Crédit d'impot : c'est n'importe quoi...

A chaud, j'apprends une mauvaise nouvelle pour moi. Mais comme chacun a le droit d'être un peu égoiste, je me permets ce coup de gueule.

J'ai acheté ma maison le 6 Mars. Ravi, je me suis endeté pendant 300 mois, 25 ans. Finalement, le crédit d'impot ne sera valable que pour ceux qui ont acheté à partir du jour de l'élection du Roi, c'est à dire le 6 Mai. Et pour 2 mois, je perd donc, en vertue de "l'égalité de chacun devant l'impot" (conseil constitutionnel), environ 1300 euros par an. Et 2600 euros par an la première année, puisqu'en terme de compensation, les futurs accédants seront récompensés.

Oh, je ne suis pas abattu ni battu. Je sais que je me battrai à mon modeste et égoiste niveau, parce que je ne comprendrai pas pourquoi, pour deux mois, je perdrai 7800 euros sur 5 ans.

Mais le pire est la raison invoqué par le gouvernement. J'écoute en ce moment Jégo sur RMC. Il accuse la gauche qui a saisi le conseil constitutionnel. Et le conseil constitutionnel. Donc le fait que la promesse électorale ne soit pas tenue, ce n'est pas de la faute du gouvernement. Et ce n'est pas de la faute du gouvernement que je me retrouve aujourd'hui floué par une promesse non tenue, mais "la faute de l'opposition et du conseil constitutionnel".
C'est ce que je déteste de la politique : la polémique politicienne. Je vois que mon pouvoir d'achat baisse tous les jours, alors que Sarkozy promettait l'inverse. Je vois que, en plus, pour deux mois, alors que mes impots augmentent, je me retrouve quelque part floué. Et au lieu de trouver finalement quelque chose qui serait interressant au plus grand nombre (et pas uniquement aux plus riches), on accuse l'opposition. C'est facile, et c'est nul.

Cette histoire du crédit d'impot est, pour Jégo, un "petit caillou". Ce petit caillou risque d'être embettant, car je sais ne pas être le seul à me demander pourquoi à partir du 6 Mai oui, mais pas avant. Les centres des impots recevront des demandes de dérogation, nombreuses, pour ceux qui se retrouvent à la limite. Pour "l'égalité devant l'impot".
Bon anniversaire pour les 100 jours de Sarkozy...

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