pas fait massacrer en représailles…
Alors ça va plus vite que la semaine dernière. Plus de participation (96 %, 914 votants), mais rythme plus soutenu : les dépouilleurs que nous sommes avons parfois du mal à suivre. Mon amie est avec mon papy et ma mamy dans la salle. Elle prend des photos. Et nous, nous voyons beaucoup de bulletins blancs et nuls. 56, une certaine somme qui, à ma toujours réelle indignation, ne seront jamais comptabilisés et iront dans la poubelle de la République. Des choses marrantes à lire. Un Royal barré avec « Françoi Bayrou » (faute véridique) à la place. Un bulletin où était écrit à l’encre rouge un passage de la Bible : un verset de Matthieu. J’ai rien compris, mon collègue de dépouillement non plus, le Maire pas plus… Mais bon, pourquoi pas.
Et le dernier bulletin que j’ai dépouillé, le 914eme, qui, comme un symbole, était un « Ségolène Royal » barré rageusement. Les signes sont parfois taquins.

Et puis enfin la soirée. RTL sur la route, bisous à papa maman pour dire le score du village. Quelques coups de fil, merci les oreillettes bluetooth. Puis, en bas de ma rue, je m’arête chez tonton Bebert et chez tata. Mon cousin est descendu pour voter, mon amie est déjà arrivée, et la télé marche, devant un plateau TV du plus bel effet. Et je me mets au même endroit qu’en 95’ où j’avais assisté à l’apparition de la tête de Chirac. Là, un verre de Chardonnay à la main, et une petite saucisse dans la bouche, je suis distrait car Sarkozy arrive. Terrifiante cette hypocrisie : même mes tonton-tata retraités connaissent le score depuis longtemps. Y a plus de traditions.
Mon cousin est heureux. Il est surpris de mon absence totale d’euphorie. Un simple sourire, un verre de blanc. Et voilà, je ne vais pas hurler. Je dis me réserver pour quand Niang marquera, deux heures plus tard, le penalty de la victoire. Ca va, je suis de droite, mais la passion est partie il y a cinq ans, quand des circonstances amoureuses et politiques en ont décidé ainsi. Et je me sens tellement mieux comme ça.

Puis, après le – j’ai trouvé – très bon premier discours de président de Nicolas Sarkozy (Henri Guaino est une belle plume qui m’avait fait adorer Sarkozy lors de son discours à Nîmes), je suis rentré. Pyjama, un peu de clafoutis avec les cerises du jardin, une goutte de Limoncelo. J’ai mon pyjama, je suis crevé. Je zappe. Je suis toujours effaré de voir que le PS ne parvient pas à passer outres ces toujours mêmes têtes. Comme disait Karim Zeribi sur RMC à midi, voir les as du parachutes Lang et Guigou devant les jeunes Wauquiez, Yadé et Dati, ça fait un peu mal à la gorge. Puis arrive ensuite le sémillant Douste-Blazy et JF Copé… J’ai rien dit plus haut.

Des informations nous apprennent que, pendant que le toujours très peuple Nicolas Sarkozy fête sa victoire au Fouquet’s (alors que Pizza Pino est une merveilleuse table, leur pizza au jambon de Parme est divine), des actes d’incivilités se font un peu jour. Les journaux nous apprennent (Libération.fr, le Figaro, le parisien…) que les drapeaux de la LCR étaient légions, que les jeunes vilaines « racailles » des banlieues, celles dont on parle en les montrant du doigt, le bulletin LePen à la main, étaient sages. Je me dis que, décidément, l’extrême gauche n’a aucune leçon de démocratie à donner, ni à nous, ni à l’extrême droite. Passer à l’action violente parce que le score des urnes ne nous convient pas, je trouve que ça a de relents fascisant désagréables… Je n’aime pas, mais bon, c’est mon problème.

Et puis vient l’heure de se coucher. La Concorde aura passé une bonne soirée apparemment, avec sur scène de l’éclectisme. Ce n’était pas Charlety, c’était différent, mais les gens semblaient contents. Et moi… ?

Moi, je ferai plus tard un bilan de cette campagne. Mon bilan, rien d’objectif, que du ressenti. Le mien. Mon vote de deuxième tour était logique, puisque personnel. J’avoue que par moment, dans la soirée hier, j’avais une joie sincère pour l’homme, que je n’aime pas plus que ça, mais c’est beau. Ca aurait Royal, ça aurait été beau pour elle, et j’aurais eu le même sentiment.
Après, sur cette campagne, il y aura des choses à dire. J’ai dis mes réserves sur Sarkozy. L’élu de droite que je pense et que je souhaite rester, avec peut être plus de responsabilités, mais toujours libre de parti, continuera à dire ce qu’il pense. J’ai voté Chirac en 95’ et 2002’, mais je l’ai combattu, modestement et à ma place, quand je pensais qu’il faisait des choses mauvaises. Sarkozy devra faire attention à ne pas se noyer seul avec sa troupe et sa garde, et à ne pas s’autiser comme le clan Chirac sur la fin. Si l’UMP avait vraiment été ouverte et démocratique, des conneries telles le CPE ou la Pentecôte n’auraient jamais eu lieu. S’ouvrir et rester à l’écoute.

Et c’est aussi pourquoi je souhaite que les socialistes nous proposent l’opposition dont mérite la France. J’aime beaucoup Bayrou, je le vois pas dans un rôle d’opposant. Et les derniers jours de campagne de Royal, du débat à cette caricature d’interview sur RTL, où elle commençait à légitimer les éventuels débordements suite à l’élection de Sarkozy, me semblent la disqualifier. Je me trompe peut être, mais je pense que le PS a plein de grands talents. Des gens fiables, honnêtes, de conviction. Que ce parti, ce parti de Mitterrand, se réveille.
Et fasse ce qu’il aurait du faire il y a 5 ans.

Et puis moi, comme j’ai dis plus haut, demain je reverrai se lever le soleil. Tranquillement. Si l’UMP ne me plait pas, je monterai localement au créneau. Et si l’UMP fait une belle politique, efficace et fraternelle, ben je dirai bravo. J’ai confiance, pour ma part, en Fillon. J’avais voté pour lui à la présidence du RPR en 1999’. J’aime Juppé, puisse t’il revenir en haut de l’affiche. J’ai pas grande estime pour des Copé ou Devedjian, mais je veux que mon pays soit chouette et se relève. Le discours de Sarkozy hier me donne à espérer.
Sauf que le « je serai le président de tous les français » a été la rengaine de 2002’, 81’, 74’….

Enfin, dernier message pour mes amis, nombreux, socialistes. Beaucoup ont des craintes. J’en partage certaines, évidemment. Mais sur le reste, je leur dis, avec amitié et affection « battez vous pour vos idées, pour ce que vous êtes ». Et puis aussi laissez de coté la fin de campagne abjecte de Royal. Battez vous pour ce en quoi vous croyez. Et en tant que citoyen français, je leur demande d’être une opposition responsable, intelligente, pertinente, et porteuse d’espoir pour d’autres. Pas pour moi (en ce moment). J’en connais un peu, des militants, des sympathisants, des élus, de gauche. Ceux là, je peux les craindre en tant que type de droite, car ils sont brillants. Autant que, finalement pour mon pays et pour "l'intéret général", je peux leur faire confiance.

Voilà, on s’arête là. Plus tard, comme je l’ai dit, ça sera les bilans. Mes sentiments. Mes espoirs, mes craintes aussi. Et puis voilà. Heureux d’avoir tenu un blog pendant cette période. Heureux d’avoir autant parlé avec mes copains gentiment « gauchistes » du DEL, ou des collègues très droite décomplexée libérale. Mais au final, heureux d’être resté celui que je suis. Après, ça emmerde peut être des gens que j’ai des réserves vis-à-vis de mon camp. Ca déçoit des gens de voir que, seul dans l’urne, je mets le bulletin qui, pour moi, reste logique. Mais au final, je reste moi.
Ca peut faire chier à coté de la Suisse, ou dans d’autres bourgades. Mais le soir, quand je me brosse les dents, excepté mon physique ingrat, je ne détourne pas les yeux. Je sais que la gentille dame qui me fait du foie avec de la salade ne me déteste pas. Et puis moi, je suis pas trop malheureux. C’est pas mal.

Mais en tous cas, merci à mes quelques rencontres et amis du web. Et merci aux autres. Comme me l’avait dit ma Muse des Bons Enfants, je ne fais plus mon blog que pour moi. Et c’est super.

Et demain sera comme hier. Le soleil se lèvera. Et je crains, droite ou gauche, qu’on ait encore du travail à faire et des combats à mener. Malgré Ségolène, et malgré Nicolas.





Roquemaure, vu de haut


Il faisait froid cet aprésmidi. Mon VTT a fait ce joli soleil qui fait bobo quand on retombe sur le sol calcaire de la Roquemaurette, et ma main gauche, ainsi que mon genoux du même coté, me le rappellent ce soir. Mais que Roquemaure est joli vu d'en haut...

Une dame disait que quiconque venait marcher sur la Muraille de Chine acquierait la bravitude... Je ne sais pas ce que j'ai acquis cet aprés-midi, mais ça m'est toujours quelque chose de bon et de salvateur, moralement parlant, que de venir en haut de la Roquemaurette. D'ici, entre Roquemaure et Pujaut, on domine cette vallée qui m'a vu naitre. Roquemaure bien sur, mais aussi, au loin quand le soleil est clément, Montfaucon, mon village. Que je quitterai municipalement parlant dans quelques semaiens, quelques jours.
Le Rhône s'écoule paisiblement, et Chateau Neuf du Pape termine le tableau...
Si, on voit aussi, quand la luminosité le permet, le Mont Ventoux. Photo de droite...

A part ça, période d'entre deux fêtes. Calme, fraiche. L'Equipe ne fait que 12 pages, 12 pages de vide, d'équipe de l'année, de rétrospective. Même pas du rumeurs de transfert, rien. Le vide. A quoi ça sert d'être abonné à l'OM TV quand rien ne se passe...
Si, Bennazir Bhutto est morte, on en parle dans d'autres lieux moins futiles qu'ici. Le billet quotidien sur le blog du Chaffouin a attiré mon attention. Je passe à coté la culpabilisation toujours facile et parfois inutile, mais il pose une bonne question. Qu'aurions nous fait à sa place ?
Les mots ont un sens je dis souvent... Je souris avec tristesse en attendant certains extrémismes faciles parler de "résistance". Résistance... Mon modèle politique savait ce qu'était la résistance, Bennazir Bhutto était en résistance. Ici, en France, tout n'est pas parfait, mais le combat reste encore politique. Les étudiants qui bloquaient les facs en décembre n'étaient pas des résistants. Des personnes opposés à un projet politique, d'accord, pourquoi pas, on a le droit. Mais nous sommes en démocratie, même s'il est facile et logique de critiquer les collusions réelles entre les médias et le pouvoir...
C'est con à dire, mais je crois qu'on devrait, par moment, garder une certaine raison. On ne risque pas sa vie à s'opposer politiquement, à dire qu'on est en désaccord. Même s'il est difficile de faire passer certains messages, certaines valeurs.

C'est un avis trés personnel, sans doute contestable. Mais j'ai mal au genou, sans doute cela altère t'il ma réflexion... Mais passer des hauteurs de Roquemaure à l'obscurantisme actuel du Pakistan, le voyage est un peu fatiguant...

Roquemaure, vu de haut


Il faisait froid cet aprésmidi. Mon VTT a fait ce joli soleil qui fait bobo quand on retombe sur le sol calcaire de la Roquemaurette, et ma main gauche, ainsi que mon genoux du même coté, me le rappellent ce soir. Mais que Roquemaure est joli vu d'en haut...

Une dame disait que quiconque venait marcher sur la Muraille de Chine acquierait la bravitude... Je ne sais pas ce que j'ai acquis cet aprés-midi, mais ça m'est toujours quelque chose de bon et de salvateur, moralement parlant, que de venir en haut de la Roquemaurette. D'ici, entre Roquemaure et Pujaut, on domine cette vallée qui m'a vu naitre. Roquemaure bien sur, mais aussi, au loin quand le soleil est clément, Montfaucon, mon village. Que je quitterai municipalement parlant dans quelques semaiens, quelques jours.
Le Rhône s'écoule paisiblement, et Chateau Neuf du Pape termine le tableau...
Si, on voit aussi, quand la luminosité le permet, le Mont Ventoux. Photo de droite...

A part ça, période d'entre deux fêtes. Calme, fraiche. L'Equipe ne fait que 12 pages, 12 pages de vide, d'équipe de l'année, de rétrospective. Même pas du rumeurs de transfert, rien. Le vide. A quoi ça sert d'être abonné à l'OM TV quand rien ne se passe...
Si, Bennazir Bhutto est morte, on en parle dans d'autres lieux moins futiles qu'ici. Le billet quotidien sur le blog du Chaffouin a attiré mon attention. Je passe à coté la culpabilisation toujours facile et parfois inutile, mais il pose une bonne question. Qu'aurions nous fait à sa place ?
Les mots ont un sens je dis souvent... Je souris avec tristesse en attendant certains extrémismes faciles parler de "résistance". Résistance... Mon modèle politique savait ce qu'était la résistance, Bennazir Bhutto était en résistance. Ici, en France, tout n'est pas parfait, mais le combat reste encore politique. Les étudiants qui bloquaient les facs en décembre n'étaient pas des résistants. Des personnes opposés à un projet politique, d'accord, pourquoi pas, on a le droit. Mais nous sommes en démocratie, même s'il est facile et logique de critiquer les collusions réelles entre les médias et le pouvoir...
C'est con à dire, mais je crois qu'on devrait, par moment, garder une certaine raison. On ne risque pas sa vie à s'opposer politiquement, à dire qu'on est en désaccord. Même s'il est difficile de faire passer certains messages, certaines valeurs.

C'est un avis trés personnel, sans doute contestable. Mais j'ai mal au genou, sans doute cela altère t'il ma réflexion... Mais passer des hauteurs de Roquemaure à l'obscurantisme actuel du Pakistan, le voyage est un peu fatiguant...

Prix du gaz, controle technique, politique...

Entre Noel et Jour de l'An, l'an passé, Saddam Hussein fut exécuté. Aujourd'hui, une figure d'une politique qui m'est sympathique, est morte sous les coups d'un pouvoir ne supportant pas une once d'opposition. Benazir Bhutto est morte en Martyre, mais morte quand même. La démocratie, ceux qui fait que les peuples sont libres, est en train de dormir en cette période de fête.

En France, le prix du gaz augmente (je suis abonné du gaz de ville). Le prix des "contrôles techniques" vont augmenter (je suis automobiliste). Et le candidat du "pouvoir d'achat", maintenant président, est en Egypte, avec Carla Bruni. Séguela était présent au coup de foudre présidentiel, c'est merveilleux, sonnez haubois résonnez musettes, et nous de rester comme des cons.

Pendant ce temps, l'UMP ouvre. Se ferme aux valeurs gaullistes avec le sourire, mais cela va faire plus de 5 ans que cette formation est hermétique aux valeurs qui me sont importantes. Continuons comme ça.
A coté de ça, le ModeM s'ouvre à des gens qui me sont sympathiques. François Goulard à Vannes. Je note, je note, je garderai peut être ça pour plus tard, plus tard...

Mais le nombre de chomeurs baisse... Marianne, avec son observatoire prenant aussi en compte les radiés, les précaires, les pas comptés dans les statistiques officielles, dirait le contraire. Je ne suis plus abonné, mais ce sera rétabli début d'année prochaine.

Vivement que 2007 s'arêtte. Je suis de droite, pas décomplexé, mais franchement désabusé. Et pourtant, quand je regarde de l'autre coté de la rive, je me dis que je ne souhaiterais pas être de gauche non plus. Je vais boire un coup, je reviens...

PS : un coup de Wiki en cherchant un lien, et j'apprends que Marianne appartient en parti au groupe Altran... Et beh...

Prix du gaz, controle technique, politique...

Entre Noel et Jour de l'An, l'an passé, Saddam Hussein fut exécuté. Aujourd'hui, une figure d'une politique qui m'est sympathique, est morte sous les coups d'un pouvoir ne supportant pas une once d'opposition. Benazir Bhutto est morte en Martyre, mais morte quand même. La démocratie, ceux qui fait que les peuples sont libres, est en train de dormir en cette période de fête.

En France, le prix du gaz augmente (je suis abonné du gaz de ville). Le prix des "contrôles techniques" vont augmenter (je suis automobiliste). Et le candidat du "pouvoir d'achat", maintenant président, est en Egypte, avec Carla Bruni. Séguela était présent au coup de foudre présidentiel, c'est merveilleux, sonnez haubois résonnez musettes, et nous de rester comme des cons.

Pendant ce temps, l'UMP ouvre. Se ferme aux valeurs gaullistes avec le sourire, mais cela va faire plus de 5 ans que cette formation est hermétique aux valeurs qui me sont importantes. Continuons comme ça.
A coté de ça, le ModeM s'ouvre à des gens qui me sont sympathiques. François Goulard à Vannes. Je note, je note, je garderai peut être ça pour plus tard, plus tard...

Mais le nombre de chomeurs baisse... Marianne, avec son observatoire prenant aussi en compte les radiés, les précaires, les pas comptés dans les statistiques officielles, dirait le contraire. Je ne suis plus abonné, mais ce sera rétabli début d'année prochaine.

Vivement que 2007 s'arêtte. Je suis de droite, pas décomplexé, mais franchement désabusé. Et pourtant, quand je regarde de l'autre coté de la rive, je me dis que je ne souhaiterais pas être de gauche non plus. Je vais boire un coup, je reviens...

PS : un coup de Wiki en cherchant un lien, et j'apprends que Marianne appartient en parti au groupe Altran... Et beh...

Aurore roquemauroise

Photo prise il y a quelques minutes, en ouvrant mes volets, pendant que coulait le café...

Rien d'important, rien d'interressant. Le soleil se lève de partout en France, en ce moment. Si ce n'est, comme dirait le poète à deux francs cinquante qui parfois se cache en moi, dans les coeurs de certains. Mais un sur lendemain de Noel n'empèche pas le soleil de se lever.

La piscine est bachée : j'ai encore froid de ma sortie dans le jardin. Et la nature est à la fois sèche et gelée. Point météo risible, je ne crois pas que beaucoup de moteur web pointe sur mon blog pour connaitre les prévisions du temps qu'il fera aujourd'hui. Il fera froid.

Finalement pas plus à dire. Noel est passé. L'année se termine dans quelques jours, il me tarde. Le spectacle d'Omar et Fred est un réel plaisir, j'adore.
Et quant à moi, je m'en vais lire la suite (presque fin) du dernier tome des aventures d'un sorcier. IL parait qu'au début, c'était pour les enfants : quand on commence par une page sur la "mort", on peut se poser la question...

Je vais monter le chauffage.

Aurore roquemauroise

Photo prise il y a quelques minutes, en ouvrant mes volets, pendant que coulait le café...

Rien d'important, rien d'interressant. Le soleil se lève de partout en France, en ce moment. Si ce n'est, comme dirait le poète à deux francs cinquante qui parfois se cache en moi, dans les coeurs de certains. Mais un sur lendemain de Noel n'empèche pas le soleil de se lever.

La piscine est bachée : j'ai encore froid de ma sortie dans le jardin. Et la nature est à la fois sèche et gelée. Point météo risible, je ne crois pas que beaucoup de moteur web pointe sur mon blog pour connaitre les prévisions du temps qu'il fera aujourd'hui. Il fera froid.

Finalement pas plus à dire. Noel est passé. L'année se termine dans quelques jours, il me tarde. Le spectacle d'Omar et Fred est un réel plaisir, j'adore.
Et quant à moi, je m'en vais lire la suite (presque fin) du dernier tome des aventures d'un sorcier. IL parait qu'au début, c'était pour les enfants : quand on commence par une page sur la "mort", on peut se poser la question...

Je vais monter le chauffage.

les canards de Saint James Park...

.. souhaitent un joyeux Noel à tous les amis et connaissances de web qui viennent, régulièrement, me rendre une petite visite dans ma bien modeste maison...


Je suppose qu'ils doivent même souhaiter leurs meilleurs à ces tristes sites (Alain, Bertrand, même ip mais prénom différent...) qui semblent tristement s'ennuyer sur le web. C'est gentil un canard, même un canard londonien.
Avec cette constance qu'ils font aussi "coin", mais avec un accent plus britannique. La langue des canards doit être universelle : seul change l'accent. Les canards du sud prononcent "Coing", avec un g à la fin, et subsistent quand même une différence entre le canard palois (qui a vocation à se faire bien gaver avant les fêtes), le canard gardois, et le canard niçois. Mon àtoujoursMuse trouvera également que les canards des Bouches du Rhone prononcent également à leurs manières, et même dans le 13 le canard aixois aura le coing différent du coing marseillais...

Je ne sais pas si chez mes parents, il y aura du Canard ce soir. Demain, probablement que chez beaux papas, aprés l'obligation de voir les nenfants jouer et hurler autour du sapins et cadeaux, aura t'on du foie gras... Avec le Riesling de chez Meyer, il est trés bon. Est ce que ce soir, mon papa ouvrira une cuvée de David de mon ami Brice Beaumont ? Sa grande bouteille, à cet ami viticulteur de mon age à qui il ne manque décidément qu'un site Internet (tiens... si je lui faisais... ?)

Je n'ai rien à dire. C'est Noel, j'ai l'impression que nous sommes un triste et banal weekend d'hiver. Il fait froid. Notre Président est en Egypte il parait, j'ai lu ça ce matin sur le Parisien. Quelle nouvelle "en tous points remarquable"... Aussi lu sur le Parisien, la Réunion qui se mobilise contre Mme de Fontenay, pour défendre "sa Miss France". Valérie ou Virginie Bègue, je ne sais même plus, et honnêtement... Pitoyable, lamentable, comme la fin de ce billet qui ne veut pas finir. Comme cet automne qui ne veut pas se finir et pourtant c'est l'hiver, mince, on ne m'avait pas prévenu...
Et légerl'actualité du jour, actualité d'une veille de Noel. L'Equipe ne fait plus que 8 pages, et rien ne se passe.

Si, j'ai appris que Gilbert Ducros est mort. Celui qui se décarcassait pour mettre de la Provence dans nos assiettes. Vivement que l'année se termine.

En tous cas, comme disent les canards de Saint James Park, bonnes fêtes de fins d'année. Et à bientot (et merci aux quelques ami(e)s que j'ai d'être là)

les canards de Saint James Park...

.. souhaitent un joyeux Noel à tous les amis et connaissances de web qui viennent, régulièrement, me rendre une petite visite dans ma bien modeste maison...


Je suppose qu'ils doivent même souhaiter leurs meilleurs à ces tristes sites (Alain, Bertrand, même ip mais prénom différent...) qui semblent tristement s'ennuyer sur le web. C'est gentil un canard, même un canard londonien.
Avec cette constance qu'ils font aussi "coin", mais avec un accent plus britannique. La langue des canards doit être universelle : seul change l'accent. Les canards du sud prononcent "Coing", avec un g à la fin, et subsistent quand même une différence entre le canard palois (qui a vocation à se faire bien gaver avant les fêtes), le canard gardois, et le canard niçois. Mon àtoujoursMuse trouvera également que les canards des Bouches du Rhone prononcent également à leurs manières, et même dans le 13 le canard aixois aura le coing différent du coing marseillais...

Je ne sais pas si chez mes parents, il y aura du Canard ce soir. Demain, probablement que chez beaux papas, aprés l'obligation de voir les nenfants jouer et hurler autour du sapins et cadeaux, aura t'on du foie gras... Avec le Riesling de chez Meyer, il est trés bon. Est ce que ce soir, mon papa ouvrira une cuvée de David de mon ami Brice Beaumont ? Sa grande bouteille, à cet ami viticulteur de mon age à qui il ne manque décidément qu'un site Internet (tiens... si je lui faisais... ?)

Je n'ai rien à dire. C'est Noel, j'ai l'impression que nous sommes un triste et banal weekend d'hiver. Il fait froid. Notre Président est en Egypte il parait, j'ai lu ça ce matin sur le Parisien. Quelle nouvelle "en tous points remarquable"... Aussi lu sur le Parisien, la Réunion qui se mobilise contre Mme de Fontenay, pour défendre "sa Miss France". Valérie ou Virginie Bègue, je ne sais même plus, et honnêtement... Pitoyable, lamentable, comme la fin de ce billet qui ne veut pas finir. Comme cet automne qui ne veut pas se finir et pourtant c'est l'hiver, mince, on ne m'avait pas prévenu...
Et légerl'actualité du jour, actualité d'une veille de Noel. L'Equipe ne fait plus que 8 pages, et rien ne se passe.

Si, j'ai appris que Gilbert Ducros est mort. Celui qui se décarcassait pour mettre de la Provence dans nos assiettes. Vivement que l'année se termine.

En tous cas, comme disent les canards de Saint James Park, bonnes fêtes de fins d'année. Et à bientot (et merci aux quelques ami(e)s que j'ai d'être là)

Merry Christmas from WebMarketCentral


Merry Christmas and best wishes for a blessed and joyous holiday season from WebMarketCentral. It's the time of year to enjoy time spent with friends and family, see the priceless expressions on the faces of children, and remember those less fortunate by giving back in any way you can.

The WebMarketCentral blog will take the Christmas to New Year's week off, but interesting stuff is planned for January. In the meantime, season's greetings to one and all, and enjoy a couple of photos—the Pick homestead at Christmas time, and Santa watching over the neighborhood from the tree deck.

City et tower, y a une semaine...

Je suis ce matin en pyjama. Y a une semaine, nous étions valise à roulettes à la main, et genoux dans un état aussi déplorable que l'ensemble des muscles et des articulations de la partie basse de notre corps. Nous trouvions que le +2°C de l'ensolleillée matinée était drolement agréable comparée aux températures hyoganiennes de la veille.
Nous étions à Londres, last day.


Sur la première photo, nous pouvons reconnaitre Falconette tout sourire devant un des nombreux monuments clichés de Londres. Qui rendent cette ville assez unique. Le Tower Bridge. Où dessus les voitures roulent dans un sens bien britanniquement particulier, et où dessous les bateaux peuvent passer pour entrer dans la capitale.
Classique, une photo de la Tamise. Industrielle. Je dois être un insupportable insatisfait éternel, mais rien ne me paraitra aussi beau que le Rhône. Ce Rhône qui traverse Genève, Lyon, Roquemaure... Ce Rhône qui est une partie de moi, et qui fait que je trouverai toujours plus de plaisir à me ballader sur les quais de Lyon que sur ceux de la Seine.

Dernier photo, une vue de la City of London. La City, je pourrais en parler des heures de ces coins où le tradionnel des petits églises est restée intact, seulement ouvrant des bras pour accueillir des bureaux, des banques, de la monnaie, et pleins de cadres en cravatte qui courrent de partout dans ces dédales de bureaux Wifiens au milieu des chapelles. Et qui mem fait penser qu'entre la City ou la Défense à Paris, je préfère gagner un peu moins et être à Marcoule (en plus j'ai le Rhône, voir dernier paragraphe).
Une photo de la City, vue depuis le Tower Bridge. Un dimanche : nous n'y sommes pas entrée dedans, le gros oeuf tout en verre a du se sentir bien seul.

Et à part ça ? Rien. Marseille a gagné hier soir : 11eme à l'issue des matchs allers. Je parlerais, plus tard sans doute, des regrets. Les matchs de StEtienne, Nancy, Bordeaux la semaine passée, sont autant de déceptions. Toulouse, Nice, Liverpool au retour, sont des corrections qui, prises individuellement, seraient accidentelles... si elles n'étaient aussi nombreuses. Et des matchs qui sont comme des regrets : y avait la place de faire mieux. La deuxieme partie de saison sera difficile, mais si le rythme de 15 points en 7 matchs est conservé, tout est possible.

A part ça, l'animé que nous regardons en ce moment est le magnifique Death Note. Nous avons vu 5 épisodes, mais tellement intense que nous avons l'impression d'en avoir vu 20. L'an passé à la même époque, je faisais un bilan des animés que j'avais aimé : à refaire peut être l'exercice.

Et à part ça, je me demande si je ne vais pas réabonner à Marianne. Mais avec les municipales qui arrivent, je risque de vite me ressaturer de politique. Autant rester aujourd'hui en pyjama... En plus, un peu malade le faucon aujourd'hui : fin d'année difficile.
Restons au chaud devant la cheminée (peut être remettre un bois, non ?). Et comme le rappelle Krissolo sur son blog, y a du bon football à la télé aujourd'hui : préparons donc Noel au chaud.