Patrick Devedjian sur RTL ce matin...

Ce matin, arrivant au bureau, j’ai entendu la fin de l’interview de Patrick Devedjian chez Jean-Michel Aphatie. Et la simple minute d’écoute m’a suffit pour deux perles du nouveau ministre de la relance économique… Enfin, « perles »… Disons deux moments de pur Devedjian j’ai trouvé. Quand le mépris et la suffisance font que l’on dit parfois des choses plus grosses que la somme des derniers présidents du Sénat…

« ..Il faut ensuite la confiance du président de la république. Il faut être loyal à l'égard du président de la République... C'est le choix du président de la république et... ». Stop !
Patrick Devedjian aurait du ajouter « … et Nicolas Sarkozy sait très bien ce que c’est d’être déloyal vis-à-vis du président de la République, puisque lui-même l’a été entre 2004 et 2007 pour lui piquer la place… Et forcément il ne veut pas ça, alors il met un toutou à lui, comme moi je l’ai été… Wouf wouf ».
Après chacun jugera si Xavier Bertrand est de ceux que l’on peut juger « loyal ». On rappellera la phrase de François Fillon à son égard, ayant appris que Xavier Bertrand était franc maçon (« Xavier Bertrand maçon, pourquoi pas, mais franc, ça m’en bouche un coin… »). Et je me dis personnellement que après Chirac, Juppé, Sarkozy, ben une tête de partie qui s’appelle Bertrand, ça manque un peu de pèche et de charisme je trouve… Est-ce que cela remuera les foules et déchaînera l’envie militante ? Pas plus que Devedjian remarque… (soupir…)

Et deuxième perle de Devedjian. Pleine de mépris celle là, vis-à-vis de beaucoup.
Aphatie constate (je résume) : « vous jugez que le métier de secrétaire général de l’UMP est « à plein temps », et vous dites que celui de ministre l’est aussi. Alors pourquoi vous cumulez en plus du « plein temps » une présidence de conseil général ».
Et la réponse fuse : « Eh bien j'ai pas de week-end et je travaille tard... (connard)». Fin de l’interview, météo de Louis Bodin, pub, et ça repart sur la folle et scandaleuse proposition de certains sénateurs de déduire de l’impôt sur le revenu les pertes boursières(et pas députés, merci Authueil).

Et je me demande toujours comment le cynisme, l’arrivisme, et l’insincérité, peuvent arriver à envoyer des femmes et des hommes tout en haut. Que ce soit pour représenter le PS à une présidentielle de 2007, ou dans ce cas précis à la tête d’un parti politique important ou d’un ministère…
Enfin, bonne semaine quand même.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire