Blogguer, même en montagne...

Quand paraitra ce billet, je serai à la montagne. La journée se terminera tranquillement. Peut être neigera t'il, je n'en ai aucune idée. Je n'ai pas regardé la météo au moment où j'écris ce billet, et quelque part je m'en fous.
Je viens de finir de lire un billet de 20 Minutes qui pose la question suivante : François Fillon peut il être Président de la Commission Européenne ? Avec les points pour, et les contres... Ca après une journée où j'ai assisté à mon quatrième débat d'orientation budgétaire de la semaine, où le boulot a été assez pénible... Crevé. Physiquement, et dans la tête aussi...

Alors Falconette m'a demandé quelque chose avant de partir à la montagne : s'il te plait petit Faucon crétin, ne monte pas ton PC portable... Et moi de répondre, cours toujours ma petite, cours toujours... Le Wifi gratuit de l'office de tourisme arrive, quand y a un peu de vent, jusqu'à l'appartement. Donc... Donc j'aurais le PC, et le téléphone portable sinon.
On peut faire du Facebook avec le téléphone portable. Commode en réunion d'élu où les mouches passent un sale moment. Incroyable le nombre de viols de mouches auxquels on peut assister en réunion d'élus... Pauvres bêtes...
Donc le soucis est que je suis crevé, épuisé... Mais le risque que je ne décroche pas trop est grand. Et après tout, ais je envie de décrocher, vraiment ? La réponse est non. Mon médecin m'inviterait peut être à l'inverse... Une diète de l'actualité, du web, des blogs, du boulot. Je sais que mon téléphone sonnera et que je répondrai. Il ne faut pas, il ne faudrait pas.
Couper. Même de ses passions. C'est important.

Le web fait parti de celles ci de passion. Son monde, les rencontres qu'on peut y faire. Les enguelades, les beaux moments. Avant, c'était le newsgroup et IRC. Mon téléphone portable monochrome ne me permettait pas de lire les mails que je m'empressais de découvrir le matin, au bureau. Vive le web au travail.
De cette époque là il me reste une de mes plus chères amies à Marseille. Et d'autres ci et là à Paris ou ailleurs. Il reste aussi des douleurs. Google Reader est malin, il me signifie chaque nouveau message de blog que je lui donne à manger. Et je lui donne peut être à manger certains lieux qui m'évoquent de drôles de choses. Enfin, c'est ma faute, à moi rien qu'à moi.

Peu de choses à dire dans ce billet finalement. Un simple billet pour ne pas disparaitre totalement de la vie des blogs. C'est maladif, je devrais quand même en parler à mon médecin. Plutôt que de faire un débat d'orientation budgétaire d'une communauté de communes en mangeant des pâtes autour d'un Merlot de la cave coopérative, ou d'un Séguret (il ne boit pas de blanc ou de rosé, c'est dommage).
Mais ça fait du bien d'écrire... Ca fait du bien.

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