Courir sur les hauteurs de Saint Chamond - ballade du weekend...

Je courrais tranquillement sur les hauteurs de Saint Chamond. J'entrais dans le sous bois avant la ville quand cette chanson de Cabrel est arrivé dans mes oreilles via mon Archos...

Falconette m'a avoué hier que "le Chène Liège" de Cabrel était peut être sa chanson préférée du dernier album. Je ne sais pas si j'en ai une de son dernier opus, que je trouve toujours mieux que le précédent (mais Cabrel c'est toujours mieux d'un album sur l'autre...), mais cette chanson allait à merveille avec le paysage.
Je venais de quitter les près à vaches et les pâturages pour entrer dans le sous bois. Bientôt une heure que je courrais, il me fallait rentrer. Mais j'étais bien, presque léger. Plein de choses en tête, comme toujours, mais l'effort dans des jolis paysages font que des ailes semblent pousser, et les soucis partent au loin...

Et on parle de chêne liège, de ces croyances et personnes influentes qui dirigent le monde... Mais comme on court, on se dit qu'on y pensera plus tard.
Un billet sans grand intérêt. Dont le seul but est de proposer quelques jolies photos de paysages qui entrent dans l'automne. Nous sommes sur les hauts de Saint Chamond, au Nord. De l'autre coté, nous avons le Pilat. Là, nous sommes dans le début des Monts du lyonnais. Je les traverserai tout à l'heure : 30 ans d'amis de promotion dans qui seront fêtés (eux...) dans le Beaujolais.

Donc courrons un peu, avant de manger et boire ce soir... Du sport pour parer aux excès, tout un programme...
Des champs, des vaches, des pâturages. Ca sent bon la paille, le fumier, la terre retournée... En plus, il fait beau, encore. Pourtant, l'autoroute est à quelques mètres plus bas. Et le centre ville de Saint Chamond, dont le calme et la propreté ne sont pas les qualités principales, et à quelques minutes... Et à peine plus loin, le centre ville d'un Saint Etienne qui s'inquiète pour son équipe de football.

Et nous sommes en pleine nature, à deux pas des villes. Qui avait parlé de mettre les villes à la campagne ? Nous y sommes là. Dans le Forez.
Bien sur, courir n'empêche pas de réfléchir, au contraire. Souvent, pendant mes petits joggings, j'imagine le prochain billet sur ce modeste blog. Je me vois en conseil communautaire ou municipal, défendre une proposition dûment pensée pendant une sortie dans la nature. Je débats intérieurement avec un supérieur hiérarchique ou un collègue de travail ou de mairie. Et j'adore ça.

Et bien sur, je retrouve sur la route des personnes que je connais un peu... De la même famille plutôt... Des ânes.
C'est triste pour ces si belles bêtes, qui le sont souvent moins que ceux que l'on gratifie de ce joli qualificatif. Les blogs et forums en regorgent, des ânes. Certains sont considérés comme trolls, d'autres par contre se considèrent arrogament comme des gourous en puissance, ou des "journalistes citoyens" pour reprendre un coup de gueule de la très bonne Clara Dupont-Monod dans "On refait le Monde".
Et j'en côtoie régulièrement. Dans mes activités professionnelles ou extra professionnelles. Toujours une constante : immense arrogance, d'être plus intelligent que toi, plus valable que toi, plus "personne importante pour la société" que toi, qui n'est qu'un pauvre con qui ne sert à rien...

Et parfois, ils ont des idées sur tout, et surtout des idées comme dirait le philosophe à salopette... Des des idées tranchées. Qui n'appellent à aucune discussion. Mais est ce vraiment pertinent de discuter avec des ânes ?
Avec ceux là, oui... Ceux sont des belles bêtes...
Laissons là mes amis les ânes, sans doute en suis je un quelque part aussi, pour finir ma petite ballade matinale. On arrive toujours, au final, là où nous sommes partis. Saint Chamond.

Je trouve que Saint Chamond est une vilaine ville. Urbanisation folle; incontrôlée, hétérogène, sans liant. Pourtant, il existe le vieux Saint Chamond. Pas très grand, le centre historique autour de la petite et pas franchement folichonne église Saint Edmond, qui a donné le nom de la ville.
Et donc sur les hauteurs, quelque part, une vue sur la ville qui la rend presque belle. Parce qu'une ville n'est jamais finalement moche : c'est une ville. Et ça a une certaine beauté, une ville, quand on la voit de haut.
Encore plus belle quand on sait qu'on a laissé derrière soit des jolis paysages de campagne. Et définitivement agréable quand on considère que cette ville nous a quelque part un peu accueilli chez elle... Et qu'on s'y considère, même si ce n'était pas forcément gagné, un peu ici chez soit.

Pour finir le samedi, avant la fête de ce soir, une petite photo du Faucon devant un Liverpool - Everton (0 - 0 à la mi-temps, c'est bof) sur Canal +. Avec un PC portable, le sien, sur les genoux. Et un WiFi qui tourne à plein tube.

On est bien quand même... On est bien, même si...

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