Theizé et Beaujolais, plutot que...

J'aurais pu parler de hier soir. Non, pas le minable résultat des clubs français en coupe de l'UEFA. Toulouse aura vaiment volé sa troisième place l'an passé, et ne l'aura même pas assumé. Je ne regarderai plus ce club entrainé par un Elie Baup que je porte autant dans mon coeur qu'un Roussey ou que le divin Domenech (pourquoi ? demandez à Jacques Santini...).

Pas de politique non plus. Pas envie de parler d'une interview de vide. Aucune question sur l'essence et le carburant à des prix irréels. Et JM Apathie rappelle, sur son trés bon billet aujourd'hui, qu'aucune question n'a été posée sur l'augmentation de salaire présidentiel qui peut préter à sourire jaune dans ce climat d'inéquité.
Pour moi, français moyen qui travaille du mieux qu'il le peut, et honnêtement, rien à attendre. Une fois de plus. Soupir nébulaire...

Non, ce soir, photo datant d'il y a quinze jours. Theizé, dans le Beaujolais. Cave de mon copain de promotion, Domaine de Cruix, trés bon pinard. Une cave pleins de fêtes et d'anciens élèves (et toujours prof) de l'ECAM de Lyon. J'en viens. J'en suis.

Et puis une photo made by TZ3 Panasonic. Ca vaut ce que ça vaut. Pas vilain l'église. Et puis c'est tout.

Pas envie de parler ce soir. Envie de boire du vin à coté de ma cheminée. la semaine prochaine je pars deux jours en Allemagne. Et aprés... La suite, jusqu'à la fin de l'année.
Ca vous dérange si on parle politique et foot la semaine prochaine plutot ?

Theizé et Beaujolais, plutot que...

J'aurais pu parler de hier soir. Non, pas le minable résultat des clubs français en coupe de l'UEFA. Toulouse aura vaiment volé sa troisième place l'an passé, et ne l'aura même pas assumé. Je ne regarderai plus ce club entrainé par un Elie Baup que je porte autant dans mon coeur qu'un Roussey ou que le divin Domenech (pourquoi ? demandez à Jacques Santini...).

Pas de politique non plus. Pas envie de parler d'une interview de vide. Aucune question sur l'essence et le carburant à des prix irréels. Et JM Apathie rappelle, sur son trés bon billet aujourd'hui, qu'aucune question n'a été posée sur l'augmentation de salaire présidentiel qui peut préter à sourire jaune dans ce climat d'inéquité.
Pour moi, français moyen qui travaille du mieux qu'il le peut, et honnêtement, rien à attendre. Une fois de plus. Soupir nébulaire...

Non, ce soir, photo datant d'il y a quinze jours. Theizé, dans le Beaujolais. Cave de mon copain de promotion, Domaine de Cruix, trés bon pinard. Une cave pleins de fêtes et d'anciens élèves (et toujours prof) de l'ECAM de Lyon. J'en viens. J'en suis.

Et puis une photo made by TZ3 Panasonic. Ca vaut ce que ça vaut. Pas vilain l'église. Et puis c'est tout.

Pas envie de parler ce soir. Envie de boire du vin à coté de ma cheminée. la semaine prochaine je pars deux jours en Allemagne. Et aprés... La suite, jusqu'à la fin de l'année.
Ca vous dérange si on parle politique et foot la semaine prochaine plutot ?

Helpful SEM Advice from MarketingSherpa


If you missed it, MarketingSherpa hosted a webcast on New Research: Top 5 Tests to Raise Landing Page Conversions earlier this week. Key findings from their presentation:

  • Marketing results are generally getting better—either marketers are getting landing page design down to more of a science, or the strong economy is fueling more buyer interest, or some combination of the two.

  • The most popular test was dynamic pages—changing the information displayed on the landing page to reflect the exact search term. Considering that half of the respondents don't or can't do even simple a/b testing, it's surprising that a sophisticated technique like dynamic landing pages would generate this level of response, but that's what their data showed. Here is MarketingSherpa's example of this practice, though it doesn't work quite right (I actually searched for "stratocaster guitar," not "stratocaster parts").

  • Other popular tests included registration forms (shorter is better); creative design (the key is eyeflow—two columns are better than three, one column is better than two); and optimizing SEO landings (which should be a no-brainer).

  • Other design findings: never use center-justified text, avoid reversed-text (light on dark background) if at all possible, and use big type: 10 point minimum, 12 point is better. Make buttons big—you should be able to see them from six feet away from your monitor.

  • I've had it drilled into me that "PR is NOT lead gen," but one company that linked terms in its press releases to specific landing pages on its site saw a 12.5% conversion rate. Hmm, may be worth trying.

  • The most important—and basic—point is that you can't manage (or test) what you can't measure: nearly 20% of respondents had no way to test landing page results. They are (quite possibly) wasting their money just paying for clicks.

  • And the most surprising point: 16% of respondents said they didn't share SEM results with their agencies. My question is: why isn't their agency managing their SEM program in the first place?

For more MarketingSherpa advice on landing pages, you may want to check out this excerpt from their 2007 Landing Page Handbook (or spring for the $497 full copy).

They also recently published an outstanding case study on improving SEM results through Google's content network entitled How to Get the Most Out of Google AdWords—8 Strategies to Maximize ROI. It's one of the best pieces I've seen providing clear, concise and practical advice on maximizing content network results. Sandy Sanges has also written a good piece, More Traffic For Less Money — How To Get The Most From Content Campaigns, on content network targeting.

Lest you think I'm a shill for MarketingSherpa—naw, just a fan, as they usually do excellent work. Once in a while, however, they blow it. Another of their recent case studies, "How to Use Online Calculators for Lead Generation & Quadruple Conversion Rates," sounds tempting but is crap to be avoided at all costs. The campaign it describes is too idiosyncratic for broader application; too expensive for most marketing budgets; and panders to global warming hysteria—"carbon footprint" nonsense designed only to make the ridiculous Al Gore even wealthier. I remain a fan of MarketingSherpa, but even their experts screw up now and then.

*****


Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Olivennes et la France

Entendu hier matin sur LCI, lors de l'émission de l'ex froufrouteuse Valerie Expert. Denis Olivennes, président de la FNAC et auteur du contreversé et ultra commenté rapport Olivennes sur le téléchargement et le "numérique en France", s'est répendu d'une phrase qui m'a glacé. Alors qu'on lui demandait pourquoi pas la Licence Globale, ce dernier a répondu que cette dernière n'était proposé qu'en France. Et...

"Moi, j'ai tendance à me méfier de la géniale invention française à laquelle personne n'a songé : le procédé Secam en télévision, le D2 Mac Paquet, la filière Graphite Gaz pour le nucléaire, le Minitel, toutes ces inventions géniales, dont on était les seuls à s'ébahir et dont on était persuadés que le monde les adopterait très vite"
(le Monde)

J'ai posé mon café, les oreilles ébahies par ce que je venais d'entendre... Un mélange d'arrogance et d'insultant mépris sur la France, sur ce qu'elle est capable de faire. Bien sur imparfaite, mais qui est ce (censuré) d'Olivennes pour se permettre un pareil crachat, d'une pédantise sans égale ?
Surtout que, cinq minutes aprés, il clamait haut et fort sa proposition de dévérouiller les licences sur les fichiers mp3 "légaux". Ces fameux verrous numériques qui rendent inutilisables les fichers téléchargés légalement. L'application de cette directive sera "une première mondiale" s'est t'il félicité devant son interlocuteur d'UFC Que Choisir, perplexe devant la complexité de cette "recommandation" et devant son applicabilité.
"Première en France", donc une connerie proposée fièrement par M. Olivennes ? En suivant ce raisonnement excluant déclaration des droits de l'Homme ou opposition devant la catastrophique campagne irakienne des éléments provenant de France.

La sagesse populaire disait que la majorité n'avait pas toujours raison, et que l'opinion ne faisait pas une vérité... Sagesse populaire ou devoir de philosophie, je ne sais plus.
Pas Denis Olivennes en tous cas, bien antipathique personnage à mes yeux : je n'irai plus à la FNAC.

PS : Merci pour tous vos gentils messages et pour vos affections. Merci pour elle.

Olivennes et la France

Entendu hier matin sur LCI, lors de l'émission de l'ex froufrouteuse Valerie Expert. Denis Olivennes, président de la FNAC et auteur du contreversé et ultra commenté rapport Olivennes sur le téléchargement et le "numérique en France", s'est répendu d'une phrase qui m'a glacé. Alors qu'on lui demandait pourquoi pas la Licence Globale, ce dernier a répondu que cette dernière n'était proposé qu'en France. Et...

"Moi, j'ai tendance à me méfier de la géniale invention française à laquelle personne n'a songé : le procédé Secam en télévision, le D2 Mac Paquet, la filière Graphite Gaz pour le nucléaire, le Minitel, toutes ces inventions géniales, dont on était les seuls à s'ébahir et dont on était persuadés que le monde les adopterait très vite"
(le Monde)

J'ai posé mon café, les oreilles ébahies par ce que je venais d'entendre... Un mélange d'arrogance et d'insultant mépris sur la France, sur ce qu'elle est capable de faire. Bien sur imparfaite, mais qui est ce (censuré) d'Olivennes pour se permettre un pareil crachat, d'une pédantise sans égale ?
Surtout que, cinq minutes aprés, il clamait haut et fort sa proposition de dévérouiller les licences sur les fichiers mp3 "légaux". Ces fameux verrous numériques qui rendent inutilisables les fichers téléchargés légalement. L'application de cette directive sera "une première mondiale" s'est t'il félicité devant son interlocuteur d'UFC Que Choisir, perplexe devant la complexité de cette "recommandation" et devant son applicabilité.
"Première en France", donc une connerie proposée fièrement par M. Olivennes ? En suivant ce raisonnement excluant déclaration des droits de l'Homme ou opposition devant la catastrophique campagne irakienne des éléments provenant de France.

La sagesse populaire disait que la majorité n'avait pas toujours raison, et que l'opinion ne faisait pas une vérité... Sagesse populaire ou devoir de philosophie, je ne sais plus.
Pas Denis Olivennes en tous cas, bien antipathique personnage à mes yeux : je n'irai plus à la FNAC.

PS : Merci pour tous vos gentils messages et pour vos affections. Merci pour elle.

Triste sort

Encore un sale tour de la vie...Ils sont devenus celebres grâce a Marcia Baila et aujourd'hui c'est le cancer qui vient d'emporter Fred. Je vous renvoie juste vers ce bel article de Jean-Philippe : Les Rita Mitsouko "Ding dang dong" ("variety")Source : AFP... Il y a 1 heure PARIS (AFP) — Fred Chichin, le guitariste du duo rock français les Rita Mitsouko, est décédé mercredi matin à l'âge de 53

SEO is Insanity

If you've been in the business world for any length of time, you've probably seen the following somewhere—in a building lobby, on a website, or on a nicely framed poster in an office:
    The Definition of Insanity: Doing the same thing, the same way, and expecting different results.

Seems reasonable and intuitive, so if you accept that statement as true, you'd also have to accept the logical extension of that statement:
    If you do the same thing, the same way, you should expect to get (roughly at least) the same results.

This holds true across many if not most areas of business and life in general: manufacturing, research, software development, teaching, cooking...but not SEO.

Before I began doing SEO work for clients, I'd done it for a number of other websites: my own, friends', and corporate employers. I coded, I tested, I read articles and blogs. I applied the methods learned to client websites, and got excellent results. Here's one example:
    55 total search terms
    Before SEO:

    Top 20 positions across the three major search engines: 17
    Top 10 positions across the three major search engines: 9
    Top 5 positions across the three major search engines: 5

    After SEO:
    Top 20 positions across the three major search engines: 88
    Top 10 positions across the three major search engines: 73
    Top 5 positions across the three major search engines: 55

Recently, however, I worked on two websites where, although SEO results improved, the final outcome was disappointing. Now, I thrive on getting great results for clients. I get profoundly frustrated when I don't. So, I coded, I tested, I read some more articles and blogs. Small improvement.

These sites have numerous external relevant links, keyword density right in the sweet spot, and optimized meta tags. Here's an example analysis:

Did the same thing, the same way, utilized established best practices in SEO, and—got only marginal improvement.

What's a person to do? Continue to code, test, and read some more articles and blogs. But when the consistent application of proven methods produces wildly varying results, one can only conclude from this: SEO is insanity.

*****


Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Ventoux et Dati en Chine

Pas grand chose à dire. Sinon mettre une photo du Ventoux vu depuis Roquemaure, l'autoroute, là où je cours. Enfin, courrir... Là, je marchais : épuisé. Pas la soirée trés arrosée de la veille, avec un Magnum de Champagne (Marseille qui gagne 3-1 ça se fete, soupir...) et Cairanne... Non, juste le vent, la fatigue, et puis un corps qui hiverne.On voit le Ventoux. Devant, c'est ChateauNeuf du Pape. Et il fait beau quand le vent chasse les nuages. Le soleil, toujours. Essayer d'atteindre le soleil comme dit la chanson. Mettons cette tache à demain.

Politiquement, j'ai vu que les grèves semblent être finies. D'aprés quelques informations et discussions, les fêtes du fin d'année risquent d'être chaudes... Certains sont heureux quand "il y a grève". Je n'en suis pas. C'est comme ça, il faut de tout pour faire une discussion.
J'ai vu que François Hollande était ce weekend en Avignon, pour appeler à la refondation (ou renouveau, je sais plus) de la gauche et du Parti Socialiste. J'ai l'impression que cela fait 5 ans que le PS se regarde le nombril... Il doit être bigrement joli, ce nombril, pour être plus interressant que la France et les français... Mais non, dissertons sur notre nombril, entre nous, sur nous. On s'occupera des français plus tard... Triste opposition, et triste décomcratie sans opposition. Notons que ce n'est pas, pour une fois, la faute de Sarkozy si le PS est vraiment absent.

Sarkozy est en Chine. C'est bien. Presque un peu pas grand chose à fouttre, mais ça passe à la télé, Sarkozy en Chine, alors je regarde. Je cherche si par hasard, aprés avoir tapé sur le Président Chirac qui allait en Chine et en Russie tout sourire avec des industriels sans parler "des choses qui fachent la patrie des droits de l'homme", notre nouveau président avait ammené dans sa besace la sympathique Rama Yade, secrétaire d'état aux Droits de l'Homme... Et non. Pas vu.
Par contre, j'ai vu Rachida Dati. Ah ? Ségolène Royal eut loué en son temps la merveilleuse justice chinoise, rapide et belle comme un genet au printemps, était ce un hommage rendue par la garde des Sots (et des pelles) ? Je ne sais pas. Mais Dati y était.
Et je ne suis pas sur que Sarkozy et Dati étaient là bas pour parler de la justice chinoise, et que la rendre peut être moins "rapide" et plus juste, plus humaine, plus en adéquation avec des principes et des valeurs qui nous sont chèrs... Mais Dati y était. Bon.

Je n'ai pas envie de taper sur Dati, je ne la connais pas. Mon copain Rimbus (pour qui j'ai une réelle affection) a posté sur son blog une vidéo du sans doute trés compétent Montebourg Arnaud qui tape d'une manière assez violente sur Rachida Dati. La sommant d'incompétence, et de n'être à son poste que parce que courtisane, et on ne va pas plus loin sinon on parlerait ceinture et c'est pas beau.
Montebourg est bien à l'image du PS : décevant. Outre le fait que je crois que les français ne mérite pas forcément ces chicayas et ces déclarations de cours de lycée qui remettent la politique à un niveau bien bas, il me semblait que Dati était peut être plus criticable sur le fond que sur la forme. Toujours rester en surface, et sur son nombril, c'est bien mais c'est léger.
La réforme de la justice me déplait fortement. Un sujet qui me tient à coeur est "l'aménagement du territoire", et cette réforme désertifie judicairement des pans entiers du territoire. Evidemment, il faut des économies, et bien sur nous sommes dans une période de "rigueur" : je ne suis pas sur que c'est en enlevant de la République sur certains pans du territoire déjà sinistrés industriellement et économiquement que l'on remettra vraiment le train sur les rails.
Je ne parle pas de cette idée évoquée de "franchise judiciaire" qui me parait tout à fait hors de propos.

Demain, une semaine reprends. Le soleil me semble toujours aussi loin. Mais Marseille est 14e3e : tout va bien (soupir)

Ventoux et Dati en Chine

Pas grand chose à dire. Sinon mettre une photo du Ventoux vu depuis Roquemaure, l'autoroute, là où je cours. Enfin, courrir... Là, je marchais : épuisé. Pas la soirée trés arrosée de la veille, avec un Magnum de Champagne (Marseille qui gagne 3-1 ça se fete, soupir...) et Cairanne... Non, juste le vent, la fatigue, et puis un corps qui hiverne.On voit le Ventoux. Devant, c'est ChateauNeuf du Pape. Et il fait beau quand le vent chasse les nuages. Le soleil, toujours. Essayer d'atteindre le soleil comme dit la chanson. Mettons cette tache à demain.

Politiquement, j'ai vu que les grèves semblent être finies. D'aprés quelques informations et discussions, les fêtes du fin d'année risquent d'être chaudes... Certains sont heureux quand "il y a grève". Je n'en suis pas. C'est comme ça, il faut de tout pour faire une discussion.
J'ai vu que François Hollande était ce weekend en Avignon, pour appeler à la refondation (ou renouveau, je sais plus) de la gauche et du Parti Socialiste. J'ai l'impression que cela fait 5 ans que le PS se regarde le nombril... Il doit être bigrement joli, ce nombril, pour être plus interressant que la France et les français... Mais non, dissertons sur notre nombril, entre nous, sur nous. On s'occupera des français plus tard... Triste opposition, et triste décomcratie sans opposition. Notons que ce n'est pas, pour une fois, la faute de Sarkozy si le PS est vraiment absent.

Sarkozy est en Chine. C'est bien. Presque un peu pas grand chose à fouttre, mais ça passe à la télé, Sarkozy en Chine, alors je regarde. Je cherche si par hasard, aprés avoir tapé sur le Président Chirac qui allait en Chine et en Russie tout sourire avec des industriels sans parler "des choses qui fachent la patrie des droits de l'homme", notre nouveau président avait ammené dans sa besace la sympathique Rama Yade, secrétaire d'état aux Droits de l'Homme... Et non. Pas vu.
Par contre, j'ai vu Rachida Dati. Ah ? Ségolène Royal eut loué en son temps la merveilleuse justice chinoise, rapide et belle comme un genet au printemps, était ce un hommage rendue par la garde des Sots (et des pelles) ? Je ne sais pas. Mais Dati y était.
Et je ne suis pas sur que Sarkozy et Dati étaient là bas pour parler de la justice chinoise, et que la rendre peut être moins "rapide" et plus juste, plus humaine, plus en adéquation avec des principes et des valeurs qui nous sont chèrs... Mais Dati y était. Bon.

Je n'ai pas envie de taper sur Dati, je ne la connais pas. Mon copain Rimbus (pour qui j'ai une réelle affection) a posté sur son blog une vidéo du sans doute trés compétent Montebourg Arnaud qui tape d'une manière assez violente sur Rachida Dati. La sommant d'incompétence, et de n'être à son poste que parce que courtisane, et on ne va pas plus loin sinon on parlerait ceinture et c'est pas beau.
Montebourg est bien à l'image du PS : décevant. Outre le fait que je crois que les français ne mérite pas forcément ces chicayas et ces déclarations de cours de lycée qui remettent la politique à un niveau bien bas, il me semblait que Dati était peut être plus criticable sur le fond que sur la forme. Toujours rester en surface, et sur son nombril, c'est bien mais c'est léger.
La réforme de la justice me déplait fortement. Un sujet qui me tient à coeur est "l'aménagement du territoire", et cette réforme désertifie judicairement des pans entiers du territoire. Evidemment, il faut des économies, et bien sur nous sommes dans une période de "rigueur" : je ne suis pas sur que c'est en enlevant de la République sur certains pans du territoire déjà sinistrés industriellement et économiquement que l'on remettra vraiment le train sur les rails.
Je ne parle pas de cette idée évoquée de "franchise judiciaire" qui me parait tout à fait hors de propos.

Demain, une semaine reprends. Le soleil me semble toujours aussi loin. Mais Marseille est 14e3e : tout va bien (soupir)

Aprés la pluie, le beau temps (I reach for the sun)

Cette photo aurait pu être prise de partout en France. Lors de mes voyages sur les sites nucléaires de France, je garde des images de ces fins d'automne qui déplument les arbres, le ciel, la nature. Et ces images m'ont semblé identiques que l'on aille à Cosne Sur Loire, à Givet dans les Ardennes ou à Blayes dans le bordelais. Parfois des reliefs plus modestes, ou une eau de couleurs plus grisatres. Mais le même sentiment de vide et de froid. C'est l'hiver, c'est normal.

Cette photo a été prise tout à l'heure, à la sortie du bureau. J'avais mon Panasonic avec moi. Et j'ai donc pris ce Rhone, entre Codolet et Caderousse, entre Gard et Vaucluse. Sur la route que je prends pour aller et venir du travail.
Au fond, le site nucléaire de Marcoule. Pas le meilleurs endroit pour le voir. Mais il est joli, avec derrière la dent du même nom qui semble le protéger.
C'est vrai, tous les sites nucléaires se ressemblent. De l'eau, et des installations. Parfois, des aéroréfrigérants. Et ces cylindres de béton plus ou moins nombreux dans lequel se fait la réaction nucléaire qui fait tourner les turbines et donne le courant : le bâtiment réacteur. Expérimental ou industriel. Tous ces paysages se ressemblent au final.
Mais je les trouve beau. J'aime les paysages industriels : peut être pour ça que ce fut un plaisir de voir les paysages de chez Skat, en Lorraine. J'ai trouvé Thionville beau : je dois être soit un idiot, soit une rareté. Assumée.

La chanson que j'ai mis en lien va de pair avec ce soleil qui fait suite à une nuit d'orage. Et dehors, et dedans. J'espère que, comme dans la chanson, j'arriverai, pour ce qui me concerne égoistement, à "atteindre le soleil".
Musicalement, c'est pas la plus belle chanson du monde. C'est la chanson de fin de l'animé "El Cazador", que je cite à l'envie : je l'ai aimé cet animé. Comme en témoigne le ton et le titre, optimiste, de la chanson, cet animé se termine bien.

J'aimerais aussi, égoistement, atteindre le soleil. Ou le ventoux, mais le soleil, c'est plus ambitieux.
J'ai vraiment envie d'essayer de remonter une pente qui aura été, pour moi, trop vite descendu. Jusqu'à me redonner une mine d'été 2002, les kilos en plus. Parce que des pensées noires, parce qu'un constat implacable mais logique finalement d'un entourage absent, parce qu'on se rend compte qu'on est finalement pas grand chose, et bien peu et en relatif aux yeux des autres, et surtout en absolu.
A force montrer à quelqu'un qu'il n'est finalement pas grand chose et qu'il ne compte pas beaucoup, à force des absences volontaires et des portes ou boites aux lettres électroniques auxquels on se voit interdire l'accés, pas anormal qu'il ne se juge d'une manière pas trés positive. Quand à coté des pans entiers de réves s'écroulent, quand des périodes font ressortir, par contraste, des absences réelles de gens qui vous cotoient presque tous les jours, il n'est pas forcément anormal d'avoir des pensées négatives, et une image laide reflétée lorsqu'on se brosse les dents le matin.
"On a tout pour être heureux", pour reprendre la phrase qu'on s'entend rabacher à chaque soupir par un entourage sans doute pleins de bons sentiments... La tentation de Venise est aussi proche que Venise n'est que trop près...

Atteindre le soleil... Il ne pleut plus : ca parait plus facile. Mais c'est pas gagné...

PS : phrase de mon ancien professeur de technologie indistrielle... M. Neveux (je le cite, je l'aimais beaucoup ce Paco Rabannes des sciences de l'ingénieur), début de MathSpé à Lyon : "on nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul..." (et ne pas copier son devoir sur le voisin). Il a raison, mais ça fait chier qu'il ait raison...

Aprés la pluie, le beau temps (I reach for the sun)

Cette photo aurait pu être prise de partout en France. Lors de mes voyages sur les sites nucléaires de France, je garde des images de ces fins d'automne qui déplument les arbres, le ciel, la nature. Et ces images m'ont semblé identiques que l'on aille à Cosne Sur Loire, à Givet dans les Ardennes ou à Blayes dans le bordelais. Parfois des reliefs plus modestes, ou une eau de couleurs plus grisatres. Mais le même sentiment de vide et de froid. C'est l'hiver, c'est normal.

Cette photo a été prise tout à l'heure, à la sortie du bureau. J'avais mon Panasonic avec moi. Et j'ai donc pris ce Rhone, entre Codolet et Caderousse, entre Gard et Vaucluse. Sur la route que je prends pour aller et venir du travail.
Au fond, le site nucléaire de Marcoule. Pas le meilleurs endroit pour le voir. Mais il est joli, avec derrière la dent du même nom qui semble le protéger.
C'est vrai, tous les sites nucléaires se ressemblent. De l'eau, et des installations. Parfois, des aéroréfrigérants. Et ces cylindres de béton plus ou moins nombreux dans lequel se fait la réaction nucléaire qui fait tourner les turbines et donne le courant : le bâtiment réacteur. Expérimental ou industriel. Tous ces paysages se ressemblent au final.
Mais je les trouve beau. J'aime les paysages industriels : peut être pour ça que ce fut un plaisir de voir les paysages de chez Skat, en Lorraine. J'ai trouvé Thionville beau : je dois être soit un idiot, soit une rareté. Assumée.

La chanson que j'ai mis en lien va de pair avec ce soleil qui fait suite à une nuit d'orage. Et dehors, et dedans. J'espère que, comme dans la chanson, j'arriverai, pour ce qui me concerne égoistement, à "atteindre le soleil".
Musicalement, c'est pas la plus belle chanson du monde. C'est la chanson de fin de l'animé "El Cazador", que je cite à l'envie : je l'ai aimé cet animé. Comme en témoigne le ton et le titre, optimiste, de la chanson, cet animé se termine bien.

J'aimerais aussi, égoistement, atteindre le soleil. Ou le ventoux, mais le soleil, c'est plus ambitieux.
J'ai vraiment envie d'essayer de remonter une pente qui aura été, pour moi, trop vite descendu. Jusqu'à me redonner une mine d'été 2002, les kilos en plus. Parce que des pensées noires, parce qu'un constat implacable mais logique finalement d'un entourage absent, parce qu'on se rend compte qu'on est finalement pas grand chose, et bien peu et en relatif aux yeux des autres, et surtout en absolu.
A force montrer à quelqu'un qu'il n'est finalement pas grand chose et qu'il ne compte pas beaucoup, à force des absences volontaires et des portes ou boites aux lettres électroniques auxquels on se voit interdire l'accés, pas anormal qu'il ne se juge d'une manière pas trés positive. Quand à coté des pans entiers de réves s'écroulent, quand des périodes font ressortir, par contraste, des absences réelles de gens qui vous cotoient presque tous les jours, il n'est pas forcément anormal d'avoir des pensées négatives, et une image laide reflétée lorsqu'on se brosse les dents le matin.
"On a tout pour être heureux", pour reprendre la phrase qu'on s'entend rabacher à chaque soupir par un entourage sans doute pleins de bons sentiments... La tentation de Venise est aussi proche que Venise n'est que trop près...

Atteindre le soleil... Il ne pleut plus : ca parait plus facile. Mais c'est pas gagné...

PS : phrase de mon ancien professeur de technologie indistrielle... M. Neveux (je le cite, je l'aimais beaucoup ce Paco Rabannes des sciences de l'ingénieur), début de MathSpé à Lyon : "on nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul..." (et ne pas copier son devoir sur le voisin). Il a raison, mais ça fait chier qu'il ait raison...

Le retour

Bon, ben déjà qu'avec le nouveau travail j'étais beaucoup moins présente, alors la je viens de me prendre un mois dans la vue ... pour la simple et bonne raison, que dans ce monde de brute je me suis fais voler mon portable !Mais bon, je dirais juste merci a ces indélicats... car un mois plus tard...- j'ai renoue avec la vrai vie et découvert un super recette de cake aux fruits- je dévore un

In the rain... (Cowboy Beebop)

Il pleut, depuis hier soir. Ca faisait longtemps...






Cette chanson m'évoque pour moi l'automne 2001. Je venais de signer à Marseille (dans une société, pas au club, soupir). J'habitais, tel un joueur professionnel arrivant dans une grande ville, à l'hotel. Et le soir, je quittais le bureau aprés 18h30, remontait la Rue de Mazargue dans ma ZX qui crachait ces chansons tirés de CowBoy Beebop, pour aller récupérer ma chambre obscure à l'hotel "le 8eme".
J'allais aux Bons Enfants, chercher un peu de cette gentillesse qui me manque beaucoup aujourd'hui, et il pleuvait.

Mais la pluie, dans une grande ville, elle n'a pas la même odeur qu'à la campagne. J'aime les villes sous la pluie. C'est le bordel, ça klaxonne, mais la couleur de la pluie fait à merveille ressortir celle du béton, des immeubles. J'aime une ville sous la pluie. Et une ville la nuit sous la pluie, ça me ferait cracher des belles phrases si j'avais du talent... J'aime.

CowBoy Beebop est un grand dessin animé. Google regorge de pages le présentant tellement mieux que moi, ce dessin animé qui évoque pour moi le début de mon aventure professionnelle dans le nucléaire et à Marseille.
C'est la divine Yokko Kano qui fait les musiques... Un talent monstrueux cette femme qui a officié aussi Escaflowne, là où je l'ai découvert, et où j'ai découvert celle qui me supporte (c'est le mot) aujourd'hui. "Rain" fait parti de ces chansons qui me rendent d'une mélancolie parfois un peu longue, fatiguante pour moi et mon entourage... Mais qui font que je suis moi.

Hier, nous avons fini El Cazador. Je parlerai de cet animé une prochaine fois. Mais ca faisait longtemps qu'un animé ne m'avait fait autant de choses dans ma poitrine. Peut être mes sentiments bizarres en ce moment provoquent un peu trop facilement une sorte de remontée de quelque chose qui fait mouiller mes yeux. Mais El Cazador, c'est trés bon.

Il pleut toujours. Je parle dessin animé. Musique (lisez donc l'animeland HS de ce mois sur la musique japonaise...). Comme ça, ni je me plains, ni je parle trop politique. C'est mieux. Et ça fait du bien à mon coeur (mon pauvre coeur, Serge Lama)

In the rain... (Cowboy Beebop)

Il pleut, depuis hier soir. Ca faisait longtemps...






Cette chanson m'évoque pour moi l'automne 2001. Je venais de signer à Marseille (dans une société, pas au club, soupir). J'habitais, tel un joueur professionnel arrivant dans une grande ville, à l'hotel. Et le soir, je quittais le bureau aprés 18h30, remontait la Rue de Mazargue dans ma ZX qui crachait ces chansons tirés de CowBoy Beebop, pour aller récupérer ma chambre obscure à l'hotel "le 8eme".
J'allais aux Bons Enfants, chercher un peu de cette gentillesse qui me manque beaucoup aujourd'hui, et il pleuvait.

Mais la pluie, dans une grande ville, elle n'a pas la même odeur qu'à la campagne. J'aime les villes sous la pluie. C'est le bordel, ça klaxonne, mais la couleur de la pluie fait à merveille ressortir celle du béton, des immeubles. J'aime une ville sous la pluie. Et une ville la nuit sous la pluie, ça me ferait cracher des belles phrases si j'avais du talent... J'aime.

CowBoy Beebop est un grand dessin animé. Google regorge de pages le présentant tellement mieux que moi, ce dessin animé qui évoque pour moi le début de mon aventure professionnelle dans le nucléaire et à Marseille.
C'est la divine Yokko Kano qui fait les musiques... Un talent monstrueux cette femme qui a officié aussi Escaflowne, là où je l'ai découvert, et où j'ai découvert celle qui me supporte (c'est le mot) aujourd'hui. "Rain" fait parti de ces chansons qui me rendent d'une mélancolie parfois un peu longue, fatiguante pour moi et mon entourage... Mais qui font que je suis moi.

Hier, nous avons fini El Cazador. Je parlerai de cet animé une prochaine fois. Mais ca faisait longtemps qu'un animé ne m'avait fait autant de choses dans ma poitrine. Peut être mes sentiments bizarres en ce moment provoquent un peu trop facilement une sorte de remontée de quelque chose qui fait mouiller mes yeux. Mais El Cazador, c'est trés bon.

Il pleut toujours. Je parle dessin animé. Musique (lisez donc l'animeland HS de ce mois sur la musique japonaise...). Comme ça, ni je me plains, ni je parle trop politique. C'est mieux. Et ça fait du bien à mon coeur (mon pauvre coeur, Serge Lama)

Ce soir, c'est Football...

Fabuleuse équipe de France ! La première équipe à s'être qualifiée pour le Championnat d'Europe des Nations de football suite à un match nul contre le Maroc... Bon, je pique la blague à l'excellent site des Cahiers du Football, dont je suis un client fidèle... on prend le talent là où il est.

Ce soir, y a foot. Y avait grève aussi. Les mêmes qu'il y a depuis une semaine, et les marchands de tabac aussi. C'était nouveau ça. Demain ? Je ne sais pas, je n'ai pas regardé mon agenda. J'aimerais bien me mettre en grève moi aussi. Oh non, j'irai travailler. Mais je me mettrais en grève du reste : grève des relations humaines, grève de faire des choses qui m'emmerdent, grève de l'internet et du contact avec le monde extérieur. Grève de vie pendant 24 heures : on hiberne, on dort, on ne fait rien. On ne voit rien...
L'idée est conne ? Oui, c'est vrai...

Bon, football donc. La photo, c'est moi dans le Forez. J'ai froid, et je tire "un pénalty...". Enfin, je pose le ballon sur un rond de coup de pied de réparation, et je me fais mal au métatarse et à la cheville en tentant de mettre le ballon à droite (ou gauche, bref loin mais dans les cages) du gardien de but.
Je suis nul au foot en fait... Pas beaucoup de talent ni artistique, ni intellectuel... Encore moins sportif. En foot, oh j'ai joué quand j'étais jeune ECAM. Sans doute doit il y avoir, sur mon disque dur ou chez des amis, des photos du Faucon en train de courrir derrière un ballon. Mais c'est comme Doudou Farmer (Omar et Fred) : "Maryse, j'ai vu Falconhill joué au football... c'est pas bon...".

Equipe de France de foot. Je ne regarderai pas le match. Deux derniers épisodes de l'excellent dessin animé "El Cazador" à regarder. Et Domenech, je supporte de moins en moins sa tendance à regarder le journaliste comme s'il venait de débiter la pire énormités que le monde ait infanté depuis l'apparition de la parole avant de répondre à sa question (souvent conne, c'est vrai). J'en ai marre de cet homme qui prend un joueur quand il vient de jouer deux matchs pas trop mauvais en Premier League ou avec Monaco, en laissant de coté des Dacourt, Luccin, Mexes, Giuly, Trezeguet, and co, parce que leurs gueules ne lui revient pas.
Et je n'aime pas cet homme qui défend des valeurs qui ne sont pas les miennes : celle des joueurs mercenaires emmerdant leur pays et leur club formateur pour aller toucher des milles et des cents à Arsenal ou Birmingham. Je n'aime pas les outrances et les insultes de cet homme qui représente la France.
Je n'aime pas Domenech, mais je radote et rabache. Désolé. Mais non, je n'aime pas Domenech, je n'aime pas l'image que Domenech donne de la France, je n'aime pas le message que Domenech donne aux jeunes (louanger ce grossier personnage qu'est Gattuso et féliciter Matterazzi d'avoir fait disjoncter Zidane, c'est sans nom...).

Et je n'aime pas le fait qu'on se prendra du Domenech pendant encore un paquet de temps... De là à souhaiter la défaite de mon équipe nationale en Autriche et Suisse, au prochain printemps ?

Ce soir, c'est Football...

Fabuleuse équipe de France ! La première équipe à s'être qualifiée pour le Championnat d'Europe des Nations de football suite à un match nul contre le Maroc... Bon, je pique la blague à l'excellent site des Cahiers du Football, dont je suis un client fidèle... on prend le talent là où il est.

Ce soir, y a foot. Y avait grève aussi. Les mêmes qu'il y a depuis une semaine, et les marchands de tabac aussi. C'était nouveau ça. Demain ? Je ne sais pas, je n'ai pas regardé mon agenda. J'aimerais bien me mettre en grève moi aussi. Oh non, j'irai travailler. Mais je me mettrais en grève du reste : grève des relations humaines, grève de faire des choses qui m'emmerdent, grève de l'internet et du contact avec le monde extérieur. Grève de vie pendant 24 heures : on hiberne, on dort, on ne fait rien. On ne voit rien...
L'idée est conne ? Oui, c'est vrai...

Bon, football donc. La photo, c'est moi dans le Forez. J'ai froid, et je tire "un pénalty...". Enfin, je pose le ballon sur un rond de coup de pied de réparation, et je me fais mal au métatarse et à la cheville en tentant de mettre le ballon à droite (ou gauche, bref loin mais dans les cages) du gardien de but.
Je suis nul au foot en fait... Pas beaucoup de talent ni artistique, ni intellectuel... Encore moins sportif. En foot, oh j'ai joué quand j'étais jeune ECAM. Sans doute doit il y avoir, sur mon disque dur ou chez des amis, des photos du Faucon en train de courrir derrière un ballon. Mais c'est comme Doudou Farmer (Omar et Fred) : "Maryse, j'ai vu Falconhill joué au football... c'est pas bon...".

Equipe de France de foot. Je ne regarderai pas le match. Deux derniers épisodes de l'excellent dessin animé "El Cazador" à regarder. Et Domenech, je supporte de moins en moins sa tendance à regarder le journaliste comme s'il venait de débiter la pire énormités que le monde ait infanté depuis l'apparition de la parole avant de répondre à sa question (souvent conne, c'est vrai). J'en ai marre de cet homme qui prend un joueur quand il vient de jouer deux matchs pas trop mauvais en Premier League ou avec Monaco, en laissant de coté des Dacourt, Luccin, Mexes, Giuly, Trezeguet, and co, parce que leurs gueules ne lui revient pas.
Et je n'aime pas cet homme qui défend des valeurs qui ne sont pas les miennes : celle des joueurs mercenaires emmerdant leur pays et leur club formateur pour aller toucher des milles et des cents à Arsenal ou Birmingham. Je n'aime pas les outrances et les insultes de cet homme qui représente la France.
Je n'aime pas Domenech, mais je radote et rabache. Désolé. Mais non, je n'aime pas Domenech, je n'aime pas l'image que Domenech donne de la France, je n'aime pas le message que Domenech donne aux jeunes (louanger ce grossier personnage qu'est Gattuso et féliciter Matterazzi d'avoir fait disjoncter Zidane, c'est sans nom...).

Et je n'aime pas le fait qu'on se prendra du Domenech pendant encore un paquet de temps... De là à souhaiter la défaite de mon équipe nationale en Autriche et Suisse, au prochain printemps ?

Off Topic: Signs of Canada


Being the day before Thanksgiving, it's likely that few people are thinking about work, but many are thinking about travel. So, here's an off-topic travel post for the holiday weekend.

We took a family trip to Canada in August—six days of getting away from cell phones (no coverage), the Internet (no connections) and normal life in general. There was plenty of scenery on the drive up Minnesota's north shore and around the top of Lake Superior, as shown in the first two photos here (although, by the end of the trip, the kids had grown a bit weary of "rocks, water and trees").

There isn't much civilization between Thunder Bay and Sault St. Marie, leading us to spend one evening at a cabin that was "rustic" to say the least. Ah, but that's the kind of experience memories are made from. Also a lot of great hiking.

Among the most interesting Kodak moments, however, were some of the signs we came across.

First, there was the stop sign that was definitely Canadian—someone had spray-painted the ubiquitous "eh!" across the bottom.

Second, I puzzled over a sign near the Magpie Scenic High Falls. I'm no expert on boating, but even I could figure out that "high falls" and "boat launch" aren't a good combination. Not for a boat I'd want to be in, anyway.

Finally, every few miles were the bi-lingual moose warning signs. Apparently, there is quite a danger of running French moose at night, for sure.

Happy Thanksgiving!




Actualité, dessin humoristique, et tout va bien mais pas tant que ça

Pas trop envie de disserter longuement sur le coté culpubalisement douloureux de la phrase "tu as tout pour être heureux !". Une autre fois peut être, on ouvrira un tag "psychologie du Faucon", d'un niveau deux euros cinquante, ou psychologie de bistrot.

Trois dessins qui m'ont amusé, sur une actualité qui décidément me navre, même personnellement quand le Président en personne vient pour rendre heureuse sa pauvra nation.

Sur les grèves d'abord. Je crois qu'on a dit beaucoup de chose sur le coté fascisament risible mais dangereux des blocages de faculté, par quelques uns habités par une envie de violence et de faire une révolution sur le dos d'une réforme qui ne va pourtant pas suffisament ni loin, ni en profondeur, pour résoudre les problèmes, nombreux, de l'université. D'autres blogs (Pierre Catalan notamment) en parlent avec talent, et lancent de bons débats là dessus.
Non, je considère la grève (peut être à tort) comme l'arme ultime, quand plus rien n'a marché. Quand les négociations ont échoué, ou n'ont pas voulu commencer. Quand le problème est vraiment réel, et non pas ni pour exprimer une crainte, encore moins pour donner du poids à une négociation comme le flingue aide à récupérer le porte monnaie de la vieille dame.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problèmes dans cette fonction publique dont je fais (un peu) parti maintenant. Je sors d'une réunion de réorganisation où mon ventre, déjà bien douloureux, ne mangera plus avant un bon moment.

Mais à la SNCF par exemple... Le gouvernement ouvre des négociations. La moindre des choses, logique, serait de cesser la grève. De travailler, autour d'une table. Voilà les problèmes, quelles solutions proposés, tour de table, et hop on est raisonnable, intelligent.
Non, le Chabal, euh secrétaire général du syndicat réformateur "Sud Rail" a dit non ! La greve, ce n'est pas la dernière issue, c'est le moyen pour faire pression. Faisons des négociations en mettant des couteaux sous la gorge des gens, ça sera plus efficace.
Je trouve ça minable. Je trouve cette radicalisation dangeureuse, intolérante. Soit tu acceptes à mes demandes, soit la France est bloquée. Un coup d'état social, avec le piquet de grève en remplacement des chars déferlant sur Grenelle.

Je déteste ce chantage. A cause de ces pratiques, l'opinion publique a une vision détestable et de la fonction publique, et des entreprises publiques, et des syndicats. Et au final, c'est le syndicalisme qui perdra toute crédibilité : la terreur n'apporte jamais respect et efficacité. Je suis écoeuré. Sans parler de ce fossé entre privé et public : je pense que ce type de comportement y contribue (au moins) autant que certains slogans caricaturalement ultra-libéraux.

Mon moral n'est pas haut, même si j'ai "tout pour être heureux". Heureusement Nicolas Sarkozy parlera, sans doute jeudi. D'aprés RMC ce matin, pour résoudre le pouvoir d'achat, deux solutions miracles. Augmentation de la prime pour l'emploi : je suis salarié à plein temps, donc pas concerné. Défiscalisation du treizieme mois : je n'ai pas de treizieme mois, un simple cadre moyen qui gagne bien sa vie mais pas plus.
Aprés le bouclier fiscal qui ne me concerne pas, les interets d'emprunts déductibles des impots que je loupe pour deux mois, je soupire avec dépit, même pas triste.
Même pas triste, mais j'en ai marre de passer toujours à travers les gouttes. Trop pauvre pour être riche, trop "privilégié" pour être aidé. Non, juste un salarié moyen, un français qui travaille, qui paye son gazoil 1,22 euros à la pompe, qui voit ses impots locaux et nationaux grimper de 30 % pendant que son salaire stagne et que son pouvoir d'achat baisse. Mais qui est honnete, qui travaille, qui essaie de ne pas faire trop de mal autour de lui...
Et qui en a marre. Qui en a vraiment marre d'être un privilégié pour qui tout va bien, et qui en a marre de ne visiblement pas savoir accepter sa position "de gars qui a tout pour être heureux". Et qui en serait presque triste s'il accepter de, décidément, se l'avouer une bonne fois pour toute en balançant un coup de pied dans une porte virtuelle...

J'ai pris ce dessin de Rançon sur un mail adressé au boulot. Tiré du Parisien. Le Parisien qui parlait hier d'une enguelade qu'a eu Devedjian par Sarkozy. Ce dernier lui reprochait d'avoir dit que, dans le peuple français, il y a avait un début de déception. Et Sarkozy de terminer par "il n'y a qu'un seul président ici, c'est moi".
Je ne suis même pas déçu : j'abandonne. Je soupire. Je me dis que de toutes manières, je ne serais là que pour payer des impots, faire des efforts. Et je soupire, désespéré. La classe moyenne dont je fais parti sera toujours la classe sacrifiée. Mais bon, j'ai une maison (pas de chien mais une maison), j'ai un boulot, la vie est belle...

Je finis par un dessin sur le Beaujolais Nouveau. C'est gras, c'est con. Mais ça me fait sourire. Finissons sur une trace d'humour. J'ai une réunion dans même pas une heure. J'y vais avec le sourire de celui qui va encore une fois voir dans le miroir l'étendue de son inutilité, mais bon...
Je boirai peut être du vin en rentrant

Actualité, dessin humoristique, et tout va bien mais pas tant que ça

Pas trop envie de disserter longuement sur le coté culpubalisement douloureux de la phrase "tu as tout pour être heureux !". Une autre fois peut être, on ouvrira un tag "psychologie du Faucon", d'un niveau deux euros cinquante, ou psychologie de bistrot.

Trois dessins qui m'ont amusé, sur une actualité qui décidément me navre, même personnellement quand le Président en personne vient pour rendre heureuse sa pauvra nation.

Sur les grèves d'abord. Je crois qu'on a dit beaucoup de chose sur le coté fascisament risible mais dangereux des blocages de faculté, par quelques uns habités par une envie de violence et de faire une révolution sur le dos d'une réforme qui ne va pourtant pas suffisament ni loin, ni en profondeur, pour résoudre les problèmes, nombreux, de l'université. D'autres blogs (Pierre Catalan notamment) en parlent avec talent, et lancent de bons débats là dessus.
Non, je considère la grève (peut être à tort) comme l'arme ultime, quand plus rien n'a marché. Quand les négociations ont échoué, ou n'ont pas voulu commencer. Quand le problème est vraiment réel, et non pas ni pour exprimer une crainte, encore moins pour donner du poids à une négociation comme le flingue aide à récupérer le porte monnaie de la vieille dame.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problèmes dans cette fonction publique dont je fais (un peu) parti maintenant. Je sors d'une réunion de réorganisation où mon ventre, déjà bien douloureux, ne mangera plus avant un bon moment.

Mais à la SNCF par exemple... Le gouvernement ouvre des négociations. La moindre des choses, logique, serait de cesser la grève. De travailler, autour d'une table. Voilà les problèmes, quelles solutions proposés, tour de table, et hop on est raisonnable, intelligent.
Non, le Chabal, euh secrétaire général du syndicat réformateur "Sud Rail" a dit non ! La greve, ce n'est pas la dernière issue, c'est le moyen pour faire pression. Faisons des négociations en mettant des couteaux sous la gorge des gens, ça sera plus efficace.
Je trouve ça minable. Je trouve cette radicalisation dangeureuse, intolérante. Soit tu acceptes à mes demandes, soit la France est bloquée. Un coup d'état social, avec le piquet de grève en remplacement des chars déferlant sur Grenelle.

Je déteste ce chantage. A cause de ces pratiques, l'opinion publique a une vision détestable et de la fonction publique, et des entreprises publiques, et des syndicats. Et au final, c'est le syndicalisme qui perdra toute crédibilité : la terreur n'apporte jamais respect et efficacité. Je suis écoeuré. Sans parler de ce fossé entre privé et public : je pense que ce type de comportement y contribue (au moins) autant que certains slogans caricaturalement ultra-libéraux.

Mon moral n'est pas haut, même si j'ai "tout pour être heureux". Heureusement Nicolas Sarkozy parlera, sans doute jeudi. D'aprés RMC ce matin, pour résoudre le pouvoir d'achat, deux solutions miracles. Augmentation de la prime pour l'emploi : je suis salarié à plein temps, donc pas concerné. Défiscalisation du treizieme mois : je n'ai pas de treizieme mois, un simple cadre moyen qui gagne bien sa vie mais pas plus.
Aprés le bouclier fiscal qui ne me concerne pas, les interets d'emprunts déductibles des impots que je loupe pour deux mois, je soupire avec dépit, même pas triste.
Même pas triste, mais j'en ai marre de passer toujours à travers les gouttes. Trop pauvre pour être riche, trop "privilégié" pour être aidé. Non, juste un salarié moyen, un français qui travaille, qui paye son gazoil 1,22 euros à la pompe, qui voit ses impots locaux et nationaux grimper de 30 % pendant que son salaire stagne et que son pouvoir d'achat baisse. Mais qui est honnete, qui travaille, qui essaie de ne pas faire trop de mal autour de lui...
Et qui en a marre. Qui en a vraiment marre d'être un privilégié pour qui tout va bien, et qui en a marre de ne visiblement pas savoir accepter sa position "de gars qui a tout pour être heureux". Et qui en serait presque triste s'il accepter de, décidément, se l'avouer une bonne fois pour toute en balançant un coup de pied dans une porte virtuelle...

J'ai pris ce dessin de Rançon sur un mail adressé au boulot. Tiré du Parisien. Le Parisien qui parlait hier d'une enguelade qu'a eu Devedjian par Sarkozy. Ce dernier lui reprochait d'avoir dit que, dans le peuple français, il y a avait un début de déception. Et Sarkozy de terminer par "il n'y a qu'un seul président ici, c'est moi".
Je ne suis même pas déçu : j'abandonne. Je soupire. Je me dis que de toutes manières, je ne serais là que pour payer des impots, faire des efforts. Et je soupire, désespéré. La classe moyenne dont je fais parti sera toujours la classe sacrifiée. Mais bon, j'ai une maison (pas de chien mais une maison), j'ai un boulot, la vie est belle...

Je finis par un dessin sur le Beaujolais Nouveau. C'est gras, c'est con. Mais ça me fait sourire. Finissons sur une trace d'humour. J'ai une réunion dans même pas une heure. J'y vais avec le sourire de celui qui va encore une fois voir dans le miroir l'étendue de son inutilité, mais bon...
Je boirai peut être du vin en rentrant

Je n'ai même pas d'images à mettre...

Comme je n'ai rien à dire, ça tombe plutot pas mal... Mon ordinateur, de toutes manières, est d'une lenteur aussi navrante que mes doigts, engourdis et par le froid, et par quelque chose qui m'est vraiment désagréable.

Winamp joue "La vie Lilas" de Serge Lama. C'est une chanson ni triste, ni gaie. Mais qui m'évoque des moments passés par forcément désagréable. J'y étais un peu ce weekend, quand l'idiot que je suis a loupé l'entrée du tunnel de Fourvière pour se perdre sur les quais du Rhone embouteillés. Dans ces flots de souvenirs qui ne se mettent plus en photo, sinon celle que j'ai dans ma tête. Sauf que le scanner qui va bien n'existe pas. Et je n'ai pas de cable USB qui sont de mon crane : mes souvenirs ne sont ni scannables, ni diffusables via Picassa...

Demain, les fonctionnaires se mettent en grève. Je suis fonctionnaire, je travaillerai. Parce que trop de souvenirs douloureux de mes derniers mois 'dans le privé' pour me joindre à cette grève dont certaines revendications sont d'un caricatural sans nom. Pour certains, c'est plus de sous, plus de recrutement, plus de fonction publique. Ca répond à d'autres au moins autant caricaturaux, pour qui réforme signifie moins d'argent, moins de tribunaux, moins de pleins de choses, moins de fonction publique.
Je veux ni plus ni moins en tant que citoyen : je veux "mieux" de fonction publique. C'est possible de réformer sans caricature, sans violence, sans bétise ? C'est possible ou je peux vraiment aller me coucher, et me réveiller tel Hibernatus dans une trentaine d'années. Voir si nous sommes aussi intelligents qu'aujourd'hui ?

Je ne sais pas si je vais beaucoup écrire cette semaine. Si c'est pour être soit désagréable, soit désabusé, soit aigri, soit tout simplement triste et à me lamenter non pas sur mon sort, mais sur celui de mon pays (ça fait moins nombriliste), je ne sais pas si ce sera trés interressant, trés palpitant.
Il fait froid, mon chauffage ne marche pas, et j'ai mal à la tête et au ventre.

Et on est bien parti pour se taper Domenech en sélectionneur jusqu'en 2010... Je ne sais pas si je n'aurais pas préféré Royal presque... Autant aller se coucher.
Bonne semaine.