Samedi matin de vacances, tôt

Est-ce ce terrible mistral qui souffle fort et froid qui m'empeche de dormir et me fait lever, un samedi matin au milieu (déjà...) de mes vacances, à 6 heures du matin ? Est ce le conseil constitutionnel qui retoque la seule mesure du gouvernement Sarkozy qui allait un peu dans mon avantage (à savoir un crédit d'impot sur les interets d'emprunt, même si celui ci a été contracté 2 mois avant l'élection du Roi, j'en reparlerai plus tard) qui m'a donné une nuit amère et agitée ? Est ce la ballade en vélo de hier qui m'a épuisé un moral déjà pas bien haut ?

Je ne sais pas, mais ce matin, je suis debout tôt. Et comme la maisonnée est encore endormie (quoique le bruit de ces portes qui tapent et qui claquent...), je viens sur mon blog... Je n'ai rien à dire, sinon que je me trouve bien peu d'entrain pour mes vacances, mais je viens au moins poster deux photos de ce début de semaine en Forez, à la limite de l'Auvergne. Saint Hilaire Cusson la Valmitte, village dans lequel le jeune étudiant que j'étais a mis son foie à mal, est maintenant un hâvre de paix et de repos familial (ou plutot belle-familial).
Un peu plus de 1000 mètres d'altitude, et le soir on dort comme des masses dans cette maison de village qui a vu passé une partie de ma belle-famille. 248 habitants, dont mes beaux parents qui votent toujours là bas. Et l'été, pas plus que l'hiver, pas grands chose...

Sinon des vaches. J'ai pris un plaisir avec ces vaches, à les regarder... Et elles aussi me regardaient, de ce regard qui vous fait penser que Philippe DousteBlazy a l'étoffe d'un chef d'Etat. Et lorsque, aprés que nous nous soyons perdus dans nos regards quelques minutes la vache et moi, je sortais de ma poche mon petit Kodak numérique, quelle surprise de voir avec quelle diligence Mme Meuhmeuh, d'un agile sursaut, recula de quelques deux mètres... Non sans cesser de me fixer de ces yeux pleins d'amour, ou d'autre chose.

Non, je ne résumerai pas l'Auvergne, le Forez, et le canton de SaintBonnet le Chateau à des vaches. Il y a aussi des anes (d'autres photos plus tard) et du saucisson dans chaque foret. Mais il y a aussi, quelque part, des paysages que je n'ai pas l'habitude de voir. Vois t'on beaucoup de vaches brouter en Garrigues ? Pas par chez moi en tous cas, d'où peut être ma fascinationo enfantine trés bobo parisien qui découvre que tout n'est pas que couloirs de bus et Vélib devant ces animaux de la ferme. Et un lieu dans lequel il me plait, la trentaine approchant, de passer quelques jours. Mais pas plus, pas que Sarkozy ou mes blogs favoris me manquent tant que ça (d'autant plus qu'avec Canal Sat de partout et le plus proche kiosque à journaux à 13 km ça va...), mais parce que peut être la nature dans laquelle on court et on roule avec plaisir avant de s'endormir dans ces bras, c'est super, mais mon chez moi me manque de toutes manières trés vite.

Et puis à la manière de Serge Lama, même si "pourtant, la vie est là, la vie simple et tranquille, pourtant je sais mais je ne sais pas, être immobile... ". Peut être est ce donc aussi pour ça que je suis debout à 6 heures du matin un samedi...

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