Parce que Marseille, c'est ça

C'est aussi ça. Et ce soir ça sera ça.
Au final, un Stade heureux. Une pression qui monte dans le coeur de ceux qui aiment le foot et l'Olympique de Marseille. Ce Marseille - Liverpool, cela fait combien de temps qu'on attends de vivre ce genre de moment ?
Je serais mauvais augure en disant que pourtant, nous avons eu des finales de Coupe de France, mal maitrisées : là aussi c'était beau. Ce n'était pas à Marseille, à cette centaine de kilomètre de chez moi. C'était pas la Coupe d'Europe, celle qui a rendu Deschamps, Desailly, Voller, Sauzée et Boli, les héros d'un peuple dont je fais parti.

Peuple qui aime la France, et qui demain pensera à mes amis lyonnais qui vibreront de la même manière, leur finale, Rangers - Lyon. Lyon où j'étais ce weekend. Bizarre weekend. Mais ne parlons pas urgences d'Orange, couleuvres avalées et miroir qui renvoie cette lassante image détestable. Ne parlons même pas football.
Laissons nous fouetter le visage par ce mistral qui annonce des embruns de bonheur ce soir, laissons nous réchauffer par ce feu qui monte dans le volcan du Vélodrome.
Et vivons l'histoire.

Edit un 4-0 plus tard : l'histoire est cruelle. Mais comme dans les histoires pour enfants, si ceux ne sont pas les gentils qu'on voudrait qui gagnent, ceux sont encore les meilleurs. Et Liverpool était largement meilleurs. Grande équipe que celle des Beatles et de Keegan et Best.
Rien à dire : Marseille jouera l'UEFA. Dniepr, StPetersbourgh, des suisses et autrichiens au programme. Mais en 2004, ça s'est fini par la finale de Stockholm.
Ecrire l'histoire, toujours. Les stylos restent dans les mains, les pieds, des acteurs. Aujourd'hui fut dur. Mais demain ?

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