Lectures et reflexions de la semaine

Tout commence par une promesse, ou plutôt un position de principe qui n’aura tenu qu’un temps. La redevance TV augmentera bien, étant indexée sur l’inflation. J’écrirai plus tard ce que je pense du système de « redevance audiovisuelle ». Et de télévision « publique », qui devient aujourd’hui « d’Etat ». Mais que je ne regarderai pas plus demain que je ne la regarde aujourd’hui…

Ca continue avec une Europe plus démocratique que jamais. Les irlandais revoteront en 2009 sur le traité de Lisbonne. Puis sans doute en 2010 si le résultat n’est pas celui « voulu », n’est pas le bon. Puis encore jusqu’à ce que ça soit bon. Lire la réaction de Nicolas Dupont-Aignan, que je partage.
Personnellement, j’étais triste que ce soit Georges Frêche qui soit élu à la tête de ma région. J’aurais pu redemander un vote… (si des gens de droite parisien veulent redemander un vote pour avoir le maire qu’ils désirent, qu’ils envoient un mail à Bruxelles...)

Le bonheur, absent de la vie de bureau. C’est un billet de l’excellent site Cadremploi. J’aurais pu en écrire un billet sur le sujet, ce n’est qu’une Saine Lecture que je vous propose. Rapide et brève. Mais qui montre qu’il y a quelque part un problème… Lequel et où ? Je ne sais pas. Mais tant que plus haut les dirigeants sont contents, quel intérêt d’avoir des salariés heureux et épanouis ?

Et sans transition, cette étude qui a fait l’actualité cette semaine : les français surfent de plus en plus au travail. Je confirme honteusement.

Pour finir, un peu de politique politicienne. Je ne remercie pas copain Toréador de nous vieillir et de nous projeter jusqu’en 2017. Je fêterai mes 40 ans en 2017, et je n’ai fichtre aucune idée de savoir si Peillon et Copé seront toujours là. Quelque part je m’en fous. Mais je trouve le billet du copain des Toros très bon. Et j’attends presque de voir comment va se tramer 2012. En ce moment Sarkozy est total maître du jeu politique. Jeu duquel la pièce principale, l’électeur, est absente. Elle peut tout changer, cette pièce.

J’ai bien apprécié la discussion sur l’absentéisme des parlementaires, et le petit débat qui s’en est suivi. Le (je trouve) très bon Jean-Michel Aphatie exprimait sa colère devant l’absence de 80% des parlementaires lors d’une discussion sur l’Europe. Avec aucun député de la majorité.
Personnellement, je partage un peu ce sentiment. L’assemblée nationale, c’est comme un conseil municipal. C’est un théâtre. Mais c’est ce que retiens l’électeur qui est spectateur. Qui voit l’absentéisme. Qui ne voit que ça, pas ce qu’il y a derrière. L’effet est dévastateur dans nos esprits quelque peu poujadistes…
Authueil a répondu en donnant sa position, ainsi qu'une explication convaincante. D’abord, Nicolas Sarkozy a organisé un déjeuner au même moment. Je trouve que c’est une faute, et que c’est méprisant pour le parlement, mais soit.
Ensuite, on discute sur la faiblesse de ce parlement. Alors est ce la cause de cette faiblesse qui fait que les parlementaires préfèrent manger avec le Président, véritable source du Pouvoir, qu’aller parlementer ? Où cette faiblesse est elle la conséquence de l’absentéisme et de ce spectacle qui donne de catastrophiques images ?
Et si on parlait un jour, aussi, du cumul des mandats, et du statut (et devoir) de l’élu ?

On fera peut être ça un jour. On devrait aussi s’adonner au slow blogging, notion présenté par le toujours pertinent Eric Mainville. Rejeter la course à l’actu, aux discussions, rester à l’écart. Prendre le temps de la réflexion, du recul…

Et laisser ses yeux se perdre dans cette belle Méditérannée. Quand ce n’est pas Lyon, c’est Marseille qui me manque. Avant-veille d’un Lyon – Marseille, conclusion en jetant mon regard sur la Corniche. Il faisait du vent ce jour là…
Dernière minute : Et le Ballon de Plomb - Cahiers du Football 2008 est attribué au merveilleux Frédéric Piquionne... J'avais peur que ce soit les sympathiques Givet ou Zubar qui soient récompensés... Et heureux que ce soit un gars moralement très contestable qui soit honoré de ce divin trophée... Y aura à dire, sur Piquionne...

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