Ca ne finira jamais... Quelques comportements politiques qui me font soupirer...

Certaines choses ne finiront jamais...

Par exemple, Ségolène Royal sera toujours Ségolène Royal. Aucune honte ni scrupule. En Guadeloupe, aujourd'hui, elle clame sa fierté "les négociations ont repris depuis que je suis arrivé sur l'ile". Elle ne dit pas "grâce à elle". Lisons le entre les lignes. Est ce le même humour qui la fait se rendre inspiratrice de la campagne d'Obama ?
Ne douter de rien. Rendre le mandat de Martine Aubry invivable en accaparant la lumière sur sa personne, pourquoi pas. Aujourd'hui, on lit partout que ça y est, les socialistes sont rassemblés. Pourquoi pas...
Pendant ce temps, une ne change pas. Ne douter de rien. Récupération politique politicienne, déclaration sur tout et rien, quitte à se déjuger ou à se contredire. Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi. On y est en plein dedans.

Ca ne finira jamais non plus, les nominations du Prince. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy place ci et là tous ses amis et proches. Dernier en date, l'inconnu le plus célèbre du moment François Pérol nommé à la tête de la nouvelle banque fusionné. L'opposition se déchaine. L'inénarrable Lefebvre aussi. Il répond à son frère siamois Benoit Hamon. Et une polémique qui nait, se déchaine aussi fort que le mistral aujourd'hui. Ca amuse, ça occupe.
Evidemment que c'est scandaleux. Même si sur ce coup là, la compétence de l'homme ne peut être nullement remise en cause, ces nominations "du Prince" sont insupportables. Mais y a un mais...

J'avais lu, et entendu, ces dernières semaines, des réactions à gauche qui m'ont... Affligé n'est même pas le bon terme. En réaction donc : "vivement qu'on revienne au pouvoir pour placer qui on veut". Puisque de toutes manières Sarkozy le fait aujourd'hui, on le refera demain, comme l'a fait hier Mitterrand, Chirac, Jospin. Ah ?
C'est comme le cumul des mandats : Voynet et Montebourg sont contre (sans s) et le clament haut et fort. Sauf qu'à la première occasion, on laisse tomber VIeme République et autres beaux principes. On cumule conseil général et palais Bourbon d'un coté, mairie et Sénat de l'autre (avec en prime le parachutage, miam miam). Et la raison de ce reniement spectaculaire, qui ne semble pas forcément émouvoir les supporters de ces deux talentueux personnages ? "Ben tout le monde fait ça, donc nous aussi". Pan sur le bec, ben oui c'est con.
Ca risque donc de ne pas finir tout de suite...

Je ne parle pas des parachutages. On lit ici et là que le provencal Rhône Alpin de la Somme Vincent Peillon risque d'être tête de liste de la liste socialiste dans la grande Région Sud-Est aux européennes... Sans faire un commentaire désagréable sur ce scrutin scandaleusement modifié sous Chirac - Raffarin (qui fait qu'on ne parle plus d'Europe dans ce scrutin imbitable et politisé de la plus laide des manières), suprise (assez contenue à vrai dire, on attend où va atterir Benoit Hamon) devant ce genre de parachutage. Et là encore, droite et gauche (même centre) font largement jeu égal.
Enfin, il faut bien un poste pour le brave soldat Peillon (garçon tout de même très talentueux).
Enfin, le parachutage, là non plus, cela ne semble émouvoir personne. Lang et Guigou se font élire sans problème dans les législatives "loin de chez eux" qui leur permet de fuir Blois et Avignon qui ne les voulaient plus. Il faut bien continuer à exister. Bon, Lyon a renvoyé Perben et Millon dans leurs départements respectifs. Heureusement que les lyonnais...

Ca ne finira jamais hurle le chanteur. On peut quand même soupirer ?

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