Partir à Rome, via Vaison, Orange, Nîmes, et ses souvenirs...


Je n'ai pas trouvé de clips efficace pour cette musique du dessin animé Noir. Romance en est le titre. De la guitare. le Magicien Ox appréciera peut être (j'espère).

Pourquoi cette musique pour ce billet ? Pourquoi pas après tout... Je ne sais pas où ce dernier m'amènera, de billet. Je l'écris comme ça, sous l'inspiration qui arrive...
En ce vendredi matin froid où je ne travaille pas : mon lieu de travail est fermé... Ce qui est tant mieux. Je suis crevé, et l'ambiance était vraiment lourde hier, avec le décès totalement inattendu d'une secrétaire qui était plus qu'une secrétaire pour nous. Pour moi en tous cas, plus qu'une copine de travail... Le jeune ingénieur qui joue un peu d'une immaturité infantile par moment appréciait cette dame qui était une maman pour nous... On était bien choyé, et pouf...

Souvent, les grands cœurs sont trop grands, et ils s'arrêtent de battre plus vite que d'autres... On dit souvent, comme un marronnier, comme un cliché, que ceux sont les meilleurs et les plus gentils qui nous quittent en premier... Je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas si c'est juste. Mais quand on est en face de ce genre de nouvelles, qui nous touche, on a tendance à le penser.
Cette dame aura fait le bien autour d'elle, avant de partir. Trop vite, trop vite pour sa famille, ses enfants, sa fille qui n'a même pas fini le collège... Trop vite.
Une petite photo de la campagne roquemauroise automnale, avant d'aller plus loin dans les réflexions de ce matin. Je voulais aller courir, mais il pluviote. Une bruine cherbourgeoise qui tranche avec le soleil de la photo plus haut.
En plus il fait froid. En plus j'ai pas envie. Donc bon... Un tour en Mairie peut être, en fin de matinée ? On verra... Avant l'enterrement de cette après-midi, soupir...

Il me serait facile, et franchement soulageant pour moi, de repartir sur un couplet sur la mort, sur le caractère éphémère de nos petites vies. Sur l'appréhension réelle que j'ai eu à l'opération de mon grand-père. Et sur mon énervement devant la petitesse des gens. Petit, je le suis sans doute, moi aussi. Je sais pas, je sais pas...

J'avais dit que je ne savais pas où le chemin que prendrait ce billet. Je sais où il arrivera : tous les chemins mènent à Rome, et quelque part ça m'arrange, c'est là que je vais demain. Mais pour aller à Rome, ils passent par où, ces chemins ? Cet après-midi, ça sera Orsan, un petit village sur Gard Rhodanien au pied de la colline du Camp de César, qui est un petit bijou. Ce soir, ça sera Saint-Chamond chez les beaux parents : moins mignonet, Saint-Chamond...
Et entre temps, l'instant de ce billet ?
Une photo facile, celle du Vaison la Romaine. Appréciez le jeu de mot qui se voudrait presque drôle... Vaison la Romaine, une petite ville vauclusienne que j'adore, et dans laquelle je vais trop peu souvent. Une région, le pied du Ventoux et des Dentelles de Montmirail, qui est un régal pour le nez, la langue, les yeux...

Si je reste sur les noires idées qui éclusent un peu le billet, je risque d'aller dans des lieux dans lesquels je ne suis pas le bienvenu. Pourtant, normalement en fin Novembre ou début janvier, je devrai passer quelques jours au Creusot. J'espère que les forgerons que je vais visiter m'accueilleront mieux que ne le pourraient des personnes, une personne, qui occupe un peu trop de place dans mes pensées quand les nuages s'amoncèlent au dessus de ma cervelle... En ce moment, c'est le cas, trop le cas, et c'est idiot.
C'est idiot autant que ces relations humaines que l'on est pas capable de pacifier, et de rendre humaine, pour ne pas dire agréable. C'est idiot autant que la souffrance, réelle, occasionnée par ces manques, par cette incapacité de ne pas avoir les épaules solides pour accepter ce genre d'absence et ce genre d'indifférente haine.
Quand je pense, après, que je prétend à avoir un avenir professionnel et politique... Quel crétin.

Désolé, on est loin de la politique politicienne, et on est dans des méandres à deux francs de la cervelle du Faucon. Idiot il est par moment, quand il regarde et espère des horizons qu'il sait non atteignables. Con, mais pas tant que ça, le Faucon... Réaliste des fois, même si le réalisme fait faire, parfois, des rêves qu'il espère rêves, mais qu'il sait n'être que cauchemars...

Et quand le Faucon commence à parler à la troisième personne, cela signifie que hou là, ça va pas !
Alors on s'arrête à Orange. En face de mon village, le théâtre antique, la Rome locale.
Un petit passage sur Orange quand même, qui est un peu "mon" agglomération. En effet, mon village d'enfance ne va ni à Avignon, ni à Bagnols sur Cèze, ni à Nîmes pour les commerces, les administrations, les spécialistes médicaux. Mon grand-père est à Orange à la clinique, par exemple. On a juste le Rhône à traverser...

Localement, les communautés de communes et schéma de cohérence territoriaux dégagent différents pôles. Un "haut Gard rhodanien" autour de Bagnols Sur Cèze et Pont Saint Esprit. Le Bassin de vie d'Avignon. Plus à l'Ouest, le pôle Nimois. Et j'en vois deux autres en construction, un pôle Tricastin autour de Pierratte, Bollène, et toute cette belle région. Et un pôle que j'appelerai "Ventoux", autour de Carpentras, Vaison, Nyons un peu.

Et au milieu, une île, avec qui personne ne veut travailler : Orange. Parce que le Maire d'Orange essentielle, Jacques Bompard. Troisième mandat, mais voilà, il est très très, trop, à droite, ancien du FN, maintenant chez Villiers. Donc non, surtout pas, on l'oublie, dehors. Quitte à sacrifier sa population orangeoise, et par tout un secteur géographique.
Je suis un homme de droite gaulliste et sociale, donc j'ai pas à me justifier ou à me défendre, même pas à signaler que le FN et le Villiérisme sont des notions qui me sont plutôt éloignées et étrangères... Mais comme j'ai dit rien, recevoir des leçons en matière de moeurs politiques de la part d'une gauche languedocienne qui soutien et ne jure que par Frêche,cela m'ennuie... Cela m'afflige.

Je trouve incroyable que les considérations politiques isolent une commune importante localement. Le théâtre antique et l'arc de Triomphe d'Orange sont sortis de terre à une époque où le Villiérisme n'existait pas. Et personne n'étant éternel, Bompard n'est pas propriétaire absolu du fauteuil d'Orange. Quand une personne de droite ou de gauche, considérée comme "plus respectable" (mais quand je vois Frêche, qu'est ce la respectabilité ?), combien de temps écoulé, combien de temps perdu ?
Le cotés détestables de la politique, c'est ça. Faire passer les considérations partisanes avant l'intérêt général. Et personne ne me contredira : l'intérêt général, c'est tout sauf ignorer une commune majeure de 30000 habitant, dont l'histoire est autrement plus riche qu'une élection municipale de 1995', qui m'a personnellement autant désolé que l'élection régionale de 2004 qui a offert ma Région au triste Frêche et à ses soutiens.
Cela aurait été une faute professionnelle de partir à Rome sans passer par chez moi, par Nîmes. Certes, plus tourné vers l'autre coté du Rhône que vers l'Ouest, mais Nîmes, ça reste mon département. J'ai toujours eu "30" comme plaque d'immatriculation, même habitant en Vaucluse, Lyon ou Marseille. Je le garderai, ce "30", avec une tendre fierté.

Nîmes, y a rien de plus à dire. Ne parlons pas football car c'est triste en ce moment, et ces crocos me font couler des larmes de crocodile... Et passons par les arènes et la maison carrée.
Les arènes et la maison carrée : il ne manque plus que les jardins de la Fontaine, un peu de gardianne de Taureaux arrosée d'un petit Costière local, et la ballade est parfaite...

Partir à Rome, quelques jours de vacances. Le blog sera au ralenti. Vous me répondrez habituellement, ce n'est pas son activité qui devrait trop le fatiguer... C'est pas faux.

Quelques jours de vacances donc. Quand je rentrerai, les USA auront un nouveau président. Le PS sera à quelques heures d'un nouveau secrétaire. Peut être toujours la crise. Peut être Marseille auront ils remonté la pente.
Et j'espère que je parlerai de choses plus joyeuses... A bientôt.

Partir à Rome, via Vaison, Orange, Nîmes, et ses souvenirs...


Je n'ai pas trouvé de clips efficace pour cette musique du dessin animé Noir. Romance en est le titre. De la guitare. le Magicien Ox appréciera peut être (j'espère).

Pourquoi cette musique pour ce billet ? Pourquoi pas après tout... Je ne sais pas où ce dernier m'amènera, de billet. Je l'écris comme ça, sous l'inspiration qui arrive...
En ce vendredi matin froid où je ne travaille pas : mon lieu de travail est fermé... Ce qui est tant mieux. Je suis crevé, et l'ambiance était vraiment lourde hier, avec le décès totalement inattendu d'une secrétaire qui était plus qu'une secrétaire pour nous. Pour moi en tous cas, plus qu'une copine de travail... Le jeune ingénieur qui joue un peu d'une immaturité infantile par moment appréciait cette dame qui était une maman pour nous... On était bien choyé, et pouf...

Souvent, les grands cœurs sont trop grands, et ils s'arrêtent de battre plus vite que d'autres... On dit souvent, comme un marronnier, comme un cliché, que ceux sont les meilleurs et les plus gentils qui nous quittent en premier... Je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas si c'est juste. Mais quand on est en face de ce genre de nouvelles, qui nous touche, on a tendance à le penser.
Cette dame aura fait le bien autour d'elle, avant de partir. Trop vite, trop vite pour sa famille, ses enfants, sa fille qui n'a même pas fini le collège... Trop vite.
Une petite photo de la campagne roquemauroise automnale, avant d'aller plus loin dans les réflexions de ce matin. Je voulais aller courir, mais il pluviote. Une bruine cherbourgeoise qui tranche avec le soleil de la photo plus haut.
En plus il fait froid. En plus j'ai pas envie. Donc bon... Un tour en Mairie peut être, en fin de matinée ? On verra... Avant l'enterrement de cette après-midi, soupir...

Il me serait facile, et franchement soulageant pour moi, de repartir sur un couplet sur la mort, sur le caractère éphémère de nos petites vies. Sur l'appréhension réelle que j'ai eu à l'opération de mon grand-père. Et sur mon énervement devant la petitesse des gens. Petit, je le suis sans doute, moi aussi. Je sais pas, je sais pas...

J'avais dit que je ne savais pas où le chemin que prendrait ce billet. Je sais où il arrivera : tous les chemins mènent à Rome, et quelque part ça m'arrange, c'est là que je vais demain. Mais pour aller à Rome, ils passent par où, ces chemins ? Cet après-midi, ça sera Orsan, un petit village sur Gard Rhodanien au pied de la colline du Camp de César, qui est un petit bijou. Ce soir, ça sera Saint-Chamond chez les beaux parents : moins mignonet, Saint-Chamond...
Et entre temps, l'instant de ce billet ?
Une photo facile, celle du Vaison la Romaine. Appréciez le jeu de mot qui se voudrait presque drôle... Vaison la Romaine, une petite ville vauclusienne que j'adore, et dans laquelle je vais trop peu souvent. Une région, le pied du Ventoux et des Dentelles de Montmirail, qui est un régal pour le nez, la langue, les yeux...

Si je reste sur les noires idées qui éclusent un peu le billet, je risque d'aller dans des lieux dans lesquels je ne suis pas le bienvenu. Pourtant, normalement en fin Novembre ou début janvier, je devrai passer quelques jours au Creusot. J'espère que les forgerons que je vais visiter m'accueilleront mieux que ne le pourraient des personnes, une personne, qui occupe un peu trop de place dans mes pensées quand les nuages s'amoncèlent au dessus de ma cervelle... En ce moment, c'est le cas, trop le cas, et c'est idiot.
C'est idiot autant que ces relations humaines que l'on est pas capable de pacifier, et de rendre humaine, pour ne pas dire agréable. C'est idiot autant que la souffrance, réelle, occasionnée par ces manques, par cette incapacité de ne pas avoir les épaules solides pour accepter ce genre d'absence et ce genre d'indifférente haine.
Quand je pense, après, que je prétend à avoir un avenir professionnel et politique... Quel crétin.

Désolé, on est loin de la politique politicienne, et on est dans des méandres à deux francs de la cervelle du Faucon. Idiot il est par moment, quand il regarde et espère des horizons qu'il sait non atteignables. Con, mais pas tant que ça, le Faucon... Réaliste des fois, même si le réalisme fait faire, parfois, des rêves qu'il espère rêves, mais qu'il sait n'être que cauchemars...

Et quand le Faucon commence à parler à la troisième personne, cela signifie que hou là, ça va pas !
Alors on s'arrête à Orange. En face de mon village, le théâtre antique, la Rome locale.
Un petit passage sur Orange quand même, qui est un peu "mon" agglomération. En effet, mon village d'enfance ne va ni à Avignon, ni à Bagnols sur Cèze, ni à Nîmes pour les commerces, les administrations, les spécialistes médicaux. Mon grand-père est à Orange à la clinique, par exemple. On a juste le Rhône à traverser...

Localement, les communautés de communes et schéma de cohérence territoriaux dégagent différents pôles. Un "haut Gard rhodanien" autour de Bagnols Sur Cèze et Pont Saint Esprit. Le Bassin de vie d'Avignon. Plus à l'Ouest, le pôle Nimois. Et j'en vois deux autres en construction, un pôle Tricastin autour de Pierratte, Bollène, et toute cette belle région. Et un pôle que j'appelerai "Ventoux", autour de Carpentras, Vaison, Nyons un peu.

Et au milieu, une île, avec qui personne ne veut travailler : Orange. Parce que le Maire d'Orange essentielle, Jacques Bompard. Troisième mandat, mais voilà, il est très très, trop, à droite, ancien du FN, maintenant chez Villiers. Donc non, surtout pas, on l'oublie, dehors. Quitte à sacrifier sa population orangeoise, et par tout un secteur géographique.
Je suis un homme de droite gaulliste et sociale, donc j'ai pas à me justifier ou à me défendre, même pas à signaler que le FN et le Villiérisme sont des notions qui me sont plutôt éloignées et étrangères... Mais comme j'ai dit rien, recevoir des leçons en matière de moeurs politiques de la part d'une gauche languedocienne qui soutien et ne jure que par Frêche,cela m'ennuie... Cela m'afflige.

Je trouve incroyable que les considérations politiques isolent une commune importante localement. Le théâtre antique et l'arc de Triomphe d'Orange sont sortis de terre à une époque où le Villiérisme n'existait pas. Et personne n'étant éternel, Bompard n'est pas propriétaire absolu du fauteuil d'Orange. Quand une personne de droite ou de gauche, considérée comme "plus respectable" (mais quand je vois Frêche, qu'est ce la respectabilité ?), combien de temps écoulé, combien de temps perdu ?
Le cotés détestables de la politique, c'est ça. Faire passer les considérations partisanes avant l'intérêt général. Et personne ne me contredira : l'intérêt général, c'est tout sauf ignorer une commune majeure de 30000 habitant, dont l'histoire est autrement plus riche qu'une élection municipale de 1995', qui m'a personnellement autant désolé que l'élection régionale de 2004 qui a offert ma Région au triste Frêche et à ses soutiens.
Cela aurait été une faute professionnelle de partir à Rome sans passer par chez moi, par Nîmes. Certes, plus tourné vers l'autre coté du Rhône que vers l'Ouest, mais Nîmes, ça reste mon département. J'ai toujours eu "30" comme plaque d'immatriculation, même habitant en Vaucluse, Lyon ou Marseille. Je le garderai, ce "30", avec une tendre fierté.

Nîmes, y a rien de plus à dire. Ne parlons pas football car c'est triste en ce moment, et ces crocos me font couler des larmes de crocodile... Et passons par les arènes et la maison carrée.
Les arènes et la maison carrée : il ne manque plus que les jardins de la Fontaine, un peu de gardianne de Taureaux arrosée d'un petit Costière local, et la ballade est parfaite...

Partir à Rome, quelques jours de vacances. Le blog sera au ralenti. Vous me répondrez habituellement, ce n'est pas son activité qui devrait trop le fatiguer... C'est pas faux.

Quelques jours de vacances donc. Quand je rentrerai, les USA auront un nouveau président. Le PS sera à quelques heures d'un nouveau secrétaire. Peut être toujours la crise. Peut être Marseille auront ils remonté la pente.
Et j'espère que je parlerai de choses plus joyeuses... A bientôt.

Soupir sur mon président de région...

Réaction à une brève, ce matin, de l'Equipe.fr concernant une discussion Frêche - Courbis. Comme j'ai beaucoup d'affection pour Rolland Courbis et que je trouve ça condamnation disproportionnée (et franchement scandaleuse), je suis assez affligé par la réaction de Georges Frêche à ce propos...

On a tous dit sur Georges Frêche, président de ma région. N'ayant pas validé, loin s'en faut, les choix stratégiques et politiques de Jacques Blanc avant lui, je me sens très tranquille pour dire tout le dégout que me procure le fait d'avoir un Président tel que lui.
Je soupire d'avoir une partie (celle à gauche) de classe politique locale, régionale, qui ne jure que par lui. Qui vient donner tous les matins des leçons de morale politique. Sans honte de son comportement, odieux et nauséabond, durant le mandat précédent de Jacques Blanc.
Et surtout restant silencieuse aux outrances de Georges Frêche. Leur silence ne s'explique surement pas pour garder des mandats et avantages bien agréables, évidemment... Peut être la crainte d'avoir "les couilles coupées" par M. Frêche, qui sait ? Ou, pour les plus riches d'entre eux, la peur d'être "traits" ?
Rien de neuf sous le soleil, et rien de bien agréable : les pratiques politiques demeurent, et les amis de ce Président de Région de continuer à donner à tout un chacun des leçons de démocratie...

Et bien sur, le PS Héraultais demande une réintégration de Frêche dans le parti. Soutenu par les socialistes régionaux. Evidemment, quel grand homme ! Quel exemple pour la morale, tellement plus louable que l'ancien président de région ou que le Maire de Perpignan et ses chaussettes qui puent (il est de droite en plus l'affreux !).
Le PS, pour l'instant, refuse. Mais après le congrès, on verra... Evidemment, il y aura une élection régionale à préparer, et tout sauf l'affreuse droite à la tête de la Région !
Georges Frêche trouve misérable la décision du PS de ne pas les réintégrer. Pour ma part, je trouve misérable qu'un Président de Région se comporte de manière raciste et violemment irrespectueuse des gens (qu'ils soient harkis, camarade en désaccord, riche ou entraineur de football).

Et je trouve scandaleuse la position de la gauche languedocienne, si prompte à donner des leçons qu'elle même ne s'applique pas. Elle se valoriserait, aux yeux de beaucoup (dont les modestes miens), d'assumer des positions fortes et fermes. Mais il est visiblement tellement plus simple et caricatural de taper sur la droite... La paille dans l'oeil du voisin est tellement plus grosse que la poutre dans son c...

Après, la grève du syndicat du livre me parait évidemment scandaleuse (car je trouve ce système de distribution monopolistique d'un autre age, et tout sauf démocratique : il y a des monopoles qu'il serait judicieux, pour l'intérêt général, plus important que la somme de quelques intérêts particuliers, de casser...).
Le libéralisme étant, pour ma part, moins ignominieux que le comportement et les positions de mon président de Région et de ses soutiens locaux, me semble t'il... Soupir...

Sinon, pour finir sur une touche personnelle, l'opération de mon grand père s'est bien passée, merci pour lui... Et je viens d'apprendre le décès d'une secrétaire de mon boulot, dont j'étais assez proche...
Relativiser, toujours...

PS : On parlait hier de la connerie, qui permettait de battre tous les jours des records... Billet d'Authueil, qui parle d'une hallucinante proposition de loi du député Jean-Claude Guibal : obligez les fédérations sportives à un code de bonne conduite pour faire chanter la marseillaise à ses fédérés...
On peut toujours faire mieux dans la connerie et la bêtise, merci à nos députés de nous le rappeler... Avec des dirigeants et des "leaders" comme ça, on est pas rendu...

Soupir sur mon président de région...

Réaction à une brève, ce matin, de l'Equipe.fr concernant une discussion Frêche - Courbis. Comme j'ai beaucoup d'affection pour Rolland Courbis et que je trouve ça condamnation disproportionnée (et franchement scandaleuse), je suis assez affligé par la réaction de Georges Frêche à ce propos...

On a tous dit sur Georges Frêche, président de ma région. N'ayant pas validé, loin s'en faut, les choix stratégiques et politiques de Jacques Blanc avant lui, je me sens très tranquille pour dire tout le dégout que me procure le fait d'avoir un Président tel que lui.
Je soupire d'avoir une partie (celle à gauche) de classe politique locale, régionale, qui ne jure que par lui. Qui vient donner tous les matins des leçons de morale politique. Sans honte de son comportement, odieux et nauséabond, durant le mandat précédent de Jacques Blanc.
Et surtout restant silencieuse aux outrances de Georges Frêche. Leur silence ne s'explique surement pas pour garder des mandats et avantages bien agréables, évidemment... Peut être la crainte d'avoir "les couilles coupées" par M. Frêche, qui sait ? Ou, pour les plus riches d'entre eux, la peur d'être "traits" ?
Rien de neuf sous le soleil, et rien de bien agréable : les pratiques politiques demeurent, et les amis de ce Président de Région de continuer à donner à tout un chacun des leçons de démocratie...

Et bien sur, le PS Héraultais demande une réintégration de Frêche dans le parti. Soutenu par les socialistes régionaux. Evidemment, quel grand homme ! Quel exemple pour la morale, tellement plus louable que l'ancien président de région ou que le Maire de Perpignan et ses chaussettes qui puent (il est de droite en plus l'affreux !).
Le PS, pour l'instant, refuse. Mais après le congrès, on verra... Evidemment, il y aura une élection régionale à préparer, et tout sauf l'affreuse droite à la tête de la Région !
Georges Frêche trouve misérable la décision du PS de ne pas les réintégrer. Pour ma part, je trouve misérable qu'un Président de Région se comporte de manière raciste et violemment irrespectueuse des gens (qu'ils soient harkis, camarade en désaccord, riche ou entraineur de football).

Et je trouve scandaleuse la position de la gauche languedocienne, si prompte à donner des leçons qu'elle même ne s'applique pas. Elle se valoriserait, aux yeux de beaucoup (dont les modestes miens), d'assumer des positions fortes et fermes. Mais il est visiblement tellement plus simple et caricatural de taper sur la droite... La paille dans l'oeil du voisin est tellement plus grosse que la poutre dans son c...

Après, la grève du syndicat du livre me parait évidemment scandaleuse (car je trouve ce système de distribution monopolistique d'un autre age, et tout sauf démocratique : il y a des monopoles qu'il serait judicieux, pour l'intérêt général, plus important que la somme de quelques intérêts particuliers, de casser...).
Le libéralisme étant, pour ma part, moins ignominieux que le comportement et les positions de mon président de Région et de ses soutiens locaux, me semble t'il... Soupir...

Sinon, pour finir sur une touche personnelle, l'opération de mon grand père s'est bien passée, merci pour lui... Et je viens d'apprendre le décès d'une secrétaire de mon boulot, dont j'étais assez proche...
Relativiser, toujours...

PS : On parlait hier de la connerie, qui permettait de battre tous les jours des records... Billet d'Authueil, qui parle d'une hallucinante proposition de loi du député Jean-Claude Guibal : obligez les fédérations sportives à un code de bonne conduite pour faire chanter la marseillaise à ses fédérés...
On peut toujours faire mieux dans la connerie et la bêtise, merci à nos députés de nous le rappeler... Avec des dirigeants et des "leaders" comme ça, on est pas rendu...

McCain, Obama, and Marketing

Between the two of them, John McCain and Barack Obama will spend close to $400 million trying to convince you to vote for them next week. Four hundred million dollars. One would think, with that kind of money to spend, their marketing would be a whole lot better.

I decided to save all of the direct mail I received from one of the candidates for a while, just for the heck of it. This is three weeks' worth of mailings. From one candidate. I sometimes got two or three letters in a single day. This isn't environmentally friendly, it can't be cheap, and worst of all, it's not even effective.


Rather than wiping out our forests to produce more junk mail, here are a few ideas the political parties and candidates might want to consider (they work for businesses as well):

Be creative

Both sides have been spending a ton of money on video, both TV ads and online. Has any of it been memorable? Has anything from either campaign gone viral? Everything seems very standard, safe, formulaic and boring.

On the other hand, there's the McCain-Obama dance off video. It wasn't produced by any campaign and won't sway any votes but is extremely funny, creative, original, and viral, having been emailed prodigiously. (Thanks to Mike Keliher at Provident Partners for Twittering this link.)

For $400 million, how about stepping outside the box? Give a few thousand bucks to some college kids who are passionate about your ideas and see what they produce.

If you're going to use direct mail, do something interesting

Postal mail doesn't have to be flat (literally or figuratively). Instead of sending a dozen letters, all slight variations on a theme, to the same person over a two-week period, send one big, lumpy, memorable piece.

Create and send out a construction game that lets people "build a better world." Or borrow an idea from business like the supply chain superhero mailing. Yes it was expensive, but it was very effective. Such ideas aren't much of a stretch for a $400 million budget.

Follow The New Rules of Marketing and PR, and Reduce Interruption Marketing

Most of the candidates' marketing expenditures are still being spent either interrupting your favorite TV show with commercials, or worse, interrupting your dinner with phone calls. Has any candidate, ever, annoyed voters into pledging their support?

Instead of producing expensive commercials which are going to be TiVo'd or making phone calls that will be caller ID'd into uselessness, how about focusing more on building relationships with your most passionate supporters and giving them the tools to influence their social network?

Make Data-Driven Decisions

Considering how much of that $400 million supposedly goes to polling, focus groups and the like, you'd think the candidates would know that sending blizzards of junk mail is an expensive waste of time. They've got 50 states to experiment in, and the budget to figure out what works and replicate it.

In the famous words of MarketingSherpa's Anne Holland, "test, test, TEST."

Buy, and Use, a CRM System

Much of the wasteful spending on direct mail and phone calls could be avoided by proper use of CRM (and it's not only political candidates who need one; businesses such as Internet service providers are notorious for screwing up their own promotions).

Knowing, for example, that Chris responds best to direct mailings sent every couple of weeks, while Fran always takes phone calls and Pat doesn't mind being emailed, could save a lot of money, and trees, while solidfying their support.

As a final benefit: if politicians spent their campaign funds a bit more wisely, voters just might trust them a bit more not to squander our tax dollars once they're elected.

*****


Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Aller toujours plus loin dans la connerie... on peut toujours faire pire

On pense toujours, quand les situations sont désespérantes de bêtises, que l’intelligence finira par l’emporter. On l’espère, et puis ensuite on se rend tristement à l’évidence. Certains vivent sur une planète différente de celle de l’ensemble des mortels…

L’information est repris sur pas mal de blog. Chez l’ami Birenbaum notamment. Thierry Saussez, M. Communication de l’Elysée et du gouvernement, veut une émission gouvernementale sur la télévision publique !
C’est trop gros, c’est un poisson d’Avril automnal sans doute… Et puis on se rend à l’évidence, ce n’est pas une blague… Le gouvernement réfléchit à son émission de télévision comme le dit le Figaro…

Et puis on se demande ce qu’est la normalité, la décence. Cela me parait totalement inapproprié, à coté de la plaque, et même limite insultant, cette idée de faire une « émission de propagande » sur le service public. En même temps que profondément dérisoire en ces périodes de crise.
Mais voilà, le gouvernement semble prendre cette idée au sérieux, et le Thierry Saussez de ne rien démentir, au contraire… On pourrait imaginer qu’il y a des gens intelligents qui ont du informer les instigateurs de cette idée des forts risques dans l’opinion d’une telle démarche. La colonne « plus » et la colonne « moins », et la deuxième beaucoup plus fournie que l'autre… Et pourtant, non, l’information sort comme ça.
Peut être suis-je le seul à trouver cette idée indécente, outrageante par rapport à l’idée qu’on peut se faire de la démocratie… Et peut être que « l’intelligence » que j’espère voir triompher un jour, tels les gentils de l’histoire, n’est pas partagée par tout un chacun, peut être…

A coté de ça, la crises ne ralentie malheureusement pas les jaillissements de conneries, qui pullulent ici et là.
A ma droite, Dexia qui annonce avoir perdu 82 millions d’euros à la suite d’un (accrochons nous) « incident ». L’incident, c’est une exposition « excessive en devises » qu’ils disent… C’est avec le sourire du mépris qu’on continue de prendre ouvertement l’opinion pour des abrutis. « Incident »… Il y en a un peu souvent des "incidents"...
Errare humanum es disait le poète... Mais il disait que persévérer, c'était très con.

Et à ma gauche, puisque personne n’est responsable visiblement de ses propres âneries, l’histoire de cette femme qui poursuit Quick en justice pour «frittes non ramassées». Sans remettre en cause la gravité des conséquences de la chute pour cette dame, cette histoire sent bon le « on va s’en mettre plein les poches grâce aux tribunaux », une importation venue d’outre Atlantique dont on se serait bien passé.
Si les crétins devaient porter plainte contre les responsables des programmes sur TF1 et France 2 pour accentuation de crétinisation, il faudrait multiplier le budget de la place Vendôme…

Après, on apprend que la baisse de l’immobilier sera plus forte que prévue… Ceux qui vont vendre leur bien immobilier largement au dessous du prix du marché, et qui en seront pour leur poche, pourront mettre le fruit de leur vente en bourse ou chez Dexia…
Et il ne leur manquera plus que de se faire prendre par la gendarmerie en défaut de gilet jaune et triangle… Le Figaro révèle le zèle de certains qui double l’amende prévue en cas de ce terrible manquement pour la sécurité routière…
Quand on plonge dans la connerie, on pense que ça va s'arrêter, mais on contraire généralement on accélère. Toujours, parce qu'on peut toujours aller plus loin. C'est ça qui est épuisant...

Finalement, la baisse du moral des ménages en Octobre n’est pas une surprise. Mais au point où on en est, autant aller se coucher...
Avec les mêmes appréhensions que la veille... Mercredi midi, ça ira mieux...

Aller toujours plus loin dans la connerie... on peut toujours faire pire

On pense toujours, quand les situations sont désespérantes de bêtises, que l’intelligence finira par l’emporter. On l’espère, et puis ensuite on se rend tristement à l’évidence. Certains vivent sur une planète différente de celle de l’ensemble des mortels…

L’information est repris sur pas mal de blog. Chez l’ami Birenbaum notamment. Thierry Saussez, M. Communication de l’Elysée et du gouvernement, veut une émission gouvernementale sur la télévision publique !
C’est trop gros, c’est un poisson d’Avril automnal sans doute… Et puis on se rend à l’évidence, ce n’est pas une blague… Le gouvernement réfléchit à son émission de télévision comme le dit le Figaro…

Et puis on se demande ce qu’est la normalité, la décence. Cela me parait totalement inapproprié, à coté de la plaque, et même limite insultant, cette idée de faire une « émission de propagande » sur le service public. En même temps que profondément dérisoire en ces périodes de crise.
Mais voilà, le gouvernement semble prendre cette idée au sérieux, et le Thierry Saussez de ne rien démentir, au contraire… On pourrait imaginer qu’il y a des gens intelligents qui ont du informer les instigateurs de cette idée des forts risques dans l’opinion d’une telle démarche. La colonne « plus » et la colonne « moins », et la deuxième beaucoup plus fournie que l'autre… Et pourtant, non, l’information sort comme ça.
Peut être suis-je le seul à trouver cette idée indécente, outrageante par rapport à l’idée qu’on peut se faire de la démocratie… Et peut être que « l’intelligence » que j’espère voir triompher un jour, tels les gentils de l’histoire, n’est pas partagée par tout un chacun, peut être…

A coté de ça, la crises ne ralentie malheureusement pas les jaillissements de conneries, qui pullulent ici et là.
A ma droite, Dexia qui annonce avoir perdu 82 millions d’euros à la suite d’un (accrochons nous) « incident ». L’incident, c’est une exposition « excessive en devises » qu’ils disent… C’est avec le sourire du mépris qu’on continue de prendre ouvertement l’opinion pour des abrutis. « Incident »… Il y en a un peu souvent des "incidents"...
Errare humanum es disait le poète... Mais il disait que persévérer, c'était très con.

Et à ma gauche, puisque personne n’est responsable visiblement de ses propres âneries, l’histoire de cette femme qui poursuit Quick en justice pour «frittes non ramassées». Sans remettre en cause la gravité des conséquences de la chute pour cette dame, cette histoire sent bon le « on va s’en mettre plein les poches grâce aux tribunaux », une importation venue d’outre Atlantique dont on se serait bien passé.
Si les crétins devaient porter plainte contre les responsables des programmes sur TF1 et France 2 pour accentuation de crétinisation, il faudrait multiplier le budget de la place Vendôme…

Après, on apprend que la baisse de l’immobilier sera plus forte que prévue… Ceux qui vont vendre leur bien immobilier largement au dessous du prix du marché, et qui en seront pour leur poche, pourront mettre le fruit de leur vente en bourse ou chez Dexia…
Et il ne leur manquera plus que de se faire prendre par la gendarmerie en défaut de gilet jaune et triangle… Le Figaro révèle le zèle de certains qui double l’amende prévue en cas de ce terrible manquement pour la sécurité routière…
Quand on plonge dans la connerie, on pense que ça va s'arrêter, mais on contraire généralement on accélère. Toujours, parce qu'on peut toujours aller plus loin. C'est ça qui est épuisant...

Finalement, la baisse du moral des ménages en Octobre n’est pas une surprise. Mais au point où on en est, autant aller se coucher...
Avec les mêmes appréhensions que la veille... Mercredi midi, ça ira mieux...

Balade du dimanche, de la petite ile à la Roquemaurette (2)... Sombres reflexions

Continuer la balade de dimanche dernier. Revoir le petit chat, au centre de la Petite Ile de Roquemaure, et avancer. En direction de cette colline qui sépare Roquemaure et Sauveterre. Les locaux connaissent, ceux qui viennent ici de loin sans doute moins.
Il faisait gris dimanche dernier. Très gris, aussi gris que l'état du Monde en ce moment. Aussi gris que mes pensées et mes sentiments, et c'est beaucoup de cela qu'il sera question aujourd'hui.
Lorsque je suis parti courir hier, sous un froid soleil automnal (mais quel soleil), c'étaient ces pensées qui trottaient dans ma cervelle de moineau. Écrire les pensées d'une course de la veille, sur des photos d'une balade qui date d'il y a une semaine, c'est sans doute idiot... Mais ça permet de faire un parcours complet...

Ce chemin de la petite ile, sous les feuilles mortes de l'automne. L'automne offre de jolis paysages, paysages de fin de vie, de fin de cycle.
Fin de vie comme l'enterrement auquel j'ai assisté à midi. Une fin de vie, comme il y en a plein. Le père d'une amie. Difficile moment, jamais agréable. Il faisait beau, mais encore...

A coté de ça, mon grand-père devait se faire opérer ce matin. Une intervention qui se déroulera finalement mercredi matin. Petite opération, mais qui n'empêche pas l'appréhension. Légitime, obligatoire. Celle qui surpasse la déception d'un Marseille - Paris St Germain, tellement dérisoire. Pénible, emmerdant, frustrant, mais dérisoire. Parce que si j'ai mal dormi cette nuit, ce n'était pas à cause de la non titularisation de Ben Arfa ou de la mauvaise performance de Mandanda, pas en forme en ce moment...
Petite parenthèse sur la balade. La photo du haut explique en partie le pourquoi du nom de ce quartier paysan de Roquemaure, la "Petite Ile". Petite Ile, parce qu'entourée de roubines diverses. Ces petits rus qui ont pour fonction d'écouler les eaux de pluie.
C'est en partie parce que ces roubines étaient sous dimensionnées, ou mal entretenues, que des automnes ont été instants de fortes inondations dans le village...

Cela donne du charme à ce coin du village. Presque marécageux par endroit, quand la pluie est forte. Pourtant, le Rhône est loin, ainsi que la première rivière... Et les fruits et légumes s'en donnent à coeur joie dans cette zone... Au début de l'été, ça sent la pèche quand on passe par là. Aujourd'hui, c'est plus l'odeur du bois brulé et de la terre humide qui domine... Changement de saison...
Saison d'automne. Temps gris, froid, comme les pensées qui m'animent en ce moment.
Je discutais, il y a peu, avec un "docteur des pieds" (© Sublimette), de ces désagréables pensées qui traversent mon bien léger esprit. Penser à la mort. La sienne, celle de ses proches. La nuit, pendant que je cours, au parfois en réunion... Souvent. J'y pense beaucoup en ce moment...
Je ne la crains pas plus que je n'y aspire. Mais j'y pense, simplement. Je ne sais plus qui disait que ce qui sépare l'homme de l'animal, c'est sa conscience de sa mort inévitable. Sa conscience de son caractère éphémère. J'en ai un peu beaucoup et trop conscience en ce moment...

Un des plus beaux billets de blogs lu ces derniers temps est l'oeuvre de cette même Sublimette... Aimer la vie, justement parce qu'on la sait éphémère... Quel était le philosophe anglais qui disait "Life is hard, and then you die" ?

Et c'est pour ça que la méchanceté gratuite et la suffisance méprisante me sont devenus intolérables.
Plus fort que moi, mais je n'arrive pas à supporter ce supérieur hiérarchique dont le seul but est que son sous-fifre ait mal au ventre en rentrant chez lui le soir. Plus fort que moi, mais je ne supporte pas plus ces jeunes cons qui vont gratuitement vandaliser des voitures, le weekend, dans certaines rues de mon village. Pour exprimer leur mal être ou je ne sais quelle revendication improbable, ils pourrissent la vie de quelques uns qui n'ont rien demandé...

Dans le même ordre d'esprit, cette violence subie dans les joutes politiques locales. Cette haine d'adversaire politique qui me, qui nous, voulaient simplement du mal. Alors que le combat politique est quelque chose de noble, et alors qu'on final, gagnant ou perdant, il y a des chances que l'on se retrouve tous au même endroit, au final de notre vie...

Cette chanson de Serge Lama, la Cathédrale, exprime tout a fait ce sentiment que j'ai de l'insignifiance des ces haines qui polluent tellement les relations humaines... Je ne prône pas pour autant l'amour sacré de l'autre, et viens que je te donne pleins de bisous parce qu'on est tous Bisounours. Évidemment...
Mais il parait tellement plus simple, quand on voit au final qu'on y passera tous, d'essayer de vivre le moins mal possible ses relations... Et le simple respect de l'autre, même si on ne partage pas ses points de vue... Idiot, sans doute. Idiot.
Après, j'aimerais bien avoir ce pouvoir de changer certaines relations que j'ai avec certaines personnes. Je ne vais pas, comme Sublimette, comme Marion, employer des surnoms rigolos pour parler de certaines de mes connaissances...
Mais celle que j'apprécie encore, et qui refuse de me parler parce que je représente "un mauvais souvenir"... Là encore, nous mourrons un jour, le plus tard possible je l'espère, mais c'est comme ça... Cela m'ennuie d'en rester là, d'avoir ces ponts coupés comme si nous étions morts... Cela m'ennuie (le mot est faible) de savoir cela, mais il faut avancer. Car justement il n'y a pas morts, et possibilités de se revoir, un jour ou l'autre...

Dante avait fait marqué l'inscription "vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance..." à l'entrée des enfers d'Hadès. Le petit Shun était effrayé à la lecture de ce fronton... Parce que quand il y a vie, même si tout est perdu, l'espoir est la seule chose qui reste. Donc l'espoir, tant qu'il y a de la vie... Espoir de réouvrir certaines portes... Et quand je ne serai plus là, l'espoir disparaitra...
Cet arbre n'a rien à voir avec ceux qui ont assisté à l'éveil de Bouddha... Mais j'aime ces champs d'arbre rouges flammes, qui ouvrent la porte à l'automne de bien colorées manières... Automne qui fera place à l'hiver et ces tristes paysages. Avant le réveil du printemps...
Finalement, l'espérance de savoir qu'après l'endormissement de la nature, celle ci se réveille plus belle et plus forte qu'avant... Optimisme... ?

Optimisme que je n'ai pas, c'est vrai... Billet très onirique et égocentrique aujourd'hui, qui va dans des directions que je ne maitrise pas trop à vrai dire. Sans doute beaucoup auront lâché et ne seront pas parvenus jusque là, dans cette course folle où je ne ménage pas ma foulée...

Donc lever un peu le pied, dans mes pensées sombres. Regarder un peu cette vigne qui se drape dans l'automne, elle aussi... Le vin issu des vendanges de cette année se prépare dans les cuves de mes caves préférées. D'abord le primeur en Novembre... Pas fan du Côte du Rhône primeur. Déjà plus du rosé qui arrivera en Février, ou Mars, de l'année prochaine...

Et revenir à des pensées plus positives. Appréhension, toujours, d'une période qui ne m'est pas agréable. Mais soit. Le blog sert aussi à ça quelque part, à remplacer un "docteur des pieds". C'est bien...
Donc sur cette fin de balade, revenir sur quelques petites choses qui m'ont fait sourire, dans la triste actualité de ce matin. Triste, parce qu'entre infanticide et enfoncement dans la crise, peu de moments de franche rigolade... Optimisme, oui, mais...

Ce qui m'a fait sourire quand même, c'est cette rumeur Fillon à Paris. On revient à la politique politichienne... Pour répondre en partie à ma copine Hypos, un blog politique n'est pas un blog où on parle de "ça", de cette politique d'égo dégoulinant de personne qui n'ont qu'une seule ambition : eux. Ambition qui laisse de coté les problèmes de tout un chacun, comme cette popérisation de la classe moyenne, qui est en train de se prendre les premiers effets de la crise en pleine gueule... Non, ils ont une autre ambition, un autre objectif : eux. Leur carrière, et essayer de faire une bonne une de Paris Match. Génial...
Ca me rappellerait presque que dans 10 jours, y a le congrès socialiste. Nous ne sommes pas à Reims, mais à Paris là, le Paris de Delanoé, le Paris que "voudrait" François Fillon.
J'aime beaucoup François Fillon. Il représente, ou représentait, la droite que j'appréciais. Celle du "gaullisme social", ou "libéralisme républicain", pour reprendre deux termes qui me sont chers. Ensuite, la politique qu'il mène en ce moment, tant sur le fond et la forme, n'est pas forcément la mienne... Et là encore, ce n'est pas le sujet.

François Fillon est député de la Sarthe. Avant la Bérézina des dernières régionales, il était président de sa Région. Et là, tel un bon Seguin (son ancien mentor) ou Lang, tel un vulgaire DousteBlazy, Guigou ou Perben, il "veut plus grand". Quitte à se prendre dans les dents Paris comme d'autres se sont pris Lyon ou Avignon ?
Enfin, ce n'est qu'une rumeur, mais quelle détestable rumeur... Sur cette détestable pratique du parachutage de personalités... Delanoé n'était pas grand chose quand il a été choisi par les militants parisiennes pour prendre la tête de la bataille. La droite parisienne possède peut être un Delanoé dans ses rangs...
Et puis, une fois encore, je trouve que c'est tellement beau d'être élu chez soi... Aller chercher une herbe plus verte ailleurs, d'abord est elle vraiment plus terme ? Et quelle légitimité aurait Fillon hors de chez lui, de son fief ?
Ces petites balades ont cet intérêt de me rappeler le bonheur d'être proche de mes racines...

Pas un billet bien agréable... Du genre qui me font dire que les vacances de la fin de semaine me feront du bien. Oui, on part à Rome. On en reparlera d'ici là.
Et en attendant, suivons le bon conseil de Sublimette...

Balade du dimanche, de la petite ile à la Roquemaurette (2)... Sombres reflexions

Continuer la balade de dimanche dernier. Revoir le petit chat, au centre de la Petite Ile de Roquemaure, et avancer. En direction de cette colline qui sépare Roquemaure et Sauveterre. Les locaux connaissent, ceux qui viennent ici de loin sans doute moins.
Il faisait gris dimanche dernier. Très gris, aussi gris que l'état du Monde en ce moment. Aussi gris que mes pensées et mes sentiments, et c'est beaucoup de cela qu'il sera question aujourd'hui.
Lorsque je suis parti courir hier, sous un froid soleil automnal (mais quel soleil), c'étaient ces pensées qui trottaient dans ma cervelle de moineau. Écrire les pensées d'une course de la veille, sur des photos d'une balade qui date d'il y a une semaine, c'est sans doute idiot... Mais ça permet de faire un parcours complet...

Ce chemin de la petite ile, sous les feuilles mortes de l'automne. L'automne offre de jolis paysages, paysages de fin de vie, de fin de cycle.
Fin de vie comme l'enterrement auquel j'ai assisté à midi. Une fin de vie, comme il y en a plein. Le père d'une amie. Difficile moment, jamais agréable. Il faisait beau, mais encore...

A coté de ça, mon grand-père devait se faire opérer ce matin. Une intervention qui se déroulera finalement mercredi matin. Petite opération, mais qui n'empêche pas l'appréhension. Légitime, obligatoire. Celle qui surpasse la déception d'un Marseille - Paris St Germain, tellement dérisoire. Pénible, emmerdant, frustrant, mais dérisoire. Parce que si j'ai mal dormi cette nuit, ce n'était pas à cause de la non titularisation de Ben Arfa ou de la mauvaise performance de Mandanda, pas en forme en ce moment...
Petite parenthèse sur la balade. La photo du haut explique en partie le pourquoi du nom de ce quartier paysan de Roquemaure, la "Petite Ile". Petite Ile, parce qu'entourée de roubines diverses. Ces petits rus qui ont pour fonction d'écouler les eaux de pluie.
C'est en partie parce que ces roubines étaient sous dimensionnées, ou mal entretenues, que des automnes ont été instants de fortes inondations dans le village...

Cela donne du charme à ce coin du village. Presque marécageux par endroit, quand la pluie est forte. Pourtant, le Rhône est loin, ainsi que la première rivière... Et les fruits et légumes s'en donnent à coeur joie dans cette zone... Au début de l'été, ça sent la pèche quand on passe par là. Aujourd'hui, c'est plus l'odeur du bois brulé et de la terre humide qui domine... Changement de saison...
Saison d'automne. Temps gris, froid, comme les pensées qui m'animent en ce moment.
Je discutais, il y a peu, avec un "docteur des pieds" (© Sublimette), de ces désagréables pensées qui traversent mon bien léger esprit. Penser à la mort. La sienne, celle de ses proches. La nuit, pendant que je cours, au parfois en réunion... Souvent. J'y pense beaucoup en ce moment...
Je ne la crains pas plus que je n'y aspire. Mais j'y pense, simplement. Je ne sais plus qui disait que ce qui sépare l'homme de l'animal, c'est sa conscience de sa mort inévitable. Sa conscience de son caractère éphémère. J'en ai un peu beaucoup et trop conscience en ce moment...

Un des plus beaux billets de blogs lu ces derniers temps est l'oeuvre de cette même Sublimette... Aimer la vie, justement parce qu'on la sait éphémère... Quel était le philosophe anglais qui disait "Life is hard, and then you die" ?

Et c'est pour ça que la méchanceté gratuite et la suffisance méprisante me sont devenus intolérables.
Plus fort que moi, mais je n'arrive pas à supporter ce supérieur hiérarchique dont le seul but est que son sous-fifre ait mal au ventre en rentrant chez lui le soir. Plus fort que moi, mais je ne supporte pas plus ces jeunes cons qui vont gratuitement vandaliser des voitures, le weekend, dans certaines rues de mon village. Pour exprimer leur mal être ou je ne sais quelle revendication improbable, ils pourrissent la vie de quelques uns qui n'ont rien demandé...

Dans le même ordre d'esprit, cette violence subie dans les joutes politiques locales. Cette haine d'adversaire politique qui me, qui nous, voulaient simplement du mal. Alors que le combat politique est quelque chose de noble, et alors qu'on final, gagnant ou perdant, il y a des chances que l'on se retrouve tous au même endroit, au final de notre vie...

Cette chanson de Serge Lama, la Cathédrale, exprime tout a fait ce sentiment que j'ai de l'insignifiance des ces haines qui polluent tellement les relations humaines... Je ne prône pas pour autant l'amour sacré de l'autre, et viens que je te donne pleins de bisous parce qu'on est tous Bisounours. Évidemment...
Mais il parait tellement plus simple, quand on voit au final qu'on y passera tous, d'essayer de vivre le moins mal possible ses relations... Et le simple respect de l'autre, même si on ne partage pas ses points de vue... Idiot, sans doute. Idiot.
Après, j'aimerais bien avoir ce pouvoir de changer certaines relations que j'ai avec certaines personnes. Je ne vais pas, comme Sublimette, comme Marion, employer des surnoms rigolos pour parler de certaines de mes connaissances...
Mais celle que j'apprécie encore, et qui refuse de me parler parce que je représente "un mauvais souvenir"... Là encore, nous mourrons un jour, le plus tard possible je l'espère, mais c'est comme ça... Cela m'ennuie d'en rester là, d'avoir ces ponts coupés comme si nous étions morts... Cela m'ennuie (le mot est faible) de savoir cela, mais il faut avancer. Car justement il n'y a pas morts, et possibilités de se revoir, un jour ou l'autre...

Dante avait fait marqué l'inscription "vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance..." à l'entrée des enfers d'Hadès. Le petit Shun était effrayé à la lecture de ce fronton... Parce que quand il y a vie, même si tout est perdu, l'espoir est la seule chose qui reste. Donc l'espoir, tant qu'il y a de la vie... Espoir de réouvrir certaines portes... Et quand je ne serai plus là, l'espoir disparaitra...
Cet arbre n'a rien à voir avec ceux qui ont assisté à l'éveil de Bouddha... Mais j'aime ces champs d'arbre rouges flammes, qui ouvrent la porte à l'automne de bien colorées manières... Automne qui fera place à l'hiver et ces tristes paysages. Avant le réveil du printemps...
Finalement, l'espérance de savoir qu'après l'endormissement de la nature, celle ci se réveille plus belle et plus forte qu'avant... Optimisme... ?

Optimisme que je n'ai pas, c'est vrai... Billet très onirique et égocentrique aujourd'hui, qui va dans des directions que je ne maitrise pas trop à vrai dire. Sans doute beaucoup auront lâché et ne seront pas parvenus jusque là, dans cette course folle où je ne ménage pas ma foulée...

Donc lever un peu le pied, dans mes pensées sombres. Regarder un peu cette vigne qui se drape dans l'automne, elle aussi... Le vin issu des vendanges de cette année se prépare dans les cuves de mes caves préférées. D'abord le primeur en Novembre... Pas fan du Côte du Rhône primeur. Déjà plus du rosé qui arrivera en Février, ou Mars, de l'année prochaine...

Et revenir à des pensées plus positives. Appréhension, toujours, d'une période qui ne m'est pas agréable. Mais soit. Le blog sert aussi à ça quelque part, à remplacer un "docteur des pieds". C'est bien...
Donc sur cette fin de balade, revenir sur quelques petites choses qui m'ont fait sourire, dans la triste actualité de ce matin. Triste, parce qu'entre infanticide et enfoncement dans la crise, peu de moments de franche rigolade... Optimisme, oui, mais...

Ce qui m'a fait sourire quand même, c'est cette rumeur Fillon à Paris. On revient à la politique politichienne... Pour répondre en partie à ma copine Hypos, un blog politique n'est pas un blog où on parle de "ça", de cette politique d'égo dégoulinant de personne qui n'ont qu'une seule ambition : eux. Ambition qui laisse de coté les problèmes de tout un chacun, comme cette popérisation de la classe moyenne, qui est en train de se prendre les premiers effets de la crise en pleine gueule... Non, ils ont une autre ambition, un autre objectif : eux. Leur carrière, et essayer de faire une bonne une de Paris Match. Génial...
Ca me rappellerait presque que dans 10 jours, y a le congrès socialiste. Nous ne sommes pas à Reims, mais à Paris là, le Paris de Delanoé, le Paris que "voudrait" François Fillon.
J'aime beaucoup François Fillon. Il représente, ou représentait, la droite que j'appréciais. Celle du "gaullisme social", ou "libéralisme républicain", pour reprendre deux termes qui me sont chers. Ensuite, la politique qu'il mène en ce moment, tant sur le fond et la forme, n'est pas forcément la mienne... Et là encore, ce n'est pas le sujet.

François Fillon est député de la Sarthe. Avant la Bérézina des dernières régionales, il était président de sa Région. Et là, tel un bon Seguin (son ancien mentor) ou Lang, tel un vulgaire DousteBlazy, Guigou ou Perben, il "veut plus grand". Quitte à se prendre dans les dents Paris comme d'autres se sont pris Lyon ou Avignon ?
Enfin, ce n'est qu'une rumeur, mais quelle détestable rumeur... Sur cette détestable pratique du parachutage de personalités... Delanoé n'était pas grand chose quand il a été choisi par les militants parisiennes pour prendre la tête de la bataille. La droite parisienne possède peut être un Delanoé dans ses rangs...
Et puis, une fois encore, je trouve que c'est tellement beau d'être élu chez soi... Aller chercher une herbe plus verte ailleurs, d'abord est elle vraiment plus terme ? Et quelle légitimité aurait Fillon hors de chez lui, de son fief ?
Ces petites balades ont cet intérêt de me rappeler le bonheur d'être proche de mes racines...

Pas un billet bien agréable... Du genre qui me font dire que les vacances de la fin de semaine me feront du bien. Oui, on part à Rome. On en reparlera d'ici là.
Et en attendant, suivons le bon conseil de Sublimette...