Pourtant, nous ne sommes que le mercredi...

J'ai appris en regardant la merveilleuse et délicate Louise Bourgoin qui présente la météo sur Canal +, que demain serait le 17eme (déjà...) anniversaire de la chute du Mur de Berlin. J'avais 11 ans, j'étais un petit collégien de 6eme inconscient de la jeunesse qu'il allait vivre. J'étais gros, j'étais pas beau, je bégayais, et franchement j'étais plutot un dindon qu'un faucon. Qu'importe, le mur est tombé, et je me dis aujourd'hui "putain, 17 ans...". Et je soupire devant ce temps qui passe. Ma Clio au moins, quand j'appuis sur la pédale du milieu, elle s'arrête. Mais le temps... ? Ben il avance lui, il s'en tape de mes états d'ame. Pas de stop, pas de feux rouges, il fonce... Et il a tous les points sur son permis. Le temps passe, et nous... Ben on écrit sur notre blog.

Résumons. Sur mon premier paragraphe, je parle de la présentatrice météo de Canal, du Mur de Berlin, du Faucon qui ressemblait à un dindon, et je finis par me prendre pour un philosophe qui disserte sur le temps qui passe. 4 idées principales en un seul paragraphe ? C'est pas demain que je publierai un livre.

Enfin bon, l'idée principal de ce post de "midweek", c'était pour dire que si le temps passe attrocement vite à l'échelle d'une vie, à l'échelle d'une semaine, c'est long... Professionnellement, j'ai déjà outrepassé ma dose de stress, et le Séroplex hebdomadaire ne fait plus effet. Je suis un vilain élément, un pollueur... Ouh là, quand je vois ce que je vois, je j'entends ce que j'entends, je suis presque fier d'être celui que je suis. Ca veut rien dire ? Et alors, je suis en colère, ça se voit pas ^__^ ?

Non, ce qui est dur avec le temps, c'est qu'il est inconsistant. Quand la vie est belle, il passe vite. Et quand on s'emmerde, qu'on attend ce contrat qui est quelques part entre le bureau du DRH et sa propre boite aux lettres, il est long. Le froid est encore plus froid. Et les cons autour de soit sont encore plus cons. Le temps s'étire comme une pate à modeler qui n'arrive pas à se fendre. Et on est là , au milieu. L'escalator de Paris - Gare de Lyon. On a ce putain de train à prendre, sauf que devant nous, derrière nous, y a deux cons qui vous empechent d'avancer... Alors, avec sa grosse valise, on attend que les kilometres qui vous séparent de la lumiere du quai de gare se passent, se passent. Et on fait rien, on ne peut rien faire, on attend.

Il est long mon escalator. Actuellement, on est que mercredi. Demain ca sera jeudi. Où sera mon contrat ? Je sais pas... Mais il fera toujours froid. Le Parti Socialiste n'aura toujours pas son candidat, et je serai toujours gros. Et le temps passe, mais en ce moment, pas assez vite.

On est que mercredi.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire