Vu que beaucoup parlent de l’accident de Sarkozy, ben je vais m’y mettre moi aussi… Comme pas mal, j’ai appris l’accident en bullant devant le Tour de France. Tout juste suis-je sorti pour héler Falconette qui se dorait au bord de la piscine.
Alors y a plusieurs choses en tête… D’abord, on est humain et républicain avant d’être politique et partisan. Enfin, c’est ce que je pense et espère. On pourra plus tard en rigoler. On n’y manquera pas d’ailleurs, et c’est très saint. Mais on est humain, et civilisé, normalement. Normalement… Je dis normalement, car la lecture de certains billets me dérange un peu. La divergence d’opinion n’empêche pas d’éviter de se prêter à certains commentaires qui mettent en avant une intolérance que je trouve assez terrifiante. Mettre en avant qu’on « ne souhaite pas un bon rétablissement à Nicolas Sarkozy », je trouve ça plus méchant que franchement idiot. Autant se taire, car faire faire silence à l’intolérance, c’est bien aussi.
Nicolas Sarkozy est malade. Et bien comme tout malade, même si des fois on n’est pas d’accord, je lui souhaite de vite se remettre. Comme en plus il parait que ce n’est pas très grave, et bien on est rassuré. Et on continuera à gueuler s’il prend des positions qui ne nous conviennent pas. C’est la vie politique, et c’est très bien comme ça.
Et cette dernière n’empêche pas d’être humain et tolérant. Si on ne les pas soi même, comment l’imposer à ceux qui ne sont pas d’accord avec nous ?
Ensuite, y a cette perpétuelle réflexion sur notre profonde mortalité. Le chef de l’Etat, impressionnant par son énergie, peut faire un malaise et risquer gros. En ce moment, quand je cours, je suis épuisé. Moralement sans doute, et ça se diffuse doucement dans mes jambes. Je n’avance pas, je souffre presque, et je finis épuisé. J’ai 23 ans de moins que le Président, mais aussi je pourrais m’effondrer. Une différence : je n’aurais sans doute une demi-douzaine de garde de corps autour de moi, juste un téléphone portable au bras…
Mais plus sérieusement, oui nous sommes mortels. Je ne vais pas avoir le regard en direction de Genève ou du Creusot, mais cela devrait nous obliger à être un peu plus adulte, tolérant... Tolérant toujours, parce qu’au final on finira tous au même endroit. Oui, on peut souhaiter que Sarkozy soit bien malade, de toutes manières on finira au même endroit que lui et tous les autres finiront, alors à quoi bon ?
Syndrome Michel Berger qui rappelle qu’on est une machine facilement défaillante, le corps humain.
Alors oui, après coup ce matin et après avoir entendu 20 minutes sur la route de commentaire sur l’accident de Sarkozy, je trouve qu’on en fait un peu beaucoup maintenant. On sait qu’il sort tout à l’heure de l’hôpital, c’est très bien, passons à autre chose. Même si j’ai le souvenir que l’intervention de Chirac en 2005 avait été elle aussi longuement commentée. A juste titre.
Attention juste, médias, bloggueurs, politiques, etc, à ne pas trop en faire. A ne pas surjouer l’évènement. A ne pas non plus tomber dans l’intolérance crasse qui consiste à se réjouir du malheur physique de son « adversaire politique ». Là encore, ce genre de sentiment me fait frémir. Si la politique doit se jouer par les poisons et les porte flingues,
J’en arrête là pour revenir au point politique. L’ami Birenbaum rappelle quand même que « si le Président Sarkozy meurrrrrt, c’est le vétérinaire Géard Larcher qui le remplacera ». Ah oui tiens…
Et politiquement, ce malaise aura eu du bon. Le mini remaniement attendra. On attendra alors avant de voir la nomination de complaisance de Frédéric Lefebvre, et l’Etat ne supportera cette nouvelle surcharge de laide graisse durant l’été… Enfin, on ne perd rien pour attendre là…
Je n’irai pas courir ce soir. Pas plus que je ne ferai un régime. La leçon du week-end. Avec celle toujours maintes fois répétées. Nous sommes mortels. Ne l’oublions pas…
Alors y a plusieurs choses en tête… D’abord, on est humain et républicain avant d’être politique et partisan. Enfin, c’est ce que je pense et espère. On pourra plus tard en rigoler. On n’y manquera pas d’ailleurs, et c’est très saint. Mais on est humain, et civilisé, normalement. Normalement… Je dis normalement, car la lecture de certains billets me dérange un peu. La divergence d’opinion n’empêche pas d’éviter de se prêter à certains commentaires qui mettent en avant une intolérance que je trouve assez terrifiante. Mettre en avant qu’on « ne souhaite pas un bon rétablissement à Nicolas Sarkozy », je trouve ça plus méchant que franchement idiot. Autant se taire, car faire faire silence à l’intolérance, c’est bien aussi.
Nicolas Sarkozy est malade. Et bien comme tout malade, même si des fois on n’est pas d’accord, je lui souhaite de vite se remettre. Comme en plus il parait que ce n’est pas très grave, et bien on est rassuré. Et on continuera à gueuler s’il prend des positions qui ne nous conviennent pas. C’est la vie politique, et c’est très bien comme ça.
Et cette dernière n’empêche pas d’être humain et tolérant. Si on ne les pas soi même, comment l’imposer à ceux qui ne sont pas d’accord avec nous ?
Ensuite, y a cette perpétuelle réflexion sur notre profonde mortalité. Le chef de l’Etat, impressionnant par son énergie, peut faire un malaise et risquer gros. En ce moment, quand je cours, je suis épuisé. Moralement sans doute, et ça se diffuse doucement dans mes jambes. Je n’avance pas, je souffre presque, et je finis épuisé. J’ai 23 ans de moins que le Président, mais aussi je pourrais m’effondrer. Une différence : je n’aurais sans doute une demi-douzaine de garde de corps autour de moi, juste un téléphone portable au bras…
Mais plus sérieusement, oui nous sommes mortels. Je ne vais pas avoir le regard en direction de Genève ou du Creusot, mais cela devrait nous obliger à être un peu plus adulte, tolérant... Tolérant toujours, parce qu’au final on finira tous au même endroit. Oui, on peut souhaiter que Sarkozy soit bien malade, de toutes manières on finira au même endroit que lui et tous les autres finiront, alors à quoi bon ?
Syndrome Michel Berger qui rappelle qu’on est une machine facilement défaillante, le corps humain.
Alors oui, après coup ce matin et après avoir entendu 20 minutes sur la route de commentaire sur l’accident de Sarkozy, je trouve qu’on en fait un peu beaucoup maintenant. On sait qu’il sort tout à l’heure de l’hôpital, c’est très bien, passons à autre chose. Même si j’ai le souvenir que l’intervention de Chirac en 2005 avait été elle aussi longuement commentée. A juste titre.
Attention juste, médias, bloggueurs, politiques, etc, à ne pas trop en faire. A ne pas surjouer l’évènement. A ne pas non plus tomber dans l’intolérance crasse qui consiste à se réjouir du malheur physique de son « adversaire politique ». Là encore, ce genre de sentiment me fait frémir. Si la politique doit se jouer par les poisons et les porte flingues,
J’en arrête là pour revenir au point politique. L’ami Birenbaum rappelle quand même que « si le Président Sarkozy meurrrrrt, c’est le vétérinaire Géard Larcher qui le remplacera ». Ah oui tiens…
Et politiquement, ce malaise aura eu du bon. Le mini remaniement attendra. On attendra alors avant de voir la nomination de complaisance de Frédéric Lefebvre, et l’Etat ne supportera cette nouvelle surcharge de laide graisse durant l’été… Enfin, on ne perd rien pour attendre là…
Je n’irai pas courir ce soir. Pas plus que je ne ferai un régime. La leçon du week-end. Avec celle toujours maintes fois répétées. Nous sommes mortels. Ne l’oublions pas…
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