In the rain... (Cowboy Beebop)

Il pleut, depuis hier soir. Ca faisait longtemps...






Cette chanson m'évoque pour moi l'automne 2001. Je venais de signer à Marseille (dans une société, pas au club, soupir). J'habitais, tel un joueur professionnel arrivant dans une grande ville, à l'hotel. Et le soir, je quittais le bureau aprés 18h30, remontait la Rue de Mazargue dans ma ZX qui crachait ces chansons tirés de CowBoy Beebop, pour aller récupérer ma chambre obscure à l'hotel "le 8eme".
J'allais aux Bons Enfants, chercher un peu de cette gentillesse qui me manque beaucoup aujourd'hui, et il pleuvait.

Mais la pluie, dans une grande ville, elle n'a pas la même odeur qu'à la campagne. J'aime les villes sous la pluie. C'est le bordel, ça klaxonne, mais la couleur de la pluie fait à merveille ressortir celle du béton, des immeubles. J'aime une ville sous la pluie. Et une ville la nuit sous la pluie, ça me ferait cracher des belles phrases si j'avais du talent... J'aime.

CowBoy Beebop est un grand dessin animé. Google regorge de pages le présentant tellement mieux que moi, ce dessin animé qui évoque pour moi le début de mon aventure professionnelle dans le nucléaire et à Marseille.
C'est la divine Yokko Kano qui fait les musiques... Un talent monstrueux cette femme qui a officié aussi Escaflowne, là où je l'ai découvert, et où j'ai découvert celle qui me supporte (c'est le mot) aujourd'hui. "Rain" fait parti de ces chansons qui me rendent d'une mélancolie parfois un peu longue, fatiguante pour moi et mon entourage... Mais qui font que je suis moi.

Hier, nous avons fini El Cazador. Je parlerai de cet animé une prochaine fois. Mais ca faisait longtemps qu'un animé ne m'avait fait autant de choses dans ma poitrine. Peut être mes sentiments bizarres en ce moment provoquent un peu trop facilement une sorte de remontée de quelque chose qui fait mouiller mes yeux. Mais El Cazador, c'est trés bon.

Il pleut toujours. Je parle dessin animé. Musique (lisez donc l'animeland HS de ce mois sur la musique japonaise...). Comme ça, ni je me plains, ni je parle trop politique. C'est mieux. Et ça fait du bien à mon coeur (mon pauvre coeur, Serge Lama)

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