Which Social Networking Sites Really Drive Business Traffic?


Harry Hoover at the THINKing blog recently asked his readers this question and posted some of the responses. While clearly not a statistical sampling, LinkedIn and Facebook were mentioned prominently by nearly all respondents. StumbleUpon and del.icio.us were common second choices.

I've written previously about which social networking/tagging/bookmarking sites seemed to work well at driving B2B traffic, but have collected significantly more data since then. Here's the detail behind my response to Harry. This is based on the past 12 months worth of traffic data for this blog and for the WebMarketCentral marketing portal site.

For WebMarketCentral, note first all referring sites combined accounted for just 10.5% of total site traffic in the last year (search drove 78% of visits; the two are related as SMO can help drive SEO results to an extent). Second, the site drew traffic from nearly 400 different referring sites, and the traffic was highly fragmented.

WebMarketCentral - Top SMO Sources of Referral Traffic

StumbleUpon - 15.30%
Wikipedia - 6.79%
Bibsonomy, Mister Wong, BeeTooBee.com, del.icio.us and ma.gnolia—about 1% each.

The WebMarketCentral blog: referring sites had far more impact, drawing 27.4% of all visits, though again this traffic was highly fragmented with more than 400 sites each drawing a very small share individually.

The WebMarketCentral Blog - Top SMO Sources of Referral Traffic

Technorati - 6.05%
StumbleUpon - 2.15%
Searchles - 1.75%
Facebook - 1.07%
Digg, del.icio.us and Zimbio—about 1% each.

The three key takeaways seem to be that SMO can be a valuable source of traffic for both corporate sites and blogs; different social networking sites work best for different purposes; and StumbleUpon is the most valuable single social media network overall for driving B2B web traffic.

*****


Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Fin de vacances : football, bêtise, soupirs, et montagnes.

Il y a plusieurs choses qui me donnent envie de prendre mon clavier pour écrire ce soir. Des aspects très personnels axés, une fois de plus, sur ce nombril caché par des bourrelets disgracieux que les séances de footing ne parviennent à limer (peut être que les séances d'apéritifs leur succédant annihilent l'effet positif des premières... ?).

Fin d'une semaine de vacances. Semaine sympa. Neige, ski, se retrouver avec celle qui me subit et me supporte. C'est chouette. La neige, la montagne, les souvenirs d'enfance, d'une période où politiques, boulot, trahisons, et autres, n'avaient pas encore court. Et puis on a bien mangé. Youpi. Des photos de montagne, comme celle qui suit dessous. Une nature vierge de tout. Notamment d'une méchanceté, de la part de personnes que j'apprécie. Naïf et crétin le faucon. Encore...Et puis aussi le deuxième point qui occupe mon nombril, c'est évidemment cette nouvelle vie d'élu d'un chouette et adorable village de 5000 habitants. Sans parler de sa communauté de commune, qui est la mienne, mon canton, et de ce qu'on pourra y faire durant ce mandat... Là, c'est de l'excitation, un bonheur réel d'allier symboles et réalités... un autre sujet, plus tard...
Non, cette vie d'élu. Je quitte un petit mais adorable village, pour un grand. Avec une opposition. Qui n'est pas forcément là pour faire avancer le schmilbick, mais pour détruire. C'est le jeu politique parait il, soit. Avec la presse aussi. D'un coté un journal local qui nous est plutôt favorable, d'un autre coté un autre qui ne nous l'est pas du tout. Mes illusions d'une presse, même locale, intègre et objective, s'envoleraient ils en fumée ? Sourire ému de celui qui a dépassé la trentaine tout de même, et qui n'est pas dupe.
Mais quand même, la bête méchanceté me surprendra toujours. Le problème, c'est que je crains que le moment où je serai indifférent à ce genre de procédé, je sois moi même devenu un de ceux qui m'empêchent de dormir aujourd'hui... Bon courage...

Et puis un sujet qui me touche, mais plus "national". Je n'ai pu voir encore les fameux "Ch'ti" au cinéma. Mais aprés l'OM, Nimes, et StEtienne aussi (le Faucon a un coeur), Lens est l'équipe que j'aime. Pour pleins de choses. Papin bien sur. Et puis une vie, par procuration (ce même coeur), à Saint Quentin, en Picardie. De merveilleux souvenirs de ballades à Arras, à Amiens (Guise quand même pas...). Et un Nord d'où vient mon meilleur ami "professionnel" (un communiste, donc attaquez moi sur mon "intolérance" tant que vous voulez, soupir...).
Une région que j'aime. J'aime Bachelet qui s'élève dans Bollaert. J'aime cette région, j'aime sa bière, j'aime ses gens. J'adorerai forcément le film, puisqu'en plus j'adore Dany Boon, et Kad aussi ("la Grosse Emission" restera culte pour moi...)

Je crois que rien n'est plus con que l'intolérance de celui qui supporte. Dans le foot bien sur. Hier soir, finale de Coupe de la Ligue. Je trouve cette coupe insupportable, mais la finale était belle entre un PSG dont la position me navre, et un club du Nord qui a une belle place dans mon pauvre cœur.
En plus, ce match était sous le signe de la tolérance, de l'anti-racisme, de l'amitié entre tous... Et puis le supporter de base. Du club parisien celui là, mais le supporter "de base" est con, quelque soit son club. Et l'insulte vis à vis du peuple du Nord...
J'aimerai qu'on rejoue ce match, qu'on enlève la coupe à Paris. Mais Rothen et Pauleta sont ils responsables de la connerie de quelques uns de leurs 'supporters' ? Bien sur que non...

La connerie du supporter... En "politique" aussi. Chez moi notamment. Parmi les tombereaux de mépris et de haine insultant que "nous" avons pu recevoir, j'ose imaginer que parmi les "têtes de listes", peu en émanait. Mais voilà, le zèle de celui qui supporte, voulant en faire "plus". Donc fatalement "trop"...
Supporter, militer, c'est bien, c'est génial même. Mais respecter celui en face... Parfois, je ne sais pas... Certains ont du être appelé aux toilettes quand les neurones ont été distribués, je ne sais pas... Mais parfois, la bêtise, ou connerie, est confondante... Fatigante aussi, car au final, blessante. Pour les ch'tis, pour les gens de ma liste ou qui nous ont aidés, et au final pour les parisiens et pour ceux qui sont victimes de "supporters" dont la connerie parait largement au dessus d'une normale moyenne, qui rendrait le monde tellement plus vivable...

Demain, je retourne au boulot. Je sais qu'il fera jour quand je rentrerai le soir. Réunion le matin avec ma supérieur hiérarchique. Je resterai poli et respectueux, mais peut être le ton de ma voix sera un peu plus haut que d'habitude. Et la suite au prochain épisode...
Ce soir, Lorient - Marseille. Ca sera quoi qu'il en soit un joli match.

Fin de vacances : football, bêtise, soupirs, et montagnes.

Il y a plusieurs choses qui me donnent envie de prendre mon clavier pour écrire ce soir. Des aspects très personnels axés, une fois de plus, sur ce nombril caché par des bourrelets disgracieux que les séances de footing ne parviennent à limer (peut être que les séances d'apéritifs leur succédant annihilent l'effet positif des premières... ?).

Fin d'une semaine de vacances. Semaine sympa. Neige, ski, se retrouver avec celle qui me subit et me supporte. C'est chouette. La neige, la montagne, les souvenirs d'enfance, d'une période où politiques, boulot, trahisons, et autres, n'avaient pas encore court. Et puis on a bien mangé. Youpi. Des photos de montagne, comme celle qui suit dessous. Une nature vierge de tout. Notamment d'une méchanceté, de la part de personnes que j'apprécie. Naïf et crétin le faucon. Encore...Et puis aussi le deuxième point qui occupe mon nombril, c'est évidemment cette nouvelle vie d'élu d'un chouette et adorable village de 5000 habitants. Sans parler de sa communauté de commune, qui est la mienne, mon canton, et de ce qu'on pourra y faire durant ce mandat... Là, c'est de l'excitation, un bonheur réel d'allier symboles et réalités... un autre sujet, plus tard...
Non, cette vie d'élu. Je quitte un petit mais adorable village, pour un grand. Avec une opposition. Qui n'est pas forcément là pour faire avancer le schmilbick, mais pour détruire. C'est le jeu politique parait il, soit. Avec la presse aussi. D'un coté un journal local qui nous est plutôt favorable, d'un autre coté un autre qui ne nous l'est pas du tout. Mes illusions d'une presse, même locale, intègre et objective, s'envoleraient ils en fumée ? Sourire ému de celui qui a dépassé la trentaine tout de même, et qui n'est pas dupe.
Mais quand même, la bête méchanceté me surprendra toujours. Le problème, c'est que je crains que le moment où je serai indifférent à ce genre de procédé, je sois moi même devenu un de ceux qui m'empêchent de dormir aujourd'hui... Bon courage...

Et puis un sujet qui me touche, mais plus "national". Je n'ai pu voir encore les fameux "Ch'ti" au cinéma. Mais aprés l'OM, Nimes, et StEtienne aussi (le Faucon a un coeur), Lens est l'équipe que j'aime. Pour pleins de choses. Papin bien sur. Et puis une vie, par procuration (ce même coeur), à Saint Quentin, en Picardie. De merveilleux souvenirs de ballades à Arras, à Amiens (Guise quand même pas...). Et un Nord d'où vient mon meilleur ami "professionnel" (un communiste, donc attaquez moi sur mon "intolérance" tant que vous voulez, soupir...).
Une région que j'aime. J'aime Bachelet qui s'élève dans Bollaert. J'aime cette région, j'aime sa bière, j'aime ses gens. J'adorerai forcément le film, puisqu'en plus j'adore Dany Boon, et Kad aussi ("la Grosse Emission" restera culte pour moi...)

Je crois que rien n'est plus con que l'intolérance de celui qui supporte. Dans le foot bien sur. Hier soir, finale de Coupe de la Ligue. Je trouve cette coupe insupportable, mais la finale était belle entre un PSG dont la position me navre, et un club du Nord qui a une belle place dans mon pauvre cœur.
En plus, ce match était sous le signe de la tolérance, de l'anti-racisme, de l'amitié entre tous... Et puis le supporter de base. Du club parisien celui là, mais le supporter "de base" est con, quelque soit son club. Et l'insulte vis à vis du peuple du Nord...
J'aimerai qu'on rejoue ce match, qu'on enlève la coupe à Paris. Mais Rothen et Pauleta sont ils responsables de la connerie de quelques uns de leurs 'supporters' ? Bien sur que non...

La connerie du supporter... En "politique" aussi. Chez moi notamment. Parmi les tombereaux de mépris et de haine insultant que "nous" avons pu recevoir, j'ose imaginer que parmi les "têtes de listes", peu en émanait. Mais voilà, le zèle de celui qui supporte, voulant en faire "plus". Donc fatalement "trop"...
Supporter, militer, c'est bien, c'est génial même. Mais respecter celui en face... Parfois, je ne sais pas... Certains ont du être appelé aux toilettes quand les neurones ont été distribués, je ne sais pas... Mais parfois, la bêtise, ou connerie, est confondante... Fatigante aussi, car au final, blessante. Pour les ch'tis, pour les gens de ma liste ou qui nous ont aidés, et au final pour les parisiens et pour ceux qui sont victimes de "supporters" dont la connerie parait largement au dessus d'une normale moyenne, qui rendrait le monde tellement plus vivable...

Demain, je retourne au boulot. Je sais qu'il fera jour quand je rentrerai le soir. Réunion le matin avec ma supérieur hiérarchique. Je resterai poli et respectueux, mais peut être le ton de ma voix sera un peu plus haut que d'habitude. Et la suite au prochain épisode...
Ce soir, Lorient - Marseille. Ca sera quoi qu'il en soit un joli match.

Peut on tout accepter (même quand on est libéral) ?

Libéral, je le suis, sans honte ni scrupule. Car je pense que c'est encore le système qui peut, le plus efficacement, permettre à l'individu de donner le meilleur de soit même. Et au final profiter à la société.
Ensuite, discutons sans tabou de la répartition de ces richesses. Le libéral que je suis se veut républicain. Et pense que les petites mains qui produisent ces richesses doivent être récompensées plus que décemment. Parce qu'un système qui fait produire beaucoup à beaucoup de personne, et qui redistribue à un nombre très réduit de personne au sommet, cela s'apparente plus à un soviétisme nouveau qu'à du réel libéralisme.

Donc le libéral que je suis enrage quand il lit cet article du JDD, où Zacharias veut encore gagner des millions.
Et je n'ai rien à rajouter. Car je deviendrai grossier. Mais je me pose simplement une question : certaines personnes arrivent elles à se regarder dans la glace le matin sans baisser les yeux ? Je suis naïf, con, mais je me pose vraiment cette question... Sans illusion sur la réponse.

Téléfoot va commencer. Et la cérémonie pour fêter Saint Joseph, à la petite chapelle de mon village qui lui est offerte... Des hommages et des traditions. Bon dimanche à tous.

Peut on tout accepter (même quand on est libéral) ?

Libéral, je le suis, sans honte ni scrupule. Car je pense que c'est encore le système qui peut, le plus efficacement, permettre à l'individu de donner le meilleur de soit même. Et au final profiter à la société.
Ensuite, discutons sans tabou de la répartition de ces richesses. Le libéral que je suis se veut républicain. Et pense que les petites mains qui produisent ces richesses doivent être récompensées plus que décemment. Parce qu'un système qui fait produire beaucoup à beaucoup de personne, et qui redistribue à un nombre très réduit de personne au sommet, cela s'apparente plus à un soviétisme nouveau qu'à du réel libéralisme.

Donc le libéral que je suis enrage quand il lit cet article du JDD, où Zacharias veut encore gagner des millions.
Et je n'ai rien à rajouter. Car je deviendrai grossier. Mais je me pose simplement une question : certaines personnes arrivent elles à se regarder dans la glace le matin sans baisser les yeux ? Je suis naïf, con, mais je me pose vraiment cette question... Sans illusion sur la réponse.

Téléfoot va commencer. Et la cérémonie pour fêter Saint Joseph, à la petite chapelle de mon village qui lui est offerte... Des hommages et des traditions. Bon dimanche à tous.

Retour sur un départ

Vous êtes à Nyons, dans la Drôme. Jolie petite ville dont le député n'est autre que bon Hervé Mariton. Prenez la direction de Gap. Oh, c'est bien à plus d'une heure de route, Gap, cette magnifique préfecture enclavée... Mais la direction y est indiquée, sur un grand panneau vert.
Et là, aprés quelques kilomètres de route où les dépassements restent encore possibles (profitons en pour doubler les pépés 26 et 05, et aussi les touristes prenant des photographies en conduisant), arrivent les Gorges de Saint May. Saint May, charmant petit (tout petit) village perché en haut de colline.

Et de Saint May, on voit notamment ce paysage...C'était la route du départ en vacances. Retour sur un départ, quel joli titre (soupir, je ne serai jamais engagé par le Canard Enchainé...)

J'aurais sans doute pleins d'autres choses à dire. A montrer, c'est sur, des jolies photos de montagnes enneigées à presque 3000 mètres, un désert blanc venté dont la froidure apparait presque sous les pixels. A dire, aussi, beaucoup. Mais pas ce soir. Parce que non, pas ce soir.
Si, je pourrais parler de la nouvelle bonne blague élyséenne. Un problème ? Une commission, pardi ! Parce que la nomination de Benamou à la Villa Medicis, ça se voyait un peu trop que c'était un peu honteux... Donc on crée une "commission" : la bonne blague.
A lire d'ailleurs, un très bon article sur le Monde à propos des Commissions Sarkozy.

Sur l'actualité de la semaine, à vrai dire, un peu coupé du monde nous étions... Pas d'ITélé, seulement le France 3 Marseille pour nous montrer les nouvelles de Forcalquier ou de Briançon, comme quand j'étais petit. Si, quand même, le décès de Thierry Gilardi qui a touché les pauvres beaufs pas très cultivés que nous sommes. Peut être parce que je suis un "abonné historique" de Canal parce que le football... Peut être aussi parce que je suis un beauf idiot touché par le décès brutal d'un père de famille qui faisait un peu parti de la notre, de famille... Bien sur, certains bloggueurs ou autres préfèrent ironiser sur l'émotion qui a pu traverser le pays, parce qu'il y a plus grave, sans doute aussi car il y a des disparitions plus culturelles, plus méritantes, moins "peuple couillon aviné"...
Je m'étais fait raillé de "bisounours" à une époque... Mais quand ça me touche pas, je préfère ne pas blesser ceux qui peuvent être touchés... Il y a des blogs plus caustiques ou méchants que le mien. Je ne regarde pas l'audience de ma maison, donc je préfère rester le bête naïf que je suis. Pas assez méchant, trop sensible. Trop con.

Allez, une photo de la vue de l'appartement parental à Orcières Merlette. C'est joli, les "Aiguilles". Que dire de plus ? Ce soir, rien...
PS : si quand même... Un billet magnifique, une réflexion sur la "disquette" de Word pour enregistrer son document, sur le blog "Au fil du Crayon" qui fait parti de mon Google Reader... C'est bien les discussions de bistrots d'étudiant...

Retour sur un départ

Vous êtes à Nyons, dans la Drôme. Jolie petite ville dont le député n'est autre que bon Hervé Mariton. Prenez la direction de Gap. Oh, c'est bien à plus d'une heure de route, Gap, cette magnifique préfecture enclavée... Mais la direction y est indiquée, sur un grand panneau vert.
Et là, aprés quelques kilomètres de route où les dépassements restent encore possibles (profitons en pour doubler les pépés 26 et 05, et aussi les touristes prenant des photographies en conduisant), arrivent les Gorges de Saint May. Saint May, charmant petit (tout petit) village perché en haut de colline.

Et de Saint May, on voit notamment ce paysage...C'était la route du départ en vacances. Retour sur un départ, quel joli titre (soupir, je ne serai jamais engagé par le Canard Enchainé...)

J'aurais sans doute pleins d'autres choses à dire. A montrer, c'est sur, des jolies photos de montagnes enneigées à presque 3000 mètres, un désert blanc venté dont la froidure apparait presque sous les pixels. A dire, aussi, beaucoup. Mais pas ce soir. Parce que non, pas ce soir.
Si, je pourrais parler de la nouvelle bonne blague élyséenne. Un problème ? Une commission, pardi ! Parce que la nomination de Benamou à la Villa Medicis, ça se voyait un peu trop que c'était un peu honteux... Donc on crée une "commission" : la bonne blague.
A lire d'ailleurs, un très bon article sur le Monde à propos des Commissions Sarkozy.

Sur l'actualité de la semaine, à vrai dire, un peu coupé du monde nous étions... Pas d'ITélé, seulement le France 3 Marseille pour nous montrer les nouvelles de Forcalquier ou de Briançon, comme quand j'étais petit. Si, quand même, le décès de Thierry Gilardi qui a touché les pauvres beaufs pas très cultivés que nous sommes. Peut être parce que je suis un "abonné historique" de Canal parce que le football... Peut être aussi parce que je suis un beauf idiot touché par le décès brutal d'un père de famille qui faisait un peu parti de la notre, de famille... Bien sur, certains bloggueurs ou autres préfèrent ironiser sur l'émotion qui a pu traverser le pays, parce qu'il y a plus grave, sans doute aussi car il y a des disparitions plus culturelles, plus méritantes, moins "peuple couillon aviné"...
Je m'étais fait raillé de "bisounours" à une époque... Mais quand ça me touche pas, je préfère ne pas blesser ceux qui peuvent être touchés... Il y a des blogs plus caustiques ou méchants que le mien. Je ne regarde pas l'audience de ma maison, donc je préfère rester le bête naïf que je suis. Pas assez méchant, trop sensible. Trop con.

Allez, une photo de la vue de l'appartement parental à Orcières Merlette. C'est joli, les "Aiguilles". Que dire de plus ? Ce soir, rien...
PS : si quand même... Un billet magnifique, une réflexion sur la "disquette" de Word pour enregistrer son document, sur le blog "Au fil du Crayon" qui fait parti de mon Google Reader... C'est bien les discussions de bistrots d'étudiant...

Vacances, à plus tard

Vacances, à plus tard

Repos, printemps, montagne

Il y a quatre ans, quelques jours après les élections cantonales perdues par cet ami qui deviendra après Maire de mon village, nous partîmes à Orcières Merlette, dans les Alpes du Sud. Se reposer. Changer d’air, partir. Et pour moi, retrouver l’appartement familial dans lequel j’avais passé mes vacances d’enfance. Demain matin, je ferai comme y a quatre ans. Partir un peu, changer d’air. Se reposer. Parce que le rouleau arrive au bout, et qu’il faut remettre un peu de papier.

Quelques jours de vacances. Sans PC ni Internet. Cela m’effraie autant que je réclame ce moment de diète informatique. Le téléphone portable sera avec moi, mais il ne sonnera pas de trop j’espère. La Mairie restera dans le Gard, ainsi que mon site nucléaire sur lequel je travaille. Et avec Falconette, nous irons manger des oreilles d’âne, des tourtons du Champsaur, des crêpes… un peu de ski, de marche dans la neige, et surtout le soir des films dans le petit appartement. Oui, il faut toujours avoir un lecteur DVD avec soi, parce que dans le lit quand il neige dehors, on est bien à regarder des films.

Et pendant que je serai là haut, j’essaierai de ne pas trop penser à ce corps humain, surprenant et fragile. On peut se sentir complètement seul en Février, puis la personne la plus aimée du département en début Mars, avant de se demander fin Mars si tout ceci n’était pas un rêve. Passer d’une euphorie rendant la peau et l’esprit aussi résistant que l’orichalque à une lassitude soupirante qui rappelle la mélancolie et refait ressortir les pénibles écueils cachés dans ce brouillard de bonheur. Cachés, pourtant bien présent.
Nicolas Sarkozy était parti sur un Yacht à Malte. Je préfère le calme d’une station de ski des Alpes en hors saison. Nous devions partir en Corse, mais être quand même physiquement prêt d’un lieu où j’ai du travail à faire, cela parait plus raisonnable. La Corse, attendons la fin de l’été pour aller l’admirer. Et allons un peu dans les Alpes.

Cesser un peu tout. Se reposer. Faire un peu le point, sur tout ce qui s'est passé en un rien de temps. Cette victoire personnelle, collective, politique, qui aura relégué tant de choses en second plan. Mais, au risque de se répéter, c'est tellement bon d'oublier les choses qui vous emmerde ou vous font du mal... Cette drogue est tellement plus saine qu'un joint ou des verres d'alcool, et putain qu'on est bien... Néanmoins, nos pieds se rapprochent de la terre, et l'esprit revient assez vite dans la réalité. Et la vie continue...
Mais cette drogue naturelle euphorisante n'en est pas moins épuisante. Surtout quand elle se colle sur une fatigue déjà présente ultérieurement. Aujourd'hui, est ce le fait de savoir que demain soir, nous serons "à la neige" ? Mais je suis épuisé...

C'est vraiment un message égocentrique ce soir. Celui d'un simple ingénieur qui vient de vivre des moments uniques dans une vie, et qui part un peu en vacances. Rien de transcendant. Pour autant, cela me permet d'écrire un billet un peu plus léger...

Avant de terminer, n'oublions pas que c'est le printemps... Youpi, il n'a sans doute pas aussi froid durant tout l'hiver, mais quand même, marquons le coup. Je ne mets pas une musique de Kenshin en fond de billet, mais le cerisier de mon jardin est en fleur. Il est joli et il sent bon...
Quand nous rentrerons de Merlette, promis, nous boirons un verre de saké sous le cerisier...

PS : je vais mettre les commentaires en "modéré". Non pas parce que je suis devenu un atroce censeur, mais à cause de l'absence d'un PC durant quelques jours, je préfère... Quelques précédents durant la campagne, où certaines personnes ne voulant pas que du bien et de la gentillesse "républicaine", m'a un peu vacciné... Internet n'est pas peuplé que de personnes "vous voulant du bien". Mais de toutes manières, tous les commentaires sont toujours diffusés... Et quand je reviens, je fais sauter la modération (yepe)
PS bis : Mon papa vient de m'appeler, ça neige à gros flocons à Orcières Merlettes... Pétard...

Repos, printemps, montagne

Il y a quatre ans, quelques jours après les élections cantonales perdues par cet ami qui deviendra après Maire de mon village, nous partîmes à Orcières Merlette, dans les Alpes du Sud. Se reposer. Changer d’air, partir. Et pour moi, retrouver l’appartement familial dans lequel j’avais passé mes vacances d’enfance. Demain matin, je ferai comme y a quatre ans. Partir un peu, changer d’air. Se reposer. Parce que le rouleau arrive au bout, et qu’il faut remettre un peu de papier.

Quelques jours de vacances. Sans PC ni Internet. Cela m’effraie autant que je réclame ce moment de diète informatique. Le téléphone portable sera avec moi, mais il ne sonnera pas de trop j’espère. La Mairie restera dans le Gard, ainsi que mon site nucléaire sur lequel je travaille. Et avec Falconette, nous irons manger des oreilles d’âne, des tourtons du Champsaur, des crêpes… un peu de ski, de marche dans la neige, et surtout le soir des films dans le petit appartement. Oui, il faut toujours avoir un lecteur DVD avec soi, parce que dans le lit quand il neige dehors, on est bien à regarder des films.

Et pendant que je serai là haut, j’essaierai de ne pas trop penser à ce corps humain, surprenant et fragile. On peut se sentir complètement seul en Février, puis la personne la plus aimée du département en début Mars, avant de se demander fin Mars si tout ceci n’était pas un rêve. Passer d’une euphorie rendant la peau et l’esprit aussi résistant que l’orichalque à une lassitude soupirante qui rappelle la mélancolie et refait ressortir les pénibles écueils cachés dans ce brouillard de bonheur. Cachés, pourtant bien présent.
Nicolas Sarkozy était parti sur un Yacht à Malte. Je préfère le calme d’une station de ski des Alpes en hors saison. Nous devions partir en Corse, mais être quand même physiquement prêt d’un lieu où j’ai du travail à faire, cela parait plus raisonnable. La Corse, attendons la fin de l’été pour aller l’admirer. Et allons un peu dans les Alpes.

Cesser un peu tout. Se reposer. Faire un peu le point, sur tout ce qui s'est passé en un rien de temps. Cette victoire personnelle, collective, politique, qui aura relégué tant de choses en second plan. Mais, au risque de se répéter, c'est tellement bon d'oublier les choses qui vous emmerde ou vous font du mal... Cette drogue est tellement plus saine qu'un joint ou des verres d'alcool, et putain qu'on est bien... Néanmoins, nos pieds se rapprochent de la terre, et l'esprit revient assez vite dans la réalité. Et la vie continue...
Mais cette drogue naturelle euphorisante n'en est pas moins épuisante. Surtout quand elle se colle sur une fatigue déjà présente ultérieurement. Aujourd'hui, est ce le fait de savoir que demain soir, nous serons "à la neige" ? Mais je suis épuisé...

C'est vraiment un message égocentrique ce soir. Celui d'un simple ingénieur qui vient de vivre des moments uniques dans une vie, et qui part un peu en vacances. Rien de transcendant. Pour autant, cela me permet d'écrire un billet un peu plus léger...

Avant de terminer, n'oublions pas que c'est le printemps... Youpi, il n'a sans doute pas aussi froid durant tout l'hiver, mais quand même, marquons le coup. Je ne mets pas une musique de Kenshin en fond de billet, mais le cerisier de mon jardin est en fleur. Il est joli et il sent bon...
Quand nous rentrerons de Merlette, promis, nous boirons un verre de saké sous le cerisier...

PS : je vais mettre les commentaires en "modéré". Non pas parce que je suis devenu un atroce censeur, mais à cause de l'absence d'un PC durant quelques jours, je préfère... Quelques précédents durant la campagne, où certaines personnes ne voulant pas que du bien et de la gentillesse "républicaine", m'a un peu vacciné... Internet n'est pas peuplé que de personnes "vous voulant du bien". Mais de toutes manières, tous les commentaires sont toujours diffusés... Et quand je reviens, je fais sauter la modération (yepe)
PS bis : Mon papa vient de m'appeler, ça neige à gros flocons à Orcières Merlettes... Pétard...

Leçons d'humilité, en foot et ailleurs

J’ai toujours pensé que le manque d’humilité était un défaut mortel. L’arrogance et la prétention sont parmi les tares pour lesquelles je n’ai aucune indulgence. Intolérance totale.

Hier soir, Marseille a perdu contre Carquefou. Une composition d’équipe composée de « remplaçants », ou de pseudo stars ayant perdues leurs places en début de saison. Avec le résultat que l’on a vu : élimination sans panache de mon club préféré.
Applaudissons les « petits » et soyons à la fois bon joueur et politiquement correct. Gardons pour nous l’énervement à l’écoute des commentaires d’Eurosport, davantage insupportable qu’un match commenté par France Télévision et Daniel Auclair. Politiquement correct, louons la magie de la Coupe qui permet à des barmen et des employés d’humilier des « stars ».
Et puis après, soyons scandalisés de ce manque d’humilité du club et des joueurs et dirigeants marseillais. De pseudo stars qui préfèrent garder leur influx pour renégocier un contrat à la hausse au sortir de leur 20 ans, et de dirigeants pensant que l’équipe réserve sera suffisante pour passer l’épine de Loire Atlantique. Sauf que Carquefou aura été un peu plus qu’une brindille, et la honte est pour les champions d’Europe 1993’.
L’humilité, qui permet de faire des miracles… Toujours.

Au niveau politique aussi, l’humilité me semble importante. La campagne des municipales, dans mon village, aura été dure. Et « nos » adversaires en ont sérieusement manqué, d’humilité. La liste que je soutenais a décidé de faire une campagne sans parler des autres listes. Préférant se consacrer à son projet d’une part. Et d’autre part parce que certains partagent ma vision de la politique, à savoir que respecter des autres « listes concurrentes » (dans lesquelles j'avais des amis et des gens que j'apprécie), c’est aussi respecter les électeurs qui feront leur choix. Je ne crois pas que c’est respecter le peuple, unique souverain, que de faire une campagne en préférant l’insulte à l’argumentation, et le mépris des adversaires à la défense de son projet. Les électeurs méritent mieux que des lancers de boue.
Durant cette campagne, et jusqu’au dernier tract du samedi avant le premier tour, mon candidat et ma liste auront été l’objet d’attaques abaissantes, humiliantes, insultantes, presque diffamantes. Avec un mépris assez incroyable pour mon ami candidat maintenant maire. Et derrière, les électeurs ont fait leur choix...

Je trouve personnellement affligeant cette manière de faire de la politique en méprisant et abaissant ses adversaires, plutôt que de chercher à défendre son programme et finalement convaincre sur soit. En tous cas, ce n’est pas ma manière de concevoir la politique, et je ne trouve pas cela très « républicain ». Sans doute est ce pour ça que je prends très mal les « leçons » de « républicanisme » que peuvent porter certaines personnes ayant usé et abusé de ces méthodes que je ne trouve, pour ma part, pas très républicaines…
L’humilité aussi en politique. Parce que l’élu ou le candidat n’est finalement rien sans l’approbation du peuple. Le Maire n’est rien si sa ville ou son village le lâche. Les élus ne sont rien ceux qui les ont fait ont envie de les défaire, parce qu’ils ne les jugent pas à la hauteur de la mission qu’on leur a confié.
L'humilité, parce que "vous allez voir ce que vous allez voir quand on sera élu", on le voit aujourd'hui au sommet de l'Etat, ça n'apporte que des désillusions. L'humilité enfin, car si le peuple choisi quelqu'un d'autre, quelle face aurons nous si nous avons passé une campagne avant à le décrédibiliser et l'insulter ? Insulter une personne pouvant être choisi par le peuple, n'est ce pas insulter le peuple ?

Un match de foot ou une campagne politique peuvent montrer combien l’humilité est importante. Parce que personne n’est parfait. Aussi, peut être est il préférable d’éviter de donner des leçons à autrui, lorsque l’on est soit même imparfait. Comme tout le monde, personne n’est parfait.
Mais peut être aussi que la politique n’est elle-même pas très morale… Aussi l’humilité ne demeure qu’un mythe. Et c’est bien dommage…
Et cela donne Carquefou en ¼ de finale. Bravo à eux. Et merci pour la leçon.

Leçons d'humilité, en foot et ailleurs

J’ai toujours pensé que le manque d’humilité était un défaut mortel. L’arrogance et la prétention sont parmi les tares pour lesquelles je n’ai aucune indulgence. Intolérance totale.

Hier soir, Marseille a perdu contre Carquefou. Une composition d’équipe composée de « remplaçants », ou de pseudo stars ayant perdues leurs places en début de saison. Avec le résultat que l’on a vu : élimination sans panache de mon club préféré.
Applaudissons les « petits » et soyons à la fois bon joueur et politiquement correct. Gardons pour nous l’énervement à l’écoute des commentaires d’Eurosport, davantage insupportable qu’un match commenté par France Télévision et Daniel Auclair. Politiquement correct, louons la magie de la Coupe qui permet à des barmen et des employés d’humilier des « stars ».
Et puis après, soyons scandalisés de ce manque d’humilité du club et des joueurs et dirigeants marseillais. De pseudo stars qui préfèrent garder leur influx pour renégocier un contrat à la hausse au sortir de leur 20 ans, et de dirigeants pensant que l’équipe réserve sera suffisante pour passer l’épine de Loire Atlantique. Sauf que Carquefou aura été un peu plus qu’une brindille, et la honte est pour les champions d’Europe 1993’.
L’humilité, qui permet de faire des miracles… Toujours.

Au niveau politique aussi, l’humilité me semble importante. La campagne des municipales, dans mon village, aura été dure. Et « nos » adversaires en ont sérieusement manqué, d’humilité. La liste que je soutenais a décidé de faire une campagne sans parler des autres listes. Préférant se consacrer à son projet d’une part. Et d’autre part parce que certains partagent ma vision de la politique, à savoir que respecter des autres « listes concurrentes » (dans lesquelles j'avais des amis et des gens que j'apprécie), c’est aussi respecter les électeurs qui feront leur choix. Je ne crois pas que c’est respecter le peuple, unique souverain, que de faire une campagne en préférant l’insulte à l’argumentation, et le mépris des adversaires à la défense de son projet. Les électeurs méritent mieux que des lancers de boue.
Durant cette campagne, et jusqu’au dernier tract du samedi avant le premier tour, mon candidat et ma liste auront été l’objet d’attaques abaissantes, humiliantes, insultantes, presque diffamantes. Avec un mépris assez incroyable pour mon ami candidat maintenant maire. Et derrière, les électeurs ont fait leur choix...

Je trouve personnellement affligeant cette manière de faire de la politique en méprisant et abaissant ses adversaires, plutôt que de chercher à défendre son programme et finalement convaincre sur soit. En tous cas, ce n’est pas ma manière de concevoir la politique, et je ne trouve pas cela très « républicain ». Sans doute est ce pour ça que je prends très mal les « leçons » de « républicanisme » que peuvent porter certaines personnes ayant usé et abusé de ces méthodes que je ne trouve, pour ma part, pas très républicaines…
L’humilité aussi en politique. Parce que l’élu ou le candidat n’est finalement rien sans l’approbation du peuple. Le Maire n’est rien si sa ville ou son village le lâche. Les élus ne sont rien ceux qui les ont fait ont envie de les défaire, parce qu’ils ne les jugent pas à la hauteur de la mission qu’on leur a confié.
L'humilité, parce que "vous allez voir ce que vous allez voir quand on sera élu", on le voit aujourd'hui au sommet de l'Etat, ça n'apporte que des désillusions. L'humilité enfin, car si le peuple choisi quelqu'un d'autre, quelle face aurons nous si nous avons passé une campagne avant à le décrédibiliser et l'insulter ? Insulter une personne pouvant être choisi par le peuple, n'est ce pas insulter le peuple ?

Un match de foot ou une campagne politique peuvent montrer combien l’humilité est importante. Parce que personne n’est parfait. Aussi, peut être est il préférable d’éviter de donner des leçons à autrui, lorsque l’on est soit même imparfait. Comme tout le monde, personne n’est parfait.
Mais peut être aussi que la politique n’est elle-même pas très morale… Aussi l’humilité ne demeure qu’un mythe. Et c’est bien dommage…
Et cela donne Carquefou en ¼ de finale. Bravo à eux. Et merci pour la leçon.

Takin' A Short Break

After being part of a team launching a company this week and four new website design projects, plus my "regular" work of helping clients achieve superior online and offline marketing results, I need a short vacation getaway for some family time. So, the blog will take a brief time out.

I'll be back to writing about social networking, interactive PR, SEO and SEM, and the usual stuff as soon as I make sure my clients are well taken care of for the moment.

Speaking of that company launch, however—if your role has anything to do with business intelligence, data mining, analytics or database marketing—you're going to be hearing a lot about this company in the coming weeks and months:



Back soon.

*****


Contact Tom Pick: tomATwebmarketcentralDOTcom

Le « dispositif » s’en portera t’il mieux ?

C’était un peu la phrase du week-end. « Tu ne fais plus parti du dispositif ». Au revoir et merci. Salut Paris, bonjour New York. Et le « dispositif » s’en portera mieux.

Il avait la tête de l’emploi, David Martinon. La tête à claque du premier de la classe tout propre sur lui. Fayot de première, dont l’absence d’honneur lui permettait de se faire traiter de « quel imbécile ! » par son patron de président de la République. Avec l’énarque arrogance, en plus, de croire qu’il pouvait être désigné maire d’une grande ville sans mouiller un peu sa chemise… Que le bleu sang permettait la nomination et l'élection.
La tête de l’emploi il avait David Martinon, le bouc émissaire parfait. Il ne fait plus parti du dispositif, donc tout ira mieux en France. Salut, au revoir.

Je n’ai pas une affection débordante pour David Martinon, qui représente beaucoup de ce que je n’aime pas. Pour autant, une chose que j’aime encore moins, c’est la politique facile et scandaleuse du « bouc émissaire ». Je déteste ça. Qu’il s’appelle François Hollande, Hervé Gaymard, ou David Martinon. Ce serait donc lui, et lui seul, qui aurait fait déconner le dispositif… Ben mince alors…

C’est un management surprenant que nous avons là. Est-ce la faute de Martinon si la première image du président « du pouvoir d’achat » a été le Fouquet’s et une ballade au yacht au frais de Bolloré ? Est-ce la faute de Martinon si le « Président du pouvoir d’achat » (le même que plus haut mais en Président) nous répond le 8 Janvier un « mais que voulez vous que j’y fasse », à propos du pouvoir d’achat justement ? Est-ce la faute de Martinon si le « président du pouvoir d’achat » n’est pas jugé par l’opinion à la hauteur qu’exige la fonction de président de la République ?

Allons plus loin. Est-ce la faute de David Martinon si les promesses d’un Etat responsable et raisonnable ne sont pas tenues ? Ce "dispositif" que l’on parle d’alourdir par l’adjonction de secrétaires d’Etat improbables, au Grand Paris ou à l’économie numérique, alors qu’une vraie réforme de l’Etat (et le bon sens) imposerait un gouvernement plus resserré… Est-ce la faute de David Martinon s’il faut emprunter pour acheter des yaourts à la fraise ou faire le plein de sa Clio ? Est-ce la faute à David Martinon si le sentiment global qui domine est celui d’un grand « n’importe quoi » ?

Peut être en parti. Parce que l’Elysée, loin de suivre la logique raisonnable d’une gestion efficace des ressources de l’Etat, aura multiplié les conseillers. Aucune légitimé, sinon une école "qui fait bien dans le CV", et une proximité affective avec le Président, son ex femme, ses proches... On en vire un du dispositif, l’as du « No Comment », mais pour en mettre combien d’autres à la place ?

Et enfin le symbole. Celui détestable qu’il faut trancher chez les fusibles d’une « classe moyenne » quand les choses ne vont mal. Sans retour sur soit même, ni auto-critique : et si j’étais, en tant que principal dirigeant, une des personnes ayant fait déconner ce génial dispositif ?
L’humilité et le respect, non, un autre jour. Bel exemple à reproduire en entreprise : le dispositif déconne ? Chamboulons tout et tranchons les têtes, après une période de stress général et d’ambiance délétère où tout le monde aura peur pour sa place. Et ouvrons des colloques sur « le stress au travail » ensuite pour se donner bonne conscience.

David Martinon était peut être ce que l’on peut qualifier au café du Bessat un « nul ». C’était en tous cas un bouc émissaire facile. Le dispositif s’en portera t’il mieux ? La question est posée…

Le « dispositif » s’en portera t’il mieux ?

C’était un peu la phrase du week-end. « Tu ne fais plus parti du dispositif ». Au revoir et merci. Salut Paris, bonjour New York. Et le « dispositif » s’en portera mieux.

Il avait la tête de l’emploi, David Martinon. La tête à claque du premier de la classe tout propre sur lui. Fayot de première, dont l’absence d’honneur lui permettait de se faire traiter de « quel imbécile ! » par son patron de président de la République. Avec l’énarque arrogance, en plus, de croire qu’il pouvait être désigné maire d’une grande ville sans mouiller un peu sa chemise… Que le bleu sang permettait la nomination et l'élection.
La tête de l’emploi il avait David Martinon, le bouc émissaire parfait. Il ne fait plus parti du dispositif, donc tout ira mieux en France. Salut, au revoir.

Je n’ai pas une affection débordante pour David Martinon, qui représente beaucoup de ce que je n’aime pas. Pour autant, une chose que j’aime encore moins, c’est la politique facile et scandaleuse du « bouc émissaire ». Je déteste ça. Qu’il s’appelle François Hollande, Hervé Gaymard, ou David Martinon. Ce serait donc lui, et lui seul, qui aurait fait déconner le dispositif… Ben mince alors…

C’est un management surprenant que nous avons là. Est-ce la faute de Martinon si la première image du président « du pouvoir d’achat » a été le Fouquet’s et une ballade au yacht au frais de Bolloré ? Est-ce la faute de Martinon si le « Président du pouvoir d’achat » (le même que plus haut mais en Président) nous répond le 8 Janvier un « mais que voulez vous que j’y fasse », à propos du pouvoir d’achat justement ? Est-ce la faute de Martinon si le « président du pouvoir d’achat » n’est pas jugé par l’opinion à la hauteur qu’exige la fonction de président de la République ?

Allons plus loin. Est-ce la faute de David Martinon si les promesses d’un Etat responsable et raisonnable ne sont pas tenues ? Ce "dispositif" que l’on parle d’alourdir par l’adjonction de secrétaires d’Etat improbables, au Grand Paris ou à l’économie numérique, alors qu’une vraie réforme de l’Etat (et le bon sens) imposerait un gouvernement plus resserré… Est-ce la faute de David Martinon s’il faut emprunter pour acheter des yaourts à la fraise ou faire le plein de sa Clio ? Est-ce la faute à David Martinon si le sentiment global qui domine est celui d’un grand « n’importe quoi » ?

Peut être en parti. Parce que l’Elysée, loin de suivre la logique raisonnable d’une gestion efficace des ressources de l’Etat, aura multiplié les conseillers. Aucune légitimé, sinon une école "qui fait bien dans le CV", et une proximité affective avec le Président, son ex femme, ses proches... On en vire un du dispositif, l’as du « No Comment », mais pour en mettre combien d’autres à la place ?

Et enfin le symbole. Celui détestable qu’il faut trancher chez les fusibles d’une « classe moyenne » quand les choses ne vont mal. Sans retour sur soit même, ni auto-critique : et si j’étais, en tant que principal dirigeant, une des personnes ayant fait déconner ce génial dispositif ?
L’humilité et le respect, non, un autre jour. Bel exemple à reproduire en entreprise : le dispositif déconne ? Chamboulons tout et tranchons les têtes, après une période de stress général et d’ambiance délétère où tout le monde aura peur pour sa place. Et ouvrons des colloques sur « le stress au travail » ensuite pour se donner bonne conscience.

David Martinon était peut être ce que l’on peut qualifier au café du Bessat un « nul ». C’était en tous cas un bouc émissaire facile. Le dispositif s’en portera t’il mieux ? La question est posée…

Mont Ventoux et pensée de fin de weekend


Le Mont Ventoux. J'aime cette montagne, je ne sais pas pourquoi... Peut être comme une personne avec qui on vit depuis suffisamment longtemps pour que l'on apprécie un peu plus que sa simple compagnie... Petit, c'était, par beau temps, la première chose qui venait à mes yeux quand je passais la porte de la maison familiale. Depuis la terrasse, il était là, qui me regardait, le Mont Ventoux.
J'ai toujours souhaité être capable de le gravir un jour en vélo. C'était un objectif, c'est à présent un rêve. Parce que si je le descends à VTT, je ne me risquerai plus, vu mon faible niveau sportif, à tenter une ascension. Je remise déjà mes ambitions à la baisse, ça promet pour la suite...


Enfin, même si mon billet sera illustré par les photos de ce géant de Provence qui m'est si cher, je ne vais pas faire beaucoup de lignes dessus... Simplement de jolies photos.
Non, en cette fin de weekend, je ne peux évidemment pas m'empêcher de penser qu'il y a 7x24 heures, j'étais en train de me mouiller drôlement, dans la cour entre les trois bureaux de votes de mon village. Marseille battait St Etienne, et la question qui se posait était de savoir de combien de voix d'avance nous disposions pour passer dés le premier tour. Soucis de riche. Et d'égoïste, je me demandais si je rempilerai sur un poste municipal. La réponse sera oui, et les larmes, et le cœur qui explose, et 10 ans qui défilent, et le reste. La suite de l'aventure.
La suite de l'aventure, c'est demain.

Avant ça, vendredi soir, conseil municipal de passation de pouvoir. "Je" fais mon ami Maire, signant le décret comme quoi le vote s'est bien déroulé. La salle parait en liesse.
Je remets la caméra sur moi, sur mon point de vue. Le soir même, j'ai l'impression d'être aimé de tout le monde qui vient me féliciter, m'embrasser, me dire des mots gentils. Pendant 20 minutes, avec Falconette, nous partons dans mon ancien village, mon ancien mandat de conseil municipal. Pour embrasser le Maire, mes amis élus ou réélus. Et pareil, 20 minutes où j'ai l'impression d'être le centre d'un tout petit monde. Des bisous, des bravos, des choses gentilles, de la part de ma famille, de mes amis, de gens que je n'ai du voir que pas très souvent. Impression d'être une des personnes les plus aimées du Gard...

Et puis on revient vite sur terre. Parce que je me souviens le désert dans lequel j'avais l'impression d'être fin décembre. Quand pleins de choses, quand pleins d'absences, quand plein de question. Non, je ne suis pas défaitiste ou jamais heureux, mais savoir relativiser et les malheurs, et les bonheurs... Toujours.
Les gens de mon village attendent du Maire qu'ils ont élu. Et du conseil municipal qu'ils ont désigné. Donc ils attendent de moi, beaucoup. L'exemple du sommet élyséen qui a déçu en se reniant et en reniant ses dires, préférant notamment se concentrer sur son égo, est un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Ne pas décevoir. Ne pas décevoir...

Allez, laissons la joie d'un coté, et une certaine fierté. Demain, je vais au boulot. Il faudra que je trouve les possibilités d'aménager mon temps pour accomplir les tâches qui seront les miennes. Professionnelles, familiales... Politique maintenant, ou plutôt au service des gens qui ont fait confiance en la liste dans laquelle j'étais. Leur rendre le bonheur qu'ils m'ont fait, et la confiance qu'ils ont mis en la tête de la liste, et en les gens suivants...

Bien sur, j'ai peut être quelques amertumes. Avoir pleins de gens qui vous aime depuis deux jours, c'est chouette. Peut être j'aurais bien apprécié avoir la présence à mes cotés de mes amis, de certaines personnes qui ne sont pas là, ou plus là. Depuis plus ou moins longtemps. Y a des choses qui m'ont fait un peu de mal, c'est le jeu politique. Mais quand même, et c'est peut être pour ça que je serai toujours limité dans ces jeux politiques. Parce que je ne sais pas enlever la part d'amitié et d'affection qu'il y a avec les gens. Nicolas Sarkozy et ses copains savent comment poignarder et faire mal, j'en suis encore incapable. Et pire, certains coups me font très mal.
Ca se soigne sans doute... Mais je n'ai pas encore trouvé la pommade.

Et me poser une question bête. Sur mon blog, une nouvelle fois. Je m'étais déjà posé ici cette question. Falconhill peut il continuer à rester Falconhill sur le net (et son blog), alors qu'il est quelqu'un d'autre dehors ? Le marionnettiste pourra t'il longtemps resté cacher derrière son pantin, son pseudo, dans devoir rendre des comptes ? Et quand je me pose cette question, quelles sont mes craintes ? Réelles ?
C'est simple finalement. Mes interrogations politiques et indignations sont "publiques". Dans mon village, on connait mon parcours politique et public. On sait que je suis de droite, mais pas de la droite sarkozyste. Ma droite n'est pas la dure et ultra libérale qui est actuellement au pouvoir. Ce serait plutôt une droite libérale républicaine, défendue par actuellement pas grand monde au sommet, mais qui possède ses militants et sympathisants. Et je ne déteste pas ceux qui ne sont pas de mon avis. Sur mes opinions, pas de problèmes.
C'est sur mon état d'esprit profond que je peux plus m'interroger. Ici, dans mon blog, je me lâche. Quand j'ai peur et que je n'ai pas confiance en moi, je le dis. Quand le Creusot ou la personne d'à coté me fait mal au cœur, je ne m'en cache pas. Quand je doute, je le dis.

Hors, en politique et dans la vie professionnelle, dans la société plus généralement, pas de droit de douter ! Pas de droit d'avoir des faiblesses, ou même des interrogations. Non, faut avoir une paire de couilles à toutes épreuves, ne pas avoir peur, être fier et droit dans ses bottes, un winner. Sinon, on est éliminé, on est raillé, on est moqué.
Merde, je suis un être humain, et ici j'essaie de me comporter comme ça. Sans doute que Juppé, Hollande ou Sarkozy, sur leurs blogs, ne diraient pas ce que je dis. Mais moi, je ne suis pas eux, je suis moi. Et je dois faire quoi ? Me taire ? Rester politique pure ?

Non, j'ai envie de continuer à rester moi. La musique d'ambiance, c'est le déluge de Deucalion, dans le film de Saint Seiya titré Abel, qui n'est pas loin d'être le plus beau. Dessin animé japonais, ben oui, je continue à regarder et à aimer ça. On regarde Roméo et Juliette en ce moment, et c'est drôlement beau...
J'ai envie de rester moi. Simplement moi. Je ne sais simplement pas combien de temps je pourrais durer, au moins d'affirmer ça sur le net... Aprés, que je vive une période géniale, mais où ça change drôlement, ben oui...

Un PS quand même. La semaine dernière nous n'étions pas devant la soirée électorale... Ca ne nous a pas manqué... (je les trouve mauvais dans l'ensemble... point positif à Dray et Wauquiez quand même)

Bonne fin de dimanche, et bonne semaine.

Mont Ventoux et pensée de fin de weekend


Le Mont Ventoux. J'aime cette montagne, je ne sais pas pourquoi... Peut être comme une personne avec qui on vit depuis suffisamment longtemps pour que l'on apprécie un peu plus que sa simple compagnie... Petit, c'était, par beau temps, la première chose qui venait à mes yeux quand je passais la porte de la maison familiale. Depuis la terrasse, il était là, qui me regardait, le Mont Ventoux.
J'ai toujours souhaité être capable de le gravir un jour en vélo. C'était un objectif, c'est à présent un rêve. Parce que si je le descends à VTT, je ne me risquerai plus, vu mon faible niveau sportif, à tenter une ascension. Je remise déjà mes ambitions à la baisse, ça promet pour la suite...


Enfin, même si mon billet sera illustré par les photos de ce géant de Provence qui m'est si cher, je ne vais pas faire beaucoup de lignes dessus... Simplement de jolies photos.
Non, en cette fin de weekend, je ne peux évidemment pas m'empêcher de penser qu'il y a 7x24 heures, j'étais en train de me mouiller drôlement, dans la cour entre les trois bureaux de votes de mon village. Marseille battait St Etienne, et la question qui se posait était de savoir de combien de voix d'avance nous disposions pour passer dés le premier tour. Soucis de riche. Et d'égoïste, je me demandais si je rempilerai sur un poste municipal. La réponse sera oui, et les larmes, et le cœur qui explose, et 10 ans qui défilent, et le reste. La suite de l'aventure.
La suite de l'aventure, c'est demain.

Avant ça, vendredi soir, conseil municipal de passation de pouvoir. "Je" fais mon ami Maire, signant le décret comme quoi le vote s'est bien déroulé. La salle parait en liesse.
Je remets la caméra sur moi, sur mon point de vue. Le soir même, j'ai l'impression d'être aimé de tout le monde qui vient me féliciter, m'embrasser, me dire des mots gentils. Pendant 20 minutes, avec Falconette, nous partons dans mon ancien village, mon ancien mandat de conseil municipal. Pour embrasser le Maire, mes amis élus ou réélus. Et pareil, 20 minutes où j'ai l'impression d'être le centre d'un tout petit monde. Des bisous, des bravos, des choses gentilles, de la part de ma famille, de mes amis, de gens que je n'ai du voir que pas très souvent. Impression d'être une des personnes les plus aimées du Gard...

Et puis on revient vite sur terre. Parce que je me souviens le désert dans lequel j'avais l'impression d'être fin décembre. Quand pleins de choses, quand pleins d'absences, quand plein de question. Non, je ne suis pas défaitiste ou jamais heureux, mais savoir relativiser et les malheurs, et les bonheurs... Toujours.
Les gens de mon village attendent du Maire qu'ils ont élu. Et du conseil municipal qu'ils ont désigné. Donc ils attendent de moi, beaucoup. L'exemple du sommet élyséen qui a déçu en se reniant et en reniant ses dires, préférant notamment se concentrer sur son égo, est un bel exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Ne pas décevoir. Ne pas décevoir...

Allez, laissons la joie d'un coté, et une certaine fierté. Demain, je vais au boulot. Il faudra que je trouve les possibilités d'aménager mon temps pour accomplir les tâches qui seront les miennes. Professionnelles, familiales... Politique maintenant, ou plutôt au service des gens qui ont fait confiance en la liste dans laquelle j'étais. Leur rendre le bonheur qu'ils m'ont fait, et la confiance qu'ils ont mis en la tête de la liste, et en les gens suivants...

Bien sur, j'ai peut être quelques amertumes. Avoir pleins de gens qui vous aime depuis deux jours, c'est chouette. Peut être j'aurais bien apprécié avoir la présence à mes cotés de mes amis, de certaines personnes qui ne sont pas là, ou plus là. Depuis plus ou moins longtemps. Y a des choses qui m'ont fait un peu de mal, c'est le jeu politique. Mais quand même, et c'est peut être pour ça que je serai toujours limité dans ces jeux politiques. Parce que je ne sais pas enlever la part d'amitié et d'affection qu'il y a avec les gens. Nicolas Sarkozy et ses copains savent comment poignarder et faire mal, j'en suis encore incapable. Et pire, certains coups me font très mal.
Ca se soigne sans doute... Mais je n'ai pas encore trouvé la pommade.

Et me poser une question bête. Sur mon blog, une nouvelle fois. Je m'étais déjà posé ici cette question. Falconhill peut il continuer à rester Falconhill sur le net (et son blog), alors qu'il est quelqu'un d'autre dehors ? Le marionnettiste pourra t'il longtemps resté cacher derrière son pantin, son pseudo, dans devoir rendre des comptes ? Et quand je me pose cette question, quelles sont mes craintes ? Réelles ?
C'est simple finalement. Mes interrogations politiques et indignations sont "publiques". Dans mon village, on connait mon parcours politique et public. On sait que je suis de droite, mais pas de la droite sarkozyste. Ma droite n'est pas la dure et ultra libérale qui est actuellement au pouvoir. Ce serait plutôt une droite libérale républicaine, défendue par actuellement pas grand monde au sommet, mais qui possède ses militants et sympathisants. Et je ne déteste pas ceux qui ne sont pas de mon avis. Sur mes opinions, pas de problèmes.
C'est sur mon état d'esprit profond que je peux plus m'interroger. Ici, dans mon blog, je me lâche. Quand j'ai peur et que je n'ai pas confiance en moi, je le dis. Quand le Creusot ou la personne d'à coté me fait mal au cœur, je ne m'en cache pas. Quand je doute, je le dis.

Hors, en politique et dans la vie professionnelle, dans la société plus généralement, pas de droit de douter ! Pas de droit d'avoir des faiblesses, ou même des interrogations. Non, faut avoir une paire de couilles à toutes épreuves, ne pas avoir peur, être fier et droit dans ses bottes, un winner. Sinon, on est éliminé, on est raillé, on est moqué.
Merde, je suis un être humain, et ici j'essaie de me comporter comme ça. Sans doute que Juppé, Hollande ou Sarkozy, sur leurs blogs, ne diraient pas ce que je dis. Mais moi, je ne suis pas eux, je suis moi. Et je dois faire quoi ? Me taire ? Rester politique pure ?

Non, j'ai envie de continuer à rester moi. La musique d'ambiance, c'est le déluge de Deucalion, dans le film de Saint Seiya titré Abel, qui n'est pas loin d'être le plus beau. Dessin animé japonais, ben oui, je continue à regarder et à aimer ça. On regarde Roméo et Juliette en ce moment, et c'est drôlement beau...
J'ai envie de rester moi. Simplement moi. Je ne sais simplement pas combien de temps je pourrais durer, au moins d'affirmer ça sur le net... Aprés, que je vive une période géniale, mais où ça change drôlement, ben oui...

Un PS quand même. La semaine dernière nous n'étions pas devant la soirée électorale... Ca ne nous a pas manqué... (je les trouve mauvais dans l'ensemble... point positif à Dray et Wauquiez quand même)

Bonne fin de dimanche, et bonne semaine.