J'ai révé que j'était socialiste O__O

On fait parfois, la nuit, des rêves surprenant. J'ai révé hier que j'étais socialiste.
Pas électeur socialiste (mon vote des sénatoriales est spécial, parce qu'à élection spéciale, vote spécial c'est bien connu), non. Même pas sympathisant socialiste, pire : militant socialiste !!!!

Je me dis que quand j'irais voir mon docteur des pieds (copyright Sublimette) la prochaine fois, j'aurais un paquet de choses à lui dire. Devrais je lui parler de ces rêves qui font qu'on se réveille moins en sueurs que si on se retrouvait au bord du Lac Léman un entre deux tours présidentielle, mais quand même vachement secoué ? Bah, y a rien de dramatique dans ce genre de mail, mais pour un gaulliste qui se considère de droite, qui n'en est pas plus fier que ça mais qui n'en souffre de surement aucune honte, c'est assez surprenant comme songe...

Mais en premier lieu, soyons clair, et honnête. Le film de Reims me passionne. Moins que match Marseille - Lorient que je suis en train de regarder en ce moment, bien sur... Mais elle me passionne, cette séquence qui structurera la vie politique française dans les prochains mois, peut être prochaines années.
Y aurait pleins de choses à dire. J'envoie simplement chez Nicolas et chez Chafouin, parce que ces deux personnes, de deux bords différents, ont une analyse (assez quotidienne, et intéressée), évidemment plus pertinente que celle d'un crétin qui se base sur ces rêves...

Alors j'ai rêvé que je votais. Je n'ai aucune idée pour quelle motion j'ai voté, mais j'ai voté, dans mon rêve. Amusant : dans mon rêve, et dans la file d'attente avant d'aller voter dans l'urne, il y avait derrière moi la sympathise bloggueuse avignonaise Brigetoun (je jure que c'est vrai !), Laurent Fabius aussi (!!!), et une amie très chère issue de la faction socialiste du monde des fans de Saint Seiya que j'aodre, et qui me disaient tous "mais qu'est ce tu fais là, c'est pas vrai ???". Je n'aurais rencontré pour l'instant qu'une seule fois Brigetoun : le temps d'un songe ^___^
Et dans ce même rêve d'automne, je voyais la responsable locale de l'opposition chez moi sourire de me voir, mais drôlement sympathique, dans ce même songe.

Voilà, le temps d'une nuit, j'étais socialiste...

J'avais entendu je ne sais plus qui dire que Sarkozy, homme de droite peu de gens en doute, souffrait d'une complexe d'infériorité, voire même d'une adoration, vis à vis de la gauche. Ce qui expliquerai Kouchner, Besson, Frédéric Mitterrand, Carla Bruni, etc, etc...
Personnellement, je compte parmi mes proches ami(e)s des personnes authentiquement de gauche. De culture de gauche. Culture, à tous les sens du terme. J'ai, de part mon passé, pu avoir été attiré par des filles "de gauche", littéraire en tous cas. Mais d'un lettrisme "de gauche".

Au moment où j'allais dire que la plupart de fois, ça a explosé aussi fort d'une centrale de Tchernobyl, Lorient égalise contre l'OM. C'est rude...

Voilà, je confesse, je suis attiré, interressé, curieux en tous cas, de ce qu'est la "gauche socialiste". Celle qui est capable de se déchirer violement, et de se retrouver sur des sujets forts. Sur des idées que je ne partage pas. Mais dont cette foi m'inspire un réel respect.

Je ne suis pas socialiste. Et si Royal ("Sainte Ségolène..."), qui veut émouvoir les militants en parlant de "sincérité" dans ses propos, après avoir menti aux français durant la campagne, arrive à en prendre la tête, je ne le serai surement pas.
Encore moins maintenant : Lorient mène 3 buts à 2 à Marseille, ça y est le blues revient...

Mais voilà. Ce rêve m'a étonné. M'a surpris. M'a donné envie d'écrire. Sur ce Parti Socialiste, qui quelque part me fascine. A droite, il y a ce coté caporaliste, que je considère aujourd'hui insupportable vu la situation de la France et du monde, qui fait qu'aucune autre voix que celle du chef n'a le droit de s'exprimer. Ce qui fait que des Dupont Aignan pour ne citer que lui, n'ont aucun écho. Comme je considère que ce n'est pas les Bertrand - Morano - Lagarde qui représentent les valeurs "de droite" que je défend et qui me sont chères, je me sens aphone.
Les socialistes ont tous les défauts du monde, mais au moins ça discute. Au final, les valeurs profondes qui sont les leurs ne sont pas celles que j'ai envie de défendre, mais ce n'est pas grave. Ils existent, ils apportent quelque chose à une démocratie qui se veut respectable.

Cela aura été le billet du samedi soir... Devant un Marseille - Lorient qui m'aura démoralisé, tiens... Déjà que je n'étais pas bien haut...

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