Fanatisme politique, le temps des idoles...

Billet écrit hier soir en fin de journée, que je ne diffuse qu'aujourd'hui. J'ai lu ce matin les très bons billets de mes copains Kiwis Toréador et Chaffouin, qui parlent aussi du Ségo show de samedi soir. Avec talent et humour, ils expriment leur malaise devant ce spectacle.
Deux excellents billets à lire pour ajouter de l'eau au moulin de ceux qui veulent de la vraie politique, et pas des spectacles de clown...

Je n'étais pas au courant de ce qui devait se passer samedi soir au Zénith de Paris... Et dimanche, devant ma télé, malade et fiévreux, j'ai vu... Un show de Ségolène Royal, qui aurait pu être Président de la République aujourd'hui. Un show, qui n'avait rien de politique. Ou si... Enfin, un prêcheur type Father Tom (voir vidéo de fin...) est ce un politique, au sens noble du terme ? Une prêtresse peut elle devenir Président de la République ?
Malaise. C'était mon sentiment, mon état. Pas dû uniquement à un début de fièvre. Sinon que je n'étais pas le seul malade...

Allez, on va être clair d'emblée, je n'apprécie pas la femme politique Ségolène Royal. Pas plus que je n'ai un amour fou pour ce que représente Nicolas Sarkozy d'ailleurs. Mais aujourd'hui plus que hier, je ne regrette pas de ne pas avoir voté Royal au deuxième tour. Pour pleins de raison, le show de samedi soir en est une, de raison.
J'en ai souvent parlé ici. Je trouve Ségolène Royal méchante, intolérante, sectaire, et surtout souffrant d'une insincérité remarquable. Menteuse, peut être pas jusque là, mais prêcher et prôner le contraire de ce que l'on fait et de ce que l'on pense, avec une morgue à la limite de la violente arrogance, je trouve ça dangereux quand on fait de la politique. Car cela fait, ça parmi d'autre, le lit des extrêmes.
Je ne parle pas de cette prétention incroyable de donner à qui le veut des leçons de morale après ne pas avoir montré une attitude irréprochable, notamment vis à vis de ceux qui ont travaillé pour elle.
En plus, Ségolène Royal n'aimait pas Dorothée et les dessins animés japonais. Forcément, ce point de désaccord fait que cela nous sera difficile d'être de bons amis :)

Enfin, cette facilité à toujours se poser en victime. Lors de son show de dimanche, ce passage était le clou du spectacle, et peut être le seul fond vraiment politique. Si, y avait la "fraternité", mais là encore est elle sincère en prônant cet amour du prochain ? Son passé semblerait prouver le contraire.
Se poser en victime, c'était le point principal de son discours... Une personne de droite, Sarkozy le premier, que n'aurait il reçu comme tombereau de purin si une vidéo l'avait montré violent et intolérant en séance du conseil régional, ou s'était fait condamné pour des attitudes contestables avec ses employés ? Royal a été attaqué pendant la campagne ? C'est vrai. Mais a elle mené, avec ses équipes, une campagne irréprochable là encore ?

Venons en au fond du show de samedi soir. Est ce de la politique ou de la folle idolâtrie ? Est elle une responsable politique ou une gourou clamant l'amour du prochain, la fraternité, et d'autres platitudes auxquelles elle même ne croit pas, mais qui ferait fureur dans l'Eglise des Miracles ? (XFiles saison 1, un excellent épisode au demeurant...). Ou de la Fraternité, c'était le leitmotiv de la soirée (ce passage m'a franchement foutu les jetons... Emmanuelli a parlé de secte, il n'était peut être pas si loin du truc...)
Si la politique doit se résumer, à présent, à ce qu'on a vu samedi soir, le monde n'est peut être pas près de sortir de la crise...

Oui, je sais, à droite c'est pas mieux que Royal. Et même que Sarkozy, il est d'un méchant, ouh... Mais je crois avoir suffisamment exprimé mon écoeurement quant aux méthodes politiques de l'UMP, du gouvernement, et de l'Elysée, pour permettre de soupirer devant ce qu'on a vu samedi soir au Zénith...
De soupirer, et de m'inquiéter surtout. Car je le répète : malaise était le mot qui résumait ce qui se passait dans ma tête au moment où j'ai vu "ça".

Après, il y a le PS, le vrai, le seul, l'unique... Et ce sondage que j'ai lu hier sur le Parisien. Oui, c'est laid les sondages, faut pas les lire, encore moins les commenter. Mais généralement, quand ça arrange une thèse (modeste) qu'on essaie de défendre, on les utilise. Et ceux qui font ça, ils demandent pas pardon comme moi. Alors désolé d'utiliser un sondage. Mais comme il n'est pas d'Opinion Way, l'institut de droite libérale et sarkozyste, bouh laid et vilain...

Donc question, à qui faites vous confiance pour sauver le monde de la crise qui risque de tout dévaster ? Bon, les citoyens français, en toute humilité, compte d'abord sur eux. Sans doute ont il vu un prêcheur à la Royal clamer un "aide toi, et le ciel t'aidera" tout efficace. Ensuite, les entreprises, l'Union Européenne aussi, font partis de ceux en qui les français auraient confiance.
Puis Sarkozy, non, c'est pas ça. C'est pas ça, mais c'est drôlement mieux que l'opposition de gauche. 67% ne feraient donc pas confiance à ce rassemblement qui va du démocratique et très tolérant Olivier Besancenot à l'idole Ségolène Royal.

Ce que je me dis, bêtement, c'est que ce n'est peut être pas ce genre de show et d'égocentrisme névrotique et indécent que les français attendent. Et outre le ridicule du spectacle de samedi soir, ce dernier tombait bien mal. A un moment où des salariés sont obligés d'aller à l'aide sociale pour manger, et où on se pose bien des questions sur où va le monde, était ce un stand up qu'on attendait de la part d'une personnalité politique de premier plan ?
Et que si la gauche est aussi peu crédible, la méthode Royal en est peut être pour quelque chose...
Et que si la gauche n'est pas crédible, si le gouvernement n'est pas jugé crédible, que reste t'il comme exutoire possible ? En supposant que Bayrou, pour l'instant, c'est pas tout à fait ça... Le 21 Avril 2002, ça ne rappelle rien à personne ?

J'espère que mes amis socialistes, pour la France, feront un choix pas trop mauvais. Sachant que Royal compte aller en 2012 avec une rose à la main, ou sans, mais elle ira...

Et j'espère que la politique, la noble, la belle, celle qui s'intéresse aux gens et à la vie de la cité, ça ne sera jamais ce qu'a fait Royal samedi soir.
Et que Father Tom ne restera longtemps qu'un sketch de l'admirable Grosse Emission de mes 20 ans...



PS : quand même merveilleux parti socialiste tolérant et humaniste... Et pauvre Michel Rocard... Rien à rajouter.

Fanatisme politique, le temps des idoles...

Billet écrit hier soir en fin de journée, que je ne diffuse qu'aujourd'hui. J'ai lu ce matin les très bons billets de mes copains Kiwis Toréador et Chaffouin, qui parlent aussi du Ségo show de samedi soir. Avec talent et humour, ils expriment leur malaise devant ce spectacle.
Deux excellents billets à lire pour ajouter de l'eau au moulin de ceux qui veulent de la vraie politique, et pas des spectacles de clown...

Je n'étais pas au courant de ce qui devait se passer samedi soir au Zénith de Paris... Et dimanche, devant ma télé, malade et fiévreux, j'ai vu... Un show de Ségolène Royal, qui aurait pu être Président de la République aujourd'hui. Un show, qui n'avait rien de politique. Ou si... Enfin, un prêcheur type Father Tom (voir vidéo de fin...) est ce un politique, au sens noble du terme ? Une prêtresse peut elle devenir Président de la République ?
Malaise. C'était mon sentiment, mon état. Pas dû uniquement à un début de fièvre. Sinon que je n'étais pas le seul malade...

Allez, on va être clair d'emblée, je n'apprécie pas la femme politique Ségolène Royal. Pas plus que je n'ai un amour fou pour ce que représente Nicolas Sarkozy d'ailleurs. Mais aujourd'hui plus que hier, je ne regrette pas de ne pas avoir voté Royal au deuxième tour. Pour pleins de raison, le show de samedi soir en est une, de raison.
J'en ai souvent parlé ici. Je trouve Ségolène Royal méchante, intolérante, sectaire, et surtout souffrant d'une insincérité remarquable. Menteuse, peut être pas jusque là, mais prêcher et prôner le contraire de ce que l'on fait et de ce que l'on pense, avec une morgue à la limite de la violente arrogance, je trouve ça dangereux quand on fait de la politique. Car cela fait, ça parmi d'autre, le lit des extrêmes.
Je ne parle pas de cette prétention incroyable de donner à qui le veut des leçons de morale après ne pas avoir montré une attitude irréprochable, notamment vis à vis de ceux qui ont travaillé pour elle.
En plus, Ségolène Royal n'aimait pas Dorothée et les dessins animés japonais. Forcément, ce point de désaccord fait que cela nous sera difficile d'être de bons amis :)

Enfin, cette facilité à toujours se poser en victime. Lors de son show de dimanche, ce passage était le clou du spectacle, et peut être le seul fond vraiment politique. Si, y avait la "fraternité", mais là encore est elle sincère en prônant cet amour du prochain ? Son passé semblerait prouver le contraire.
Se poser en victime, c'était le point principal de son discours... Une personne de droite, Sarkozy le premier, que n'aurait il reçu comme tombereau de purin si une vidéo l'avait montré violent et intolérant en séance du conseil régional, ou s'était fait condamné pour des attitudes contestables avec ses employés ? Royal a été attaqué pendant la campagne ? C'est vrai. Mais a elle mené, avec ses équipes, une campagne irréprochable là encore ?

Venons en au fond du show de samedi soir. Est ce de la politique ou de la folle idolâtrie ? Est elle une responsable politique ou une gourou clamant l'amour du prochain, la fraternité, et d'autres platitudes auxquelles elle même ne croit pas, mais qui ferait fureur dans l'Eglise des Miracles ? (XFiles saison 1, un excellent épisode au demeurant...). Ou de la Fraternité, c'était le leitmotiv de la soirée (ce passage m'a franchement foutu les jetons... Emmanuelli a parlé de secte, il n'était peut être pas si loin du truc...)
Si la politique doit se résumer, à présent, à ce qu'on a vu samedi soir, le monde n'est peut être pas près de sortir de la crise...

Oui, je sais, à droite c'est pas mieux que Royal. Et même que Sarkozy, il est d'un méchant, ouh... Mais je crois avoir suffisamment exprimé mon écoeurement quant aux méthodes politiques de l'UMP, du gouvernement, et de l'Elysée, pour permettre de soupirer devant ce qu'on a vu samedi soir au Zénith...
De soupirer, et de m'inquiéter surtout. Car je le répète : malaise était le mot qui résumait ce qui se passait dans ma tête au moment où j'ai vu "ça".

Après, il y a le PS, le vrai, le seul, l'unique... Et ce sondage que j'ai lu hier sur le Parisien. Oui, c'est laid les sondages, faut pas les lire, encore moins les commenter. Mais généralement, quand ça arrange une thèse (modeste) qu'on essaie de défendre, on les utilise. Et ceux qui font ça, ils demandent pas pardon comme moi. Alors désolé d'utiliser un sondage. Mais comme il n'est pas d'Opinion Way, l'institut de droite libérale et sarkozyste, bouh laid et vilain...

Donc question, à qui faites vous confiance pour sauver le monde de la crise qui risque de tout dévaster ? Bon, les citoyens français, en toute humilité, compte d'abord sur eux. Sans doute ont il vu un prêcheur à la Royal clamer un "aide toi, et le ciel t'aidera" tout efficace. Ensuite, les entreprises, l'Union Européenne aussi, font partis de ceux en qui les français auraient confiance.
Puis Sarkozy, non, c'est pas ça. C'est pas ça, mais c'est drôlement mieux que l'opposition de gauche. 67% ne feraient donc pas confiance à ce rassemblement qui va du démocratique et très tolérant Olivier Besancenot à l'idole Ségolène Royal.

Ce que je me dis, bêtement, c'est que ce n'est peut être pas ce genre de show et d'égocentrisme névrotique et indécent que les français attendent. Et outre le ridicule du spectacle de samedi soir, ce dernier tombait bien mal. A un moment où des salariés sont obligés d'aller à l'aide sociale pour manger, et où on se pose bien des questions sur où va le monde, était ce un stand up qu'on attendait de la part d'une personnalité politique de premier plan ?
Et que si la gauche est aussi peu crédible, la méthode Royal en est peut être pour quelque chose...
Et que si la gauche n'est pas crédible, si le gouvernement n'est pas jugé crédible, que reste t'il comme exutoire possible ? En supposant que Bayrou, pour l'instant, c'est pas tout à fait ça... Le 21 Avril 2002, ça ne rappelle rien à personne ?

J'espère que mes amis socialistes, pour la France, feront un choix pas trop mauvais. Sachant que Royal compte aller en 2012 avec une rose à la main, ou sans, mais elle ira...

Et j'espère que la politique, la noble, la belle, celle qui s'intéresse aux gens et à la vie de la cité, ça ne sera jamais ce qu'a fait Royal samedi soir.
Et que Father Tom ne restera longtemps qu'un sketch de l'admirable Grosse Emission de mes 20 ans...



PS : quand même merveilleux parti socialiste tolérant et humaniste... Et pauvre Michel Rocard... Rien à rajouter.

De plus en plus de salariés ayant recours à l'aide alimentaire : soupir sur un travail qui ne rapporte plus...

Comme un écho à mon avant dernier billet, très égocentré sur mon ridicule nombril.
8% de bénéficiaire en plus à l'aide alimentaire. Un fait, déjà scandaleux, de voir que des êtres humains peuvent avoir faim dans notre pays. Et ce qui me révolte, c'est de voir les chiffres. 15 % de salariés dans les bénéficiaires de l'aide alimentaire, et 14 % de retraités. Des gens qui travaillent, ou ont travaillé, et qui ont du mal à vivre du fruit de leur activité...

Sujet mainte et mainte fois traité, la pauvreté des travailleurs, et la paupérisation d'une société française qui voit sa 'classe moyenne', celle qui bosse, s'enfoncer... Tout le monde l'a dit, tout le monde le regrette. Je ne fais rien de plus qu'ajouter une goutte dans cette mer de soupir.

Se positionner à gauche et à droite ne veut ensuite plus dire grand chose... Sous la gauche, la pauvreté à continuer à progresser en France. Et cette progression ne s'est pas ralentie sous la droite. Donc le résultat est assez similaire.
Je me considère pourtant de droite, car je trouve insupportable que le travail que l'on fait ou que l'on a fait, durant sa vie, ne permette pas de pouvoir vivre décemment. Peut être est ce que choquant, mais la pauvreté du travailleur me révolte plus que celle du non actif, quand bien même le frisson me parcourant l'échine reste le même...

Alors on parle ici et là du RSA. Je trouve l'idée bonne, car je considère que le travail doit rapporter plus à la personne que la non activité. C'est con, c'est basique, mais je ne peux pas imaginer l'inverse, ce qui est souvent le cas. On entend ici et là des voix s'élevant contre le CSA, ici un billet du pas trop bête Michel Godet qui dénonce les effets pervers du RSA.
Je le lis. Si je considère que la trop de solidarité tue la solidarité quand elle ne permet pas au bénéficiaire de s'en sortir de lui même et par lui même, je trouve qu'aider la personne à travailler est une bonne chose. Même si, comme Michel Godet, je regrette que la formation professionnelle de la personne soit trop souvent absente des projets de retour à l'activité des non actifs. Former la personne, lui donner des compétences et les moyens d'être performants, pour lui même et la société, ça me parait important.

Malgré delà, on lit ici et là les articles sur les salariés de Carrefour qui doivent faire leurs courses à Lidl, parce que les yaourths sont trop chers en rayon de leur magasin... On voit des retraités qui ont travaillé toutes leurs vies, se levant tôt le matin le samedi et le dimanche, et qui touchent une indécente retraite de misère.
Mes grands parents, commerçants de village durant toute leur vie. Mes beaux parents, qui se levaient samedi, dimanche et jour de Noel, à 3 heures du matin pour préparer les saucissons... Et un système de retraite qui ne leur donne rien : où est vraiment la solidarité quand ceux qui ont travaillé ne peuvent bénéficier, en retour, d'un remerciement décent de la société ?

On pourrait en soupirer des heures... Mais je voulais simplement contrebalancer le soupir personnel, et sans doute un peu bête, de jeudi soir. Savoir qu'on est un privilégié permet de garder une tête froide. Et de garder intact une soif de révolte, devant une société inique qui crée de nouvelles inégalités...
Que l'opposition de gauche ne risquera pas de changer, étant obnubilée par ce nombrilisme rémois déplorable. Et qu'une majorité actuelle semble loin de pouvoir modifier, mais le pouvoir d'achat des gens qui bossent, est ce vraiment une priorité ? Durant la campagne présidentielle, on aurait pu le croire pourtant... On aurait pu le croire...

PS : à lire aussi une interview intitulé "le cadre n'encadre plus rien", qui rajoute au soupir global...
Et en plus de l'excellent blog (un peu en sommeil en ce moment) Equilibre Précaire, l'article sur le livre intitulé "La France des travailleurs pauvres", que j'essaierai de me procurer à la bibliothèque... Pour soupirer un peu plus, en toute connaissance de cause... (soupir)
PS bis : image tiré d'un numéro du Parisien de la semaine dernière... J'aime de plus en plus ce journal...

De plus en plus de salariés ayant recours à l'aide alimentaire : soupir sur un travail qui ne rapporte plus...

Comme un écho à mon avant dernier billet, très égocentré sur mon ridicule nombril.
8% de bénéficiaire en plus à l'aide alimentaire. Un fait, déjà scandaleux, de voir que des êtres humains peuvent avoir faim dans notre pays. Et ce qui me révolte, c'est de voir les chiffres. 15 % de salariés dans les bénéficiaires de l'aide alimentaire, et 14 % de retraités. Des gens qui travaillent, ou ont travaillé, et qui ont du mal à vivre du fruit de leur activité...

Sujet mainte et mainte fois traité, la pauvreté des travailleurs, et la paupérisation d'une société française qui voit sa 'classe moyenne', celle qui bosse, s'enfoncer... Tout le monde l'a dit, tout le monde le regrette. Je ne fais rien de plus qu'ajouter une goutte dans cette mer de soupir.

Se positionner à gauche et à droite ne veut ensuite plus dire grand chose... Sous la gauche, la pauvreté à continuer à progresser en France. Et cette progression ne s'est pas ralentie sous la droite. Donc le résultat est assez similaire.
Je me considère pourtant de droite, car je trouve insupportable que le travail que l'on fait ou que l'on a fait, durant sa vie, ne permette pas de pouvoir vivre décemment. Peut être est ce que choquant, mais la pauvreté du travailleur me révolte plus que celle du non actif, quand bien même le frisson me parcourant l'échine reste le même...

Alors on parle ici et là du RSA. Je trouve l'idée bonne, car je considère que le travail doit rapporter plus à la personne que la non activité. C'est con, c'est basique, mais je ne peux pas imaginer l'inverse, ce qui est souvent le cas. On entend ici et là des voix s'élevant contre le CSA, ici un billet du pas trop bête Michel Godet qui dénonce les effets pervers du RSA.
Je le lis. Si je considère que la trop de solidarité tue la solidarité quand elle ne permet pas au bénéficiaire de s'en sortir de lui même et par lui même, je trouve qu'aider la personne à travailler est une bonne chose. Même si, comme Michel Godet, je regrette que la formation professionnelle de la personne soit trop souvent absente des projets de retour à l'activité des non actifs. Former la personne, lui donner des compétences et les moyens d'être performants, pour lui même et la société, ça me parait important.

Malgré delà, on lit ici et là les articles sur les salariés de Carrefour qui doivent faire leurs courses à Lidl, parce que les yaourths sont trop chers en rayon de leur magasin... On voit des retraités qui ont travaillé toutes leurs vies, se levant tôt le matin le samedi et le dimanche, et qui touchent une indécente retraite de misère.
Mes grands parents, commerçants de village durant toute leur vie. Mes beaux parents, qui se levaient samedi, dimanche et jour de Noel, à 3 heures du matin pour préparer les saucissons... Et un système de retraite qui ne leur donne rien : où est vraiment la solidarité quand ceux qui ont travaillé ne peuvent bénéficier, en retour, d'un remerciement décent de la société ?

On pourrait en soupirer des heures... Mais je voulais simplement contrebalancer le soupir personnel, et sans doute un peu bête, de jeudi soir. Savoir qu'on est un privilégié permet de garder une tête froide. Et de garder intact une soif de révolte, devant une société inique qui crée de nouvelles inégalités...
Que l'opposition de gauche ne risquera pas de changer, étant obnubilée par ce nombrilisme rémois déplorable. Et qu'une majorité actuelle semble loin de pouvoir modifier, mais le pouvoir d'achat des gens qui bossent, est ce vraiment une priorité ? Durant la campagne présidentielle, on aurait pu le croire pourtant... On aurait pu le croire...

PS : à lire aussi une interview intitulé "le cadre n'encadre plus rien", qui rajoute au soupir global...
Et en plus de l'excellent blog (un peu en sommeil en ce moment) Equilibre Précaire, l'article sur le livre intitulé "La France des travailleurs pauvres", que j'essaierai de me procurer à la bibliothèque... Pour soupirer un peu plus, en toute connaissance de cause... (soupir)
PS bis : image tiré d'un numéro du Parisien de la semaine dernière... J'aime de plus en plus ce journal...

Best of 2008 (So Far) - SEO Link Building

Looking for creative ways to go beyond "standard" link building practices? Want to figure out which linking strategies your competitors are using? What's the proper balance between link acquisition and link baiting activities? How can you get links from high-authority sites? Need to build up some external links quickly for a new or redesigned website?

Discover all of this and more in these blog posts and articles, some of the best so far in 2008 on link building strategies and tactics.

Building Links with Big Brand Websites, Part 2 by Find Resolution

Search marketer Dave McAnally explains five link-building tactics useful for big brand websites, though some of these—integrating SEO with PR efforts and leveraging all of your digital assets, for example—are smart moves for any size company.


Analyzing Your Competitor’s Backlinking Strategies by Search Engine Journal

The brilliant Ann Smarty shows how to evaluate your competition's niche link-building strategy, their deep linking strategy, and their targeted anchor text.


Link Building Fundamentals: A Primer by Audette Media

Internet marketing strategist Adam Audette provides just what the title states: a detailed, step-by-step guide to determining where your site should be linked for maximum SEO value, then obtaining links. Different tactics are likely to work better, and be more appealing, for different types of sites. As Adam writes, "There are many different ways to build links. There’s no `right way' and no “best practices,” there’s only creativity, intelligence, and labor."


List of Free Directory Submission by Everyday SEO

Here's a list of almost 2,000 directories that allow you to submit sites for link building. Most are free; some of the sites charge for links, some require a reciprocal link, and many are spammy and have suspiciously similar submission forms. Is this a tremendous resource, or just a colossal waste of time?


Baiting and Beseeching — Obtaining the right mix of chasing links and getting them to chase you by Hamlet Batista

Writing that "a mixed approach of link acquisition and link baiting is best," Hamlet Batista presents the tactics, pros and cons to each approach in this thoughtful and detailed post.


Link Request Strategies for Blogs, Edu’s & .Gov’s: Respect My Authoritah! by Search Engine People

SEO link guruess Melanie Nathan offers carefully crafted advice on how to obtain links from high-authority sites such as government websites and blogs. Her recomendations range from utililitarian (how to write an email requesting a government site link) to social (comment on blogs and establish a relationship before asking for a link) to provocative ("This is a bit cheeky but it helps to pay special attention to the type of site you’re emailing in regards to your name. For instance, if I am emailing a blog that is run by a 25 year old male, I am more likely to use something like ‘heidi(at)mycoolsite.com’ or ‘naomi(at)mycoolsite.com’").


Link Building Tips by Traffic Travis

This article details 15 strategies for generating links. Most are obvious, but it's a helpfully comprehensive list to keep handy. The strategies vary from creative (finding local link opportunities) to ubiquitous (directory submissions) to questionable ("Wikipedia - very good if you can get links from here" - Wikipedia of course uses insidious nofollow tags and its priesthood is notoriously hostile to anything that remotely resembles commercial content).


6 Ways to Get Nearly Instant Links to your Web Site by Bill Hartzer

A helpful list of tactics for generating links quickly, such as using directories, social bookmarking sites and blog comments.


Using Logic to Prove that Directory Links are NOT Worthless by Big Oak SEO Blog

Will Paoletto contends that directory links are still valuable for SEO, and that "Google only punishes directories that sell links to a.) create the public perception that buying directory links isn’t effective anymore and b.) rob directories of power in the only way it can–through manual penalties."


5 experts demystify SEO link building by iMedia Connection

iMedia Connection deputy editor Michael Estrin gets to the heart of link building, asking five SEO experts—Conductor CEO Seth Besmertnik, SEOMoz CEO Rand Fishkin, Stuntdubl.com founder Todd D. Malicoat, Eric Ward and Alliance-Link founder Debra Mastaler—questions regarding the value of internal links, when linking out is helpful for SEO, the role of proper hyperlink text and more.

Previous posts in this series:

Best of 2008 (So Far) - SEO Guidance, Part 1
Best of 2008 (So Far) - SEO Guidance, Part 2
Best of 2008 (So Far) - Search Engine Marketing, Part 1
Best of 2008 (So Far) - Cool Web Tools, Part 1
Best of 2008 (So Far) - Social Media Optimization, Part 1
Best of 2008 (So Far) - Blogging for Business, Part 1
Best of 2008 (So Far) - Web Marketing Research, Part 1
Best of 2008 (So Far) - Website Design, Part 1

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Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Courir sur les hauteurs de Saint Chamond - ballade du weekend...

Je courrais tranquillement sur les hauteurs de Saint Chamond. J'entrais dans le sous bois avant la ville quand cette chanson de Cabrel est arrivé dans mes oreilles via mon Archos...

Falconette m'a avoué hier que "le Chène Liège" de Cabrel était peut être sa chanson préférée du dernier album. Je ne sais pas si j'en ai une de son dernier opus, que je trouve toujours mieux que le précédent (mais Cabrel c'est toujours mieux d'un album sur l'autre...), mais cette chanson allait à merveille avec le paysage.
Je venais de quitter les près à vaches et les pâturages pour entrer dans le sous bois. Bientôt une heure que je courrais, il me fallait rentrer. Mais j'étais bien, presque léger. Plein de choses en tête, comme toujours, mais l'effort dans des jolis paysages font que des ailes semblent pousser, et les soucis partent au loin...

Et on parle de chêne liège, de ces croyances et personnes influentes qui dirigent le monde... Mais comme on court, on se dit qu'on y pensera plus tard.
Un billet sans grand intérêt. Dont le seul but est de proposer quelques jolies photos de paysages qui entrent dans l'automne. Nous sommes sur les hauts de Saint Chamond, au Nord. De l'autre coté, nous avons le Pilat. Là, nous sommes dans le début des Monts du lyonnais. Je les traverserai tout à l'heure : 30 ans d'amis de promotion dans qui seront fêtés (eux...) dans le Beaujolais.

Donc courrons un peu, avant de manger et boire ce soir... Du sport pour parer aux excès, tout un programme...
Des champs, des vaches, des pâturages. Ca sent bon la paille, le fumier, la terre retournée... En plus, il fait beau, encore. Pourtant, l'autoroute est à quelques mètres plus bas. Et le centre ville de Saint Chamond, dont le calme et la propreté ne sont pas les qualités principales, et à quelques minutes... Et à peine plus loin, le centre ville d'un Saint Etienne qui s'inquiète pour son équipe de football.

Et nous sommes en pleine nature, à deux pas des villes. Qui avait parlé de mettre les villes à la campagne ? Nous y sommes là. Dans le Forez.
Bien sur, courir n'empêche pas de réfléchir, au contraire. Souvent, pendant mes petits joggings, j'imagine le prochain billet sur ce modeste blog. Je me vois en conseil communautaire ou municipal, défendre une proposition dûment pensée pendant une sortie dans la nature. Je débats intérieurement avec un supérieur hiérarchique ou un collègue de travail ou de mairie. Et j'adore ça.

Et bien sur, je retrouve sur la route des personnes que je connais un peu... De la même famille plutôt... Des ânes.
C'est triste pour ces si belles bêtes, qui le sont souvent moins que ceux que l'on gratifie de ce joli qualificatif. Les blogs et forums en regorgent, des ânes. Certains sont considérés comme trolls, d'autres par contre se considèrent arrogament comme des gourous en puissance, ou des "journalistes citoyens" pour reprendre un coup de gueule de la très bonne Clara Dupont-Monod dans "On refait le Monde".
Et j'en côtoie régulièrement. Dans mes activités professionnelles ou extra professionnelles. Toujours une constante : immense arrogance, d'être plus intelligent que toi, plus valable que toi, plus "personne importante pour la société" que toi, qui n'est qu'un pauvre con qui ne sert à rien...

Et parfois, ils ont des idées sur tout, et surtout des idées comme dirait le philosophe à salopette... Des des idées tranchées. Qui n'appellent à aucune discussion. Mais est ce vraiment pertinent de discuter avec des ânes ?
Avec ceux là, oui... Ceux sont des belles bêtes...
Laissons là mes amis les ânes, sans doute en suis je un quelque part aussi, pour finir ma petite ballade matinale. On arrive toujours, au final, là où nous sommes partis. Saint Chamond.

Je trouve que Saint Chamond est une vilaine ville. Urbanisation folle; incontrôlée, hétérogène, sans liant. Pourtant, il existe le vieux Saint Chamond. Pas très grand, le centre historique autour de la petite et pas franchement folichonne église Saint Edmond, qui a donné le nom de la ville.
Et donc sur les hauteurs, quelque part, une vue sur la ville qui la rend presque belle. Parce qu'une ville n'est jamais finalement moche : c'est une ville. Et ça a une certaine beauté, une ville, quand on la voit de haut.
Encore plus belle quand on sait qu'on a laissé derrière soit des jolis paysages de campagne. Et définitivement agréable quand on considère que cette ville nous a quelque part un peu accueilli chez elle... Et qu'on s'y considère, même si ce n'était pas forcément gagné, un peu ici chez soit.

Pour finir le samedi, avant la fête de ce soir, une petite photo du Faucon devant un Liverpool - Everton (0 - 0 à la mi-temps, c'est bof) sur Canal +. Avec un PC portable, le sien, sur les genoux. Et un WiFi qui tourne à plein tube.

On est bien quand même... On est bien, même si...

Courir sur les hauteurs de Saint Chamond - ballade du weekend...

Je courrais tranquillement sur les hauteurs de Saint Chamond. J'entrais dans le sous bois avant la ville quand cette chanson de Cabrel est arrivé dans mes oreilles via mon Archos...

Falconette m'a avoué hier que "le Chène Liège" de Cabrel était peut être sa chanson préférée du dernier album. Je ne sais pas si j'en ai une de son dernier opus, que je trouve toujours mieux que le précédent (mais Cabrel c'est toujours mieux d'un album sur l'autre...), mais cette chanson allait à merveille avec le paysage.
Je venais de quitter les près à vaches et les pâturages pour entrer dans le sous bois. Bientôt une heure que je courrais, il me fallait rentrer. Mais j'étais bien, presque léger. Plein de choses en tête, comme toujours, mais l'effort dans des jolis paysages font que des ailes semblent pousser, et les soucis partent au loin...

Et on parle de chêne liège, de ces croyances et personnes influentes qui dirigent le monde... Mais comme on court, on se dit qu'on y pensera plus tard.
Un billet sans grand intérêt. Dont le seul but est de proposer quelques jolies photos de paysages qui entrent dans l'automne. Nous sommes sur les hauts de Saint Chamond, au Nord. De l'autre coté, nous avons le Pilat. Là, nous sommes dans le début des Monts du lyonnais. Je les traverserai tout à l'heure : 30 ans d'amis de promotion dans qui seront fêtés (eux...) dans le Beaujolais.

Donc courrons un peu, avant de manger et boire ce soir... Du sport pour parer aux excès, tout un programme...
Des champs, des vaches, des pâturages. Ca sent bon la paille, le fumier, la terre retournée... En plus, il fait beau, encore. Pourtant, l'autoroute est à quelques mètres plus bas. Et le centre ville de Saint Chamond, dont le calme et la propreté ne sont pas les qualités principales, et à quelques minutes... Et à peine plus loin, le centre ville d'un Saint Etienne qui s'inquiète pour son équipe de football.

Et nous sommes en pleine nature, à deux pas des villes. Qui avait parlé de mettre les villes à la campagne ? Nous y sommes là. Dans le Forez.
Bien sur, courir n'empêche pas de réfléchir, au contraire. Souvent, pendant mes petits joggings, j'imagine le prochain billet sur ce modeste blog. Je me vois en conseil communautaire ou municipal, défendre une proposition dûment pensée pendant une sortie dans la nature. Je débats intérieurement avec un supérieur hiérarchique ou un collègue de travail ou de mairie. Et j'adore ça.

Et bien sur, je retrouve sur la route des personnes que je connais un peu... De la même famille plutôt... Des ânes.
C'est triste pour ces si belles bêtes, qui le sont souvent moins que ceux que l'on gratifie de ce joli qualificatif. Les blogs et forums en regorgent, des ânes. Certains sont considérés comme trolls, d'autres par contre se considèrent arrogament comme des gourous en puissance, ou des "journalistes citoyens" pour reprendre un coup de gueule de la très bonne Clara Dupont-Monod dans "On refait le Monde".
Et j'en côtoie régulièrement. Dans mes activités professionnelles ou extra professionnelles. Toujours une constante : immense arrogance, d'être plus intelligent que toi, plus valable que toi, plus "personne importante pour la société" que toi, qui n'est qu'un pauvre con qui ne sert à rien...

Et parfois, ils ont des idées sur tout, et surtout des idées comme dirait le philosophe à salopette... Des des idées tranchées. Qui n'appellent à aucune discussion. Mais est ce vraiment pertinent de discuter avec des ânes ?
Avec ceux là, oui... Ceux sont des belles bêtes...
Laissons là mes amis les ânes, sans doute en suis je un quelque part aussi, pour finir ma petite ballade matinale. On arrive toujours, au final, là où nous sommes partis. Saint Chamond.

Je trouve que Saint Chamond est une vilaine ville. Urbanisation folle; incontrôlée, hétérogène, sans liant. Pourtant, il existe le vieux Saint Chamond. Pas très grand, le centre historique autour de la petite et pas franchement folichonne église Saint Edmond, qui a donné le nom de la ville.
Et donc sur les hauteurs, quelque part, une vue sur la ville qui la rend presque belle. Parce qu'une ville n'est jamais finalement moche : c'est une ville. Et ça a une certaine beauté, une ville, quand on la voit de haut.
Encore plus belle quand on sait qu'on a laissé derrière soit des jolis paysages de campagne. Et définitivement agréable quand on considère que cette ville nous a quelque part un peu accueilli chez elle... Et qu'on s'y considère, même si ce n'était pas forcément gagné, un peu ici chez soit.

Pour finir le samedi, avant la fête de ce soir, une petite photo du Faucon devant un Liverpool - Everton (0 - 0 à la mi-temps, c'est bof) sur Canal +. Avec un PC portable, le sien, sur les genoux. Et un WiFi qui tourne à plein tube.

On est bien quand même... On est bien, même si...

Management par la rancune (2) - Application concrète...

Billet court. Rappel d'un billet que j'avais écrit y a déjà 9 mois, en début d'année. "Management par la rancune" était le titre. Carolis et l'attitude de Sarkozy vis à vis de ce Chiraquien historique en était le thème.

J'avais cet après-midi un conseil inter-municipal, quel joli terme pour désigner cette structure dont je suis un des vices présidents. Un mandat qui m'offre à la fois une joie réelle et une fierté qui se sublime quand je vois mes grands parents heureux de me demander des "choses" sur les communes qui constituent cette communauté intercommunale...
Et dans ce mandat, j'ai notamment en charge le personnel. C'était l'aprés-midi, j'étais un peu chef.

Le matin, je n'étais qu'un simple cadre salarié. A qui on venait de refuser une mutation. Suite à une réorganisation dont les effets m'ont plutôt été douloureux, mon ancienne direction voulait me récupérer. Un poste sur mesure, crée un peu pour moi.
Mais non, ma direction actuelle, avec laquelle cela ne se passe pas très très bien, et qui est à 200 km de mon actuel lieu de boulot, a dit non. Tu restes. Refusant de signer l'acte de mutation.
Management par la rancune. Parce que ceux ne sont pas mes compétences qui sont louées par un tel acte, loin de là. Mais simplement parce que les "gens comme moi, il faut les mater", ceci dit en résumé rapide. Manager par la rancune et la rigidité, quitte à laisser se développer cette amertume dans le ventre, celle qui fait que "les cadres sont passés de la coke aux calmants"...

Oh, je n'irai pas plus loin. J'ai un boulot, bien payé en plus, pas inintéressant, et avec une assurance de l'emploi. Donc je suis tout sauf à plaindre. Je suis un privilégié, je m'en rend compte tous les matins en me levant, même si des fois c'est dur.
Mon soupir sera donc de courte durée. Parce que je n'ai pas tant le droit que ça de soupirer...

Pensons à la Côte Basque un peu... Bidart est un si beau village, soupir... Soupir quand même...



Management par la rancune (2) - Application concrète...

Billet court. Rappel d'un billet que j'avais écrit y a déjà 9 mois, en début d'année. "Management par la rancune" était le titre. Carolis et l'attitude de Sarkozy vis à vis de ce Chiraquien historique en était le thème.

J'avais cet après-midi un conseil inter-municipal, quel joli terme pour désigner cette structure dont je suis un des vices présidents. Un mandat qui m'offre à la fois une joie réelle et une fierté qui se sublime quand je vois mes grands parents heureux de me demander des "choses" sur les communes qui constituent cette communauté intercommunale...
Et dans ce mandat, j'ai notamment en charge le personnel. C'était l'aprés-midi, j'étais un peu chef.

Le matin, je n'étais qu'un simple cadre salarié. A qui on venait de refuser une mutation. Suite à une réorganisation dont les effets m'ont plutôt été douloureux, mon ancienne direction voulait me récupérer. Un poste sur mesure, crée un peu pour moi.
Mais non, ma direction actuelle, avec laquelle cela ne se passe pas très très bien, et qui est à 200 km de mon actuel lieu de boulot, a dit non. Tu restes. Refusant de signer l'acte de mutation.
Management par la rancune. Parce que ceux ne sont pas mes compétences qui sont louées par un tel acte, loin de là. Mais simplement parce que les "gens comme moi, il faut les mater", ceci dit en résumé rapide. Manager par la rancune et la rigidité, quitte à laisser se développer cette amertume dans le ventre, celle qui fait que "les cadres sont passés de la coke aux calmants"...

Oh, je n'irai pas plus loin. J'ai un boulot, bien payé en plus, pas inintéressant, et avec une assurance de l'emploi. Donc je suis tout sauf à plaindre. Je suis un privilégié, je m'en rend compte tous les matins en me levant, même si des fois c'est dur.
Mon soupir sera donc de courte durée. Parce que je n'ai pas tant le droit que ça de soupirer...

Pensons à la Côte Basque un peu... Bidart est un si beau village, soupir... Soupir quand même...



Blogger Outreach for PR - Worst Practices

Despite the fact that several smart PR bloggers, including Cece Lee, Laura Moncur and Elge Premeau have written about what works in blogger outreach for PR, there are still a lot of agencies and PR people who just don't get it. Their efforts at appealing to bloggers are awkward at best, counterproductive at worst.

Want bloggers to write nice things about your product, service or company? First, it helps to understand how to get bloggers to write about you. Second, here are 6 practices to avoid.


1. Just send a press release.

This is likely to do your company or your client more harm than good. There is an extremely low chance that a blogger will write about you based on getting press release, but a pretty darn good chance that he/she will view you as a spammer and ignore any subsequent emails you send.

Imagine it's a phone call instead of an email. And imagine you're on the phone with a really influential blogger, like...Seth Godin. Seth answers the phone, you introduce yourself, and Seth says, "I'm really busy but, tell you what, I'll give you five minutes." Would you really spend that five minutes reading your press release to him?

Didn't think so. You'd acknowledge his interests, then tell him in a compelling and straightforward manner why he and his readers should care about your story. So, do the same in your email outreach to bloggers, and you'll have a far greater shot at getting some online coverage than you will with a press release.


2. Act like you expect coverage.

If a particular blogger doesn't respond to your outreach, it may mean that your pitch wasn't interesting, or it may simply mean that he/she was too busy to get to it. Or any of a hundred other reasons. Sending a follow-up note saying "Hey, I wrote to you about this a week ago, why haven't you written about it yet?" is another great way to really annoy a blogger, assure that all of your future messages are viewed as spam, and you get no coverage.

Note that this is not to be confused, however, with polite, periodic follow up. It's perfectly acceptable to send a follow-up note along the lines of, "Hi, here is a new development at our company that I thought you might find interesting. I know you're busy, but whether you decide to write about this or not, do you mind if I send you updates from time to time on what's happening here?"


3. Send exactly the same message two (or more) times.

This is almost worse than #2 above. Sending exactly the same message to a blogger more than once makes it appear that you are either a) hopelessly disorganized (which makes you look bad), or b) using some type of automation for blogger outreach (which makes you look even worse).


4. Promise something you can't deliver.

This actually happened: a PR person sent a blogger a press release about a report that was coming out based on some economic research. In her accompanying note, she offered the opportunity to interview the author of the report. After a few emails back and forth, the blogger sent her half a dozen questions for the economist to answer.

She bounced the blogger back a couple of days later to tell him that the report author couldn't answer the questions posed (despite the fact that they were rather obvious follow-up inquiries based on the high-level findings in the report). A complete waste of time.

A month later, she sent the same blogger another press release and interview offer. Unbelievable.


5. Don't acknowledge return correspondence.

If a blogger responds to an email you send, ignore it. Just send that same blogger another message that completely fails to acknowledge their response. This is even more effective than worse practice #3 above at making your outreach practices appear automated and oblivious, and guaranteeing you a spot in the blogger's junk mail folder from that point forward.


6. Don't acknowledge coverage.

When a blogger actually does write about your company or product—just ignore it. Don't send a thankyou note, don't Digg/Mixx/Stumble or Twitter it, don't post a link from the news area on your website, don't do anything. Act like it never happened.

While all of the tactics above are bad practices, this one is the worst. Why? Because this is the practice bloggers are most likely to talk to other bloggers about. Sending a blogger an unsolicited press release will just get you ignored by that blogger. Failing to acknowledge, in any manner, positive coverage, can get you blackballed by an entire swath of the blogosphere.

If you want bloggers to cover your news, follow the advice of people like Dave Taylor, Cory Doctorow, or this cartoon. But if you just want to really screw up your own and your company's or client's reputation among bloggers, use the six worst practices above.

*****


Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Les journaux relatent de bien tristes nouvelles - Billet noir

Certaines journées pondent des nouvelles qui laissent un goût amer, dans une gorge déjà bien sèche... Rien à dire aujourd'hui, sinon mettre en avant ces deux nouvelles qui, personnellement, me touchent. Désolé Rubin, je ferai ton tag (que j'ai commencé) plus tard dans le semaine... (ton tag est intéressant en plus).

"Que pouvais je faire de plus ?". Politiquement, je trouve que ce genre de phrase est une erreur grave, surtout quand on est au pouvoir... Quand c'est un procureur qui s'exprime de la sorte suite à un fait divers que je trouve dramatique, je trouve ça... Les deux jeunes filles qui se sont suicidées à Toul, suite à une rencontre sur Internet, voilà une nouvelle qui m'a touché. Pour pleins de raisons, pas très pertinentes à développer ici.
Mais qu'un procureur vienne ensuite se laver les mains en public de ce drame... Non, dés fois, le silence, ne rien dire, c'est tellement mieux. Moins désagréable, le gout laisser dans la bouche.

Après, toutes les nouvelles paraissent à pleurer. Bien sur ce weekend, le professeur qui se suicide, ce weekend dans l'Aisne... Évidemment, on repense à Berlaimont, et à ces parents à baffer... Et à cette société qui déresponsabilise jusqu'à ses propres enfants...

Dans la même journée, il est évoqué le "rapport qui mesure la déprime des français"... y a t'il besoin d'avoir des rapports de fait pour se rendre compte qu'il y a des maux pernicieux et ravageurs, que l'on préfère ne pas voir : il est tellement plus profitable de taxer le vin, le tabac, les produits sucrés...

Et quelque part, mon coté poujado de base qui ne regrette finalement pas d'avoir fait une école d'ingénieur plutôt que le science politique dont je rêvais étant enfant ne peut s'empêcher de mettre toutes ces news en parallèle avec l'évènement de la fin de journée. Non, ce n'est pas ce nouveau qui dit que mes amis et collègues cadres préfèrent les calmants à la coke. Personnellement, je n'ai jamais pris le second, et j'ai cessé les premiers voilà deux ans. Ca va mieux, merci bien. Le vin et la course à pied sont tellement plus profitables à l'organisme, même si des fois on sentirait qu'on a vraiment besoin d'une aide un peu spéciale et spécieuse...

Non, c'est bien sur l'inénarable PS, qui pendant que l'économie mondiale se casse la gueule, pendant que les industriels enfilent avec le sourire les consommateurs, pendant que le moral de nos compatriotes se déchaine, continuer à jouer au jeu de crétin de savoir qui de la droite ou de la gauche est "la plus con du monde". Je donnerai une préférence au second en ce moment.
Donc le France qui travaille et qui a déjà du mal en ce 23 du mois lit, les yeux ébahis, la dépêche du jour : Moscovici choisi Delanoé ! Ben merde alors...

Le mois d'Avril 2002 n'a pas été marquant que pour ma pauvre et bien ridicule modeste vie. Pour la France aussi. Mais visiblement si je me souviens toujours, comme une brulure qui ne se calme jamais, l'entre deux tours des présidentielles, la France dirigeante et politique semble l'avoir oublié...
La déprime des français, le manque d'optimisme en un avenir meilleurs, et si le PS et l'UMP en était un peu responsable ? Une question, comme ça... Quand je vois le cirque de cette grand messe socialo - socialiste, où la gauche parle à une toute petite partie de la gauche, où on utilise frigo et techno parade pour parler de la France, je me dis que le successeur de Le Pen et que son frère Besancenot n'ont aucun soucis à se faire.

Avril 2002 - Avril 2012, dix ans. Quoi entre ? Des suicides sur Internet et une hausse vertigineuse de la consommation de médicaments ! Désolé du billet pas marrant, mais pas envie de rire ce soir.
Un suppo, à défaut de calmant, et au lit. Demain sera un autre jour...

Les journaux relatent de bien tristes nouvelles - Billet noir

Certaines journées pondent des nouvelles qui laissent un goût amer, dans une gorge déjà bien sèche... Rien à dire aujourd'hui, sinon mettre en avant ces deux nouvelles qui, personnellement, me touchent. Désolé Rubin, je ferai ton tag (que j'ai commencé) plus tard dans le semaine... (ton tag est intéressant en plus).

"Que pouvais je faire de plus ?". Politiquement, je trouve que ce genre de phrase est une erreur grave, surtout quand on est au pouvoir... Quand c'est un procureur qui s'exprime de la sorte suite à un fait divers que je trouve dramatique, je trouve ça... Les deux jeunes filles qui se sont suicidées à Toul, suite à une rencontre sur Internet, voilà une nouvelle qui m'a touché. Pour pleins de raisons, pas très pertinentes à développer ici.
Mais qu'un procureur vienne ensuite se laver les mains en public de ce drame... Non, dés fois, le silence, ne rien dire, c'est tellement mieux. Moins désagréable, le gout laisser dans la bouche.

Après, toutes les nouvelles paraissent à pleurer. Bien sur ce weekend, le professeur qui se suicide, ce weekend dans l'Aisne... Évidemment, on repense à Berlaimont, et à ces parents à baffer... Et à cette société qui déresponsabilise jusqu'à ses propres enfants...

Dans la même journée, il est évoqué le "rapport qui mesure la déprime des français"... y a t'il besoin d'avoir des rapports de fait pour se rendre compte qu'il y a des maux pernicieux et ravageurs, que l'on préfère ne pas voir : il est tellement plus profitable de taxer le vin, le tabac, les produits sucrés...

Et quelque part, mon coté poujado de base qui ne regrette finalement pas d'avoir fait une école d'ingénieur plutôt que le science politique dont je rêvais étant enfant ne peut s'empêcher de mettre toutes ces news en parallèle avec l'évènement de la fin de journée. Non, ce n'est pas ce nouveau qui dit que mes amis et collègues cadres préfèrent les calmants à la coke. Personnellement, je n'ai jamais pris le second, et j'ai cessé les premiers voilà deux ans. Ca va mieux, merci bien. Le vin et la course à pied sont tellement plus profitables à l'organisme, même si des fois on sentirait qu'on a vraiment besoin d'une aide un peu spéciale et spécieuse...

Non, c'est bien sur l'inénarable PS, qui pendant que l'économie mondiale se casse la gueule, pendant que les industriels enfilent avec le sourire les consommateurs, pendant que le moral de nos compatriotes se déchaine, continuer à jouer au jeu de crétin de savoir qui de la droite ou de la gauche est "la plus con du monde". Je donnerai une préférence au second en ce moment.
Donc le France qui travaille et qui a déjà du mal en ce 23 du mois lit, les yeux ébahis, la dépêche du jour : Moscovici choisi Delanoé ! Ben merde alors...

Le mois d'Avril 2002 n'a pas été marquant que pour ma pauvre et bien ridicule modeste vie. Pour la France aussi. Mais visiblement si je me souviens toujours, comme une brulure qui ne se calme jamais, l'entre deux tours des présidentielles, la France dirigeante et politique semble l'avoir oublié...
La déprime des français, le manque d'optimisme en un avenir meilleurs, et si le PS et l'UMP en était un peu responsable ? Une question, comme ça... Quand je vois le cirque de cette grand messe socialo - socialiste, où la gauche parle à une toute petite partie de la gauche, où on utilise frigo et techno parade pour parler de la France, je me dis que le successeur de Le Pen et que son frère Besancenot n'ont aucun soucis à se faire.

Avril 2002 - Avril 2012, dix ans. Quoi entre ? Des suicides sur Internet et une hausse vertigineuse de la consommation de médicaments ! Désolé du billet pas marrant, mais pas envie de rire ce soir.
Un suppo, à défaut de calmant, et au lit. Demain sera un autre jour...