Sur la route de la Sainte Baume, à Lirac

Il faisait beau samedi. Un joli temps pour aller faire du vélo. Partons donc en randonnée vers la Sainte Baume à Lirac...

Roquemaure d'abord, ses vignes en bordure de la nationale 580... Le jaune et le rouge commencent à prendre de l'importance.


Au loin, les pins de Saint Laurent, passage obligé pour passer d'est en ouest...

Mais parlons de la Sainte Beaume d'abord... Le très bon site "Gard Provencal" raconte, sur sa page concernant la Sainte Baume, l'histoire de Joseph Queyranne.
Ce monsieur Queyranne, nom de famille très présent autour de moi, jusque dans ma proche famille,eut trouvé dans les années 1700 (donc il y a longtemps longtemps) une statue de la vierge dans une grotte de l'arrière pays de Lirac. Ce monsieur, malade, se vue guérit de manière miraculeuse. Il fit donc une promesse : celle de venir vivre en ermite dans cette grotte. Pour remercier la Sainte Vierge. Il construit une chapelle et un ermitage dans cet endroit reculé.

Sauf que voilà, l'homme est homme. Et c'est cool d'avoir des potes pour boire des canons. Donc il retourna au village... Et ce dernier fit la promesse d'aller trois fois par an en pèlerinage à cet ermitage. Le pèlerinage de la Sainte Baume, que j'ai fait quelques fois dans ma tendre jeunesse...

Lirac. C'est aussi, et surtout, le vin. Une des cinq grands crus des côtes du Rhône septentrionales. Et à Lirac, y a mon ami (qui était à ma table hier soir) Brice Beaumont, un jeune vigneron qui fait un travail remarquable. Rhooo, il lui manque vraiment un site Internet, mais ce mec est la meilleure pub pour la viticulture. Compétence, chaleur, plaisir, et humilité. Et surtout, un travail exceptionnel servi par une réelle passion.

Merci pour nous, mais en s'arrêtant à la cave, on stoppe notre marche vers la Sainte Baume : continuons...

Lirac, on y arrive...

J'aime ce village de 700 habitants. Je suis fier d'être de ceux qui l'accueilleront, début 2009, dans la communauté de communes dans laquelle j'évolue. Je trouve en plus agréable de bosser avec les élus de ce village, dans laquelle j'ai tellement de souvenir d'enfance.

On parlait de vignes : nous sommes ici en pleine appelation Lirac. Des vignes jaunes et rouges à perte de vue. Les vendangeurs ont laissé place aux promeneurs et aux chasseurs. Je n'ai rien contre les chasseurs personnellement, qui ont même plutôt ma sympathie. Mais surtout, que j'aime leur toutou adorable avec leurs petites clochettes...

Et puis on laisse perdre notre regard vers ces couleurs d'automne, quand elle apparait au loin...

La Sainte Baume. Elle nous attend. Au sommet de la colline. Elle évoque facilement les maisons troglodytes de Bollène, un peu plus au Nord. Mais cette vigne automnale m'est si belle.

A ce moment là, on s'arêtte un peu. On se repose, on regarde. Avec les copains, on rigole, on prend des photos. Ils me préparent une surprise en ce moment, c'est sympa. Et le coin est agréable...

On monte la Sainte Baume, ou plutôt la colline. Dans l'effort cycliste, je n'ai pas pris le temps de prendre la photo de cette fameuse vierge à l'origine de tout.
Et bien sur, toujours là, au fond, le Mont Ventoux. C'est vrai que je me sens presque pas bien quand je n'ai plus une vue sur le géant de Provence, qu'on voit même depuis le bord de la Méditérannée...
Depuis le sommet de l'ermitage de la Sainte Baume, la vue est magnifique. Bien sur, comme un fil rouge de ce billet, les couleurs automnales... Ce n'est pas encore les forêts de flamme de fin octobre, quand ça rougeoit brulament.
Mais je le trouve joli, le vignoble de Lirac...
La ballade se termine, pas encore la journée. Le soir, Marseille battra Caen, poussivement mais efficacement. Allié à la défaite de Lyon, le weekend est plutôt bon sportivement...
Et puis la soirée du 4 Octobre se finira par un repas surprise, où quelques amis viendront me faire la surprise de me dire que je ne suis pas qu'un crétin, et qu'ils ne me détestent pas. Touchant, toujours, même si...

La promenade du weekend se termine. Ce matin, un copain triathlonien m'entraine par une petite sortie de course à pied d'une heure. Avec toutes les bouteilles de vin pétée la veille, j'assure mais là ce soir j'ai mal de partout. C'est bientôt l'heure de l'apéritif du dimanche soir, on s'en remettra.
Cela m'évitera de donner mon avis sur cette blague de"nouveau lycée" proposé par Darcos et l'Elysée... Faire disparaitre les mathématiques du tronc commun, cela m'apparait comme une connerie. Mais l'absence de physique chimie et d'histoire géo, cela me semble un scandale aussi fort que la suppression du redoublement. La période de crise n'autorise pourtant pas les meilleures conneries de ces apprentis sorciers qui veulent laisser une trace de leur passage à Grenelle, fusse t'elle désastreuse...

Allez, l'apéritif du dimanche soir m'appelle. Le weekend prochain, on se refait une ballade ?

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire