Football des campagnes

Valprivas - Chapelle d'Aurec. Le score final est de 7 à 2 pour les locaux.


Plus important que le score et le match lui même, c'est cet instant. Le vrai football des campagnes. Un stade avec les montagnes du Velay en fond de scène. Des gars qui reprendront le travail, leur travail, le lendemain.
Et autour du terrain, des enfants qui joue sur la touche avec un ballon et des blousons. Des femmes, des parents, des vieux, anciens footballeurs, collègues, qui viennent voir. Des chiens aussi. Un teckel, et un gros poilu. Et au fond, des vaches ruminent, impassibles, insensibles aux vivas de la foule, et au bruit du cuir et du sifflet.

Je ne peux pas ne pas parler de Sochaux - Marseille samedi soir... Mais j'en ai presque honte, tant je passe du foot rural à celui rutillant d'une Ligue 1 qui n'en finit pas de décevoir, de me décevoir. Je passe sur le match de mon équipe, qui rate un pénalty et encaisse deux "csc". Malchance, maladresse, nullité absolue, je ne sais pas. Triste, abattu, oui, ça je le suis.
Je ne parle pas non plus, quand les responsables de Valprivas s'occupent de la buvette, de cette minable guère des gangs au sein de l'OM. Qui sont ces ElGlaoui et De Labrosse qui veulent le firmament de la célébrité ? Qui sont ils, sinon ceux qui peuvent, si "on" les laisse faire, tuer l'OM pour leur seules gloires ?

Ce soir, Marseille Metz en Coupe de la Ligue. Dimanche prochain, où jouera Valprivas ? Je ne sais pas. Peut être je m'en moquerais, et pourtant, c'est là bas, le vrai football...

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