Soupir...

J’avais prévu de mettre aujourd’hui en ligne un billet que j’ai écrit suite aux discussions chez Nicolas sur les libéraux. Se dire de droite, ou pas. J’ai encore quelques fautes à corriger. Je le mettrai peut être en ligne demain matin, un 1er avril sur le blog. Peut être…

Aujourd’hui, une fois encore, je confesse un moral dans les chaussettes. Pour une fois, ma vie personnelle (qui va bien (merci pour elle) sinon une fatigue continue qui commence à me faire réfléchir un peu…) n’est pas la seule en cause. L’actualité du moment, locale et au delà, me fait baisser les bras en de grands soupirs.
J’aurais eu envie d’écrire le même billet qu’Hypos et de l’intituler « A quoi bon ? (2) ». Mon amie Modem m’aurait attaqué pour plagiat. Elle aurait eu raison.

Mais aujourd’hui, oui, « à quoi bon ? ». A quoi bon se battre ? L’exemple qui me frappe le plus est HADOPI. « On » se bat contre HADOPI. Rubin voit de bonnes nouvelles, et peut être un peu d'espoir. Je n’en vois pas depuis le début. J'ai les yeux rivés sur Numérama parce qu’HADOPI m’intéresse. Mais la manière (scandaleuse) dont se conduisent les débats (rouleau compresseur qui envoie balader tout à tour le Parlement Européen, la CNIL, les associations de consommateurs, etc…) montre que tout est décidé d’avance. Cela ferait un scandale si c'était sur un autre sujet. Avec l’aide de Jack Lang, le parlement suivra ce qu’ont décidé les lobbys menées par Olivennes et Pascal Nègre. L’internaute est présumé coupable. Fin de l’histoire.

Alors oui, à quoi bon gueuler contre HADOPI ? Au même moment, Sarkozy s’en va pour le G20 à Londres. Les syndicats appellent à manifester unitairement le 1er Mai . Pas contre HADOPI… Et aujourd’hui, 4eme jour de débat, on apprend à la fois la fermeture officielle de Gandrange et l'indécente retraite Daniel Bouton à la "Sogé". Collusion des informations, qui rend « notre » combat futile. Et, je le crains, perdu d’avance…
Voilà, on s’inquiète. Je m’inquiète. Mais sur un truc dont tout le monde se fout. Et sur un truc qui va provoquer de réelles injustices, mais là encore le pouvoir s’en fout. Puisque tout est décidé d’avance : l’internaute est coupable. Quoi qu’il se passe. C’est un délinquant. Frédéric Lefebvre le répète suffisamment. Et comme Jack Lang soutient cette thèse, passons à un autre débat…

A quoi bon, vraiment. HADOPI est un exemple, y a tellement d’autres… Qui font qu’aujourd’hui, j’aurais envie de retourner me coucher. Pendant un long et bon moment. J’ai pourtant un budget intercommunal à présenter cette après-midi à mon conseil communautaire. Des objectifs professionnels à atteindre, et que je vois s’éloigner au fur et à mesure que les secondes s’égrènent. Et fatalement, un stress, réel. Celui de me voir m’enfoncer dans cette lassitude qui rend, au final, improductif.

J’avais écrit ce billet il y a quelques temps. A quoi bon blogguer ? C’était en début de mois : j’en ai écrit des billets ce mois ci. Trop je crois (celui là est mon 36eme)… Aujourd’hui, j’aurais envie de reprendre le même titre, mais d’enlever le dernier mot. Mais là encore, je tomberais dans le plagiat.

J’ai décidément le soupir facile en ce moment. Je me dis que demain, l’envie de changer le monde reprendra. Peut être. On se revoit demain ?

Soupir...

J’avais prévu de mettre aujourd’hui en ligne un billet que j’ai écrit suite aux discussions chez Nicolas sur les libéraux. Se dire de droite, ou pas. J’ai encore quelques fautes à corriger. Je le mettrai peut être en ligne demain matin, un 1er avril sur le blog. Peut être…

Aujourd’hui, une fois encore, je confesse un moral dans les chaussettes. Pour une fois, ma vie personnelle (qui va bien (merci pour elle) sinon une fatigue continue qui commence à me faire réfléchir un peu…) n’est pas la seule en cause. L’actualité du moment, locale et au delà, me fait baisser les bras en de grands soupirs.
J’aurais eu envie d’écrire le même billet qu’Hypos et de l’intituler « A quoi bon ? (2) ». Mon amie Modem m’aurait attaqué pour plagiat. Elle aurait eu raison.

Mais aujourd’hui, oui, « à quoi bon ? ». A quoi bon se battre ? L’exemple qui me frappe le plus est HADOPI. « On » se bat contre HADOPI. Rubin voit de bonnes nouvelles, et peut être un peu d'espoir. Je n’en vois pas depuis le début. J'ai les yeux rivés sur Numérama parce qu’HADOPI m’intéresse. Mais la manière (scandaleuse) dont se conduisent les débats (rouleau compresseur qui envoie balader tout à tour le Parlement Européen, la CNIL, les associations de consommateurs, etc…) montre que tout est décidé d’avance. Cela ferait un scandale si c'était sur un autre sujet. Avec l’aide de Jack Lang, le parlement suivra ce qu’ont décidé les lobbys menées par Olivennes et Pascal Nègre. L’internaute est présumé coupable. Fin de l’histoire.

Alors oui, à quoi bon gueuler contre HADOPI ? Au même moment, Sarkozy s’en va pour le G20 à Londres. Les syndicats appellent à manifester unitairement le 1er Mai . Pas contre HADOPI… Et aujourd’hui, 4eme jour de débat, on apprend à la fois la fermeture officielle de Gandrange et l'indécente retraite Daniel Bouton à la "Sogé". Collusion des informations, qui rend « notre » combat futile. Et, je le crains, perdu d’avance…
Voilà, on s’inquiète. Je m’inquiète. Mais sur un truc dont tout le monde se fout. Et sur un truc qui va provoquer de réelles injustices, mais là encore le pouvoir s’en fout. Puisque tout est décidé d’avance : l’internaute est coupable. Quoi qu’il se passe. C’est un délinquant. Frédéric Lefebvre le répète suffisamment. Et comme Jack Lang soutient cette thèse, passons à un autre débat…

A quoi bon, vraiment. HADOPI est un exemple, y a tellement d’autres… Qui font qu’aujourd’hui, j’aurais envie de retourner me coucher. Pendant un long et bon moment. J’ai pourtant un budget intercommunal à présenter cette après-midi à mon conseil communautaire. Des objectifs professionnels à atteindre, et que je vois s’éloigner au fur et à mesure que les secondes s’égrènent. Et fatalement, un stress, réel. Celui de me voir m’enfoncer dans cette lassitude qui rend, au final, improductif.

J’avais écrit ce billet il y a quelques temps. A quoi bon blogguer ? C’était en début de mois : j’en ai écrit des billets ce mois ci. Trop je crois (celui là est mon 36eme)… Aujourd’hui, j’aurais envie de reprendre le même titre, mais d’enlever le dernier mot. Mais là encore, je tomberais dans le plagiat.

J’ai décidément le soupir facile en ce moment. Je me dis que demain, l’envie de changer le monde reprendra. Peut être. On se revoit demain ?

Les regrets

Best of 2008: SEO Guidance, Part 2

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Soutien à un instituteur bourguignon, et aux autres...

(... de Bourgogne et d'ailleurs)

Aujourd’hui, en Côte d’Or, doit comparaitre au tribunal correctionnelle un instituteur. C’est le Nouvel Obs qui l’annonce. Pour avoir « commis des violences ou voies de fait sans entraîner d'ITT » contre un de ses élèves de CM1. Ca fait peur, et on se demande quel monstre est cet instituteur de 52 ans…
Sauf que cet instituteur est tout sauf un monstre. Et l’histoire pourrait prêter à sourire. Comme le raconte l’instituteur à l’AFP : « Mes élèves se sont plaints de l'attitude d'un de leur camarade qui sortait son zizi en classe. Je l'ai appelé et je lui ai montré mon cutter, dont je me sers pour les travaux manuels, en lui disant que je couperai tout ce qui dépasse ». Et la famille du jeune garçon exhibitionniste de porter plainte contre l’instituteur, en guise de réponse…

M. Jean-Paul Laligant, c’est son nom, a déjà passé 9 heures en garde à vue. Et au départ, la qualification du délit était la suivante : « violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans par personne assurant une mission de service public et avec arme ». On croit cauchemarder…

J’avais écrit l’année dernière ce billet : « Soutien à un professeur de Berlaimont ». Parce que la société dans laquelle on vit devient totalement folle et n’a rien de marrante. Ce jeune élève n’est pas bien méchant, bien que la loi française punisse l’exhibitionnisme (et c’est bien le rôle d’un instituteur d’apprendre que dans la rue ou à l’école, le zouzou, c’est dans le pantalon braguette fermée que ça se porte). Et la réaction du professeur est plus sympathique que méchante.
Mais voilà, les professeurs et instituteurs sont ce qu’ils sont. Leurs élèves ne sont pas toujours faciles. Mais les « parents d’élèves », pétard… Je suis profondément scandalisé devant l’attitude de ces derniers. Et me remet toujours dans la peau du petit garçon que j’étais : si un jour mon père avait entendu que j’avais sorti ma saucisse knacky en plein cours, je me serais pris une bonne baffe le soir…
Et pas un « oh mon pauvre petit… on va trainer en justice ce vilain Maître qui t’a empêché de t’exprimer et en plus t’a proféré des menaces qui vont traumatiser ta pauvre petite cervelle… ».

Pauvre France qui appelle à l’irresponsabilisation la plus totale. Des fois, ceux ne sont pas les enfants qui méritent des coups de pieds au cul…
Les profs (privilégiés ou pas) méritent notre plus grand respect. Et l’instituteur en question notre plus grand soutien.

Soutien à un instituteur bourguignon, et aux autres...

(... de Bourgogne et d'ailleurs)

Aujourd’hui, en Côte d’Or, doit comparaitre au tribunal correctionnelle un instituteur. C’est le Nouvel Obs qui l’annonce. Pour avoir « commis des violences ou voies de fait sans entraîner d'ITT » contre un de ses élèves de CM1. Ca fait peur, et on se demande quel monstre est cet instituteur de 52 ans…
Sauf que cet instituteur est tout sauf un monstre. Et l’histoire pourrait prêter à sourire. Comme le raconte l’instituteur à l’AFP : « Mes élèves se sont plaints de l'attitude d'un de leur camarade qui sortait son zizi en classe. Je l'ai appelé et je lui ai montré mon cutter, dont je me sers pour les travaux manuels, en lui disant que je couperai tout ce qui dépasse ». Et la famille du jeune garçon exhibitionniste de porter plainte contre l’instituteur, en guise de réponse…

M. Jean-Paul Laligant, c’est son nom, a déjà passé 9 heures en garde à vue. Et au départ, la qualification du délit était la suivante : « violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans par personne assurant une mission de service public et avec arme ». On croit cauchemarder…

J’avais écrit l’année dernière ce billet : « Soutien à un professeur de Berlaimont ». Parce que la société dans laquelle on vit devient totalement folle et n’a rien de marrante. Ce jeune élève n’est pas bien méchant, bien que la loi française punisse l’exhibitionnisme (et c’est bien le rôle d’un instituteur d’apprendre que dans la rue ou à l’école, le zouzou, c’est dans le pantalon braguette fermée que ça se porte). Et la réaction du professeur est plus sympathique que méchante.
Mais voilà, les professeurs et instituteurs sont ce qu’ils sont. Leurs élèves ne sont pas toujours faciles. Mais les « parents d’élèves », pétard… Je suis profondément scandalisé devant l’attitude de ces derniers. Et me remet toujours dans la peau du petit garçon que j’étais : si un jour mon père avait entendu que j’avais sorti ma saucisse knacky en plein cours, je me serais pris une bonne baffe le soir…
Et pas un « oh mon pauvre petit… on va trainer en justice ce vilain Maître qui t’a empêché de t’exprimer et en plus t’a proféré des menaces qui vont traumatiser ta pauvre petite cervelle… ».

Pauvre France qui appelle à l’irresponsabilisation la plus totale. Des fois, ceux ne sont pas les enfants qui méritent des coups de pieds au cul…
Les profs (privilégiés ou pas) méritent notre plus grand respect. Et l’instituteur en question notre plus grand soutien.

Rien. Un cerisier en fleur, et c'est tout...

Tu parles de l'heure d'été... Un temps de merde. Un mix entre les nuages noirs de fin Août, le froid de Janvier, et le vent grisatre de l'automne. Et on est en printemps. Heure d'été. Il fait encore jour. Cool.

Ce matin, je suis allé courir ça.
J'en profite encore pour faire de la pub de Nokia Sport Tracker. 8 km, c'est pas énorme. En 42 minutes. C'est pas énorme et c'est pas génial, j'eus fait mieux. Mais mal de partout.
Du vent, un froid de canard. Et une motivation dingue. C'était midi. Enfin, 11 heures si on était hier. Mais on est aujourd'hui. Alors ce jour à midi, pendant que les copains étaient au bistrot, j'étais à courir. Et en arrivant, j'ai fini les pates de hier, mais pas de Chianti, ni de blanc de Beaumont. Rien.

Et l'après midi... A regarder la télé pendant que la cheminée fonctionnait. Rien. Des é
pisodes de 24 heures. La télé... Les infos, un peu Bigard qui passait sur Comédie, un peu Canal +, un peu la musique sur les chaines à la con... Bref, rien... Et rien à fouttre de ce qui se passait dans le monde en plus...

Quelques fois un regard dehors à regarder les cerisiers qui commencent à être en fleur... C'est joli, un cerisier en fleur.
Et le reste, rien. Vraiment, rien. Le vent aura soufflé pendant tout le weekend. Et non, aucune tentation mélancolique ce weekend. Mes pensées ne seront pas retournées à coté de ce Lac Léman qui nous accueillera pour notre vacances de printemps, ni du coté des forges bourguignones. Pas cette fois.

Non, drole de weekend. Inactif. Repos. La semaine qui arrive sera difficile. Des échéances importantes pour moi au boulot, à la mairie... Avant un weekend prochain dans le Forez, sans Internet cette fois (et pas de Wifi à proximité).

C'était un billet pour ne rien dire. On reblogguera utile demain...

Rien. Un cerisier en fleur, et c'est tout...

Tu parles de l'heure d'été... Un temps de merde. Un mix entre les nuages noirs de fin Août, le froid de Janvier, et le vent grisatre de l'automne. Et on est en printemps. Heure d'été. Il fait encore jour. Cool.

Ce matin, je suis allé courir ça.
J'en profite encore pour faire de la pub de Nokia Sport Tracker. 8 km, c'est pas énorme. En 42 minutes. C'est pas énorme et c'est pas génial, j'eus fait mieux. Mais mal de partout.
Du vent, un froid de canard. Et une motivation dingue. C'était midi. Enfin, 11 heures si on était hier. Mais on est aujourd'hui. Alors ce jour à midi, pendant que les copains étaient au bistrot, j'étais à courir. Et en arrivant, j'ai fini les pates de hier, mais pas de Chianti, ni de blanc de Beaumont. Rien.

Et l'après midi... A regarder la télé pendant que la cheminée fonctionnait. Rien. Des é
pisodes de 24 heures. La télé... Les infos, un peu Bigard qui passait sur Comédie, un peu Canal +, un peu la musique sur les chaines à la con... Bref, rien... Et rien à fouttre de ce qui se passait dans le monde en plus...

Quelques fois un regard dehors à regarder les cerisiers qui commencent à être en fleur... C'est joli, un cerisier en fleur.
Et le reste, rien. Vraiment, rien. Le vent aura soufflé pendant tout le weekend. Et non, aucune tentation mélancolique ce weekend. Mes pensées ne seront pas retournées à coté de ce Lac Léman qui nous accueillera pour notre vacances de printemps, ni du coté des forges bourguignones. Pas cette fois.

Non, drole de weekend. Inactif. Repos. La semaine qui arrive sera difficile. Des échéances importantes pour moi au boulot, à la mairie... Avant un weekend prochain dans le Forez, sans Internet cette fois (et pas de Wifi à proximité).

C'était un billet pour ne rien dire. On reblogguera utile demain...

J'ai perdu quelque chose cette nuit...

Oh, trois fois rien. J'ai juste perdu une heure. C'est con, c'est tous les ans pareil, et je ne la retrouve que 6 mois après. C'est Giscard qui me la prise il parait. Que foutait Giscard chez moi hier ? Il me la rend quand il veut, hein !
Pourtant, j'aime bien. Ce soir, j'irai boire l'apéro chez le Maire, et il fera toujours soleil quand je rentrerai. C'est chic.

Enfin, il fait pas beau...

J'ai perdu quelque chose cette nuit...

Oh, trois fois rien. J'ai juste perdu une heure. C'est con, c'est tous les ans pareil, et je ne la retrouve que 6 mois après. C'est Giscard qui me la prise il parait. Que foutait Giscard chez moi hier ? Il me la rend quand il veut, hein !
Pourtant, j'aime bien. Ce soir, j'irai boire l'apéro chez le Maire, et il fera toujours soleil quand je rentrerai. C'est chic.

Enfin, il fait pas beau...

Une bière, du Chianti, et Jacques Chirac

La France joue dans quelques instants contre la Lituanie. Luyindula est titulaire. Pas à Paris, non. Giuly lui est préféré. Mais Giuly n'est pas aimé de Domenech. Luyindula oui. Il est moins efficace que Giuly, mais Domenech l'aime.
On risque de s'amuser en Juin 2010.

Pendant ce temps, je bois une bière. Une Chimay. Je viens d'ouvrir un Chianti. Falconette prépare des spaghettis à la bolognaise. Et après, on verra. On regardera une série (un épisode de 24 heures ? on attaque la 6eme saison d'X Files ? Ou on s'ouvre les veines devant Bokurano ?), un DVD ? L'Equipe de France de foot ? Non... Envie de passer une bonne soirée.

Et quand même un peu de Chirac. Le Figaro l'annonce : La charge de Chirac contre les négationnistes. Et notre ancien président, regretté par ceux qui l'ont combattu avant (et ceux qui ont été profondément déçus comme moi), de demander que les pays arabes enseignent la Shoah aux enfants.
Et une comparaison qui s'impose. Entre François Mitterand, Jacques Chirac, et celui qu'on a en ce moment. Comparons, avec le sourire, Jacques Brel, Alain Bashung, et Quentin de la Star Ac.

Et allons boire du bon vin. Italien ce soir (et belge la bière). Je l'aime cette Europe là.

Une bière, du Chianti, et Jacques Chirac

La France joue dans quelques instants contre la Lituanie. Luyindula est titulaire. Pas à Paris, non. Giuly lui est préféré. Mais Giuly n'est pas aimé de Domenech. Luyindula oui. Il est moins efficace que Giuly, mais Domenech l'aime.
On risque de s'amuser en Juin 2010.

Pendant ce temps, je bois une bière. Une Chimay. Je viens d'ouvrir un Chianti. Falconette prépare des spaghettis à la bolognaise. Et après, on verra. On regardera une série (un épisode de 24 heures ? on attaque la 6eme saison d'X Files ? Ou on s'ouvre les veines devant Bokurano ?), un DVD ? L'Equipe de France de foot ? Non... Envie de passer une bonne soirée.

Et quand même un peu de Chirac. Le Figaro l'annonce : La charge de Chirac contre les négationnistes. Et notre ancien président, regretté par ceux qui l'ont combattu avant (et ceux qui ont été profondément déçus comme moi), de demander que les pays arabes enseignent la Shoah aux enfants.
Et une comparaison qui s'impose. Entre François Mitterand, Jacques Chirac, et celui qu'on a en ce moment. Comparons, avec le sourire, Jacques Brel, Alain Bashung, et Quentin de la Star Ac.

Et allons boire du bon vin. Italien ce soir (et belge la bière). Je l'aime cette Europe là.

Yves Jégo ou le syndrome de Stockholm

Ou encore masochisme, je ne sais pas trop quoi titrer après avoir lu l'interview d'Yves Jégo dans le Figaro intitulé : "Je sors plus Sarkozyste que jamais de cette crise". Un moment de déni de la vérité et d'absence d'honneur et d'orgueil impressionant.

En résumé, c'est "il n'y a jamais eu de problèmes ni de divergences". Et quand je me suis fait humilié en direct devant des millions de français, c'était presque une chance. Et au final, celui qui a mis en place ce management par la peur et l'humiliation, je l'aime encore plus qu'avant... Quel grand homme. Va y fouette moi.

Je ne comprends pas comment ces femmes et hommes d'état acceptent cette humiliation. Et même en rajoutent, tout à la gloire de celui qui les en fait baver en ce moment. Je ne comprends pas cette absence d'orgueil de la part de personnes normalement hautement orgueilleuse. L'orgueil, justement, c'est ça qui normalement les fait avancer politiquement parlant. Et là, qu'avons nous ? Quelle triste image.

Certains se moqueront devant cette bassesse et ce manque de répondant. Personnellement, cela me fait soupirer, et me rend triste. C'est "ça", la politique, la haute politique. Martinon hier, Jégo aujourd'hui, humiliés, mais qui restent devant les caméras "les premiers supporters de leur tortionnaire" ? Se faire cracher dessus, et mais quand même se penser pour essuyer les chaussures du cracheur, et dire à tout le monde qu'on est ravi de l'avoir fait...
Après, peut être n'est ce qu'une sorte, que je trouve surprenante, de l'opportunisme...

Je pourrais conclure avec de la psychologie du samedi matin. Il parait qu'il est difficile de détester le tortionnaire qui vous a fait souffrir, surtout quand vous l'avez aimé par avant. Difficile de rejeter le démon qui se cachait derrière ce qu'on a pris auparavant pour un ange. Peut être ce constat s'applique aussi à moi. Et à tout le monde.

Avons nous tous quelque chose en nous d'Yves Jégo ? Peut être... (mais on ne donne pas une interview au Figaro pour dire combien celle ou celui qui nous a fait souffrir est formidable...)

Yves Jégo ou le syndrome de Stockholm

Ou encore masochisme, je ne sais pas trop quoi titrer après avoir lu l'interview d'Yves Jégo dans le Figaro intitulé : "Je sors plus Sarkozyste que jamais de cette crise". Un moment de déni de la vérité et d'absence d'honneur et d'orgueil impressionant.

En résumé, c'est "il n'y a jamais eu de problèmes ni de divergences". Et quand je me suis fait humilié en direct devant des millions de français, c'était presque une chance. Et au final, celui qui a mis en place ce management par la peur et l'humiliation, je l'aime encore plus qu'avant... Quel grand homme. Va y fouette moi.

Je ne comprends pas comment ces femmes et hommes d'état acceptent cette humiliation. Et même en rajoutent, tout à la gloire de celui qui les en fait baver en ce moment. Je ne comprends pas cette absence d'orgueil de la part de personnes normalement hautement orgueilleuse. L'orgueil, justement, c'est ça qui normalement les fait avancer politiquement parlant. Et là, qu'avons nous ? Quelle triste image.

Certains se moqueront devant cette bassesse et ce manque de répondant. Personnellement, cela me fait soupirer, et me rend triste. C'est "ça", la politique, la haute politique. Martinon hier, Jégo aujourd'hui, humiliés, mais qui restent devant les caméras "les premiers supporters de leur tortionnaire" ? Se faire cracher dessus, et mais quand même se penser pour essuyer les chaussures du cracheur, et dire à tout le monde qu'on est ravi de l'avoir fait...
Après, peut être n'est ce qu'une sorte, que je trouve surprenante, de l'opportunisme...

Je pourrais conclure avec de la psychologie du samedi matin. Il parait qu'il est difficile de détester le tortionnaire qui vous a fait souffrir, surtout quand vous l'avez aimé par avant. Difficile de rejeter le démon qui se cachait derrière ce qu'on a pris auparavant pour un ange. Peut être ce constat s'applique aussi à moi. Et à tout le monde.

Avons nous tous quelque chose en nous d'Yves Jégo ? Peut être... (mais on ne donne pas une interview au Figaro pour dire combien celle ou celui qui nous a fait souffrir est formidable...)

Espoirs, Inquiétudes, Indifférence (football)

Espoir : Olympique de Marseille
Et pourtant la période actuelle est difficile. Il faut garder la tête froide. Sinon, il y aurait tant de déception derrière… 1er durant une vingtaine d’heures, entre le samedi soir et le dimanche fin d’après midi. Un quart de finale de Coupe d’Europe, après des matchs retours héroïques en Hollande. En sus, un entraîneur belge, comme la dernière fois en 93’. Et voilà le peuple marseillais, dont je suis, qui se reprend au rêve.
J’avais écris ce billet au soir de la démission d’Albert Emon et de l’arrivée d’Eric Gerets. Tristesse, Marseille était dans les derniers. Et espoirs. Parce qu’un belge, comme avant, comme quand j’étais petit. Gerets, un Monsieur . Impression que mes rêves sont en train de se réaliser, et pourtant…

Et pourtant il est facile de naviguer dans des sentiments terriblement et dangereusement contradictoires, quand on est supporter de l’OM. A la fin de l’année dernière, la punition de Nancy à la maison nous déprimait, et nous amener à penser que tout était fini avant d’avoir commencer. Le commencement justement, un été qui nous faisait rêver à la lune. Avant que tout ne s’écroule. Et cette année encore, les laids 0-0 contre le Mans et Valenciennes à domicile. Les défaites contre Twente et contre Sochaux. Tout ça effacé d’un revers de main et d’une victoire contre Paris St Germain.
Aller de la haine à l’amour sans discernement ni nuance. C’est ça aimer l’OM, c’est le chaud et le froid dans la même pièce. C’est surtout garder raison à chaque moment, et savoir que ça en est impossible.

Mais c’est pour ça aussi qu’on aime l’OM. C’est plein de vie, pleins de conneries, pleins de rebondissements. C’est amateur dans l’esprit. C’est n’importe quoi, et pourtant ça draine 60 000 personnes dans un stade en plein centre ville, et des millions tout autour de Marseille qui est une capitale. Aulas disait qu’il préférait offrir à la France un Barcelone Lyon qu’un Twente Marseille, mais c’est le deuxième match, avec sa séance de tirs aux buts sur un terrain pourri, qui aura donné de l’émotion.

Mes critiques du début d’année sont elles en partie résolues ? J’avais parlé de la défense. Je suis heureux d’avoir eu raison : Civelli, c’est du tout bon. J’avais parlé de Cissé. Je persiste à croire qu’il aurait été un plus. Brandao est sympathique et bucheur à défaut d’être brillant, mais il ne peut jouer la coupe d’Europe. Wiltord est une déception. Zenden un plaisir brut. J’ai toujours aimé ce joueur, cette classe, ces cheveux soyeux et cette frappe aussi limpide que son regard.
Pour autant les faiblesses demeurent : c’est irrégulier. Ca peut passer total au travers. Niang, Koné, Ben Arfa, c’est la définition du courant alternatif. Lyon, c’est pas brillant, c’est chiant, mais c’est régulier. Moyennement régulier, mais régulier quand même.
Marseille, c’est la définition qu’un de mes chefs m’avait donné de la moyenne en mathématique : « j’ai la tête dans le four et les pieds dans le congélateur : en moyenne il fait bon ». C’est Marseille.

Espoirs, oui, réels. La Coupe d’Europe plus que le championnat. Parce que c’est la Coupe d’Europe qui reste dans les esprits. Lyon peut en gagner 8 de championnat, on retient 2004 et les finales de Monaco et Marseille en Coupe d’Europe.
Espoirs, oui, vraiment.

Inquiétude : Saint Etienne
C’est mon deuxième club. Là bas aussi, un peuple. C’est ma belle famille, mais c’est un peu le mien aussi, de peuple. Et aujourd’hui, ça va mal. Très mal.
Lens était un peuple aussi. Les chtis, ceux de Dany Boon. Ils sont aujourd’hui en D2, avec un parcours qui ressemble à celui des verts aujourd’hui. Aucune série positive, un changement d’entraîneur tôt dans la saison. Sauf que Perrin, que j’adore, n’est pas Papin, que j’adorais aussi.

Les dynamiques de victoires, celles qui font qu’à un moment, on respire mieux quand on est au niveau de la ligne d’eau. Sochaux, Valenciennes, Nantes, ont eu à des moments de la saison des séries positives. Saint Etienne jamais. Une victoire suivie… ben d’une défaite, merde. Ca n’embraye jamais. VA a eu son Darcheville, Sochaux son Sverkos, Saint Etienne attends son sauveur. Ce n’est plus Gomis, Ilan, Matuidi et Mirallas ne sont pas au niveau voulu. Et les cadres sont absents ou blessés. Perrin a l’infirmerie. Et Feidouno au Quatar. Ca s’enfonce, ça s’enlise.
J’ai très peur.

Et dimanche prochain, c’est Saint Etienne – Marseille. Parce que le destin veut, en plus, me faire de la peine…

Indifférence : l’Equipe de France
Je n’aime pas Domenech. Je n’aime plus l’Equipe de France. Comme une majorité de français. Moi, c’est plus vieux. J’avais déjà écrit ce billet un soir de Lituanie France, en 2005. Domenech, déjà, s’était foutu de nous. Entre deux outrances, il continue, toujours.
J’ai décidé ce jour de ne plus regarder l’Equipe de France tant que Domenech est aux commandes. Je ne regarde plus. Et je m’en fous.

On est tous un peu sélectionneur. On peut toujours critiquer les choix du sélectionneur. Luyindula, Rémy, et avant Briand, sont ils vraiment meilleurs que Giuly, Trézéguet ou Cissé ? Personnellement, j’en doute terriblement. Mais les uns sont bien dans le moule, les autres non. Ou comment faire des choix sur des critères douteux.
Les mêmes qui font préférer au sélectionneur les mercenaires à la morale douteuse. Le mercenaire Diaby est il plus performant que le polyvalent Bodmer ou les fidèles Benoit Cheyrou ou Jérémy Clément ? Le mercenaire Fanni (les niçois s’en souviennent) est il plus talentueux que les fidèles Chalmé ou Bonnart avant sa blessure ?

Et des choix, enfin, qui me sont totalement et sportivement immoral. Sélectionner un joueur pour qu’il ne puisse plus être sélectionné dans une autre sélection. Domenech a voulu sélectionner Higuain alors qu’il ne connaissait pas la France. Il a sélectionné Gomis pour qu’il ne puisse plus être sélectionné en équipe du Sénégal. Ca a réussi sur un match, qui a couté la place de Cissé mais qui a peut être fait très mal et à Gomis, et à Saint Etienne en contre coup.
Aujourd’hui, c’est Adil Rami. Excellent défenseur d’ailleurs. Pas forcément plus que Planus ou (encore) Bodmer, mais j’aime beaucoup ce joueur, Rami. Sauf que le sélectionner pour qu’il ne puisse plus jouer pour la sélection marocaine me décevrait terriblement. J’espère que ce n’est pas le calcul du sélectionneur… J’espère vraiment.

Les joueurs enfin. Je n’arrive pas à trouver cette équipe de France sympathique. On fait un foin de Karim Benzema, mais à part les titres de champion de France, qu’a-t-il gagné ? A-t-il fait rêver la France en Coupe d’Europe ? L’a-t-on vu contre Barcelone ? Personnellement, je le trouve prétentieux et antipathique. Ce n’est que personnel : il ne me fait pas rêver. Même le petit Nasri, de Marseille pourtant… L’an passé, je le trouvais blasé. A 20 ans. Aujourd’hui, je ne trouve pas qu’il respire quelque chose qui me fait l’apprécier.
Non, cette équipe ne me fait pas rêver, ne m’est pas sympathique. Peut être celui à la tête explique cela…

Je ne parle pas, enfin, de cette baronnie qui dirige le football français. C’est sans scrupule ni honte qu’Escalette s’est fait réélire dans son fauteuil en décembre, sur les cendres d’échec à l’Euro et de désamour flagrant et criminel entre la France et son Equipe Nationale. Aucun honneur, tout a été détruit par « eux », mais ils rempilent. La place doit être bonne.
Et Escalette de clamer « même si la France perd ses deux matchs contre la Lituanie, Domenech restera ! ». Il aurait pu ajouter qu’il nous emmerdait toutes et tous, ça aurait eu le même effet.
Aujourd’hui, la France souhaite presque que l’Equipe de France perde. Il est loin l’esprit de 98’… Mais ceux à la tête du foot français en sont responsables. Ils restent installés à leur siège et donnent des leçons en veux tu en voilà.

Espoir, inquiétude, indifférence. Il n’y a que le foot pour donner de pareils sentiments contradictoires. Et j’aime ça.

En dernière minute, j’apprends que l'Olympique de Marseille est suspendu pour un match à huis clos. Bravo le football français… le même qui possède un arbitrage minable, et une commission de discipline qui exempte un joueur qui casse une jambe à un autre

Espoirs, Inquiétudes, Indifférence (football)

Espoir : Olympique de Marseille
Et pourtant la période actuelle est difficile. Il faut garder la tête froide. Sinon, il y aurait tant de déception derrière… 1er durant une vingtaine d’heures, entre le samedi soir et le dimanche fin d’après midi. Un quart de finale de Coupe d’Europe, après des matchs retours héroïques en Hollande. En sus, un entraîneur belge, comme la dernière fois en 93’. Et voilà le peuple marseillais, dont je suis, qui se reprend au rêve.
J’avais écris ce billet au soir de la démission d’Albert Emon et de l’arrivée d’Eric Gerets. Tristesse, Marseille était dans les derniers. Et espoirs. Parce qu’un belge, comme avant, comme quand j’étais petit. Gerets, un Monsieur . Impression que mes rêves sont en train de se réaliser, et pourtant…

Et pourtant il est facile de naviguer dans des sentiments terriblement et dangereusement contradictoires, quand on est supporter de l’OM. A la fin de l’année dernière, la punition de Nancy à la maison nous déprimait, et nous amener à penser que tout était fini avant d’avoir commencer. Le commencement justement, un été qui nous faisait rêver à la lune. Avant que tout ne s’écroule. Et cette année encore, les laids 0-0 contre le Mans et Valenciennes à domicile. Les défaites contre Twente et contre Sochaux. Tout ça effacé d’un revers de main et d’une victoire contre Paris St Germain.
Aller de la haine à l’amour sans discernement ni nuance. C’est ça aimer l’OM, c’est le chaud et le froid dans la même pièce. C’est surtout garder raison à chaque moment, et savoir que ça en est impossible.

Mais c’est pour ça aussi qu’on aime l’OM. C’est plein de vie, pleins de conneries, pleins de rebondissements. C’est amateur dans l’esprit. C’est n’importe quoi, et pourtant ça draine 60 000 personnes dans un stade en plein centre ville, et des millions tout autour de Marseille qui est une capitale. Aulas disait qu’il préférait offrir à la France un Barcelone Lyon qu’un Twente Marseille, mais c’est le deuxième match, avec sa séance de tirs aux buts sur un terrain pourri, qui aura donné de l’émotion.

Mes critiques du début d’année sont elles en partie résolues ? J’avais parlé de la défense. Je suis heureux d’avoir eu raison : Civelli, c’est du tout bon. J’avais parlé de Cissé. Je persiste à croire qu’il aurait été un plus. Brandao est sympathique et bucheur à défaut d’être brillant, mais il ne peut jouer la coupe d’Europe. Wiltord est une déception. Zenden un plaisir brut. J’ai toujours aimé ce joueur, cette classe, ces cheveux soyeux et cette frappe aussi limpide que son regard.
Pour autant les faiblesses demeurent : c’est irrégulier. Ca peut passer total au travers. Niang, Koné, Ben Arfa, c’est la définition du courant alternatif. Lyon, c’est pas brillant, c’est chiant, mais c’est régulier. Moyennement régulier, mais régulier quand même.
Marseille, c’est la définition qu’un de mes chefs m’avait donné de la moyenne en mathématique : « j’ai la tête dans le four et les pieds dans le congélateur : en moyenne il fait bon ». C’est Marseille.

Espoirs, oui, réels. La Coupe d’Europe plus que le championnat. Parce que c’est la Coupe d’Europe qui reste dans les esprits. Lyon peut en gagner 8 de championnat, on retient 2004 et les finales de Monaco et Marseille en Coupe d’Europe.
Espoirs, oui, vraiment.

Inquiétude : Saint Etienne
C’est mon deuxième club. Là bas aussi, un peuple. C’est ma belle famille, mais c’est un peu le mien aussi, de peuple. Et aujourd’hui, ça va mal. Très mal.
Lens était un peuple aussi. Les chtis, ceux de Dany Boon. Ils sont aujourd’hui en D2, avec un parcours qui ressemble à celui des verts aujourd’hui. Aucune série positive, un changement d’entraîneur tôt dans la saison. Sauf que Perrin, que j’adore, n’est pas Papin, que j’adorais aussi.

Les dynamiques de victoires, celles qui font qu’à un moment, on respire mieux quand on est au niveau de la ligne d’eau. Sochaux, Valenciennes, Nantes, ont eu à des moments de la saison des séries positives. Saint Etienne jamais. Une victoire suivie… ben d’une défaite, merde. Ca n’embraye jamais. VA a eu son Darcheville, Sochaux son Sverkos, Saint Etienne attends son sauveur. Ce n’est plus Gomis, Ilan, Matuidi et Mirallas ne sont pas au niveau voulu. Et les cadres sont absents ou blessés. Perrin a l’infirmerie. Et Feidouno au Quatar. Ca s’enfonce, ça s’enlise.
J’ai très peur.

Et dimanche prochain, c’est Saint Etienne – Marseille. Parce que le destin veut, en plus, me faire de la peine…

Indifférence : l’Equipe de France
Je n’aime pas Domenech. Je n’aime plus l’Equipe de France. Comme une majorité de français. Moi, c’est plus vieux. J’avais déjà écrit ce billet un soir de Lituanie France, en 2005. Domenech, déjà, s’était foutu de nous. Entre deux outrances, il continue, toujours.
J’ai décidé ce jour de ne plus regarder l’Equipe de France tant que Domenech est aux commandes. Je ne regarde plus. Et je m’en fous.

On est tous un peu sélectionneur. On peut toujours critiquer les choix du sélectionneur. Luyindula, Rémy, et avant Briand, sont ils vraiment meilleurs que Giuly, Trézéguet ou Cissé ? Personnellement, j’en doute terriblement. Mais les uns sont bien dans le moule, les autres non. Ou comment faire des choix sur des critères douteux.
Les mêmes qui font préférer au sélectionneur les mercenaires à la morale douteuse. Le mercenaire Diaby est il plus performant que le polyvalent Bodmer ou les fidèles Benoit Cheyrou ou Jérémy Clément ? Le mercenaire Fanni (les niçois s’en souviennent) est il plus talentueux que les fidèles Chalmé ou Bonnart avant sa blessure ?

Et des choix, enfin, qui me sont totalement et sportivement immoral. Sélectionner un joueur pour qu’il ne puisse plus être sélectionné dans une autre sélection. Domenech a voulu sélectionner Higuain alors qu’il ne connaissait pas la France. Il a sélectionné Gomis pour qu’il ne puisse plus être sélectionné en équipe du Sénégal. Ca a réussi sur un match, qui a couté la place de Cissé mais qui a peut être fait très mal et à Gomis, et à Saint Etienne en contre coup.
Aujourd’hui, c’est Adil Rami. Excellent défenseur d’ailleurs. Pas forcément plus que Planus ou (encore) Bodmer, mais j’aime beaucoup ce joueur, Rami. Sauf que le sélectionner pour qu’il ne puisse plus jouer pour la sélection marocaine me décevrait terriblement. J’espère que ce n’est pas le calcul du sélectionneur… J’espère vraiment.

Les joueurs enfin. Je n’arrive pas à trouver cette équipe de France sympathique. On fait un foin de Karim Benzema, mais à part les titres de champion de France, qu’a-t-il gagné ? A-t-il fait rêver la France en Coupe d’Europe ? L’a-t-on vu contre Barcelone ? Personnellement, je le trouve prétentieux et antipathique. Ce n’est que personnel : il ne me fait pas rêver. Même le petit Nasri, de Marseille pourtant… L’an passé, je le trouvais blasé. A 20 ans. Aujourd’hui, je ne trouve pas qu’il respire quelque chose qui me fait l’apprécier.
Non, cette équipe ne me fait pas rêver, ne m’est pas sympathique. Peut être celui à la tête explique cela…

Je ne parle pas, enfin, de cette baronnie qui dirige le football français. C’est sans scrupule ni honte qu’Escalette s’est fait réélire dans son fauteuil en décembre, sur les cendres d’échec à l’Euro et de désamour flagrant et criminel entre la France et son Equipe Nationale. Aucun honneur, tout a été détruit par « eux », mais ils rempilent. La place doit être bonne.
Et Escalette de clamer « même si la France perd ses deux matchs contre la Lituanie, Domenech restera ! ». Il aurait pu ajouter qu’il nous emmerdait toutes et tous, ça aurait eu le même effet.
Aujourd’hui, la France souhaite presque que l’Equipe de France perde. Il est loin l’esprit de 98’… Mais ceux à la tête du foot français en sont responsables. Ils restent installés à leur siège et donnent des leçons en veux tu en voilà.

Espoir, inquiétude, indifférence. Il n’y a que le foot pour donner de pareils sentiments contradictoires. Et j’aime ça.

En dernière minute, j’apprends que l'Olympique de Marseille est suspendu pour un match à huis clos. Bravo le football français… le même qui possède un arbitrage minable, et une commission de discipline qui exempte un joueur qui casse une jambe à un autre

J'aurais au moins pu prendre une photo... (soupir)

J’aurais quand même pu prendre une jolie photo… Même si mon jogging du soir aura été pitoyable. Froid, pas d’énergie. Et une cheville qui se fait bobo au 4eme kilomètre. C’est ridicule.
C’est le résumé de ma journée, de ma deuxième semaine de rien du tout qui commence. Deux semaines de la molassitude qui contraste avec la bonne forme de mon OM. Deux semaines de rien, où j’ai l’impression de ne rien faire. De ne rien produire. De ne rien réussir. Dans ma vie professionnelle, municipale, politique, blogguistique, personnelle.
Alors je prends des photos. Et j’appelle Falconette qu’elle vienne me chercher. Ridicule je suis.
Et comme la XXXeme RDB, c’est trop loin pour moi, et que la ligne Roquemaure – La Comète Kremlin – Bicètre est en réparation (c’est les caténaires…), ben je vais suivre les préceptes du bon Nicolas. Je vais pas au bistrot, mais dans ma cave…
Est-ce qu’un peu de Beaumont pourra me mettre du baume au cœur ? On verra bien… (mais y a du boulot…)

PS : je n’ai même pas fété hier mon 1000eme message. C’était celui sur l’Europe qui a eu un succès fantastique au-delà de toutes mes espérances… (soupir bis).Si au départ, j'avais su que cette simple lettre à la mer qui devait remonter le Rhône vers Lyon, et un peu plus haut, irait jusqu'à 1000... Soupir bis

J'aurais au moins pu prendre une photo... (soupir)

J’aurais quand même pu prendre une jolie photo… Même si mon jogging du soir aura été pitoyable. Froid, pas d’énergie. Et une cheville qui se fait bobo au 4eme kilomètre. C’est ridicule.
C’est le résumé de ma journée, de ma deuxième semaine de rien du tout qui commence. Deux semaines de la molassitude qui contraste avec la bonne forme de mon OM. Deux semaines de rien, où j’ai l’impression de ne rien faire. De ne rien produire. De ne rien réussir. Dans ma vie professionnelle, municipale, politique, blogguistique, personnelle.
Alors je prends des photos. Et j’appelle Falconette qu’elle vienne me chercher. Ridicule je suis.
Et comme la XXXeme RDB, c’est trop loin pour moi, et que la ligne Roquemaure – La Comète Kremlin – Bicètre est en réparation (c’est les caténaires…), ben je vais suivre les préceptes du bon Nicolas. Je vais pas au bistrot, mais dans ma cave…
Est-ce qu’un peu de Beaumont pourra me mettre du baume au cœur ? On verra bien… (mais y a du boulot…)

PS : je n’ai même pas fété hier mon 1000eme message. C’était celui sur l’Europe qui a eu un succès fantastique au-delà de toutes mes espérances… (soupir bis).Si au départ, j'avais su que cette simple lettre à la mer qui devait remonter le Rhône vers Lyon, et un peu plus haut, irait jusqu'à 1000... Soupir bis

Projet Balladur Alternatif

Une bétise par mail que je dois à l'adorable Falconette. Merci à elle :)))

Donc le projet Balladur alternatif, celui dont les médias n'ont pas parlé : le futur découpage de la France (miam)

PROJET 1 - La FRANCE DES ÉCOLES PHILOSOPHIQUES

Je regrette que ça manque de verdure... (la France des Stéphanois est plus dense que celle des lyonnais...)

PROJET 2 - LA FRANCE DES CHANTEURS (morts)
PROJET 3 - LA FRANCE GLOU GLOU
(Edouard a du penser à Nicolas en pondant ça... pas lui, l'autre...)
Colère sur ce dernier : La Côte du Rhône, c'est pas du pastis. (Merde).
J'aime les conneries par mail. Ca détend.

Projet Balladur Alternatif

Une bétise par mail que je dois à l'adorable Falconette. Merci à elle :)))

Donc le projet Balladur alternatif, celui dont les médias n'ont pas parlé : le futur découpage de la France (miam)

PROJET 1 - La FRANCE DES ÉCOLES PHILOSOPHIQUES

Je regrette que ça manque de verdure... (la France des Stéphanois est plus dense que celle des lyonnais...)

PROJET 2 - LA FRANCE DES CHANTEURS (morts)
PROJET 3 - LA FRANCE GLOU GLOU
(Edouard a du penser à Nicolas en pondant ça... pas lui, l'autre...)
Colère sur ce dernier : La Côte du Rhône, c'est pas du pastis. (Merde).
J'aime les conneries par mail. Ca détend.

Une première victoire de l'opinion du net : Facebook...

Facebook va revoir sa page d'accueil. C'est le Nouvel Obs qui l'annonce.
Les utilisateurs étaient mécontents de la nouvelle page d'accueil, qui faisait l'unanimité contre elle. Pour ma part, je trouvais pénible de ne pouvoir paramétrer les flux d'information. Ca me plait de qui sont les nouveaux amis de mes amis, et dans quel groupe à la con ils adhèrent...
C'est con, c'est ridicule, mais j'aime bien Facebook.

Première victoire. HADOPI (bouh) nous donnera t'il l'occasion d'un prochain youpi ? Dans la nouvelle guerre de tranchée, c'est aujourd'hui la secrétaire à l'économie numérique, la charmante Nathalie Kosciusko-Morizet qui prend ses distances avec HADOPI. Pendant que Rimbus nous présente quelques "victoires de la cyber résistance" et que la France présente sa riposte graduée au parlement européen.
Attendons la suite...

Une première victoire de l'opinion du net : Facebook...

Facebook va revoir sa page d'accueil. C'est le Nouvel Obs qui l'annonce.
Les utilisateurs étaient mécontents de la nouvelle page d'accueil, qui faisait l'unanimité contre elle. Pour ma part, je trouvais pénible de ne pouvoir paramétrer les flux d'information. Ca me plait de qui sont les nouveaux amis de mes amis, et dans quel groupe à la con ils adhèrent...
C'est con, c'est ridicule, mais j'aime bien Facebook.

Première victoire. HADOPI (bouh) nous donnera t'il l'occasion d'un prochain youpi ? Dans la nouvelle guerre de tranchée, c'est aujourd'hui la secrétaire à l'économie numérique, la charmante Nathalie Kosciusko-Morizet qui prend ses distances avec HADOPI. Pendant que Rimbus nous présente quelques "victoires de la cyber résistance" et que la France présente sa riposte graduée au parlement européen.
Attendons la suite...

Si l'Europe était...

Merci du cadeau Luc... Donc un tag, un autre. Allons y donc.

* Si l’Europe était un animal, je vois bien un éléphant. J’aurais dit un mammouth, mais Claude Allègre est passée avant moi… Lourd, pataud, pas très rapide…
* Si l’Europe était une fleur… Euh, je ne connais rien en fleur moi. Mais je vois bien une fleur fade. Qui aurait tout pour être belle et sentir bon, mais qui reste fade…
* Si l’Europe était une toile… Mais ça va ou quoi ? J’ai une culture de babouin, parlez moi foot ou pinard, mais toile ? J’y connais rien en peinture, alors bon… Allez, un monochrome de je sais pas qui c’est qui faisait des monochromes. Et un monochrome gris, du genre la couleur des murs des administrations tout en haut au dernier étage…
* Si l’Europe était une ville, ce serait une ville sans âme. Et une ville sans habitants non plus. Puisque les gens, les vrais, ça emmerde les dirigeants européens visiblement…
* Si l’Europe était un personnage, ce serait l’homme de verre dans Cobra…
* Si l'Europe était une chanson… La musique de la Ligue des Champions, parce que c’est une Europe que j’aime bien. Ou Final Countdown, du groupe Europe (je mets en fin de billet mon AMV préféré, Final Countdow & Evangelion... Il tabase !).

Je transmets le billet à un privilégié, à une fan de Saint Seiya, à un ami des arènes de Nîmes. et ça sera tout pour l'instant...

Si l'Europe était...

Merci du cadeau Luc... Donc un tag, un autre. Allons y donc.

* Si l’Europe était un animal, je vois bien un éléphant. J’aurais dit un mammouth, mais Claude Allègre est passée avant moi… Lourd, pataud, pas très rapide…
* Si l’Europe était une fleur… Euh, je ne connais rien en fleur moi. Mais je vois bien une fleur fade. Qui aurait tout pour être belle et sentir bon, mais qui reste fade…
* Si l’Europe était une toile… Mais ça va ou quoi ? J’ai une culture de babouin, parlez moi foot ou pinard, mais toile ? J’y connais rien en peinture, alors bon… Allez, un monochrome de je sais pas qui c’est qui faisait des monochromes. Et un monochrome gris, du genre la couleur des murs des administrations tout en haut au dernier étage…
* Si l’Europe était une ville, ce serait une ville sans âme. Et une ville sans habitants non plus. Puisque les gens, les vrais, ça emmerde les dirigeants européens visiblement…
* Si l’Europe était un personnage, ce serait l’homme de verre dans Cobra…
* Si l'Europe était une chanson… La musique de la Ligue des Champions, parce que c’est une Europe que j’aime bien. Ou Final Countdown, du groupe Europe (je mets en fin de billet mon AMV préféré, Final Countdow & Evangelion... Il tabase !).

Je transmets le billet à un privilégié, à une fan de Saint Seiya, à un ami des arènes de Nîmes. et ça sera tout pour l'instant...

How to Create a Social Media Marketing Strategy

In It Came from Facebook! The Social Media Marketing Challenge that Can't be Ignored, I quoted a few interesting statistics—such as that Facebook is now used by one out of every three people who have Internet access, globally, and that 69% of B2B decision makers use social media for business purposes—to get across the point that companies of all sizes need to figure out how to incorporate social media in their marketing and PR plans. Here's some research on how to do that.

MarketingSherpa's 2009 Social Media & PR Benchmark Guide (PDF) provides a wealth of useful statistics and guidance. The publisher defines social media marketing and PR as "the practice of facilitating a dialogue and sharing content between companies, influencers, prospects and customers, using various online platforms including blogs, professional and social networks, video and photo sharing, wikis, forums and related Web 2.0 technologies." (If you parse that, it matches up pretty closely to the 4 C's model of social media marketing.)

Among the findings in MarketingSherpa's research:
  • 76% of marketing and PR professionals "agree" or "strongly agree" that social media marketing is changing the way their organizations communicate. There's little difference in the responses between large and small companies.

  • With marketing budgets battered by the economic slump, only two budget line items were projected to grow by larger shares of respondents than to be reduced: social media (social networks and blogs) and emailing to house lists. Paid search—one of the most cost-effective and measurable lead generation tactics—was actually in line for cuts by slightly more respondents than increases. Tactics slated for cuts by large majorities of respondents included events, radio/TV, email to rented lists, and print ads.

  • The two most significant barriers cited to social media adoption were "lack of knowledgeable staff" and "inability to measure ROI." The first challenge is, for now at least, being met by using outside consultants, while a new breed of social media metrics vendors like Techrigy and Radian6 are building tools to address the second.

  • Still, with regard to measurement, the report notes that advertising on blogs and social networks—the easiest tactic to measure—is the least effective, while the social media marketing and PR activities viewed as most effective—such as online news release distribution, company blogs, and blogger/online journalist relations—are the most difficult to measure. The report authors conclude that "Like any tactic that is more aligned with PR than direct marketing, results are difficult to measure quantitatively. What marketers can do is measure the value of the resulting conversations and relationships qualitatively, and not focus on moment-in-time transactions like traffic, hits, etc. Marketers obsessed with only tracking social media results quantitatively are missing the point and may find themselves employing much less effective social media tactics for the sake of measurability."

  • Significant majorities of respondents viewed social media as effective at building brand awareness and reputation, improving search engine rankings and increasing website traffic. Slimmer majorities found it even "somewhat effective" at generating leads or increasing sales. Why, in recessionary times when lead generation is so crucial, would companies be increasing the use of tactics primarily value for branding? Because those who invest in branding now, while competitors are defensively pulling in the reins on marketing, will be best positioned to thrive once the economy recovers.

  • Not surprisingly, agencies/consultants specializing in social media marketing and PR are viewed as more effective at planning and execution than either in-house staff or general purpose agencies.
So, per MarketingSherpa, blogging, blogger relations and online news release distribution (as well as creating social media releases using tools such as Pitchengine) are among the most effective social media marketing and PR tactics.

For another perspective, in Social Media and B2B Marketing - 6 Things You Can Do, Eloqua's Steven Woods outlines six areas of focus for social media marketing tactics centered around providing valuable content, being credible in all online conversations, and understanding and responding to your customers' natural buying process rather than trying to force a selling process on them. As he states it, "The prospect does not want to be 'sold' to. They do want assistance in understanding whether to buy, how to buy, and what is available to them."

Finally, Lorna Li offers her 6 Steps for Creating a Social Media Marketing Roadmap & Plan, which starts with understanding what social media is as well as what it can (and can't) do, then finding discussions that are already happening, creating social media roadmap, and deploying tactics such as blogger outreach and social news marketing to respond. While the contention that "social media has no ROI"—only branding and relationship value—may be over the top, this post provides an excellent foundation and outline for developing a social media strategy.

The bottom line: do what makes sense for your organization, and creating your strategy starts with listening to what your customers and prospects are saying about your company, your competitors and your industry. But also base your plans on research, learning from the mistakes and successes of social media pioneers.

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