Florilège Olivennes

Denis Olivennes est extraordinaire… Il arrive à représenter, peu ou prou, tout ce que j’abhorre. Arrivisme, arrogance, collusion d’intérêt, lobbying, indécence, courtisanerie, mépris d’autrui. Le fait qu’il soit le papa d’HADOPI n’y fait rien.

J’avais écris ce billet il y a longtemps. Pour citer une de ses phrases qui m’a fait frémir. Nous sommes le 29 Novembre 2007 :


Moi, j'ai tendance à me méfier de la géniale invention française à laquelle personne n'a songé : le procédé Secam en télévision, le D2 Mac Paquet, la filière Graphite Gaz pour le nucléaire, le Minitel, toutes ces inventions géniales, dont on était les seuls à s'ébahir et dont on était persuadés que le monde les adopterait très vite.
C’est marrant. La France est le seul qui continue à croire à un modèle proche d’HADOPI. Comme je l’avais rappelé ici, la Nouvelle Zélande a lâché l’affaire. Tendance à se méfier de la géniale invention française ?

Denis Olivennes s’est illustré hier. Au moment où sort son passage de plat présidentiel dans le Nouvel Obs, Numérama relève cette phrase où l’arrogance et le caractère méprisant du personnage atteint un faîte de gloire : « Internet, c’est le tout à l’égout de la démocratie ».
Et de fait, nous pauvres internautes qui se servons de cet espace pour échanger, discuter, débattre, s'exprimer, nous sommes quoi ? Des étrons ?

Pleins de copains plutôt de gauche (Marc, Coucou) signalent que l’on peut renvoyer son abonnement au Nouvel Obs. Je ne suis pas concerné. Je suis de droite, et je ne lis le Nouvel Obs que quand je vais chez mon toubib et que j’attends qu’il soit disponible. Il est pluraliste mon toubib maire, il a le Nouvel Obs et le Point en abonnement dans sa salle d’attente. Et comme il est génial, et qu’en plus c’est mon ami donc je ne suis pas objectif, c’est celui de la semaine que vous trouvez dans la salle d’attente (pas un vieux numéro de quand Jospin était en tête des sondages...).

Depuis sa sortie méprisante sur notre pays, je ne vais plus et n’achète plus rien à la FNAC. Boycotter le Nouvel Obs ne me sera pas difficile, je ne le lis pas.
Mais quand même. Quand un « chef d’entreprise » se permet autant de mépris et d’arrogance, il met ses salariés en danger. Car des personnes comme moi n’ont qu’une seule envie : aller plutôt voir du coté de la concurrence. Où on imagine ne pas se faire traiter de raclure de fond chiotte, et notre pays ne pas se faire mépriser, quasiment insulter, par le chef de la boite.

Un sans faute pour Denis Olivennes en ce moment. Félicitation…

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