Soutien au professeur de Berlaimont, et aux autres.

Si j’étais rentré à la maison en disant, la tête basse (car je n’aurais pas fait le fier) : « mon professeur m’a giflé parce que… », je n’aurais pas eu le temps de finir ma phrase qu’une deuxième gifle paternelle aurait fouetté mon visage, pendant que ma mère aurait quitté la pièce, honteuse et en colère après ce fils indigne. Mes parents ne sont pas monstres.
Mais ils m'ont appris une chose : le professeur se respecte. Le professeur, on lui dit "vous", car c'est une personne importante. Le professeur a toujours raison devant moi, et jamais mes parents ne m'ont dit que le professeur avait tort, jamais. Ils pouvaient le penser, mais devant moi, c'était net : "Monsieur le Professeur" avait raison. Et si j'avais pris une gifle, je la méritais. Point barre, fin de l'histoire, et au lit sans regarder les Chevaliers du Zodiaque.

Cette histoire de Berlaimont, ce professeur mis en garde à vue parce qu’il a giflé un élève (petit con) qui l’a traité de « connard », tout le monde en a parlé. Beaucoup a été dit sur l’inconscience et l’irresponsabilité du « parent d’élève », à lire le billet de Patrick Pike sur le JDD. De l’élève impoli et « jeune con » ou du père, responsable de l’éducation de son enfant et qui lui donne ainsi un merveilleux message pédagogique de part son attitude, je me demande qui est celui qui mérite le plus la gifle…

Pas envie de faire long. Parce que cette histoire m’énerve. Parce que la caste de ces « parents d’élèves » qui voient leur enfant comme des anges alors que ceux-ci peuvent être des démons, et qui critiquent à l’envi et de manière ostentatoire ces « professeurs ces hideux professeurs qui osent contredire leurs chères têtes blondes si sages qui n’ont qu’envie de s’exprimer et de s’épanouir les pauvres, peuchère », m’insupporte.

Des amis professeurs. Pas mal. Qui me racontent. Qu’ils doivent garder les mains derrière le dos quand leurs élèves rentrent en classe car « un geste pourrait être mal interprété », et que le professeur est de fait « présumé coupable ». Que le parent, qui juge le professeur fainéant, prendra presque toujours la défense de son enfant, mal élevé sans doute, mais n’est ce pas dans leur esprit à l’école d’élever leurs enfants ? Déresponsabilisation, toujours, et alourdissons la charrue de l’enseignant…
J’ai envie de réformes dans l’éducation nationale, et je critique aussi le corporatisme d’une profession qui refuse trop souvent d’évoluer, notamment de voir dans l’entreprise un possible et souhaitable partenaire, et autre chose qu’un monstre capitaliste. Mais je soutiens totalement ces enseignants qui ne peuvent plus faire leur métier.

Je parle souvent avec mes amis enseignants, de leurs soucis avec des parents exigeants et parfois irresponsables. Et une administration qui ne les soutient pas. Je pense à mon ami prof de math à Alès. Je pense à mes amies profs de sport à Lyon, profs de français à Vierzon, à Divonne-Les-Bains (deux villes où j’ai de jolis souvenirs mais passons). Ou encore Gien, Macon, le Creusot… Roquemaure aussi. Des professeurs et des institutrices qui méritent le respect.

Enseignant, c’est un beau métier. Il y a des nouvelles qui énervent, parce qu’elles montrent aussi que la société, peut être, glisse vers quelque chose de malsain. Je me rassure en me disant que le président en place depuis Mai 2007 n’est pas non plus le responsable de tout ce qui va mal. Mais je soupire devant une situation qui n’augmente pas mon moral, celui qui est au plus bas depuis 1987

A noter que le professeur incriminé est maintenant en arrêt maladie...
Soupir

(PS : dernière photo, c'est celle de mon école primaire à Montfaucon...)

Soutien au professeur de Berlaimont, et aux autres.

Si j’étais rentré à la maison en disant, la tête basse (car je n’aurais pas fait le fier) : « mon professeur m’a giflé parce que… », je n’aurais pas eu le temps de finir ma phrase qu’une deuxième gifle paternelle aurait fouetté mon visage, pendant que ma mère aurait quitté la pièce, honteuse et en colère après ce fils indigne. Mes parents ne sont pas monstres.
Mais ils m'ont appris une chose : le professeur se respecte. Le professeur, on lui dit "vous", car c'est une personne importante. Le professeur a toujours raison devant moi, et jamais mes parents ne m'ont dit que le professeur avait tort, jamais. Ils pouvaient le penser, mais devant moi, c'était net : "Monsieur le Professeur" avait raison. Et si j'avais pris une gifle, je la méritais. Point barre, fin de l'histoire, et au lit sans regarder les Chevaliers du Zodiaque.

Cette histoire de Berlaimont, ce professeur mis en garde à vue parce qu’il a giflé un élève (petit con) qui l’a traité de « connard », tout le monde en a parlé. Beaucoup a été dit sur l’inconscience et l’irresponsabilité du « parent d’élève », à lire le billet de Patrick Pike sur le JDD. De l’élève impoli et « jeune con » ou du père, responsable de l’éducation de son enfant et qui lui donne ainsi un merveilleux message pédagogique de part son attitude, je me demande qui est celui qui mérite le plus la gifle…

Pas envie de faire long. Parce que cette histoire m’énerve. Parce que la caste de ces « parents d’élèves » qui voient leur enfant comme des anges alors que ceux-ci peuvent être des démons, et qui critiquent à l’envi et de manière ostentatoire ces « professeurs ces hideux professeurs qui osent contredire leurs chères têtes blondes si sages qui n’ont qu’envie de s’exprimer et de s’épanouir les pauvres, peuchère », m’insupporte.

Des amis professeurs. Pas mal. Qui me racontent. Qu’ils doivent garder les mains derrière le dos quand leurs élèves rentrent en classe car « un geste pourrait être mal interprété », et que le professeur est de fait « présumé coupable ». Que le parent, qui juge le professeur fainéant, prendra presque toujours la défense de son enfant, mal élevé sans doute, mais n’est ce pas dans leur esprit à l’école d’élever leurs enfants ? Déresponsabilisation, toujours, et alourdissons la charrue de l’enseignant…
J’ai envie de réformes dans l’éducation nationale, et je critique aussi le corporatisme d’une profession qui refuse trop souvent d’évoluer, notamment de voir dans l’entreprise un possible et souhaitable partenaire, et autre chose qu’un monstre capitaliste. Mais je soutiens totalement ces enseignants qui ne peuvent plus faire leur métier.

Je parle souvent avec mes amis enseignants, de leurs soucis avec des parents exigeants et parfois irresponsables. Et une administration qui ne les soutient pas. Je pense à mon ami prof de math à Alès. Je pense à mes amies profs de sport à Lyon, profs de français à Vierzon, à Divonne-Les-Bains (deux villes où j’ai de jolis souvenirs mais passons). Ou encore Gien, Macon, le Creusot… Roquemaure aussi. Des professeurs et des institutrices qui méritent le respect.

Enseignant, c’est un beau métier. Il y a des nouvelles qui énervent, parce qu’elles montrent aussi que la société, peut être, glisse vers quelque chose de malsain. Je me rassure en me disant que le président en place depuis Mai 2007 n’est pas non plus le responsable de tout ce qui va mal. Mais je soupire devant une situation qui n’augmente pas mon moral, celui qui est au plus bas depuis 1987

A noter que le professeur incriminé est maintenant en arrêt maladie...
Soupir

(PS : dernière photo, c'est celle de mon école primaire à Montfaucon...)

Un anniversaire surprise, et des morals en baisse

Nicolas Sarkozy se voit honorer d'un anniversaire surprise. Organisé par des gens qui l'aiment bien, visiblement. Ca fait toujours plaisir, un anniversaire surprise. Que l'on soit Président de la République, copine d'un faucon pas toujours facile à vivre, ou autre. C'est bien. C'est beau le bonheur, c'est beau d'être aimé, ça doit être sympa d'être président de la République avec Johnny Halliday comme meilleur ami.

Et à coté, la dernière fournée de l'INSEE qui sort du four. Moral des ménages au plus bas en Janvier 2008. Depuis 1987, les chiffres n'ont pas été aussi mauvais ils ont dit sur RTL ce matin. Alors que j'allais au boulot avec un moral apparement dans la moyenne nationale : cela me rassure.

Je vais boire du vin ce soir. Rien à voir ? Oui, mais il faut bien finir un billet... (soupir)

PS : mon copain Zgur a son "arf !"... Je ne voudrais pas le copier avec mes soupirs répétés, mais en ce moment j'avoue que... Bon, le moment dure depuis un long, trés, trop, long moment... Mais bon... J'appelerai ce blog "soupir du Faucon" bientot, viendez pour vous fendre la gueule les zamis, je raconterais des blagues de Toto et de Zouzoux à l'air... Youpi... (soupir)

Un anniversaire surprise, et des morals en baisse

Nicolas Sarkozy se voit honorer d'un anniversaire surprise. Organisé par des gens qui l'aiment bien, visiblement. Ca fait toujours plaisir, un anniversaire surprise. Que l'on soit Président de la République, copine d'un faucon pas toujours facile à vivre, ou autre. C'est bien. C'est beau le bonheur, c'est beau d'être aimé, ça doit être sympa d'être président de la République avec Johnny Halliday comme meilleur ami.

Et à coté, la dernière fournée de l'INSEE qui sort du four. Moral des ménages au plus bas en Janvier 2008. Depuis 1987, les chiffres n'ont pas été aussi mauvais ils ont dit sur RTL ce matin. Alors que j'allais au boulot avec un moral apparement dans la moyenne nationale : cela me rassure.

Je vais boire du vin ce soir. Rien à voir ? Oui, mais il faut bien finir un billet... (soupir)

PS : mon copain Zgur a son "arf !"... Je ne voudrais pas le copier avec mes soupirs répétés, mais en ce moment j'avoue que... Bon, le moment dure depuis un long, trés, trop, long moment... Mais bon... J'appelerai ce blog "soupir du Faucon" bientot, viendez pour vous fendre la gueule les zamis, je raconterais des blagues de Toto et de Zouzoux à l'air... Youpi... (soupir)

Best of 2007: Articles and Blog Posts on SEO (Part 2)


Following up on my last post, there were just too many excellent newsletter articles and blog posts on SEO last year to fit them all into one post, so here are more of the best bits of SEO guidance from 2007.

5 Rules of Social Media Optimization (SMO) by Buzz Marketing for Technology

Über-blogger and podcaster Paul Dunay provides five unconventional tactics for improving search engine rank, such as adding social bookmark site buttons to web pages, making content portable (e.g. video, audio files and PDFs) and encouraging mashups.


Traits of a Great SEO Client: Commitment by Small Business SEM

Marchex SEO pro Scott McGee writes about the client side of the SEO relationship, list the traits that help a client work successfully with an outside SEO firm, starting with commitment—the willingness to be fully involved in the entire process.


The Alternative Search Engine of the Year, 2007!
by Alt Search Engines

Blogger Charles Knight rates the top 10 alternatives to G-Y-M on several factors including popularity, innovation, leadership and attitude, before finally revealing that the number one alternative search engine for 2007 is...read his post!


10 questions you should ask before doing SEO in house (from an ex-in house SEO) by Seer Interactive SEO Blog

Wil Reynolds (whose name is harder to find on this blog than it should be) offers a detailed essay on 10 questions a company should ask when considering in-house SEO, including consideration of availability of talent, the need for maintenance, and costs. This is an excellent summary, though Wil's advice is clearly targeted at larger companies—a $5K-$15K SEO project is pretty sizable in my world.


Reviews Can Improve Your Local Search Rankings - SEO Tip Week 34 by Big Oak SEO Blog

Search pro Shell Harris details how online reviews can help small businesses improve their organic position in local search results.


Don’t Forget… Business Reviews Are Searchable by Convert Offline / Local Search Hound

This post expands on the ideas presented in the post above by detailing a strategy to obtain customer reviews that can improve a small business's rank in local search results.


SEO Styles make the Fight - 10 Deadly SEO Techniques to Avoid by SEO Design Solutions Blog

Jeffrey Smith writes an excellent post warning against over-doing SEO efforts and risking search engine obscurity through the excessive use of 10 popular SEO techniques. My favorite is #7: "The Keyword Stuffing Pipes in the Title SEO technique - Keyword Stuffing | Even more Keywords | Even more Ridiculous Stuffing | Company | Services | City | State | Birth Date | SSN | Address | Location of First Kiss with Girlfriend|, etc. you get the point so stop it already."


12 Basic On-Site SEO Tactics for Optimized Results by Search Engine Journal

Author Miles Price details 12 essential on-page SEO techniques to optimize search rankings. It's all fundamentals, but that's often what SEO comes down to.


17 Search Engine Reputation Management Optimization Tips by MediaPost Search Insider

Rob Garner provides 17 tips ranging from using social networking sites and writing thought-leadership content to strategic linking and interviews to optimize your personal "brand name."


Search Engine Optimization Basics by TopRank SEO Blog

Search expert Lee Odden provides an excellent SEO primer on on-site techniques, link-building, and tactics to avoid.


Get To The First Page Of Google: The 4 Essentials Of Ranking A LinkLess Small Business Website by Convert Offline / Local Search Hound

A post detailing four tips that will help any website rank better, including optimizing for unique (but likely to be searched) keywords and phrases with the proper density and proximity.


The Dark Art Of Search Engine Optimization by Internet Search Engine Database

In this article, Dave Davies writes not about "black-hat search engine optimization tactics" (which should be avoided), but rather about "the hidden aspects of SEO that are often overlooked." He details techniques for creating a "sticky" site, attracting site visitors with short, well-crafted page title and descriptions, and generating external links.


A Search Column About Search Columns by MediaPost Search Insider

Must-see SEO—Rob Garner supplies an excellent list of the most helpful search engine blogs, from Matt Cutts and Search Engine Land to Bill Slawski's SEO By The Sea and Lee Odden's Online Marketing Blog.


Extreme makeover: Five tips for organic search rankings after a site redesign by DMNews

Critical information for any new website launch or makeover, this article explains five common SEO-related mistakes organizations make when working on new sites, including lost optimization work (such as title, meta tags and headlines), lost content, and orphaned pages resulting in 404 errors.


Brand New Websites: A Search Engine Optimization Company Perspective by Search Engine Guide

Writer Scott Buresh begins by noting that "brand new websites have a more difficult time achieving search engine success for competitive phrases than their older counterparts, particularly on Google. However...a good search engine optimization company should be able to effectively work with a new website; setting the foundation for a remarkable success story while still achieving steadily increasing short-term benefit," then proceeds to detail several strategies for gradually improving the search position of new sites, including offering informational content, building links, and carefully choosing high-potential search phrases.

Previous articles in this series:

Best of 2007: SEO Analysis Tools
Best of 2007: SEO Keyword Research Tools
Best of 2007: News Articles on Social Media Marketing
Best of 2007: Blog Posts on Social Media Marketing
Best of 2007: Articles and Blog Posts on SEM
Best of 2007: Articles and Blog Posts on Google AdWords
Best of 2007: Articles and Blog Posts on SEO (Part 1)

*****

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Conjugons nos talents, mais pas maintenant, c'est fermé

Ca fait trois jours que je pense à ça. Il fallait que je passe sur DailyMotion, et j'ai trouvé les pubs. La première est vulgaire, mais celle sur "c'est fermé" me laissera le souvenir des 10 ans de Canal +, et d'une soirée merveilleuse devant les Nuls en décodé




J'ai un avis sur l'histoire Société Générale, sponsor historique de mon école d'ingénieur lyonnaise (l'ECAM... Bisous Cybermamie, et les quelques amis de promo qu'il me reste et que j'aime). Je suis de droite, mais de la droite gaulliste et libérale.
Le libéralisme républicain tel que je le conçois, sous un prisme qui est ce qu'il est, c'est un libéralisme qui privilégie le mérite, le travail individuel et collectif. Qui doit permettre aux compétences de s'exprimer pleinement, dans des régles du jeu qui soient justes et ne favorisent pas "le plus faible va mourrir", non. Mais qui permette à chacun de s'élever, de progresser, d'être toujours meilleurs, parce que ce "toujours meilleurs individuel" profitera toujours à la société.

Attention : c'est pas parfait ce que je pense. Mais c'est ma pensée. On peut la contester, lui cracher dessus. C'est ce que je pense, tant pis...

La spéculation, ce n'est pas pour moi du capitalisme. Je spécule quand je joue sur Sport4fun ou au Loto Sportif à parier sur Marseille - Monaco en Coupe de France. Je spécule sur le travail de 2 x 11 joueurs plus l'entraineur les remplacants, et le staff. Bon, ils sont payés un peu pour ça aussi.
Ce crétin qui a traddé à la Société Générale dans le cadre de son métier, il a spéculé sur le travail des gens. Il s'est enrichit en pariant, en jouant au loto. Sauf qu'il a perdu, le couillong.

Les gens qui s'enrichissent sur le dos des autres, en jouant, ce n'est pas mon libéralisme. Le métier de "tradder" représente tout ce que j'abhorre. Des gens se lévent le cul le matin, la "France qui se lève tot", souvenons nous...
Et des retraités aux jetons indecents qui vont à une réunion pour "parier", pour se demander si les grands congs qui "se levent tot le matin" permettent de gagner suffisament en pariant sur tels ou tels autres "congs qui se levent tot le matin", doivent représenter le capitalisme ?
J'en veux autant à ces gens qui s'enrichissent sur le travail des autres qu'aux pseudos révolutionnaires fascistement "trotkiste" qui jouent sur des peurs pour attiser des haines et des jalousies violentes dans la société. Mais bon, sur ce coup, ils surfent sur une vague qu'on leur offre... L'élite de notre pays, de part des laxismes coupables, un angélisme démoniaque, et des comportements moralement horrifiant, offrent aussi des vagues de belles hauteurs à l'extremes droites, donc les extremes peuvent jouer, et tout va bien.

Mais sur la crise de la Société Générale, juste envie de donner mon avis. Ca ne m'empechera pas de m'auto qualifier "libéral républicain". Mais je condamne, à mon modeste niveau qui est d'un ridicule sans nom (j'imagine le titre du Midi Libre demain : "le Canard condamne le système", avec des rires gras derrière.. je suis ridicule des fois), ce système qui génère des dégénrences qui doivent être soignés, au niveau mondial, par une chimio-thérapie violente. Je n'ai pas envie d'avoir honte d'être "de droite" à cause de ces quelques crétins qui scient la branche sur laquelle ils s'enrichissent...

Conjugons nos talents, mais pas maintenant, c'est fermé

Ca fait trois jours que je pense à ça. Il fallait que je passe sur DailyMotion, et j'ai trouvé les pubs. La première est vulgaire, mais celle sur "c'est fermé" me laissera le souvenir des 10 ans de Canal +, et d'une soirée merveilleuse devant les Nuls en décodé




J'ai un avis sur l'histoire Société Générale, sponsor historique de mon école d'ingénieur lyonnaise (l'ECAM... Bisous Cybermamie, et les quelques amis de promo qu'il me reste et que j'aime). Je suis de droite, mais de la droite gaulliste et libérale.
Le libéralisme républicain tel que je le conçois, sous un prisme qui est ce qu'il est, c'est un libéralisme qui privilégie le mérite, le travail individuel et collectif. Qui doit permettre aux compétences de s'exprimer pleinement, dans des régles du jeu qui soient justes et ne favorisent pas "le plus faible va mourrir", non. Mais qui permette à chacun de s'élever, de progresser, d'être toujours meilleurs, parce que ce "toujours meilleurs individuel" profitera toujours à la société.

Attention : c'est pas parfait ce que je pense. Mais c'est ma pensée. On peut la contester, lui cracher dessus. C'est ce que je pense, tant pis...

La spéculation, ce n'est pas pour moi du capitalisme. Je spécule quand je joue sur Sport4fun ou au Loto Sportif à parier sur Marseille - Monaco en Coupe de France. Je spécule sur le travail de 2 x 11 joueurs plus l'entraineur les remplacants, et le staff. Bon, ils sont payés un peu pour ça aussi.
Ce crétin qui a traddé à la Société Générale dans le cadre de son métier, il a spéculé sur le travail des gens. Il s'est enrichit en pariant, en jouant au loto. Sauf qu'il a perdu, le couillong.

Les gens qui s'enrichissent sur le dos des autres, en jouant, ce n'est pas mon libéralisme. Le métier de "tradder" représente tout ce que j'abhorre. Des gens se lévent le cul le matin, la "France qui se lève tot", souvenons nous...
Et des retraités aux jetons indecents qui vont à une réunion pour "parier", pour se demander si les grands congs qui "se levent tot le matin" permettent de gagner suffisament en pariant sur tels ou tels autres "congs qui se levent tot le matin", doivent représenter le capitalisme ?
J'en veux autant à ces gens qui s'enrichissent sur le travail des autres qu'aux pseudos révolutionnaires fascistement "trotkiste" qui jouent sur des peurs pour attiser des haines et des jalousies violentes dans la société. Mais bon, sur ce coup, ils surfent sur une vague qu'on leur offre... L'élite de notre pays, de part des laxismes coupables, un angélisme démoniaque, et des comportements moralement horrifiant, offrent aussi des vagues de belles hauteurs à l'extremes droites, donc les extremes peuvent jouer, et tout va bien.

Mais sur la crise de la Société Générale, juste envie de donner mon avis. Ca ne m'empechera pas de m'auto qualifier "libéral républicain". Mais je condamne, à mon modeste niveau qui est d'un ridicule sans nom (j'imagine le titre du Midi Libre demain : "le Canard condamne le système", avec des rires gras derrière.. je suis ridicule des fois), ce système qui génère des dégénrences qui doivent être soignés, au niveau mondial, par une chimio-thérapie violente. Je n'ai pas envie d'avoir honte d'être "de droite" à cause de ces quelques crétins qui scient la branche sur laquelle ils s'enrichissent...

Best of 2007: Articles and Blog Posts on SEO (Part 1)


SEO is dead? Balderdash! Judging by the number of high-quality articles and blog posts still devoted to the topic (so many I had to split this category into two posts), SEO remains a critical component of online marketing success. It has certainly evolved; SEO is no longer about using clever "tricks" to manipulate search engine results, but rather about crafting relevant and compelling content, writing for searchers, and using best-practice techniques in content emphasis and meta tagging to help search engines find your content.

Here are (part one of) some of the best posts and stories devoted to SEO in 2007:

20 Hard Core SEO Tips by SEO Theory and Analysis Blog

A compelling mix of indispensable (Learn how to write Who, What, Where, When, and Why in 4 paragraphs or less. Why? Because you should never write a press release that starts out with, “John Shlock Smith the Shmuck proudly announces….”) and questionable (Stop using keywords in your URLs. Why? Because if you don’t know how to optimize a page without slamming keywords into the URLs, you don’t know how to optimize a Web page.) advice. You may not want to follow all of the advice here, but this post certainly provides some interesting ideas.


The Art of SEO by Internet Search Engine Database

Writer Jill Whalen makes an excellent case for not over-SEOing a page, which can actually cause the effort to backfire. She emphasizes using SEO techniques sparingly, with a focus on proper copy writing: "If your copy reads poorly to a human, and does not come across as natural professional copywriting, the search engines won't like it either...If you've done it right, an everyday user should not have any idea that a page has been SEO'd. A trained SEO should be able to spot what your keyword phrases are, but it shouldn't be glaringly obvious."


Top mistakes newbie SEOs make by Jennifer Slegg - Search Engine Marketing Consultant

Solid advice for newbies or SEO pros who need a reminder of mistakes to avoid, though one must be a bit careful with the first item, "My site ranks for `some really obscure multi-keyword phrase`". Specific, obscure keyword phrases can be very valuable IF they lead prospects directly to your product or service. For example, if what you sell is "data privacy encryption software for Oracle HRMS," then it arguably more valuable for site to show up well for that term than simply for a search on "Oracle software." The specific term will have far lower search volume, to be sure, but someone using is far more likely to looking for exactly what you sell than a seacher using a shorter, more generic phrase.


How to Improve Keyword Density on Your Site by SEO Space

Blogger Jody Nimetz advises targeting a keyword density of 6-12%, provides seven techniques to achieve that goal without harming readability (and contradicting some of the advice in "20 Hard Core SEO Tips" above), and explains how keyword density supports SEO as well as how to easily check keyword density on any page.


Back-to-school SEO by CNet News Blog

Stephan Spencer, who also writes the Scatterings blog, provides a helpful reference list of "10 important elements that should always remain top-of-mind with every SEO."


Raising Your Profile: Beyond the Basics by The Wall Street Journal

Journal writer Laura Broder details five basic steps that can improve organic search position for a website. The article is targeted at small businesses, but the suggestions are essential elements for anyone to keep in mind for SEO efforts.


How To Optimize My Site - 10 Best On-Page Search Engine Optimization Tricks by Strategic Site Marketing

Jason Koeppe details the top 10 on-page SEO techniques to improve site ranking, in order of importance., with title tags, headlines, content optimization and meta tags at the top of the list.


Marketing Lens: Today's Top Blog Posts on Internet Marketing by Marketing Lens

If you just can't enough of "best of" type articles, Marketing Lens "identifies the top 15 online marketing stories and blogs of the day," on a daily basis, as measured by SocialRank.


Effective Keyword SEO Research, Part 2 by ClickZ

Writer Julie Batten provides a step-by-step guide to creating a productive keyword list by considering the entire buying cycle, covering keyword research tools, list scrubbing and allocation.


Search Engine College launches Search Engine Wiki by Pandia Search Engine News

This article reports on the creation of the search engine wiki, which "began life as a massive collection of bookmarks, tools and site links...gathered over the past 10 years (by) search engine optimization consultants." The wiki is now open for anyone to create pages, add content, or use as an SEO research tool.


Linking Strategies: The Top 10 Link Love Directories by SEO World

Blogger Jon Rognerud explains how external links impact SEO results, then lists the top 10 generic directories for link-building (though it is curious that Business.com was mentioned as an afterthought rather than one of the top 10, while the once-powerful-but-now-pathetic dmoz.org still makes his "top" list).


Answers to Ten SEO Questions & Some New Questions from Danny Sullivan by SEOmoz

In this outstanding post, SEO rock star Danny Sullivan answers 10 key search optimization questions such as why flat website architectures are better than deep ones, what the "long tail of search" is, and what the three most important elements in the head of an HTML page are.


Interview: Mike Grehan, World Traveler & Global SEO by TopRank Online Marketing Blog

Skipping the standard "How did you get started in this business?" type of questions, this interview on Lee Odden's blog instead gets right to the interesting stuff like "Why do you think so many SEOs get their shorts in a bundle whenever anyone, including yourself, publishes 'SEO as we know it is dead' opinions?" Most entertaining of all is Grehan's view of social networks: "I HATE Facebook! Please God, take it away and let me get some work done. If one more twat invites me to Facebook I’m going round their place with an axe!...Go away and leave me alone. All of you. I have a job to do for crying out loud!...Wal-Mart has a Facebook profile. What a great place to get pilloried by your audience."

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Management par la rancune

C'est un article du Canard Enchainé, tendrement titré "le martyre de Carolis", qui m'a donné l'idée de ce billet. Petit frère du Management par la peur qui m'a donné l'honneur de l'excellent blog "Equilibre précaire", qui parvient toujours à me toucher.

Retour sur ma vie professionnelle, qui commence à être riche mine de rien, j'ai 30 ans déjà... Aout 2001. Je finis un CDD post - école d'ingénieur, pret à rentrer dans la "vraie vie". Un chargé d'affaire d'une société de Pierrelatte, filiale d'un grand groupe marseillais, me propose un obscur CDD d'ingénieur à Grenobles. Bureau d'études, dessin industriel, tout ce que je déteste, en plus d'une précarité, loin de chez moi... Poliment, je décline.
Le jour même, Marseille, le siège, m'appelle. Le Directeur Technique de ce groupe me propose un poste de rève pour le jeune ingénieur que je suis. Outre le fait que je vois les Calanques depuis mon bureau à deux pas de la mer, dans la ville de mon club de foot, le boulot est passionnant. Un siège national, un grand groupe, des perspectives de carrière géniale. Là, je dis oui. Emballé c'est pesé, je signe le jour d'un départ dans les Landes en camping, je commence le 1er Octobre 2001 (deux tours jumelles de moins), pas encore blessé du 12 Juillet 2002, et passant ma première nuit aux Bons Enfants, merci encore de ta fidélité.

Une première année professionnelle de rève. C'est dur, mais c'est passionant, enrichissant. Des conditions de travail superbes, un supérieur hiérarchique, mon Directeur Technique (maintenant un ami), génial. Certe un été difficile, mais c'est hors professionnel, et bon, passons, car l'automne qui arrivera et me mettra une petite falconette dans les pattes et dans le coeur efface toutes les douleurs estivales du scorpion. C'est chouette.

Et puis Février 2003, réorganisation. La Direction technique explose. Pierrelatte, la petite filiale, devient entreprise, et je suis "muté" administrativement là bas. Le chargé d'affaire que j'ai éconduit devient Directeur Général de cette société naissante. Et mes soutiens se font tous virer un à un. Changement de visage lorsque je suis physiquement muté, de force, à Pierrelatte en Janvier 2004. Je garde en mémoire la phrase qu'il m'a dit, dans ce sombre bureau, pour m'imposer mon rappatriement : "finalement, on travaillera ensemble...". Une phrase prononcée avec un sourire dont le souvenir continue à me glacer le sang : il me le ferait payer, ce crime de lèse - majesté : on ne met pas de rateaux à certaines personnes, sinon on le regrette... Et d'adjoint à Directeur Technique et Directeur Commercial, je deviens ingénieur lambda. Fini pour moi.

Ensuite ? "On" me le répète souvent : "le Directeur Général t'en veut, tu lui as dit non une fois, il ne l'a pas accepté", ou "tu travailles bien, mais Il t'en veut, tu sais...". Début de carrière avec avancement rapide, et depuis ça stagne. Je travaille plus, pour montrer que je suis quelque chose de bien, mais je gagne moins. Je suis bloqué, à cause d'un homme. Bien sur, certains jeunes voient que je deviens une proie facile, alors je rencontre des enculés. J'en garde un en tête. A qui j'en voudrais longtemps...
(Interlude sur le mauvais coté du Faucon : Je n'ai que trois personnes pour qui je ressens de la haine. Une que je ne connais personnellement pas, seulement des contacts par ICQ ou IRC. Vers qui je bascule cette haine qui me dévore, parce que je ne peux pas hair une personne que j'ai aimé avant, et que j'apprécie toujours malgré pleins de choses... La deuxieme est un jeune ingénieur que j'ai aidé, et qui m'a poignardé, pour arriver plus haut... Il le paiera celui là. Le troisieme est, fatalement, ce Directeur Général.)

Je n'étais rien, un simple ingénieur, pas une menace pour lui. Mais je lui ai dit "non" une fois. Cela ne méritait même pas un "pardon", car je n'ai trahis, ni insulté personne. Mais sa fierté ne m'a rien pardonné. Je me suis battu deux ans. Et décembre 2006, je suis parti.

Revenons au billet du Canard Enchainé du 16 Janvier 2008. Carolis est un chiraquien, mis en place par Chirac. Le billet est affligeant, de voir que la rancune, ce péché, est décidément un carburant de nos "puissants", Directeur Général ou Président de la République. "Comment le grand patron de France Télévision a t'il appris que l'Etat lui supprimerait la pub ? Tout simplement en regardant la télévision... Mairdi 8 Janvier, Carolis est planté devant son petit écran dans son bureau quand tombe l'annonce de Sarkozy. Il encaisse l'uppercut et lache groggy à ses proches "et ben ça promet pour la suite". (...) UN brin sadique, l'Elysée avait convié le chiraquien Carolis à la conférence de presse présidentielle. Une chance qu'il ait décliné l'invitation : il aurait essuyé le coup de bambou en direct, avec gros plan des caméras sur sa mine déconfite et forêt de micros à sa sortie"
A ce moment là de la lecture du Canard, je dodelinais la tête de gauche à droite, soupirant devant ce machiavélisme des "grands de ce monde" pour faire simplement "mal". Juste "mal", à ceux qui n'ont pas été de leur bord à un moment. Plus loin, l'article continue de parler des "mandales sur mandales" que Sarkozy balance à celui qui "n'est pas victime d'une destabilisation personnelle", mais visiblement la rancune a bonne contenance.

Je soupire souvent, en ce moment, devant ma petitesse et ma naiveté. Je pense que les compétences et la fidélité (en nos valeurs personnelles, en les personnes qui ont été importante pour nous...) sont des mamelles d'une réussite personnelle. Et je vois, en contemplant les exemples Sarkozy et Chirac, pour ne citer qu'eux, qu'en fait il faut trahir, et il faut aller au bout de ses haines, pour y arriver. Il faut "écraser l'autre", ne plus le laisser respirer, l'anéantir. Et à la personne qui nous a nourri, point de gratitude, simplement la politique du Brutus. Racune et trahison, parce que seul ça peut permettre de franchir des marches, des palliers.
Politique, professionnel, la rancune est un carburant. La peur aussi. La racune surtout.

Je n'ai pas aimé ce billet du Canard. Pourtant, il m'évoque des expériences passées, il me rappelle des souvenirs douloureux. Avec, pourtant, une certitude, même naive : la fidélité, la gratitude, et le travail au final, peuvent permettre de réussir. La racune ? J'ai tendance à imaginer que les quelques haines que j'ai sont plus un frein qu'autre chose... Passer outre, avancer. Et merde.
J'ai envie de penser qu'on peut réussir sans être un enculé et sans forcément avoir besoin de tuer "l'autre". Jusqu'à quand garderai je cet état d'esprit ?

Management par la rancune

C'est un article du Canard Enchainé, tendrement titré "le martyre de Carolis", qui m'a donné l'idée de ce billet. Petit frère du Management par la peur qui m'a donné l'honneur de l'excellent blog "Equilibre précaire", qui parvient toujours à me toucher.

Retour sur ma vie professionnelle, qui commence à être riche mine de rien, j'ai 30 ans déjà... Aout 2001. Je finis un CDD post - école d'ingénieur, pret à rentrer dans la "vraie vie". Un chargé d'affaire d'une société de Pierrelatte, filiale d'un grand groupe marseillais, me propose un obscur CDD d'ingénieur à Grenobles. Bureau d'études, dessin industriel, tout ce que je déteste, en plus d'une précarité, loin de chez moi... Poliment, je décline.
Le jour même, Marseille, le siège, m'appelle. Le Directeur Technique de ce groupe me propose un poste de rève pour le jeune ingénieur que je suis. Outre le fait que je vois les Calanques depuis mon bureau à deux pas de la mer, dans la ville de mon club de foot, le boulot est passionnant. Un siège national, un grand groupe, des perspectives de carrière géniale. Là, je dis oui. Emballé c'est pesé, je signe le jour d'un départ dans les Landes en camping, je commence le 1er Octobre 2001 (deux tours jumelles de moins), pas encore blessé du 12 Juillet 2002, et passant ma première nuit aux Bons Enfants, merci encore de ta fidélité.

Une première année professionnelle de rève. C'est dur, mais c'est passionant, enrichissant. Des conditions de travail superbes, un supérieur hiérarchique, mon Directeur Technique (maintenant un ami), génial. Certe un été difficile, mais c'est hors professionnel, et bon, passons, car l'automne qui arrivera et me mettra une petite falconette dans les pattes et dans le coeur efface toutes les douleurs estivales du scorpion. C'est chouette.

Et puis Février 2003, réorganisation. La Direction technique explose. Pierrelatte, la petite filiale, devient entreprise, et je suis "muté" administrativement là bas. Le chargé d'affaire que j'ai éconduit devient Directeur Général de cette société naissante. Et mes soutiens se font tous virer un à un. Changement de visage lorsque je suis physiquement muté, de force, à Pierrelatte en Janvier 2004. Je garde en mémoire la phrase qu'il m'a dit, dans ce sombre bureau, pour m'imposer mon rappatriement : "finalement, on travaillera ensemble...". Une phrase prononcée avec un sourire dont le souvenir continue à me glacer le sang : il me le ferait payer, ce crime de lèse - majesté : on ne met pas de rateaux à certaines personnes, sinon on le regrette... Et d'adjoint à Directeur Technique et Directeur Commercial, je deviens ingénieur lambda. Fini pour moi.

Ensuite ? "On" me le répète souvent : "le Directeur Général t'en veut, tu lui as dit non une fois, il ne l'a pas accepté", ou "tu travailles bien, mais Il t'en veut, tu sais...". Début de carrière avec avancement rapide, et depuis ça stagne. Je travaille plus, pour montrer que je suis quelque chose de bien, mais je gagne moins. Je suis bloqué, à cause d'un homme. Bien sur, certains jeunes voient que je deviens une proie facile, alors je rencontre des enculés. J'en garde un en tête. A qui j'en voudrais longtemps...
(Interlude sur le mauvais coté du Faucon : Je n'ai que trois personnes pour qui je ressens de la haine. Une que je ne connais personnellement pas, seulement des contacts par ICQ ou IRC. Vers qui je bascule cette haine qui me dévore, parce que je ne peux pas hair une personne que j'ai aimé avant, et que j'apprécie toujours malgré pleins de choses... La deuxieme est un jeune ingénieur que j'ai aidé, et qui m'a poignardé, pour arriver plus haut... Il le paiera celui là. Le troisieme est, fatalement, ce Directeur Général.)

Je n'étais rien, un simple ingénieur, pas une menace pour lui. Mais je lui ai dit "non" une fois. Cela ne méritait même pas un "pardon", car je n'ai trahis, ni insulté personne. Mais sa fierté ne m'a rien pardonné. Je me suis battu deux ans. Et décembre 2006, je suis parti.

Revenons au billet du Canard Enchainé du 16 Janvier 2008. Carolis est un chiraquien, mis en place par Chirac. Le billet est affligeant, de voir que la rancune, ce péché, est décidément un carburant de nos "puissants", Directeur Général ou Président de la République. "Comment le grand patron de France Télévision a t'il appris que l'Etat lui supprimerait la pub ? Tout simplement en regardant la télévision... Mairdi 8 Janvier, Carolis est planté devant son petit écran dans son bureau quand tombe l'annonce de Sarkozy. Il encaisse l'uppercut et lache groggy à ses proches "et ben ça promet pour la suite". (...) UN brin sadique, l'Elysée avait convié le chiraquien Carolis à la conférence de presse présidentielle. Une chance qu'il ait décliné l'invitation : il aurait essuyé le coup de bambou en direct, avec gros plan des caméras sur sa mine déconfite et forêt de micros à sa sortie"
A ce moment là de la lecture du Canard, je dodelinais la tête de gauche à droite, soupirant devant ce machiavélisme des "grands de ce monde" pour faire simplement "mal". Juste "mal", à ceux qui n'ont pas été de leur bord à un moment. Plus loin, l'article continue de parler des "mandales sur mandales" que Sarkozy balance à celui qui "n'est pas victime d'une destabilisation personnelle", mais visiblement la rancune a bonne contenance.

Je soupire souvent, en ce moment, devant ma petitesse et ma naiveté. Je pense que les compétences et la fidélité (en nos valeurs personnelles, en les personnes qui ont été importante pour nous...) sont des mamelles d'une réussite personnelle. Et je vois, en contemplant les exemples Sarkozy et Chirac, pour ne citer qu'eux, qu'en fait il faut trahir, et il faut aller au bout de ses haines, pour y arriver. Il faut "écraser l'autre", ne plus le laisser respirer, l'anéantir. Et à la personne qui nous a nourri, point de gratitude, simplement la politique du Brutus. Racune et trahison, parce que seul ça peut permettre de franchir des marches, des palliers.
Politique, professionnel, la rancune est un carburant. La peur aussi. La racune surtout.

Je n'ai pas aimé ce billet du Canard. Pourtant, il m'évoque des expériences passées, il me rappelle des souvenirs douloureux. Avec, pourtant, une certitude, même naive : la fidélité, la gratitude, et le travail au final, peuvent permettre de réussir. La racune ? J'ai tendance à imaginer que les quelques haines que j'ai sont plus un frein qu'autre chose... Passer outre, avancer. Et merde.
J'ai envie de penser qu'on peut réussir sans être un enculé et sans forcément avoir besoin de tuer "l'autre". Jusqu'à quand garderai je cet état d'esprit ?