Jogging du vendredi soir dans les bois de Sérignan

Aprés une semaine de travail, quand le printemps essaie de pointer son nez, j'aime aller courrir. Je ne suis plus à Sérignan pendant trois semaines. Aprés, je retourne chez moi, à Roquemaure. Dans mon canton. Donc aujourd'hui, j'ai voulu profiter de cette fin d'hiver et de ce début de weekend en allant courrir dans les massifs d'Uchaux, juste à la sortie de mon village de Sérignan du Comtat.

une heure de jogging, avec mon PC Pocket qui me délivrait dans les oreilles le dernier "On refait le match". Agréable d'écouter le copain Claude Askolovitch défendre une belle idée du football. J'aimerais aussi pouvoir ammener mon fils (quand j'en aurais) aux Costieres de Nimes sans avoir à me ruiner, comme me l'a fait mon papa... Et je courrais en écoutant le foot du weekend dernier. C'est agréable...

Quand le podcast RTL s'est achevé, j'ai mis une SD Card avec mes musiques. Oh, c'est pas top pour courrir. On court pas avec du Yuki Kajiura ou du Serge Lama. Mais je courrais avec ces chansons, mes chansons. Nicolas Sarkozy avait dit un truc auquel j'adhère à 100 % sur Canal + chez Denisot. La mémoire par la chanson, c'est terrible. C'est la madelaine de Proust, mais par l'oreille. Actuellement, WinAmp me joue un des thèmes de "Visions d'Escaflowne". Je pense à cet automne 2000 où le jeune diplomé Arts et Métiers cherchait un travail, en étant notamment sur les newsgroup "SaintSeiya" où j'ai rencontré ma meilleure amie des Bons Enfants, mais aussi mon Ronron, Arion, Frankoiz, Skat, Pallas... Et d'autre (sans s) aussi... (non, pas malheureusement, même si putain...)




Enfin, ce post est simplement pour mettre des photos d'une petite course à pied qui me donne l'illusion, ce soir, d'être moins gros. Enfin, on ne fait de régimes, normalement, en ouvrant un Cotes du Rhone blanc avec des calamars, même un vendredi soir. Tant pis, je recourrai ce weekend...

Finalement, j'ai pas grand chose à dire là. Politiquement, j'ai pas envie. Et la discussion ce soir m'ammenerait à un "soupir", et j'ai pas le droit aux "soupirs". Comme l'avait dit l'autre chez Bertrand Delais, j'ai une vie super cool et tranquille. Je dois rester à ce leitmotiv "tout-va-bien". Oh, bien sur tous les jours je me rends compte que le terme "ami" est toujours idiot et un peu faux. Mais bon... Y a quelques personnes que j'aime. Et puis ça suffit au final. Mais quand même, quand on se pose cinq minutes, y a de quoi avoir mal à la gorge.

Mais bon, j'ai d'autres - beaux - objectifs. J'avais dit à table qu'à part une seule chose, une seule, j'ai tout pour être heureux. La chose qui me manque, elle le sait trés bien. Une blessure qui se refermera quand ? J'ai l'impression que même si j'ai un maroquin de ministres, que même si j'ai un club de foot en D1 à gérer, que même si j'ai tout réussi de ma vie, ça restera comme un sale chewing-gum sous sa basket. un truc qui colle et qui, franchement, me gonfle. Ca gonfle pas que moi, mais bon les autres le vivent que par procuration. Moi, il faut pas que le Pc Pocket ou WinAmp joue du Balavoine ou du SaintSeiya trop longtemps.

Donc ouais, tout va bien pour moi. Sauf le poids, la petite épine dans le pied qui fait mal. Le fait aussi que j'aimerais plus compter pour certaines personnes que j'aime bien (mais bon, je leur souhaite "tout le bonheur du monde"...). Mais j'ai tant à faire. Une vie professionnelle et familiale à réussir. Et peut être politique à reprendre aussi (mais ça on verra).

En tous cas j'ai à courrir. Et c'est bien de courrir. Et maigrir. Mais avant courrir, on est bien quand on court. En plus c'est tellement beau...


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