Ca souffle tout en haut

Mais c'est beau la montagne où on allait quand on était enfant...

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Best of 2008: Search Engine Marketing

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Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Soupirs en haut d'une montagne...

Blogger est merveilleux… Quand ce billet sera mis en ligne, je serais à la montagne. Si vous passez à Orcières Merlette ce week-end, venez boire un verre de vin au Sirac B.

J’aime bien écrire, vendredi, sur les billets que j’ai trouvé sympa cette semaine. Il y en avait pas mal. Mais j’ai finalement assez peu participé aux discussions. Je me demande même si j’ai été présent sur le web cette semaine… Peu de mails envoyés. Des billets de trois lignes. Et des lectures de blogs en diagonale, bonjour – au revoir.
Sentiment d’être là sans y être. De voir pleins de choses se passer sans moi. Facebook c’est bien, on rigole, ça ne remplace pas un mail. Et actuellement, je serai plus twitter – Facebook que mail ou discussion sur blog ou forum. Plus sms qu’une longue lettre travaillée avec sincérité.
Bref, absent.

C’est un peu comme la grande grève du 29 Janvier 2009, qui devait rester dans les annales… Je pensais que, comme souvent, mon site industriel serait bloqué à l'entrée par des grévistes très actifs. Je suis donc parti tranquille, vers 9 heures… Pensant être à mon bureau après les bouchons... Et bien non, on se serait cru un jour d’Août. Personne à l'entrée, ni de syndicaliste CGT barbu avec l'oeil méchant et la banderole rouge, ni de pneus balancés ici et là… Pas de drapeau avec le Ché Guévara dessus d'ailleurs... Ca arrive des fois : je me demande ce que viens faire ce gars dans des revendications de salariés, mais soit...
Après c’est vrai, les couloirs sont vides. Peu de monde finalement. Beaucoup font la grève à la maison. D’après ce que j’entendais le matin à la radio, peu de difficultés dans les trafics routiers aussi. Une grève un peu comme mon état en ce moment : une grève de silence, d’absence.

A l’heure où j’écris ce billet, les manifestations n’ont pas démarré. Mais je n’accorde finalement que peu d’importance aux manifestations politisées. Je me dis que si c’était un autre président de droite, il y aurait quand même des manifestations, avec des slogans similaires. Avant Sarkozy, c’était « facho Chirac ». Cet insupportable procès qui est fait à la droite, et qui génère ces bêtises tels les « appels à la résistance », disproportion linguistique qui fait que, pour certains, tout ce qui n’est pas très très à gauche est automatiquement fasciste, détestable. Anti-républicain.
Non, la rue n’est pas ce qui m’intéresse. Je suis syndiqué, mais pas pour battre la pavé en distillant des slogans politiques qui, au final, n’arrangeront pas demain la vie du mec qui bosse et qui voient les taxes augmentées en même temps que son salaire net et les taux d’intérêt de son livret A se casser la gueule…

Au final, une seule question ce matin. Demain sera-t-il meilleurs après avoir passé une journée à « foutre dans le cul » à Sarkozy, comme certains slogans l’annoncent joliment ? Après que certains se soient soulagés, on fait quoi ? On fait comme Ségolène Royal, on écrit un livre pour balancer sur tout ce qui bouge, oubliant ses irrésistibles appels à fraternité et leçons de tolérance diverses ?
Et d’ailleurs, la situation serait elle mieux si la gauche, aujourd’hui, venait au pouvoir ? Je n’adhère pas du tout, je l’ai souvent répété, à la méthode de gouvernance autoritaire et individuelle, de Nicolas Sarkozy. Mais est ce que ce serait mieux avec Ségolène Royal, par exemple ? Remplacer Lefebvre et Hortefeux par Hamon et Valls, serait ce une plus value pour le pays ? Et même François Bayrou, pour qui j’ai confessé autrefois une certaine sympathie, aurait il fait mieux ? Nombre de ses anciens militants déçu par son mode de fonctionnement le trouvent ils toujours aussi « démocrate » dans les actes ?

C’est un peu un problème que je ne résoudrai pas en haut des pistes d’Orcières Merlette ce week-end. Y a-t-il une issue de secours ? Une sortie possible ? Un avenir radieux ? L'adorable Flèche posait une question maline dans son blog : quel est l’homme politique national le plus sincère et désintéressé ? Ben on n’a pas su répondre… Au niveau local oui, y en a plein. Mais "là haut"... ?
Je refuse d’aller jouer à ce jeu que je combats tous les jours du « tous pourris ». Mais c’est vrai qu’aucun ne me fait l’impression, en haut lieu, de pouvoir changer quelque chose. L’ambiance au sommet est profondément détestable, haineuse même.

sur le même point de médiocrité et de bassesse, sans vouloir chercher « quicéka commencer ». L’Elysée fait preuve d’une hautaine arrogance, cassante et méprisante. Le ton avec lequel Nicolas Sarkozy parle à ceux qui osent émettre une réserve à ses idées devient de moins en moins tolérable. Et le gouvernement… Même François FilloA l’Assemblée, opposition et majorité montrent le visage d’une déplorable intolérance. Je les metsn, pour qui j’ai beaucoup de respect, fait preuve d’indigne mesquinerie. Sa réponse à la motion de censure socialiste était basse : les socialistes parlent projet et inquiétude, Fillon répond sur les politicailleries internes du PS. Etait ce l’objet du débat ? Etait ce au niveau des inquiétudes légitimes de chacun des français ?

Finalement, j'aurais presque tendance à mettre tout le monde dans le même sac. Majorité, opposition. Syndicats, grévistes, et non grévistes aussi qui, comme moi, regardent passer le bus sans avoir la force de lever le bras pour dire qu'on aimerait bien monter dedans. Militants et sympathisants aussi. Ceux de droite qui pensent que Sarkozy est Dieu sur terre. Ceux de gauche qui pensent que Sarkozy, le même, est le diable incarné avec des talonnettes et une copine chanteuse. Ceux de droite qui critiquent Sarkozy, mais qui restent de droite. Ceux de gauche qui continuent à penser que Sarkozy, de toutes façons, est diable et patati patata. Et qui ne font pas mieux avancer le schimlblick.

Quand apparaîtra ce billet, d’un optimisme incertain, je regarderai les flancs montagnes qui illustrent ce billet. Si je trouve un peu de Wifi dans le coin, je passerai saluer mes copains de ouèbe. Sinon, espérons que la semaine prochaine donnera un peu plus de baume au cœur. Parce que là, y en a pas beaucoup…

Soupirs en haut d'une montagne...

Blogger est merveilleux… Quand ce billet sera mis en ligne, je serais à la montagne. Si vous passez à Orcières Merlette ce week-end, venez boire un verre de vin au Sirac B.

J’aime bien écrire, vendredi, sur les billets que j’ai trouvé sympa cette semaine. Il y en avait pas mal. Mais j’ai finalement assez peu participé aux discussions. Je me demande même si j’ai été présent sur le web cette semaine… Peu de mails envoyés. Des billets de trois lignes. Et des lectures de blogs en diagonale, bonjour – au revoir.
Sentiment d’être là sans y être. De voir pleins de choses se passer sans moi. Facebook c’est bien, on rigole, ça ne remplace pas un mail. Et actuellement, je serai plus twitter – Facebook que mail ou discussion sur blog ou forum. Plus sms qu’une longue lettre travaillée avec sincérité.
Bref, absent.

C’est un peu comme la grande grève du 29 Janvier 2009, qui devait rester dans les annales… Je pensais que, comme souvent, mon site industriel serait bloqué à l'entrée par des grévistes très actifs. Je suis donc parti tranquille, vers 9 heures… Pensant être à mon bureau après les bouchons... Et bien non, on se serait cru un jour d’Août. Personne à l'entrée, ni de syndicaliste CGT barbu avec l'oeil méchant et la banderole rouge, ni de pneus balancés ici et là… Pas de drapeau avec le Ché Guévara dessus d'ailleurs... Ca arrive des fois : je me demande ce que viens faire ce gars dans des revendications de salariés, mais soit...
Après c’est vrai, les couloirs sont vides. Peu de monde finalement. Beaucoup font la grève à la maison. D’après ce que j’entendais le matin à la radio, peu de difficultés dans les trafics routiers aussi. Une grève un peu comme mon état en ce moment : une grève de silence, d’absence.

A l’heure où j’écris ce billet, les manifestations n’ont pas démarré. Mais je n’accorde finalement que peu d’importance aux manifestations politisées. Je me dis que si c’était un autre président de droite, il y aurait quand même des manifestations, avec des slogans similaires. Avant Sarkozy, c’était « facho Chirac ». Cet insupportable procès qui est fait à la droite, et qui génère ces bêtises tels les « appels à la résistance », disproportion linguistique qui fait que, pour certains, tout ce qui n’est pas très très à gauche est automatiquement fasciste, détestable. Anti-républicain.
Non, la rue n’est pas ce qui m’intéresse. Je suis syndiqué, mais pas pour battre la pavé en distillant des slogans politiques qui, au final, n’arrangeront pas demain la vie du mec qui bosse et qui voient les taxes augmentées en même temps que son salaire net et les taux d’intérêt de son livret A se casser la gueule…

Au final, une seule question ce matin. Demain sera-t-il meilleurs après avoir passé une journée à « foutre dans le cul » à Sarkozy, comme certains slogans l’annoncent joliment ? Après que certains se soient soulagés, on fait quoi ? On fait comme Ségolène Royal, on écrit un livre pour balancer sur tout ce qui bouge, oubliant ses irrésistibles appels à fraternité et leçons de tolérance diverses ?
Et d’ailleurs, la situation serait elle mieux si la gauche, aujourd’hui, venait au pouvoir ? Je n’adhère pas du tout, je l’ai souvent répété, à la méthode de gouvernance autoritaire et individuelle, de Nicolas Sarkozy. Mais est ce que ce serait mieux avec Ségolène Royal, par exemple ? Remplacer Lefebvre et Hortefeux par Hamon et Valls, serait ce une plus value pour le pays ? Et même François Bayrou, pour qui j’ai confessé autrefois une certaine sympathie, aurait il fait mieux ? Nombre de ses anciens militants déçu par son mode de fonctionnement le trouvent ils toujours aussi « démocrate » dans les actes ?

C’est un peu un problème que je ne résoudrai pas en haut des pistes d’Orcières Merlette ce week-end. Y a-t-il une issue de secours ? Une sortie possible ? Un avenir radieux ? L'adorable Flèche posait une question maline dans son blog : quel est l’homme politique national le plus sincère et désintéressé ? Ben on n’a pas su répondre… Au niveau local oui, y en a plein. Mais "là haut"... ?
Je refuse d’aller jouer à ce jeu que je combats tous les jours du « tous pourris ». Mais c’est vrai qu’aucun ne me fait l’impression, en haut lieu, de pouvoir changer quelque chose. L’ambiance au sommet est profondément détestable, haineuse même.

sur le même point de médiocrité et de bassesse, sans vouloir chercher « quicéka commencer ». L’Elysée fait preuve d’une hautaine arrogance, cassante et méprisante. Le ton avec lequel Nicolas Sarkozy parle à ceux qui osent émettre une réserve à ses idées devient de moins en moins tolérable. Et le gouvernement… Même François FilloA l’Assemblée, opposition et majorité montrent le visage d’une déplorable intolérance. Je les metsn, pour qui j’ai beaucoup de respect, fait preuve d’indigne mesquinerie. Sa réponse à la motion de censure socialiste était basse : les socialistes parlent projet et inquiétude, Fillon répond sur les politicailleries internes du PS. Etait ce l’objet du débat ? Etait ce au niveau des inquiétudes légitimes de chacun des français ?

Finalement, j'aurais presque tendance à mettre tout le monde dans le même sac. Majorité, opposition. Syndicats, grévistes, et non grévistes aussi qui, comme moi, regardent passer le bus sans avoir la force de lever le bras pour dire qu'on aimerait bien monter dedans. Militants et sympathisants aussi. Ceux de droite qui pensent que Sarkozy est Dieu sur terre. Ceux de gauche qui pensent que Sarkozy, le même, est le diable incarné avec des talonnettes et une copine chanteuse. Ceux de droite qui critiquent Sarkozy, mais qui restent de droite. Ceux de gauche qui continuent à penser que Sarkozy, de toutes façons, est diable et patati patata. Et qui ne font pas mieux avancer le schimlblick.

Quand apparaîtra ce billet, d’un optimisme incertain, je regarderai les flancs montagnes qui illustrent ce billet. Si je trouve un peu de Wifi dans le coin, je passerai saluer mes copains de ouèbe. Sinon, espérons que la semaine prochaine donnera un peu plus de baume au cœur. Parce que là, y en a pas beaucoup…

Book Review - Website Optimization - Follow Up

As a quick follow-up to the recent review here of the excellent SEO/SEM book Website Optimization: Speed, Search Engine & Conversion Rate Secrets by Andrew King: I neglected to mention that there is also a companion website to the book at http://www.websiteoptimizationsecrets.com which features sample chapters, chapter summaries, full-color figures, worksheets, videos, and a blog.

In addition, Andy and I had a little back-and-forth about the SEO value of backlinks as well as the risks and benefits of paid links on the Website Optimization blog. In the end, I think we are both right: inbound links are always important, but not always the most critical factor in search ranking, and paid links are okay if used very selectively.

Again, bottom line, I highly recommend Website Optimization: Speed, Search Engine & Conversion Rate Secrets for anyone who wants to maximize the business value of a website.

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Inquiet ou en colère ?

(attention : ce billet est bourré de photos de Bourgogne et d'Aix en Provence... Rien à voir, mais j'avais envie de les mettre dans ce billet... Sur une musique tirée d'Angel Heart, "Wing of Love"...)

Jean-Michel Aphatie pose la question suivante en titre de son billet du jour : « Etes vous inquiet ou en colère ?»

Pas envie de débattre sur le bien fondé ou non de cette grève de demain. Très partagé. Je note que 69% des personnes interrogés à un sondage du parisien ont de la sympathie pour la grève. La moyenne de ce genre de sondage, depuis 10 ans, est de l’ordre de 65% dixit le même article. Donc pas tellement de choses nouvelles sous le soleil de la République.
Sinon qu’il y a pas mal de personnes ayant une sensibilité « de droite » (39%) qui n’y sont pas défavorables. Premier signal ? …

Non, pas forcément d’avis pour ou contre. Je pourrais m’élever contre cette pratique qui va mettre en péril l’activité de pleins de petites entreprises qui ont du mal en ce moment, c’est vrai. Je pourrais également mettre en avant que le salaire que je viens de toucher m’octroie un net moins important que le mois dernier, alors qu'il intègre normalement une augmentation de salaire de l’ordre de 1%.
Je pourrais stigmatiser ces syndicats irresponsables qui se donnent un point d’honneur et de la fierté à faire descendre les gens dans les rues, et à paralyser l’activité d’une nation pour pouvoir afficher haut et fort leurs couleurs, rougeoyante de préférence. Et je pourrais m’énerver contre le système de gouvernance nationale actuelle, qui privilégie le passage en force à la concertation, à la discussion. Contre un Président de la République qui n’écoute personne, même pas ses proches.

Je ne suis pas centriste. Mais je suis partagé. Ou alors j’en ai rien à foutre, je ne sais pas… Je suis fatigué, déjà, après même pas trois semaines de boulot. Affligé aussi, un peu abattu. Et donc je me dis que demain ne sert à rien finalement, parce qu’après le 29 il y a le 30, et vendredi on se préparera pour partir en weekend, on oubliera. Et les taxes sur je ne sais quoi continueront d’augmenter, comme si de rien était…
Pas que la redevance qui augmente… D’ailleurs, on aura la redevance ET les taxes sur les opérateurs de téléphonie et Internet. Coup double dans le porte monnaie de celui qui travaille, qui pourrait bien être augmenté mais qui vois ses charges augmentées plus vite que le salaire touché. Incroyable…
J’ai vu aussi les taxes sur les mémoires d’ordinateur, téléphone, etc… Mon petit Nokia N95 dont je suis ravi… A nombre équivalent de points fidélité, il m’était vendu 39 euros le 28 décembres, et puis magie des taxes il passe à 49 euros cinq jours plus tard.

Inquiet ou en colère alors, demande Jean-Michel ? Aujourd’hui, en ce qui me concerne, je répondrai un peu abattu. Je n’en suis pas fier. Je continue quand même à me battre, sur tous les sujets sur lesquels je peux agir, et changer ce que je peux changer, dans ma vie et celles des autres. Mais je suis déjà crevé, épuisé. Parce que j’ai l’impression d’une masse qui dévale et ne s’arrête pas.
Non, cette masse n’a rien à voir avec Sarkozy et sa politique que certains trouvent détestables. Je n’en suis pas là. Non, cette masse ressemblerai plutôt à un quelque chose pourvu de pleins de clignotants tous rouges. Un destin qui se passe, mais dont on ne peut entrevoir que du sombre et du noir. Pour les autres, pour la société, pour soi aussi.
Inquiet alors ? Jean-Michel Aphatie rappelle que le « pessimisme n’est ni une règle de vie, ni un plaisir malsain ». Etant pessimiste de nature, je suis heureux de savoir que je ne suis pas masochiste avec mon moral. Des fois, je me surprends à penser que j’apprécie la tristesse et la mélancolie qui fait qu’on a envie d’être seul, à écouter une musique du style celle que je mets pour illustrer ce billet (dessin animé Angel Heart, Wings of Love).

Ca me rappelle une pensée de Luc Ferry. Je ne me souviens plus où, mais il avait parlé de la peur. Il expliquait qu’une des règles du passage de l’état d’enfant à l’age adulte, c’était que l’on était capable de réguler sa peur, ses peurs. Et qu’adulte, on cessait d’avoir des peurs que l’on avait étant enfant. Il écrivait que dans certaines sociétés, la peur est quelque chose de vraiment tabou, parce qu’était du domaine de l’enfance. Grand, adulte, on a plus peur du noir, des vaches, du grand méchant loup, ou d’être loin de sa maman. Adulte, on a plus peur, on est adulte, point.
Et Luc Ferry disait qu’il s’était trouvé désemparé, une fois ministre, du nombre de courrier commençant par « Monsieur le Ministre, je vous avoue avoir peur de… ». Peur, peur, peur… Peur de vivre aussi ? Peut être est ce la pire des peurs...

Je dois être un enfant encore. Mais il me reste pleins de peur. Des peurs personnelles. J’ai peur des serpents, mais ce n’est pas scandaleux. J’ai peur de la mort, celle des gens que j’aime notamment. Mais ça, je crois qu’elle ne cessera qu’au moment où je ne serai plus là pour gaspiller de la bande passante à écrire des conneries sur un blog. J’ai peur de certains souvenirs, et de certaines haines provenant de certaines personnes…
Et sur cette société. Peur que demain soit moins agréable à vivre qu’aujourd’hui. Enfin, c’est une peur bateau, commune. Je l’ai, vraiment. Pas parce que c’est Sarkozy. J’ai encore plus peur de la gauche dans son état actuel. Pour plein de raisons qu’on développera un autre jour.

En colère aussi. De voir que la valeur travail, martelée par le candidat Sarkozy, n’est pas considérée. Le mérite, où est il vraiment, le mérite ? Mérite on de toujours travailler plus pour payer plus ? C’est tout sauf être « gauchiste » que de réclamer une réelle justice de ce point de vue là. Et des sanctions sévères pour ceux qui profitent d’un système où finalement, c’est le « globalement moyen » qui l’emporte.
A quoi bon se battre si ça ne sert à rien, si le résultat est décidé d'avance, en n'étant pas en notre faveur ? Colère qui rappelle vite l'abattement...

Pas un billet optimiste. Peut être aussi parce que la grippe de ce début d’année ne passe pas. Et le boulot a repris. Mes déplacements, dont les photos d'Aix en Provence, Meursault, et de ce fameux Creusot (soupir) agrémentent ce billet, sont aussi une cause, sans doute, de ma fatigue. Demain, jour de grève, je devais normalement descendre vers Cadarache. Je ne sais pas si j’irai…
L’après midi, j’ai une réunion de bureau. Mes activités d’élu… Après, je partirai à la montagne, le week-end. Couper un peu. Y avait une grande messe au travail ce jour là, elle se fera sans moi, et je n’en souffre d’aucun scrupule à ne pas y être…

Inquiet ou en colère alors ? Je ne sais pas… Mais fatigué en tous cas. Déjà très tôt, en début d’année. Ca promet… Soupir…


Inquiet ou en colère ?

(attention : ce billet est bourré de photos de Bourgogne et d'Aix en Provence... Rien à voir, mais j'avais envie de les mettre dans ce billet... Sur une musique tirée d'Angel Heart, "Wing of Love"...)

Jean-Michel Aphatie pose la question suivante en titre de son billet du jour : « Etes vous inquiet ou en colère ?»

Pas envie de débattre sur le bien fondé ou non de cette grève de demain. Très partagé. Je note que 69% des personnes interrogés à un sondage du parisien ont de la sympathie pour la grève. La moyenne de ce genre de sondage, depuis 10 ans, est de l’ordre de 65% dixit le même article. Donc pas tellement de choses nouvelles sous le soleil de la République.
Sinon qu’il y a pas mal de personnes ayant une sensibilité « de droite » (39%) qui n’y sont pas défavorables. Premier signal ? …

Non, pas forcément d’avis pour ou contre. Je pourrais m’élever contre cette pratique qui va mettre en péril l’activité de pleins de petites entreprises qui ont du mal en ce moment, c’est vrai. Je pourrais également mettre en avant que le salaire que je viens de toucher m’octroie un net moins important que le mois dernier, alors qu'il intègre normalement une augmentation de salaire de l’ordre de 1%.
Je pourrais stigmatiser ces syndicats irresponsables qui se donnent un point d’honneur et de la fierté à faire descendre les gens dans les rues, et à paralyser l’activité d’une nation pour pouvoir afficher haut et fort leurs couleurs, rougeoyante de préférence. Et je pourrais m’énerver contre le système de gouvernance nationale actuelle, qui privilégie le passage en force à la concertation, à la discussion. Contre un Président de la République qui n’écoute personne, même pas ses proches.

Je ne suis pas centriste. Mais je suis partagé. Ou alors j’en ai rien à foutre, je ne sais pas… Je suis fatigué, déjà, après même pas trois semaines de boulot. Affligé aussi, un peu abattu. Et donc je me dis que demain ne sert à rien finalement, parce qu’après le 29 il y a le 30, et vendredi on se préparera pour partir en weekend, on oubliera. Et les taxes sur je ne sais quoi continueront d’augmenter, comme si de rien était…
Pas que la redevance qui augmente… D’ailleurs, on aura la redevance ET les taxes sur les opérateurs de téléphonie et Internet. Coup double dans le porte monnaie de celui qui travaille, qui pourrait bien être augmenté mais qui vois ses charges augmentées plus vite que le salaire touché. Incroyable…
J’ai vu aussi les taxes sur les mémoires d’ordinateur, téléphone, etc… Mon petit Nokia N95 dont je suis ravi… A nombre équivalent de points fidélité, il m’était vendu 39 euros le 28 décembres, et puis magie des taxes il passe à 49 euros cinq jours plus tard.

Inquiet ou en colère alors, demande Jean-Michel ? Aujourd’hui, en ce qui me concerne, je répondrai un peu abattu. Je n’en suis pas fier. Je continue quand même à me battre, sur tous les sujets sur lesquels je peux agir, et changer ce que je peux changer, dans ma vie et celles des autres. Mais je suis déjà crevé, épuisé. Parce que j’ai l’impression d’une masse qui dévale et ne s’arrête pas.
Non, cette masse n’a rien à voir avec Sarkozy et sa politique que certains trouvent détestables. Je n’en suis pas là. Non, cette masse ressemblerai plutôt à un quelque chose pourvu de pleins de clignotants tous rouges. Un destin qui se passe, mais dont on ne peut entrevoir que du sombre et du noir. Pour les autres, pour la société, pour soi aussi.
Inquiet alors ? Jean-Michel Aphatie rappelle que le « pessimisme n’est ni une règle de vie, ni un plaisir malsain ». Etant pessimiste de nature, je suis heureux de savoir que je ne suis pas masochiste avec mon moral. Des fois, je me surprends à penser que j’apprécie la tristesse et la mélancolie qui fait qu’on a envie d’être seul, à écouter une musique du style celle que je mets pour illustrer ce billet (dessin animé Angel Heart, Wings of Love).

Ca me rappelle une pensée de Luc Ferry. Je ne me souviens plus où, mais il avait parlé de la peur. Il expliquait qu’une des règles du passage de l’état d’enfant à l’age adulte, c’était que l’on était capable de réguler sa peur, ses peurs. Et qu’adulte, on cessait d’avoir des peurs que l’on avait étant enfant. Il écrivait que dans certaines sociétés, la peur est quelque chose de vraiment tabou, parce qu’était du domaine de l’enfance. Grand, adulte, on a plus peur du noir, des vaches, du grand méchant loup, ou d’être loin de sa maman. Adulte, on a plus peur, on est adulte, point.
Et Luc Ferry disait qu’il s’était trouvé désemparé, une fois ministre, du nombre de courrier commençant par « Monsieur le Ministre, je vous avoue avoir peur de… ». Peur, peur, peur… Peur de vivre aussi ? Peut être est ce la pire des peurs...

Je dois être un enfant encore. Mais il me reste pleins de peur. Des peurs personnelles. J’ai peur des serpents, mais ce n’est pas scandaleux. J’ai peur de la mort, celle des gens que j’aime notamment. Mais ça, je crois qu’elle ne cessera qu’au moment où je ne serai plus là pour gaspiller de la bande passante à écrire des conneries sur un blog. J’ai peur de certains souvenirs, et de certaines haines provenant de certaines personnes…
Et sur cette société. Peur que demain soit moins agréable à vivre qu’aujourd’hui. Enfin, c’est une peur bateau, commune. Je l’ai, vraiment. Pas parce que c’est Sarkozy. J’ai encore plus peur de la gauche dans son état actuel. Pour plein de raisons qu’on développera un autre jour.

En colère aussi. De voir que la valeur travail, martelée par le candidat Sarkozy, n’est pas considérée. Le mérite, où est il vraiment, le mérite ? Mérite on de toujours travailler plus pour payer plus ? C’est tout sauf être « gauchiste » que de réclamer une réelle justice de ce point de vue là. Et des sanctions sévères pour ceux qui profitent d’un système où finalement, c’est le « globalement moyen » qui l’emporte.
A quoi bon se battre si ça ne sert à rien, si le résultat est décidé d'avance, en n'étant pas en notre faveur ? Colère qui rappelle vite l'abattement...

Pas un billet optimiste. Peut être aussi parce que la grippe de ce début d’année ne passe pas. Et le boulot a repris. Mes déplacements, dont les photos d'Aix en Provence, Meursault, et de ce fameux Creusot (soupir) agrémentent ce billet, sont aussi une cause, sans doute, de ma fatigue. Demain, jour de grève, je devais normalement descendre vers Cadarache. Je ne sais pas si j’irai…
L’après midi, j’ai une réunion de bureau. Mes activités d’élu… Après, je partirai à la montagne, le week-end. Couper un peu. Y avait une grande messe au travail ce jour là, elle se fera sans moi, et je n’en souffre d’aucun scrupule à ne pas y être…

Inquiet ou en colère alors ? Je ne sais pas… Mais fatigué en tous cas. Déjà très tôt, en début d’année. Ca promet… Soupir…


What's Next for B2B Social Media? FYIndOut Now

It's been obvious for some time that social media has an increasing role in b2b marketing, and that b2b companies will increasingly invest marketing dollars there as social media marketing practices become more standardized. Still, most of what's being done today, from creating a company Facebook page to using a social media email signature, is extremely tactical. How can b2b firms approach social media more strategically?

It starts by thinking about the points of alignment between the goals of b2b companies and their buyers:
  • B2b buyers have problems they need solved. Vendors have products and services designed to solve those problems. When the right solution meets the right problem, both sides benefit.

  • Both buyers and sellers want to reach each other as efficiently as possible. That is, buyers don't want to listen to 50 vendors pitch products or services they don't need or can't afford in order to find the one solution they seek, and vendors don't want to waste marketing dollars and sales time chasing prospects who don't need or can't buy their offerings.

  • Both sides understand the importance of third-party endorsements. Every vendor will rave about its own products or services, and buyers get that. So, industry publications, blogs, and analyst reports carry somewhat more weight than a company brochure. Most important, however, are the words of actual customers. Case studies are currently the most common way to deliver this information, though there is still a production cost for the vendor and prospective buyers presume that only the happiest customers will have their stories published.
A new b2b social media site called FYIndOut understands these dynamics, and is seeking to do for b2b buyers what epinions does for consumer products and Angie's List does for household services.

FYIndOut is free for b2b buyers, who can read product/service reviews posted by other users, write their own review, contact multiple vendors at once, and network with other buyers. The creators of the site believe that buyers will post reviews because 1) they increasingly use social media (Twitter, Facebook, LinkedIn, etc.) as part of their professional lives, and 2) for all the reasons (and then some) that people write reviews on consumer sites: self-gratification, self-promotion, to rant about a bad experience or gush ab out a great one, to pay it forward/back, or just to help others. There are no plans for any type of direct reward for contributing currently, though presumably that could change if the need arises.

Vendors can post their company name, website link, and one product/service name with a description for free, or sign up for the "Plus" membership enabling them to do additional promotion; post assets such as white papers, videos and presentations; invite their customers to contribute reviews; interact with the community; and generate leads.

Paid membership runs $99 per month plus $100 per accepted lead. In comparison to something like Google AdWords, depending on campaign efficiency, FYIndOut's cost per lead runs 30%-100% higher, but—the leads should theoretically be more qualified, and vendors pay only for accepted leads. In addition, FYIndOut lets each vendor know who else is getting the lead (so vendors can position themselves accordingly when they contact the buyer) and provides LinkedIn information from the buying company (so the vendor can check for connections there).

On the buyer side, FYIndOut is targeted at SMBs that are generally too small to have policies against endorsing vendors (as many larger enterprises unfortunately do) or to be clients of analyst firms like Gartner or Forrester. On the vendor side, FYIndOut is open to any b2b product or service provider; unlike TechMATCH or CTS, it isn't limited to technology products (and doesn't rely on vendor RFPs for information).

In order to avoid Yelp-style lawsuits, FYIndOut will remove any review content that is factually inaccurate; enable vendors to respond publicly to negative reviews; and encourage vendors and unhappy customers to resolve issues directly.

FYIndOut is the brainchild of Scott Manley and Tony Colon. Scott was previously a senior vice president at LaSalle Bank and product manager at Motorola. Tony was a solution architect at eGain Communications, where he helped Fortune 500 companies integrate CRM systems with collaboration channels such as email, web text chat and online self service.

As Scott puts in in his pitch for the site, "The idea for FYIndOut started because we both believe that the model for finding and marketing business apps and services is outdated. For years now, there’s nothing in our consumer lives where we won’t first go online to see customer reviews before we buy it. Yet, in the business world, we still go by the biggest ads in the Yellow Pages or the top results on a search engine. The other option is to pay a high end analyst firm for an expensive report of vendors in a certain area, none of which they have ever used themselves. None of these options speaks to the solution provider’s quality, just their advertising budget and SEO skills. The goal for FYIndOut is to allow professionals to find the business apps and services they’re looking for in the same manner we’re used to in our consumer lives and provide Solution Providers (big and small) a level playing field to compete based on interaction and quality, not advertising budget."

Success will depend on a number of factors, including getting buyers to post honest and useful reviews and vendors to buy into the value proposition. It will also require generating scale quickly. But given both the success of review sites in the consumer realm and the increasing use of social media in b2b marketing, FYIndOut may have the right timing and the right model to achieve success using social networking to bring b2b buyers and seller together.

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Redevance TV : ça ne sera pas un ou deux euros finalement...

Cela sera 4 euros d'augmentations pour le redevance TV. Indexée sur l'inflation...
Cette année, mon salaire n'a pas grimpé de 3,4 % (pas plus que je n'ai davantage regardé France Télévision...).

La journée commence adorablement...

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La journée commence adorablement...

J'ai rencontré une célébrité... (tag)

J’ai pleins de tags de retard. Un sur le ModeM, de la part de copain Arnaud qui reçoit le président aujourd’hui. Je le ferai plus tard. Je n'ai pas trop le coeur à parler politique en ce moment...
Matthieu m’a taggué sur les célébrités que j’ai eu l’occasion de croiser. C’est un tag idiot, mais tous les tags, d’une manière générale, sont idiots. Pourtant, c’est toujours sympathique d’être taggué. On a l’impression de ne pas être trop détesté. Parfois, ça fait du bien…

Dans mon parcours politique (très modeste), d'élu ou de militant, j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnalités politiques. Locales évidemment. Des personnes parfois insupportables et arrogants. D’autres fois des personnes attachantes, charismatiques, et pertinentes dans leurs actions et leurs points de vue. Malheureusement, ces dernières ne font pas la une du Figaro ou de Libération… Je les listerai un autre jour. Ils sont des deux bords du Rhône ou de l’Hémicycle. Et la qualité, finalement, elle n’est pas forcément relative à la couleur politique.
Et dans mon parcours militant, quelques autres rencontres. Des très bof bof qui n’ont pas changé le cours de ma vie. Je n’ai pas été impressionné, c’est un euphémisme, par les Devedjian, Toubon, Copé, Gaudin, Muselier, par exemple, que j’ai pu rencontrer (oui, je suis de droite). Remarquez, je me plains, mais j'ai eu de la chance. Je n'ai pas croisé Philippe Douste-Blazy...
Celles qui m’ont par contre marqué sont AnneMarie Comparini, ancienne présidente de Rhône Alpes, que j’eus rencontré alors qu’elle était adjoint de Raymond Barre en charge de la jeunesse. J’étais un jeune étudiant. Toujours sur Lyon, une connaissance commune m’a fait rencontrer un Michel Noir après les affaires Botton. Un homme touchant, une rencontre marquante. Je regrette de n’avoir pas rencontré Raymond Barre ou Gérard Collomb par contre.
Après, j’ai apprécié rencontrer Jacques Chirac après qu’il soit président. C'est cool en plus de rencontrer un Président, c'est pas tous les jours. Même si nos idéologies ont quelques peu évolué, l’homme n’eut que peu changé à mon image. Et on ne déteste pas ceux qu’on a appréciés à un moment, voire aimé. C’est vrai aussi en amour (enfin, je crois, mais il parait que…). Je cite aussi Nicolas Dupont-Aignan, que j’eus croisé avant qu’il explose médiatiquement parlant. Là encore rencontre que j’ai apprécié. Et plus récemment, pour inaugurer une crèche chez moi, Nadine Morano. Qui m'a agréablement surpris, les caricatures ne sont souvent que des caricatures finalement.
Enfin, j’ai de l’affection personnelle et sincère pour Charles Pasqua et Alain Juppé. Affection amicale, sans préjuger de positions et commentaires divergents que je peux avoir sur leurs actions (passées ou présentes) et positions.

Dans le milieu hors politique, je m’en voudrai de ne pas citer Guy Birenbaum. Qui m’a ouvert les yeux sur un autre web. Et qui en plus est une personne alliant pertinence du propos, intelligence, et sympathie. C’est pas forcément désagréable.
Le web que je connaissais avant était celui de Shingo Araki. Dessinateur des meilleurs épisodes de Saint Seiya (les Chevaliers du Zodiaque). Une rencontre à l’occasion d’une convention de dessin animé… Le Cartoonist, certains s’en souviennent peut être. Oh, ça ne marque pas tant que ça. Mais ce jour là, j’ai rencontré d’autres personnes « du web ». Certains sont mes amis maintenant. D’autres, j’aurais aimé, mais bon…

Enfin, dans le milieu du sport… Finalement peu de rencontres. Assistant au tournoi de Lyon, j’eus l’occasion de passer quelques moments sympa avec Julien Escudé et Sébastien Grosjean. Ils jouaient en double, et personne ne les regardaient jouer. Sauf mes copains de promo et moi-même. Donc à chaque échange, ils venaient discuter avec nous, et ils sont venus boire un coup avec nous fin du match. Sympa. J’ai revu les deux un ou deux ans plus tard, à l’Open 13 de Marseille. Dans la loge de la société qui m’invitait. Des mecs sympas.
Si, j’ai croisé Sonny Anderson sur le plateau d’une émission de TLM, la chaîne lyonnaise. Un garçon adorable, vraiment. C’était avant qu’il devienne l’icône du club du Rhône.

Après ? Je rêverai de discuter un jour avec pleins d’autres personnes. Mais bon, je ne suis qu’un parmi tellement…

Je transmets le bol de chips à Cybermamie, Cécile, Chibi et Alaiya.

J'ai rencontré une célébrité... (tag)

J’ai pleins de tags de retard. Un sur le ModeM, de la part de copain Arnaud qui reçoit le président aujourd’hui. Je le ferai plus tard. Je n'ai pas trop le coeur à parler politique en ce moment...
Matthieu m’a taggué sur les célébrités que j’ai eu l’occasion de croiser. C’est un tag idiot, mais tous les tags, d’une manière générale, sont idiots. Pourtant, c’est toujours sympathique d’être taggué. On a l’impression de ne pas être trop détesté. Parfois, ça fait du bien…

Dans mon parcours politique (très modeste), d'élu ou de militant, j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnalités politiques. Locales évidemment. Des personnes parfois insupportables et arrogants. D’autres fois des personnes attachantes, charismatiques, et pertinentes dans leurs actions et leurs points de vue. Malheureusement, ces dernières ne font pas la une du Figaro ou de Libération… Je les listerai un autre jour. Ils sont des deux bords du Rhône ou de l’Hémicycle. Et la qualité, finalement, elle n’est pas forcément relative à la couleur politique.
Et dans mon parcours militant, quelques autres rencontres. Des très bof bof qui n’ont pas changé le cours de ma vie. Je n’ai pas été impressionné, c’est un euphémisme, par les Devedjian, Toubon, Copé, Gaudin, Muselier, par exemple, que j’ai pu rencontrer (oui, je suis de droite). Remarquez, je me plains, mais j'ai eu de la chance. Je n'ai pas croisé Philippe Douste-Blazy...
Celles qui m’ont par contre marqué sont AnneMarie Comparini, ancienne présidente de Rhône Alpes, que j’eus rencontré alors qu’elle était adjoint de Raymond Barre en charge de la jeunesse. J’étais un jeune étudiant. Toujours sur Lyon, une connaissance commune m’a fait rencontrer un Michel Noir après les affaires Botton. Un homme touchant, une rencontre marquante. Je regrette de n’avoir pas rencontré Raymond Barre ou Gérard Collomb par contre.
Après, j’ai apprécié rencontrer Jacques Chirac après qu’il soit président. C'est cool en plus de rencontrer un Président, c'est pas tous les jours. Même si nos idéologies ont quelques peu évolué, l’homme n’eut que peu changé à mon image. Et on ne déteste pas ceux qu’on a appréciés à un moment, voire aimé. C’est vrai aussi en amour (enfin, je crois, mais il parait que…). Je cite aussi Nicolas Dupont-Aignan, que j’eus croisé avant qu’il explose médiatiquement parlant. Là encore rencontre que j’ai apprécié. Et plus récemment, pour inaugurer une crèche chez moi, Nadine Morano. Qui m'a agréablement surpris, les caricatures ne sont souvent que des caricatures finalement.
Enfin, j’ai de l’affection personnelle et sincère pour Charles Pasqua et Alain Juppé. Affection amicale, sans préjuger de positions et commentaires divergents que je peux avoir sur leurs actions (passées ou présentes) et positions.

Dans le milieu hors politique, je m’en voudrai de ne pas citer Guy Birenbaum. Qui m’a ouvert les yeux sur un autre web. Et qui en plus est une personne alliant pertinence du propos, intelligence, et sympathie. C’est pas forcément désagréable.
Le web que je connaissais avant était celui de Shingo Araki. Dessinateur des meilleurs épisodes de Saint Seiya (les Chevaliers du Zodiaque). Une rencontre à l’occasion d’une convention de dessin animé… Le Cartoonist, certains s’en souviennent peut être. Oh, ça ne marque pas tant que ça. Mais ce jour là, j’ai rencontré d’autres personnes « du web ». Certains sont mes amis maintenant. D’autres, j’aurais aimé, mais bon…

Enfin, dans le milieu du sport… Finalement peu de rencontres. Assistant au tournoi de Lyon, j’eus l’occasion de passer quelques moments sympa avec Julien Escudé et Sébastien Grosjean. Ils jouaient en double, et personne ne les regardaient jouer. Sauf mes copains de promo et moi-même. Donc à chaque échange, ils venaient discuter avec nous, et ils sont venus boire un coup avec nous fin du match. Sympa. J’ai revu les deux un ou deux ans plus tard, à l’Open 13 de Marseille. Dans la loge de la société qui m’invitait. Des mecs sympas.
Si, j’ai croisé Sonny Anderson sur le plateau d’une émission de TLM, la chaîne lyonnaise. Un garçon adorable, vraiment. C’était avant qu’il devienne l’icône du club du Rhône.

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