Hier, c'était jour de manifestation. Si ce n'est les blocage quotidien à l'entrée de mon site pour annoncer la grève du samedi, force est de constater qu'on n'en a bien peu entendu parler, de cette grève. Et le résultat de participation est éloquent : 150000 personnes au grand maximum, ils étaient dix fois plus le mois dernier.
Bon, hier il faisait grand beau. Belle journée pour défiler sans doute. Belle journée également pour rester à coté de la piscine ou de la rivière. Mais surtout, hier était après il y a une semaine. Et il y a une semaine, on votait.
Oui, le 7 Juin, la participation était aussi faible que le 13 Juin pour les syndicats. Mais voilà, ceux qui s'étaient déplacés le 7 Juin ont mis les listes soutenant le gouvernement et le président en tête. Légitimant (en tous cas ne sanctionnant pas) de fait leurs actions.
Donc la rue, oui. Mais après ? Quelle légitimité, quel pouvoir ? J'ai eu l'impression, hier dans les commentaires, qu'il y a avait une sorte de lassitude dans les cortèges, dans les discours. Les bras baissés, et finalement plus de pèche du tout, plus d'essence (qui augmente) dans le moteur.
Et à quelques jours du triomphe romain du Président Soleil (ou Empereur Soleil comme vous voulez), Cette journée d'hier était bien tristounette j'ai trouvé.
Je n'ai pas, personnellement, l'habitude de la rue. Mon logiciel est défini en fonction des urnes et non des pavés, des partis politiques et non des syndicats. Ce qui ne signifie pas que je méprise l'autre : je suis pour ma part syndiqué et j'ai le plus grand respect pour le combat syndical que je juge nécessaire. Peut être je trouve qu'il y a parfois un conservatisme et des positions syndicales frôlant l'indécence, et que certains sujets sont passés à l'as, mais dans l'ensemble je partage ceux qui déplorent le manque de pouvoir et de légitimité des syndicats.
Et je suis assez triste de voir que le message d'hier est inaudible. Cette semaine a été marquée par une campagne sur le stress au travail. Outre le fait que hier il n'était pas question de stress, la faiblesse de syndicats permettra difficilement de lancer un travail global sur le sujet.
Et je ne parle pas de ce scandale Osram : pour avoir refusé de baisser leur salaire, 108 personne se trouvent menacées de licenciement.
Mais voilà, la situation est là. Les urnes ont rendu leurs verdicts. La participation était faible me direz vous ? Ben fallait aller voter, tout simplement. Pour l'UMP, pour un autre parti, mais il fallait aller voter. Le résultat est que les urnes a validé, ou plutôt n'a pas sanctionné, la politique actuelle. Donc acte. Donc descendre dans la rue une semaine après, c'est mal joué.
Donc... Ben donc je ne sais pas quoi penser. Mais je suis très pessimiste. Très...
PS : à lire pour rire... Noel Mamère veut que les verts deviennent la première force de gauche... Lui expliquer que Tapie et Pasqua avant lui ont cru que les européennes permettaient de faire des partis politiques... Et qu'Europe Ecologie n'étant que le mariage de la carpe, du lapin et de la tourterelle, ça parait difficile que les 15 chapelles des verts forment le premier parti de la gauche... Maintenant, le PS est si mal que tout est possible...
Bon, hier il faisait grand beau. Belle journée pour défiler sans doute. Belle journée également pour rester à coté de la piscine ou de la rivière. Mais surtout, hier était après il y a une semaine. Et il y a une semaine, on votait.
Oui, le 7 Juin, la participation était aussi faible que le 13 Juin pour les syndicats. Mais voilà, ceux qui s'étaient déplacés le 7 Juin ont mis les listes soutenant le gouvernement et le président en tête. Légitimant (en tous cas ne sanctionnant pas) de fait leurs actions.
Donc la rue, oui. Mais après ? Quelle légitimité, quel pouvoir ? J'ai eu l'impression, hier dans les commentaires, qu'il y a avait une sorte de lassitude dans les cortèges, dans les discours. Les bras baissés, et finalement plus de pèche du tout, plus d'essence (qui augmente) dans le moteur.
Et à quelques jours du triomphe romain du Président Soleil (ou Empereur Soleil comme vous voulez), Cette journée d'hier était bien tristounette j'ai trouvé.
Je n'ai pas, personnellement, l'habitude de la rue. Mon logiciel est défini en fonction des urnes et non des pavés, des partis politiques et non des syndicats. Ce qui ne signifie pas que je méprise l'autre : je suis pour ma part syndiqué et j'ai le plus grand respect pour le combat syndical que je juge nécessaire. Peut être je trouve qu'il y a parfois un conservatisme et des positions syndicales frôlant l'indécence, et que certains sujets sont passés à l'as, mais dans l'ensemble je partage ceux qui déplorent le manque de pouvoir et de légitimité des syndicats.
Et je suis assez triste de voir que le message d'hier est inaudible. Cette semaine a été marquée par une campagne sur le stress au travail. Outre le fait que hier il n'était pas question de stress, la faiblesse de syndicats permettra difficilement de lancer un travail global sur le sujet.
Et je ne parle pas de ce scandale Osram : pour avoir refusé de baisser leur salaire, 108 personne se trouvent menacées de licenciement.
Mais voilà, la situation est là. Les urnes ont rendu leurs verdicts. La participation était faible me direz vous ? Ben fallait aller voter, tout simplement. Pour l'UMP, pour un autre parti, mais il fallait aller voter. Le résultat est que les urnes a validé, ou plutôt n'a pas sanctionné, la politique actuelle. Donc acte. Donc descendre dans la rue une semaine après, c'est mal joué.
Donc... Ben donc je ne sais pas quoi penser. Mais je suis très pessimiste. Très...
PS : à lire pour rire... Noel Mamère veut que les verts deviennent la première force de gauche... Lui expliquer que Tapie et Pasqua avant lui ont cru que les européennes permettaient de faire des partis politiques... Et qu'Europe Ecologie n'étant que le mariage de la carpe, du lapin et de la tourterelle, ça parait difficile que les 15 chapelles des verts forment le premier parti de la gauche... Maintenant, le PS est si mal que tout est possible...
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