(pardon pour le titre, je ne le referai plus...)
Je garde un souvenir ému de ce jeu pas très connu, mais pourtant culte pour ceux qui l'ont eu entre les mains… Un jeu d’enfant, comme on en trouve plus sur les consoles news générations. Un jeu pour jouer, sans scénario spielberguien, sans réalisation lucasartienne…
Non, un jeu pour jouer, tout simplement, tout bêtement.
Un jeu sur lequel j’ai passé un temps de fou, en rentrant de l’école. Même ma sœur y jouait, et aimait ça, Fruity Frank. C'est mercredi : redevenons des enfants !
Pourtant, ça commence mal ce jeu. Je crois qu’on a une des plus mauvaises introductions sur Amstrad, avec cette pomme filaire toute laide et tout moche en entrée (voir image suivante). Oui, le jeu date de 1984, à une époque où je n’avais que 6 ans, et ou je commençais tout juste à m’habituer au lecteur cassette du MO5…
1984, je n’aurais découvert ce jeu que vers les années 1990 : il restera pourtant un de mes jeux préférés…
Ensuite, passé cette vilaine intro, on est pris par ce jeu qui, quelque part, est culte pour ceux qui l’ont découvert il y a 20 ans…
Le principe est simple. 5 fruits et légume par jour dit le ministère de la santé publique aujourd’hui. A l’époque, notre société n’était pas si hygiéniste, à vouloir faire notre bien contre notre volonté. Mais Frank a compris quand même le bienfait des végétaux. Donc le but est con comme la lune : manger des fruits dans un décor avec des monstres et des galeries à creuser.
Il y a un coté Boulderdash dans ce jeu. Les pommes sont en fait des pierres que l’on peut faire tomber sur les vilains monstres, en creusant le niveau au dessous. Elle nous permet d’éliminer les laids monstres qui se baladent ici et là, et veulent nous empêcher de manger des cerises et des abricots. Mais il faut faire attention : cette pomme peut aussi nous écraser comme une vulgaire figue trop mure…
Vers la fin du jeu apparaît le monstre ultime, la Fraise. Quelle salope cette fraise… Rapide et méchante à souhait. Alors qu’avec un peu de chantilly, et un bon Rasteau, c’est tellement bon la fraise… Là, elle est acide…
Ce jeu se compose de succession de tableaux différents, avec chaque fois plus de monstre et plus de difficulté. Le décor évoque les tapisseries qu’il y avait chez mon docteur au début des années 80 : un kitch que ne renierait pas Franck Dubosc dans son prochain Disco… Et la musique, parlons en de la musique…
C’est vraiment un jeu spécial, Fruity Franck. Un jeu que, j’avoue, j’avais oublié depuis… Et en me baladant sur ces vieux sites d’Amstrad et autre, je suis retombé sur ce nom, Fruity Franck… Et là, c’est marrant…
C’est comme cette vieille photo de classe que l’on retrouve, et cette fille que l’on croyait avoir oublié et dont son parfum grenadine embaume l’air à nouveau. On se retrouve gros et pas beau, triste de ne pas être gratifié de son sourire, à minima de son regard… Et on se revoit enfant.
En revoyant ce nom de jeu, j’ai retrouvé ma chambre d’enfant. J’ai entendu à nouveau ma mère crier « on mange », et me suis revu lui répondre « cinq minutes, je finis un truc… ». Et non Falconette, je n’ai pas changé, sauf qu’aujourd’hui ce truc qui fait que je te fais attendre pour prendre l’apéro, c’est un blog ou une partie de Playstation 3, ce n’est plus Fruity Franck.
Si vous voulez jouer à l’archéologue du net comme notre ami Férocias, un lien incontournable vous permettra de récupérer l’émulateur Caprice32. Facile d’accès, vous pourrez retrouver cette interface bleue et jaune, et appeler ce « cat » qui permettra le « run machin » de nos rêves… un excellent site : Mondemul.net, avec pléthores de vieux jeux.
Pour redevenir, le temps d’un instant, d’un mercredi, un enfant…Je garde un souvenir ému de ce jeu pas très connu, mais pourtant culte pour ceux qui l'ont eu entre les mains… Un jeu d’enfant, comme on en trouve plus sur les consoles news générations. Un jeu pour jouer, sans scénario spielberguien, sans réalisation lucasartienne…
Non, un jeu pour jouer, tout simplement, tout bêtement.
Un jeu sur lequel j’ai passé un temps de fou, en rentrant de l’école. Même ma sœur y jouait, et aimait ça, Fruity Frank. C'est mercredi : redevenons des enfants !
Pourtant, ça commence mal ce jeu. Je crois qu’on a une des plus mauvaises introductions sur Amstrad, avec cette pomme filaire toute laide et tout moche en entrée (voir image suivante). Oui, le jeu date de 1984, à une époque où je n’avais que 6 ans, et ou je commençais tout juste à m’habituer au lecteur cassette du MO5…
1984, je n’aurais découvert ce jeu que vers les années 1990 : il restera pourtant un de mes jeux préférés…
Ensuite, passé cette vilaine intro, on est pris par ce jeu qui, quelque part, est culte pour ceux qui l’ont découvert il y a 20 ans…
Le principe est simple. 5 fruits et légume par jour dit le ministère de la santé publique aujourd’hui. A l’époque, notre société n’était pas si hygiéniste, à vouloir faire notre bien contre notre volonté. Mais Frank a compris quand même le bienfait des végétaux. Donc le but est con comme la lune : manger des fruits dans un décor avec des monstres et des galeries à creuser.
Il y a un coté Boulderdash dans ce jeu. Les pommes sont en fait des pierres que l’on peut faire tomber sur les vilains monstres, en creusant le niveau au dessous. Elle nous permet d’éliminer les laids monstres qui se baladent ici et là, et veulent nous empêcher de manger des cerises et des abricots. Mais il faut faire attention : cette pomme peut aussi nous écraser comme une vulgaire figue trop mure…
Vers la fin du jeu apparaît le monstre ultime, la Fraise. Quelle salope cette fraise… Rapide et méchante à souhait. Alors qu’avec un peu de chantilly, et un bon Rasteau, c’est tellement bon la fraise… Là, elle est acide…
Ce jeu se compose de succession de tableaux différents, avec chaque fois plus de monstre et plus de difficulté. Le décor évoque les tapisseries qu’il y avait chez mon docteur au début des années 80 : un kitch que ne renierait pas Franck Dubosc dans son prochain Disco… Et la musique, parlons en de la musique…
C’est vraiment un jeu spécial, Fruity Franck. Un jeu que, j’avoue, j’avais oublié depuis… Et en me baladant sur ces vieux sites d’Amstrad et autre, je suis retombé sur ce nom, Fruity Franck… Et là, c’est marrant…
C’est comme cette vieille photo de classe que l’on retrouve, et cette fille que l’on croyait avoir oublié et dont son parfum grenadine embaume l’air à nouveau. On se retrouve gros et pas beau, triste de ne pas être gratifié de son sourire, à minima de son regard… Et on se revoit enfant.
En revoyant ce nom de jeu, j’ai retrouvé ma chambre d’enfant. J’ai entendu à nouveau ma mère crier « on mange », et me suis revu lui répondre « cinq minutes, je finis un truc… ». Et non Falconette, je n’ai pas changé, sauf qu’aujourd’hui ce truc qui fait que je te fais attendre pour prendre l’apéro, c’est un blog ou une partie de Playstation 3, ce n’est plus Fruity Franck.
Si vous voulez jouer à l’archéologue du net comme notre ami Férocias, un lien incontournable vous permettra de récupérer l’émulateur Caprice32. Facile d’accès, vous pourrez retrouver cette interface bleue et jaune, et appeler ce « cat » qui permettra le « run machin » de nos rêves… un excellent site : Mondemul.net, avec pléthores de vieux jeux.
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