Histoire amoureuse à Genève

Je trouve assez spécial (malsain ?) de ressentir ce besoin d’aller à Genève pour suivre une histoire amoureuse d’Etat. Parce que Genève et tout ce que cela représente pour moi, je suis amusé. Jaunement amusé avec mon sourire est empreint d’une légère amertume, mais quand même. L'actualité, aujourd’hui, se passe à Genève.
L’article du jour dans le Tribune de Genève sur l’exil de Cécilia Sarkozy, fait suite à des débats que l’on ne trouve ni sur le Figaro, ni sur le Monde. Les sites comme le Post, Rue89, Agoravox, se ruent sur l’histoire politico amoureuse du moment. Celle qui ne se passe pas loin de l’Elysée, où « couple » n’y habite pas. Mais rien sur les médias français traditionnels. De ça on n’en parle pas. Silence, blackout total.

Guy Birenbaum est cité dans la Tribune de Genève et dit cette vérité suivante : « Beaucoup de mes confrères ne parleront pas de séparation tant qu'il n'y a aura pas eu un communiqué de presse de l'Elysée pour l'officialiser ». Guy sait de quoi il parle. Et il parait avoir raison (même si les Grandes Gueules en parlent sur RMC Info en ce moment).

Je n’irai pas dans la facilité en disant « Sarkozy muselle les médias ! ». Je remarque qu’aucun média n’a parlé de la séparation de Royal, prétendante à l’Elysée, et Hollande, chef de file du premier parti de gauche du pays. Personne n’en a parlé, alors que visiblement tout le monde savait. Attendant que la Dame ne révèle la situation un soir d’élection législative…

Ce que j’en pense ? Pas grand-chose à vrai dire… La presse s’auto-censure, ça parait être un fait. C’est bien, c’est mal ? Je ne sais pas… Je dirai que pendant qu’on parle de ça, on ne disserte pas sur l’augmentation du pain et de l’essence, et que c’est très bien, mais en disant ça je me ferai taxer de populisme, à juste raison.
Donc je ne sais pas. Vie privée ? Non, quand tu es président de la République, tu n’as plus de vie privée (mais si ça te gène tu fais autre chose…). Donc je ne sais pas.

Mais les histoires amoureuses se finissant mal, je n’aime pas. A Genève ou ailleurs, je trouve cela triste. Qu’il s’appelle Sarkozy, Hollande, ou que ce soit mon ami d’enfance…
Enfin, je reste soit voyeur, soit citoyen intéressé, je ne sais pas, mais je « retournerai » à Genève, cette ville où je ne pense pas remettre les pieds et le cœur de sitôt. M’informer de ce qui se passe à Paris.
Si ce n’est pas paradoxal… Soupir…
(Photos récupérées sur l'excellent site hebus, présent dans mes liens)

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