Avant de partir voir les forges du Creusot...

Lundi matin, un de mes premières actions de la semaine aura été de me raser… J’en garde, deux jours après, une noire cicatrice douloureuse sur mon menton… Comme un signal pour m’inviter à la prudence. La semaine sera longue, à minima…

Je pensais écrire aujourd’hui un billet long. Personnel. Inutile donc. Soupirant, sans entrain. Et devant ma feuille Word, tous les mots que j’avais prévu d’inscrire ne sortent pas. J’ai pensé à ce billet pendant le trajet du matin. Et là, rien. Vide. Des envies de soupirs, autant que d’aller me coucher. Mais rien ne sort. Sinon ce constat très pertinent : il faisait ce matin à 7 heures du matin à mon thermomètre de voiture 10°C de plus que hier. Et donc quelques minutes de grattage de pare-brise de gagnées…
Et ce deuxième constat tout aussi porteur d’une forte valeur ajoutée à ce billet dévoreur de bande passante. La semaine dernière, le ciel était gris et apporterait cette neige dont la photo rappelle sa réalité d’alors… La neige a fondu dans mon Gard rhodanien. Et j’ai oublié chez moi mes lunettes de soleil, alors que ce dernier s’apprête à être prégnant…
Je pars à midi pour un déplacement au Creusot. Est-ce que c’est ce déplacement qui me donne ces maux de ventre pleins de soupirs ? Le déplacement en lui-même, non. Demain soir, nous visitons une cave bourguignonne, et on mangera des escargots et des gencives de porc (ou joues de bœuf, je confond toujours…). L’ambiance sera sympathique. Déplacement en bus, je lirais mon bouquin actuel (le parfum d’Adam de Ruffin, c’est bien écrit…). Et à une aire d’autoroute, j’achèterai l’Equipe pour lire l’interview de Robert Louis Dreyfus, et le Canard Enchaîné…
Non, c’est un déplacement professionnel motivant. Mais c’est au Creusot. Et quelque part, je n’ai pas très envie d’y aller… Pour plein de raisons. Parce que je suis mieux dans à coté du Rhône que de la Saône, même si je garde dans mon cœur mes cinq années lyonnaises. Parce que je suis mieux dans le Gard que dans un autre département. Parce qu’enfin les spectres du passé sont difficiles à chasser, et que je ne suis finalement qu’un bien piètre onmyouji… (Chasseur d’esprit dans les contrées nippones…).

Tout cela n’est, au final, pas bien important. Je vois les choses en sombre aujourd’hui, c’est vrai. Pourtant, il y a matière à être optimiste… Je ne sais pas si Brandao révolutionnera mon Olympique de Marseille, ou si le coup de gueule de Robert Louis Dreyfus apportera ce surplus d’âme qui déplace des montagnes avec des petites mains potelées… Mais cela apporterait presque un peu de sourire.
Et puis de manière moins risible, entendre Hillary Clinton rêver d'une Amérique désirable, cela ouvre des volets sur un ciel plus bleu je trouve… Et si les trois gros bills sont optimistes sur ce point là aussi, cela apporte un peu de baume à un cœur pas très en forme ce matin.

Cela n’efface pas tout d’un revers de main. Il y a la guerre, une situation internationale et franchouillarde qui ne fait pas foncièrement rêver. Mais tentons de trouver du positif dans ce grand bac à sable de bordels en tout genre… Tentons, essayons… Y parvenir après, c’est autre chose.

La musique qui accompagne ce billet est la grande sœur de la musique de la semaine dernière. Toujours le dessin animé Macross Frontier. C’est le deuxième générique de fin, la deuxième ballade de cet animé remarquable. Diamond Crevasse, chantée par la « fée de la galaxie » Sheryl.

Et ça conclue simplement ce billet. Qui ne révolutionnera le web 2.0 (on s'est moqué de l'un, je prends plaisir à faire de même avec son frère siamois...). On fera mieux la prochaine fois...

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